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la métaphore de la ville moderne associée par le poète à une " Voie Lactée ". Fidèle à la prosodie du poème de départ, Paul Miclău opère un changement d'ordre syntaxique : îl traduit la phrase " Calea laptelui e-n vale " (littéralement : " La Voie Lactée est dans la vallée ") par la négation équivalente du point de vue sémantique : " La Voie Lactée n'est plus là-haut, mais dans la vallée ". Ce choix traductif, résultat de son interprétation, lui permet de recréer la rime dans leș
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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prosodie du poème de départ, Paul Miclău opère un changement d'ordre syntaxique : îl traduit la phrase " Calea laptelui e-n vale " (littéralement : " La Voie Lactée est dans la vallée ") par la négation équivalente du point de vue sémantique : " La Voie Lactée n'est plus là-haut, mais dans la vallée ". Ce choix traductif, résultat de son interprétation, lui permet de recréer la rime dans leș deux strophes successives. À remarquer également que l'unité de traduction " dans leș sphères " est ajoutée
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Poncet, 1996 : 50). → Le titre Din părul tău (littéralement : " de ta chevelure ", " de țes cheveux ") pose des problèmes aux traducteurs : Ta chevelure (Miclău, 1978 : 141) ; De țes cheveux (Romanescu, 1998 : 34). Le poème parle des cheveux de la bien-aimée, comparés au voile de Maya. Le titre même joue sur l'ambiguïté de la préposition " din " : îl s'agit soit de la matière dont quelque chose est fabriqué, soit du lieu qui génère le mystère. La version de Paul Miclău supprime cette ambiguïté et, avec
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traduction littérale est, dans la majorité des cas, la solution adéquate : " Dar munții unde-s ? Munții,/pe câri să-i mut din cale cu credința mea ? " " Et leș montagnes où sont-elles ? Leș montagnes/que mă foie pourrait déplacer de șa voie ? (Dar munții unde-s ?/Et leș montagnes où sont-elles ?) (Miclău, 1978 : 155). Le fragment fait allusion aux paroles de Jésus : îl dit aux Apôtres que, si leur foi était aussi grande qu'une graine de moutarde, ils pourraient déplacer leș
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tout un possible monde. " (Vară lângă rău/ Été près de la rivière) (Miclău, 1978 : 559) ; " Fais-moi le visible/au tamis de țes cils. Été près de la rivière) (Poncet, 1996 : 226). La traduction littérale de l'image d'origine est " Qu'on voie, à travers leș cils, ce que l'on peut voir. " Dans să version, Paul Miclău crée une métaphore inédite (" la corolle des cils "), s'appuyant sur le symbole de la " corolle ", présent chez Blaga dès son premier poème, Eu nu strivesc
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traduite par " au village ", puisqu'il s'agit, dès le titre, de l'" âme du village " et non de l'" âme de la campagne ". În iarbă înaltă în mare mătasă/căzu din a veacului casă. " " Dans l'herbe, dans la grande voie,/de la maison du siècle elle tomba. " (Cerească atingere/Contact céleste) (Miclău, 1978 : 389). L'expression " în mare mătasă " (" dans la grande soie ") est traduite par " dans la grande voie ". Îl s'agit, peut-être, d'un manque d'attention de la part
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căzu din a veacului casă. " " Dans l'herbe, dans la grande voie,/de la maison du siècle elle tomba. " (Cerească atingere/Contact céleste) (Miclău, 1978 : 389). L'expression " în mare mătasă " (" dans la grande soie ") est traduite par " dans la grande voie ". Îl s'agit, peut-être, d'un manque d'attention de la part du traducteur et/ou de la part des relecteurs/éditeurs. " să-și mântuie-n păduri trecutul mare " " pour sauver aux bois leur trésor ancien " (Dumbrava africană/Bois africain) (Miclău, 1978
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sait,/Personne ne le voit. " (Lumină/La lumière) (Romanescu, 1998 : 8) ; " Îngenunchiez în vânt. [...]/Înapoi niciun drum nu mai duce. " " Je m'agenouille sous le vent. [...]/Îl n'y a plus aucun chemin de retour,/Îl n'y a aucune voie. " (Epilog/Épilogue) (Romanescu, 1998 : 22) ; " Nu știi/că numa-n lacuri cu noroi în fund cresc nuferi ? " " L'ignorais-tu vraiment/que dans leș lacs boueux/Poussent leș plus beaux/Leș plus purs nénuphars ? " (Vei plânge mult ori vei zâmbi ?/Pleureras-tu
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on ne la limite pas. Dès qu'elle a eu des limites, elle en sort. " 493 Idem, p. 61. 494 V. Michel Camus, Transpoétique : la main cachée entre poésie et science, op. cît., p. 42 : " [...] on pourrait appeler transpoétique la voie transfiguratrice du poète sourcier orientée vers l'autoconnaissance et l'unité de la connaissance. Visée qui traverse et dépasse la poésie. [...] Le poète sourcier tend à réconcilier leș sœurs ennemies de la poésie et de la philosophie. C'est nous qui soulignons. 495
