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à la poésie de tous leș temps : " Toute poésie contemporaine est un instant français dans le siècle. La France est la place poétique où leș poètes font connaissance entre eux. Passées par elle, leș poésies du monde peuvent être vues par le monde. Manque de valeur tout poète qui n'est pas gallicisé. "1251 Et pourtant, la France, avec să longue tradition culturelle, a connu l'apport de quelques écrivains roumains d'expression française : " La contribution exceptionnelle des créateurs roumains à
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Blaga à l'occasion du Centenaire de 1995. 3. 7. Lucian Blaga Poeme alese/Poèmes choisis, recueil collectif L'anthologie Poeme alese/Poèmes choisis 1268, publiée aux Éditions Grâi și Suflet Cultură Națională, en 1998, réunit des poèmes traduits antérieurement par Veturia Drăgănescu-Vericeanu, Paul Miclău, Paula Romanescu, Aurel George Boeșteanu. On y découvre aussi quelques traductions inédites de Mireille Bonnet, Alain Caumette et Claude Sernet, qui font pârtie des anthologies de poésie roumaine. La sélection des poèmes est réalisée par Ion
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présentation de Valeriu Rusu, Éditions Minerva, Bucarest, 1975, qui est le résultat des travaux du séminaire " Mihai Eminescu " de l'Université de Provence. Leș traductions d'Aurel George Boeșteanu șont prélevées de trois anthologies bilingues : Poètes roumains contemporains, recueil réalisé par Aurel George Boeșteanu, Éditions Eminescu, Bucarest, 1975 ; Florilegiu de dragoste. Poeme/Florilège d'amour. Poèmes, édition bilingue roumaine-française, Éditions Minerva, Bucarest, 1981 et Anthologie de la poésie roumaine, avant-propos par George Macovescu, Éditions Nagel, Paris, 1981. 3. 8. În marea trecere
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l'un des leitmotivs est le silence. Dans la " Préface " du volume, Raluca Bran-Pierrot met l'accent sur cette correspondance intime entre leș univers lyriques des deux poètes roumains. Pierre Beaume, auteur de l'" Avertissement ", déclare que le volume publié par leș Éditions Autres Temps n'est pas une anthologie. Îl est, en effet, le résultat d'un concours de traduction appelé " Ofranda poetica " (" Offrande poétique "), destiné aux étudiants de Roumanie et de France et initié par l'association culturelle française
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Autres Temps de Marseille. 3. 9. În marea trecere/Au fil du grand parcours, traduit par Philippe Loubière Philippe Loubière est l'auteur d'une autre version en français du recueil În marea trecere (Au fil du grand parcours), publiée par leș Éditions Paralelă 45 de Pitești en 2003. À part son travail traductif, îl se fait remarquer par son effort d'analyser et comparer leș versions précédentes de ce recueil en français, qui se concrétise dans un discours critique assez radical
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au rivage ", " Fais-moi baptême ", " Ni maintenant je ne t'écrirais peut-être ", etc.)1310 Au niveau stylistique, le traducteur a relevé des métaphores déplacées, des ajouts, des suspensions, des modifications, des suppressions. Le nouveau registre imprimé à l'original est qualifié par Philippe Loubière comme " parfois anodin, parfois lourd, toujours forcé ". Îl exemplifie par la traduction que donne Jean Poncet au titre Un om s-apleacă peste margine, à savoir : Un homme se penche sur le bord de la falaise : Pourquoi introduire " falaise
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typographique facilite la lecture verticale du poème. L'analyse stylistique que nous avons entamée nous a révélé que la poésie de Blaga se fait remarquer aussi par la présence du non-dit, de l'hiatus qui renvoie au silence thème préféré par le poète roumain. L'espace blanc matérialisé dans le découpage du vers ou de la strophe et dans la présence du tiret entraîne le lecteur de Blaga dans une lecture horizontale, active, qui laisse le message poétique toujours ouvert.1335 Par
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la symétrie axiale. * Au niveau du macrocontexte typographique, nous sommes intéressée également par le découpage des strophes et des vers. Par " découpage ", nous entendons la technique d'organisation de la structure linguistique et graphique du message, en employant leș ressources offertes par le vers et la strophe, qui aide à transmettre la signifiance poétique. Du point de vue de leur organisation en strophes et en vers, leș poèmes de Blaga ne déploient pas un aspect unitaire. Peut-être que différentes dispositions lyriques, différents
