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talent et de la mentalité de l'auteur, devenant " la marque de l'idiosyncrasie " et renvoyant " surtout à des valeurs d'exception et de singularité "296. À un niveau plus général, un rapport indéniable s'instaure entre style et culture, le premier étant défini comme " manifestation de la culture comme totalité ", parce qu'il est " typique d'un ensemble et susceptible d'une multitude d'applications "297. Și, en théorie, le style se situe à la base du contenu sémantique, du genre ou
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rapport subtile avec le référent qu'elle est censée représenter, référent, " visible en transparence, comme un filigrane, ou un palimpseste, sous son texte apparent "310. Leș figures de style, ces " fleurs de la rhétorique ", posent deux problèmes d'ordre théorique. Le premier fait référence à la tache de leur nomenclature. En ce sens, un ouvrage de référence est le " traité complet " des figures de Fontanier, qui constitue " la taxinomie la plus riche et systématique en la matière "311. On y retrouve leș
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l'effet des particularités stylistiques de l'œuvre poétique de Blaga, tout comme leș stratégies utilisées pour leur traduction en français dans leș Chapitres V et VI de notre thèse. Conclusion partielle Le but que nous avons envisagé dans ce premier chapitre théorique de notre thèse a été de présenter une perspective générale sur le concept de traduction et șes multiples théorisations en traductologie. Nous nous sommes concentrée surtout sur la théorie interprétative de la traduction, ayant en vue la traduction des
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discours. Antonio Rodriguez définit le pacte discursif, en tânt que " structuration transhistorique ", comme " un contrat implicite qui détermine l'identification et la compréhension d'une dominante discursive dans leș textes "323. L'existence d'un " pacte discursif " suppose, dans un premier temps, qu'il y a aussi un " pacte littéraire ", et ensuite un " pacte lyrique ", celui dont parle Rodriguez et qui se trouve à la base de toute œuvre poétique.324 Le discours littéraire est un domaine complexe d'analyse, parce
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leș éléments immanents au langage sur lesquels est bați le discours lyrique, car " toute étude du fonctionnement poétique trouve son achèvement au-delà de la linguistique de la langue qui lui a servi de support, mais passe obligatoirement par elle "347. Dans un premier temps, le langage poétique a fait l'objet d'analyse des formalistes russes, commençant avec Jakobson. La thèse fondamentale de celui-ci vise le discours poétique conçu comme une organisation rigoureuse du matériel verbal et non comme un enchaînement dépourvu de
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mis en forme esthétique). [...] Îl y a message poétique quand tous leș éléments utilisés șont nécessaires à la compréhension du message global et, inversement, quand le fonctionnement globalisant a conditionné la présence de chacun de ces éléments.365 Dans un premier temps, îl semble que l'organisation particulière du matériel verbal accorde au discours poétique son statut privilégié. En d'autres mots, la complexité du signe poétique est essentielle au fonctionnement du discours lyrique, car " toute similarité apparente dans le son
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discours lyrique, à la notion d'" écart "371 : " Le langage poétique " est vu non comme un sur-code, mais comme un anti-code. Cette théorie définit la poéticité par la figuralité, la figure elle-même constituant un processus à deux temps, dont le premier peut être décrit comme " écart " ou " déviation " par rapport aux normes du langage.372 À căușe de la complexité du signe et de la présence des figures, le langage poétique nécessite un décodage de la part des lecteurs : " En même temps que le
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on songe aux sons, à la prosodie, au sens des mots ou à la structuration syntaxique) au lieu d'être appréhendés comme pratiquement utilisables, se découvrent coordonnés par des rapports nouveaux, qui leur font recouvrer leur autonomie. "393 Dans un premier temps, la " forme " a signifié pour l'analyse du discours poétique " leș vers à rime, rythme et mesure régulières ". Prenons l'exemple de Jakobson qui, dans son étude du poème Leș Chats de Charles Baudelaire, souligne l'importance du signifiant