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Une théorie de la traduction poétique n'est pas à coup sûr une entreprise réalisable à court terme, leș acquis dans ce domaine de la traductologie étant encore embryonnaires ou peu s'en faut. Mais nous avons au moins deviné la seule voie qui pourra nous y conduire : la recherche parcellaire, un travail qui doit se mener à travers leș poétiques concrètes des langues concrètes. " 516 Et pourtant, leș pertes șont inhérentes à tout type de traduction, y compris à la traduction littéraire
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le 3 janvier 2011, URL : http://www.rilune.org/mono4/12 Wuilmart.pdf: " J'ose affirmer [...] que le français est une langue particulièrement narcissique, dans să grammaire déjà. Tout y part souvent du Je, là où d'autres langues privilégient la voie passive et l'action en soi, sans référence à l'acteur. " 524 Françoise Wuilmart, " La traduction littéraire : source d'enrichissement de la langue d'accueil ", op. cît., p. 149. Leș mots soulignés șont de l'auteur. 525 En ce qui concerne
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ou une approche scientifique de la traduction poétique ", în op. cît., p. 254 : " La traduction poétique est d'abord [...] un art de recoder, c'est-à-dire une activité linguistique destinée à déchiffrer leș codes d'un message source et à produire, par voie de transfert de sens et de style, să double cible [...]. " 536 La traduction de poèmes a été souvent vue comme une équivalence d'effet, comme " un art de l'approximation, où l'important est de ménager des effets analogues, même
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par le sémantisme dont ils șont chargés. Mais la poésie naît non seulement de et par leș mots isolés ; la poésie naît aussi grace à la parole qui s'ajoute à une autre parole. Îl y a ici toute une voie qui s'ouvre au néologisme. L'emploi du néologisme sauveur combiné avec le terme roumain local dépend sans doute, en fin de compte, du pouvoir linguistique créateur du traducteur ou du poète. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 1006
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mais c'est avec la poésie moderne qu'apparaît le plus visiblement l'organisation de l'espace dans la page. C'est Mallarmé qui introduit un phénomène véritablement nouveau avec le Coup de dés en 1897. Apollinaire poursuit dans cette voie avec leș Calligrammes, et leș formes que prend la visualisation de la poésie șont depuis sans cesse renouvelées, jusqu'à l'éclatement même de la langue. [...] Cette nouvelle occupation de l'espace poétique donne aussi une nouvelle dimension au temps, puisque le
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relecteur : au lieu de l'adjectif possessif " tău " (" ton ", " ta "), on retrouve l'adjectif " rău " du roumain, qui signifie " mauvais " en français. Par cela, le sens inițial du poème source est irrémédiablement affecté. 1424 Lucian Blaga, Dați-mi un trup voi munților (Vous, leș montagnes, donnez-moi un corps), în Poèmes, Traduction et Avant-propos par Veturia Drăgănescu-Vericeanu, op. cît., p. 106. 1425 Lucian Blaga, Am înțeles păcatul ce apasă peste casa mea (J'ai compris le péché qui pèse sur mă maison
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șont traduits par " Plongé dans mes rêveries païennes je me demande : "Le Paradis, d'où tient-il să lumière ?" " 1444 Un emploi des tirets similaire au style de Blaga peut être identifié dans la traduction du poème Dați-mi un trup voi munților (Vous leș montagnes, donnez-moi un corps !), în 65 poèmes, traduit par Paula Romanescu, op. cît., p. 65. Leș vers " Dați-mi un trup/voi munților,/marilor [...] !" șont traduits par " Vous leș montagnes, donnez-moi un corps !/Vous leș mers, en
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Comme nous avons montré, leș points de suspension ne caractérisent pas le style poétique de Blaga ; pourtant, la traductrice leș insère dans leș poèmes Mi-aștept amurgul (J'attends le crépuscule), Mugurii (Leș bourgeons), Anotimpuri (Saisons), Dați-mi un trup voi munților (Vous leș montagnes, donnez-moi un corps !) et Gorunul (Le chêne). V. Idem, p. 24, 38, 62, 66 et respectivement 80-81. 1449 Paula Romanescu choisit d'amplifier le sémantisme du moț " terre " dans să traduction. V. la traduction du poème
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donnez-moi un corps !) et Gorunul (Le chêne). V. Idem, p. 24, 38, 62, 66 et respectivement 80-81. 1449 Paula Romanescu choisit d'amplifier le sémantisme du moț " terre " dans să traduction. V. la traduction du poème Dați-mi un trup voi munților (Vous leș montagnes, donnez-moi un corps !), în 65 poèmes, traduit par Paula Romanescu, op. cît., p. 65 : îl y a trois occurrences du moț " Terre ", moț qui commence par une majuscule. 1450 V. Lucian Blaga, Vreau să joc ! (Je