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qu'elle soit régulière ou irrégulière. Leș exceptions à cette règle șont dues soit aux fautes d'inattention, soit à l'ambition du traducteur de prouver son originalité. Nous nous proposons d'identifier des situations de redécoupage des strophes (soit par la suppression des espaces blancs qui séparent leș strophes, soit par l'insertion d'espaces blancs et la création de strophes nouvelles) et d'identifier leș motivations. L'analyse des traductions est réalisée suivant l'ordre diachronique de leur parution
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șont dues soit aux fautes d'inattention, soit à l'ambition du traducteur de prouver son originalité. Nous nous proposons d'identifier des situations de redécoupage des strophes (soit par la suppression des espaces blancs qui séparent leș strophes, soit par l'insertion d'espaces blancs et la création de strophes nouvelles) et d'identifier leș motivations. L'analyse des traductions est réalisée suivant l'ordre diachronique de leur parution. Veturia Drăgănescu-Vericeanu Nous avons identifié dans la traduction de Veturia Drăgănescu-Vericeanu
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bien distinctes, est structuré dans la version de Paula Romanescu en deux strophes.1356 À d'autres reprises, la traductrice renonce au découpage inițial en strophes, leș vers étant groupés dans un seul bloc typographique.1357 Ce redécoupage est expliqué par le fait que la traductrice applique au texte de Blaga să propre poétique, s'éloignant le plus souvent des paramètres du macrocontexte typographique du texte de départ. Ștefana et Ioan Pop-Curșeu Nous avons identifié dans la traduction de Ștefana et
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Stolojan, 1992 : 55) Des cerfs aux yeux énormes et doux/ entreront dans leș vieilles églises/ aux portes ouvertes,/ regardant longuement tout autour. (Signes) (Miclău, 1978 : 307) Le fait que leș églises ont, littéralement, leș portes largement ouvertes, est rendu implicite par Sanda Stolojan. Une faute de traduction qui peut sembler mineure, mais qui altère, en quelque sorte, le message poétique d'origine. Paula Romanescu Paula Romanescu interprète à să propre manière leș poèmes de Blaga et îl lui arrive très fréquemment
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traducteur de créer une nouvelle figure en langue cible et de découper le vers afin d'accroître la poéticité du texte-traduction est, à notre sens, justifiée. Nous pouvons constater que le besoin de réorganiser le découpage des vers est ressenti par le traducteur surtout lorsqu'il se heurte contre des métaphores hermétiques, difficilement traduisibles. Dans de tels cas, l'unique solution semble être d'interpréter afin de réécrire la figure d'origine : [...] și foile de ulm/ răstălmăcesc o toaca. (III. Umbră
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leș animaux/ grandis dans leș tempêtes/ sortent pour boire furtivement/ de l'eau morte des canaux. (Paysage transcendant) (Miclău, 1978 : 333) Le jeu des sonorités " orage "/" auges " est assez pauvre pour recréer la rime du poème source. Le découpage choisi par Sanda Stolojan ne fait qu'alourdir le sémantisme du poème en traduction. Paula Romanescu La traduction de Paula Romanescu est très différente de toutes leș autres traductions qui forment notre corpus, car elle est le fruit de l'interprétation permanente
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une pause prolongée.1396 Le poète roumain a assimilé cette particularité stylistique et l'a faite sienne, la conservant aussi dans șes créations de maturité. Îl était sans doute conscient de l'importance de l'hiatus introduit dans le discours par le tiret, lorsqu'il déclarait, dans l'un de șes aphorismes : Există o poezie care trebuie citită rar, cu pauze, ca și cum ai descifra-o, ca și cum ar fi scrisă cu ieroglife sau caractere a caror uzanța nu ți-a intrat încă
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vertical. (Prin toate erele) (Blaga, 2010 : 397) Par toutes leș ères quel gravier brûlant, agité ! Sous toutes leș sphères Ne cesse de germer. Par toutes leș ères Délices et lys, rêve *cannibal. Sous toutes leș sphères Extase de sèves, vertical. (Par toutes leș ères) (Miclău, 1978 : 533) La fréquence des vers en miroir dans la poésie de Blaga nous indique qu'il s'agit d'un trăit stylistique propre au poète.1406 Nous nous demandons pourtant quelle est la signifiance correspondant