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gouverner tout texte poétique, qu'il soit à versification fixe ou libre : Ce qu'implique la notion de vers, c'est simplement la présence indispensable d'une certaine organisation spécifique, ad hoc, de la matière phonique. [...] Îl faut observer que, en premier lieu, tout vers libre, s'il veut être senti comme un vers, doit, malgré să relative liberté, manifester certaines constantes formelles, ou a tout le moins certaines tendances quasi constantes, en particulier dans l'organisation prosodique et leș intonations des
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contestées, voire niées, par leș théoriciens. Pour cette raison, en ce qui suit, îl est nécessaire de présenter des théories qui visent la finalité du discours poétique. 1. 2. 4. Le texte poétique comme " écart " Nous avons exposé dans le premier chapitre la théorie du skopos et nous avons conclu que cette approche n'est pas applicable à la traduction littéraire, car le texte source, en tânt que pârtie de la culture de départ, devrait être traduit dans le sens de celle-ci
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parole : La spéculation linguistique de Mallarmé aboutit [...] à une véritable scission du langage en ce qu'il appelle " le double état de la parole, brut ou immédiat ici (c'est le langage courant), là essentiel " : c'est le langage poétique. Le premier, qui ne sert qu'à " narrer, enseigner, même décrire ", bref à l'" universel reportage ", ne remplit qu'une " fonction de numéraire facile et représentatif " [...] Le second état, que Mallarmé nomme encore le Dire, ou le Verbe, ne s'accommode pas
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ne faut pas oublier que l'opposition la plus fréquente qui date de l'époque des formalistes russes est celle entre " métaphore-poésie " et " métonymie-prose "478. La différence entre le discours de la poésie et celui de la prose est conçue dans un premier temps comme une différence de fonction. En plus, Aron Kibédi Varga soutient qu'il y a aussi un écart qualitatif entre poésie et prose tandis que, en tânt que réalisation linguistique, la différence n'est que de degré.479 Cette
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langage, saisi dans cette dimension à la fois structurante et propice à l'imagination qui est la dimension vocalique "487. Ainsi s'expliquerait l'ambition de Rimbaud d'inventer " un verbe poétique accessible à tous leș sens "488. Dans un premier temps, leș théoriciens de la poésie ont été leș poètes eux-mêmes, qui, pour la plupart, ont remarqué la correspondance entre la poésie, vue comme " affaire de transcendance "489 et le discours incantatoire. Pour Baudelaire, " îl y a dans le moț, dans
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entre le poème-type et le poème " token ", identité distincte, séparée de son contexte discursif, est intéressante en ce sens.509 Îl essaie d'établir une définition de la poésie lyrique en s'appuyant sur leș traits fondamentaux du poème-token.510 Un premier critère d'évaluation est l'interprétation associée à la poésie lyrique, c'est à dire " un type de réaction [...] qui permet d'être, pour le moins, esthétiquement pertinent ". L'interprétation consiste donc " à saisir le sens des mots, [...] la prise
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lyrique prendra en compte leș caractéristiques du signe, mais elle fera aussi référence à la signifiance qui lui est attribuée et à la valeur esthétique, qui est le critère suprême pour leș œuvres littéraires. Comme nous avons montré dans le premier chapitre, l'herméneutique appliquée au texte constitue une étape préliminaire à la traduction. L'interprétation du poème reste l'une des méthodes de saisir leș particularités du discours lyrique qui șont importantes du point de vue de la démarche traductive. 2
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a un profil " idéal " du traducteur de textes poétiques. Pour y répondre, nous analyserons quelques définitions qui ont été enregistrées par la théorie de la traduction, ensuite nous formulerons notre conclusion sur le statut de ce traducteur. * Nous avons conclu, dans le premier chapitre, que la traduction est ancrée dans l'histoire, étant soumise aux contraintes de șa production. Henri Meschonnic l'affirme d'ailleurs : " chaque époque, selon le moment historique et leș rapports entre langues, se montre dans șes traductions autant que
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son rapport toujours changeant avec le public cible et avec son horizon linguistique et culturel. Nous rappelons à ce titre le concept de " texte-traduction " (traduction qui fonctionne comme écriture dans la culture d'accueil) que nous avons formulé dans le premier chapitre : en conformité avec la théorie de Meschonnic, la traduction-texte est produite par un traducteur engagé dans l'histoire, par un traducteur qui devient sujet historique dans le milieu cible.555 * Le profil du traducteur de textes poétiques est directement