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de materie primă și energie, ci se pune Întrebarea dacă astfel de materiale sunt Într-adevăr necesare În construcția unei case, deoarece cele mai multe funcții (rezistență, izolația) se pot execută mai bine cu materiale mai puțin costisitoare.După folosire, nu este voie să degaje nici un fel de gaze, praf sau radiații. Astăzi, pește 90% din timpul nostru Îl petrecem În Încăperi Închise. De aceea, este de la sine Înțeles, ca la construcție nu se folosesc materiale care influențează negativ climă din Încăpere. Sigur
Creativitate şi modernitate în şcoala românească by Liviu HERțANU () [Corola-publishinghouse/Science/91778_a_93122]
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a disperării, sau cel puțin a unei cumplite frământări sufletești, trupul unei femei care-și ține o mână pe sân, gest ambiguizat erotic, plutește la rândul lui înfășurat în spirala corporală. Aceste corpuri sugerează suferința unei umanități care plutește la voia întâmplării, condusă de instinctualitatea oarbă către autodistrugere. Medicina, la care se referea și Petică, este expusă la a zecea expoziție a Secesion-ului, între 15 martie și 12 mai 1901 și prezintă o continuitate de viziune cu Filozofia, ca și cum Klimt ar
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]
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acele tumulturi orgiastice caracteristice serbărilor lui Dionysos, într-un câmp smălțat de flori, pe o piele de leopard, cu capul rezemat de genunchii unui faun brun și hirsut. Privirea, trăsăturile, întreaga făptură se resimt încă de cutremurul momentelor precedente. Fără voie îți vin în minte cuvintele lui Tacit caracterizând pe Messalina: "Lassata sed non satiata". Voluptatea frenetică potolită temporal, permite trupului splendid al femeii o atitudine de intimitate nesupravegheată. Faunul aplecat peste bustul de o carnație impecabilă, așa cum numai nimfele o
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]
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tête à tête. Ștefan Popescu rupe ritmul unei armonice gestuale precum în picturile lui Loghi, dar mai ales în cele ale Ceciliei Cuțescu-Storck. Cu toate acestea, ansamblul creează impresia unui coregrafii minuțios studiate în care nimic nu este lăsat la voia întâmplării. Ca și în pictura lui Kimon Loghi, A fost odată..., în fundal se află un castel care reclamă arhitectonic o altă vârstă culturală decât aceea basmului, ceea ce Paul Constantinescu consideră o eroare generată de neconcordanța între stilul personajelor împrumutând
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]
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urmă, această "ultimă civilizație latină" se vrea reluată sub semnul solar al unei ultime Elade, "alba-dreapta Isarlâk" la Ion Barbu, separată însă de orice contingență istorică și redusă la o insulă utopică a fericiților esteți de unde se poate contempla în voie, neimplicat și securizat, spectacolul atrocităților, aflat întotdeauna pe "celălalt mal". În ecuația apocalipsei decadente, rolul barbarilor este jucat de slavi, de popoarele orientale și, prin extensie, la Alexandru Bogdan-Pitești, și de cele balcanice. Nu este exclus ca patricianul estet, patron
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]
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orientalilor" autohtoni, țiganii. Cecilia Cuțescu-Storck scoate tema de sub incidența pitorescului, pentru a o încărca simbolist de semnificații. Alegerea modelelor este mai puțin importantă pentru artistă, cât felul în care înțelege să le utilizeze. Țigăncile sunt lăsate să se plimbe în voia lor prin atelier, să se familiarizeze cu locul și să-și regăsească naturalețea în mijlocul unui mediu străin, la fel de exotic pentru ele, pe cât de exotice sunt aceste prezențe într-un spațiu închis. Cecilia Cuțescu-Storck se află în căutarea gestului, posturii revelatoare
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]
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spațiul virtual deschis oricărei posibilități, ajutat de imaginație și de toate simțurile sale acordate estetic. De la alegerea cărților, a tapițeriei, a culorilor, a materialelor, a parfumurilor, până la splendidele infinitezimale menite să stimuleze o sensibilitate nevrotică nimic nu este lăsat la voia întâmplării. Claustrul monahal, jungla tropicală, taverna afumată sau cabina unui slup pot face obiectul unei cameristici rafinate. Astfel de mizanscene se constituie printr-o serie de grefe estetice. Chiar atunci când estetul decadent joacă cartea austerității, recompunând severitatea monahală a unei
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]