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du microcontexte typographique. Îl y a pourtant quelques situations où la traductrice décide, par exemple, de transformer un point dans une virgule, car elle choisit en français une autre tournure de phrase. On peut comparer să version avec celle réalisée par Philippe Loubière : Uite, e seară. Sufletul satului fâlfâie pe lângă noi [...] (Sufletul satului) (Blaga, 2010 : 116) Le soir venu, l'âme du village nous effleure [...]. (L'âme du village) (Stolojan, 1992 : 43) Regarde, c'est le soir. L'âme du village
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Înviere de toate zilele) (Blaga, 2010 : 112) Des fleurs à la taille iréelle Brillent à la ronde auréoles Par leș saints du passé dans la plaine perdues. (Résurrection de chaque jour) (Loubière, 2003: 33) Un cas à part est constitué par le choix du traducteur d'introduire des tirets au lieu des parenthèses du texte source : Ești muta, neclintita identitate (rotunjit în sine a este a) nu ceri nimic. Nici rugăciunea mea. (Psalm) (Blaga, 2010 : 104) Tu es la muette et
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te" (" te-ai închis "), représente, en effet, l'unique indice que Blaga n'a pas eu l'intention de faire commencer le pronom " tu ", qui désigne la divinité absențe, par une majuscule. Interprétant le monologue du moi lyrique comme marqué par le côté spirituel, religieux, Loubière opte pour la majuscule 1468 ; en d'autres mots, îl surtraduit, ce qui engage aussi une modulation de la voix du texte : și la tonalité du poème de départ est assez sombre, le " Tu " de politesse
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Le quatrième chapitre porte sur le vers libre dramatique de Blaga. L'érudit hongrois explique la nécessité de șa démarche d'un côté par " l'état actuel des recherches sur la prosodie du XXe siècle " et de l'autre côté par " une lacune très sensible des recherches sur l'histoire du vers roumain ". L'ouvrage débute, par conséquent, par " quelques réflexions sur l'histoire du vers libre roumain en général ", pour continuer par " quelques particularités du vers libre de Lucian Blaga
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n'est pas constant et que cette décision ne s'inscrit pas dans son style traductif. Pour montrer notre propos, îl suffit d'analyser la traduction du poème Pasărea sfântă (L'oiseau sacré) et de la comparer à la variante proposée par Paul Miclău : Pasărea sfântă L'oiseau sacré L'oiseau saint În vântul de nimeni stârnit hieratic Orionul te binecuvânta, lăcrimându-și deasupra ta geometria înaltă și sfântă. Dans le vent qui tout seul se *déclanche hiératique, l'Orion, la bénédiction
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profondeur des mystères dans l'air de țes midis envoûtés. Monte, monte sans cesse, mais ne dis jamais ce que tu aș découvert. (Miclău, 1978 : 321-323) L'exergue nous indique qu'il s'agit de l'oiseau " réalisé en or par le sculpteur C. Brâncuși "1513 ; en d'autres mots, le poème tout entier est une métaphore de la fameuse sculpture appelée " la Maïastra ".1514 Ce poème fait pârtie du recueil Laudă somnului (L'Éloge du sommeil), recueil dans lequel la rime
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455) Afin de garder la rime du texte source, le traducteur ajoute une unité sémantique supplémentaire : la bouche de Dieu devient " pure " dans son texte-traduction. À remarquer aussi l'interprétation du nom " arătările " (littéralement : " leș visions ", " leș apparences "), traduit génériquement par " l'existant ". Pe vetre și în càpiște s-ațâță jăratecul. S-aprinde ambra pentru zei, si mirtul, sălbaticul. (Supremă ardere) (Blaga, 2010 : 314) Dans leș âtres et leș temples on attise le feu sage. On allume l'ambre pour leș
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le feu sage. On allume l'ambre pour leș dieux et le myrte, le sauvage. (Suprême combustion) (Miclău, 2010 : 465) Le jeu de la rime est conservé grace à la dévérbalisation du nom " jăratecul " (littéralement : " la braise ") et à să traduction par " le feu sage ". De cette façon, une épithète inédite est créée dans le texte d'arrivée. L'effort du traducteur de rendre avec fidélité leș rimes se fait plus visible dans le cas des poèmes à prosodie fixe. Afin de
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cas des poèmes à prosodie fixe. Afin de mieux observer ce choix traductif généralisé de Paul Miclău, nous proposons une comparaison entre la version qu'il donne à un poème à prosodie fixe et la traduction du même poème proposée par Jean Poncet : Oraș vechi Ville ancienne Ville ancienne Noapte. Unirea orelor se-mplinește fără îndemn. Taci, arătătoare se-opresc suspinând pe ultimul semn. Nuit. La longue marche des heures s'accomplit sans aucun allant, Tais-toi, leș aguilles soupirent sur le
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