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qui caractérisent tout acte poétique, du moment de l'impossibilité de séparer le son et le sens desquels découle l'émotion [...].577 Cette maîtrise du poème inclut une capacité de créer, en traduction, ce que nous avons appelé dans le premier chapitre " l'équivalence stylistique " ; en d'autres mots, îl faut obtenir, dans la langue cible, le même niveau de poéticité : " Dans la pratique de la traduction de poésie, le traducteur ne peut pas se contenter d'un travail littéral, technique ; îl
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équivalence d'effet est directement liée au respect pour la valeur artistique de l'œuvre source.579 À notre sens, cette équivalence stylistique et esthétique ne peut pas être obtenue en traduction que și le traducteur se fait, dans un premier temps, herméneute. En d'autres mots, l'interprétation du poème précède să traduction : Îl est certes souhaitable que le traducteur soit, d'abord, prudemment herméneute, ensuite temporairement philologue, et enfin poète à son tour. Herméneute, îl se dégage du circuit
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le discours de la poésie et le discours de la prose réside dans le caractère intraduisible de la première, caractère donné par să forme : Voilà donc posée la grande différence la seule décisive entre le message de la prose et le message poétique : le premier s'abolit dans să fonction, le second se survit et se reproduit perpétuellement dans să forme : "Și je me permettais un moț de la technique industrielle, je dirais que la forme poétique se récupère automatiquement" (Valéry). Cette thèse cardinale a une
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a eu, bien avânt le romantisme, la traduction en prose des poèmes en vers. "657 L'apparition du vers libre est l'un des symptômes du changement de paradigme qui marque la naissance de la poésie moderne, fait reconnu dans un premier temps par leș poètes.658 Le vers libre met en valeur l'étrangeté du poème, car îl " incarne non seulement une révolution formelle, mais aussi une éthique de la singularité des voix naissantes de la poésie "659. * Îl semble que la beauté
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signifiance ; du reste, tout tient du pouvoir recréateur du traducteur : Le traducteur du poème doit donc avoir devant son texte une attitude bien différente de celle du traducteur d'un texte véhiculaire. Tandis que celui-ci traduit surtout le sens, le premier doit, dans son opération de réécriture, faire passer dans șont texte la signifiance spécifique du poème original, car elle en constitue la carte d'identité.709 2. 6. Méthodes et stratégies dans la traduction de poésie Dans cette section nous
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709 2. 6. Méthodes et stratégies dans la traduction de poésie Dans cette section nous nous proposons d'exposer quelques stratégies de traduction du texte poétique par lesquelles on peut résoudre leș difficultés que nous avons énumérées antérieurement. Dans un premier temps, nous analysons la traduction des vers par la prose et la francisation, deux choix manifestés dans la traduction poétique en France dans leș années '60-'70, en essayant de voir s'ils peuvent être appliqués de nos jours en
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le lecteur de ce qui surprend, trouble ou choque dans la langue d'autrui.719 Avec la francisation, on revient en effet à l'" ancillaire métaphore " des sourciers et des ciblistes, qui a fait l'objet de notre étude dans le premier chapitre. Puisque nous nous situons plutôt du côté sourcier, nous considérons que la traduction " francisante ", comme tout type de traduction ethnocentrique, annule l'étrangeté de la langue source et du style du poète que l'on traduit. En d'autres mots
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du traducteur et peuvent l'aider à sortir de l'impasse. Notre présentation est accompagnée d'exemples qui nous appartiennent ou qui șont extraits de traductions poétiques déjà publiées. La traduction littérale Cette technique de traduction est, en effet, le premier choix du traducteur, surtout s'il veut rester fidèle au texte de départ et dégager " le sens de la lettre ". La traduction littérale présente parfois l'avantage de préserver ou de recréer l'effet et le style de départ, mais ce
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