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du roumain suggère le sifflement du vent dans leș branches des sapins. Le jeu phonique est récupéré partiellement par la traduction littérale. Îndreptățire cât vârtejurilor, vântului. (Prin toate erele) (Blaga, 2010 : 397) Je cherche à justifier leș tourbillons des airs. (Par toutes leș ères) (Miclău, 1978 : 533) Je comprends leș raisons/ Des tourbillons qui errent. (Par toutes leș ères) (Romanescu, 1998 : 88) Leș traducteurs compensent la perte de l'allitération par la création des métaphores/images : " leș tourbillons des airs " ; " leș
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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est récupéré partiellement par la traduction littérale. Îndreptățire cât vârtejurilor, vântului. (Prin toate erele) (Blaga, 2010 : 397) Je cherche à justifier leș tourbillons des airs. (Par toutes leș ères) (Miclău, 1978 : 533) Je comprends leș raisons/ Des tourbillons qui errent. (Par toutes leș ères) (Romanescu, 1998 : 88) Leș traducteurs compensent la perte de l'allitération par la création des métaphores/images : " leș tourbillons des airs " ; " leș tourbillons qui errent " ; " tourbillons d'été ". Grace à leur choix, leș traducteurs préservent la poéticité
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la métaphore source par " la rumeur des arcanes ". Pour aider le lecteur à associer le concept de " mystère " de la poésie de Blaga au même concept présent dans șes écrits philosophiques, îl faudrait traduire le moț " taină " par " mystère ", et non par " secret ". À titre d'exemple, on peut comparer la version de Paul Miclău citée ci-dessous à celle de Veturia Drăgănescu-Vericeanu : Pentru tine lumea e o pecete pusă pe o taină și mai mare [...]. (Biblică) (Blaga, 2010 : 154) Pour țoi le
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sorte, le mystère qu'aurait offert une version littérale du titre. Paul Miclău, qui opte pour une traduction mot-à-mot, justifie son choix dans l'avant-propos du recueil Poemele luminii/Leș poèmes de la lumière : " Ainsi În marea trecere se traduit normalement par Dans le grand passage et leș pièces du recueil explicitent le sens, sans qu'il soit nécessaire de chercher d'autres solutions plus fidèles à l'égard de la philosophie de Blaga, parce qu'elles compliqueraient la signification. "1552 Une traduction
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que l'on veut : [...] et avânt tout du grand passage. (Aux lecteurs) (Pop-Curșeu, 2003 : 43) On observe que l'équivalent du syntagme " marea trecere " est, en général, " le grand passage " : îl se retrouve également dans leș titres des recueils traduits par Paul Miclău (Dans le grand passage)1554 et par Ștefana et Ioan Pop-Curșeu (Le Grand Passage). La version de Sanda Stolojan, " la grande traversée ", garde entièrement le sémantisme source, tout comme la poéticité du texte-traduction. Fidèle à son choix, Philippe
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Miclău, 1978 : 413) ; Le nom " vatra " est traduit par " foyer " : " sunt fratele obosit/[...] al fumului căzut din vatra. " " je suiș le frère fatigué/[...] de la fumée tombant du foyer. " (Fum căzut/Fumée basse) (Miclău, 1978 : 319). Le prototype du village présenté par Blaga dans șes poèmes est son village natal, Lancrăm, que le poète désigne comme un " sat de lacrimi fără leac " : " village de larmes souffrant " (9 mai 1895/ Le 9 mai 1895) (Miclău, 1978 : 423) ; " village de larmes inconsolées " (9 mai
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unicornul ") est représentée d'habitude muette ; elle écoute leș rumeurs du temps et la complainte de l'homme. Nous préférons comme équivalent du nom " unicornul " le nom français " licorne ", et non " unicorne ", qui est moins fréquent. Le dernier est employé par Paul Miclău dans să version : " înalt unicorn fără glas " " un grand unicorne muet " (Septemvrie/Septembre) (Miclău, 1978 : 373). * En guise de conclusion, nous avons choisi le fragment suivant qui illustre la coprésence des motifs et des symboles dans la poétique
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pré et le nom " huma ", qui fait référence au " sol " (parfois humide). Par contre, le nom " lut " signifie, littéralement, " argile ". Analysant le corpus, nous avons remarqué que le terme " glie " est traduit souvent par " glèbe ", c'est-à-dire " terre cultivée " ou par le terme plus générique " terre " : " [...] mi-am lipit/de glii urechea [...]/și pe sub glii am ți-am auzit/a inimii bătaie zgomotoasă. " " [...] j'ai posé/mon oreille sur l'herbe [...]/et sous la glèbe j'ai entendu/leș battements sonores
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pas de la " cour du mystère ", mais de la " cour du désir ". La traduction de Basil Munteano, Leș Préaux Nostalgiques, représente un écart évident du titre source, car elle ne garde en effet aucun élément d'origine. Par contre, le titre proposé par Veturia Drăgănescu-Vericeanu, Au manoir de l'ardente langueur, est poétique, mais trop long. En plus, le nom " curte " (" cour ") est interprété comme un élément concret de la vie matérielle (" manoir "). Un titre qui se prête à la traduction littérale est Nebănuitele
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traduit simplement par Chêne, même și celui-ci n'en précise l'espèce, sans risquer la solution Le jeune chêne, comme cela s'est passé dans une récente traduction mal inspirée. "1564 → Le titre Liniște (littéralement : " silence "), est traduit par Calme par Veturia Drăgănescu-Vericeanu (1974 : 63). Cette solution représente un écart du sens source. En plus, le silence, tout comme le mutisme, șont des leitmotivs favoris de Blaga. → Le titre Dorul est traduit par " désir " : Désir (Miclău, 1978 : 183) Désir (Poncet, 1996
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Fumée penchée (Stolojan, 1992 : 61). → Le titre Cap aplecat est traduit par Tête penchée (Miclău, 1978 : 339) et Tête inclinée (Stolojan, 1992 : 69). → Le verbe " a se sfâșia " (littéralement : " se déchirer ") du titre Ioan se sfâșie în pustie est interprété par Sanda Stolojan comme " se lamenter ", verbe à connotations bibliques : Jean se lamente dans le désert (Stolojan, 1992 : 77). → Le titre Cetire din palmă est interprété par Sanda Stolojan comme L'avenir dans leș lignes de la main (Stolojan, 1992 : 79), version
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se sfâșia " (littéralement : " se déchirer ") du titre Ioan se sfâșie în pustie est interprété par Sanda Stolojan comme " se lamenter ", verbe à connotations bibliques : Jean se lamente dans le désert (Stolojan, 1992 : 77). → Le titre Cetire din palmă est interprété par Sanda Stolojan comme L'avenir dans leș lignes de la main (Stolojan, 1992 : 79), version poétique. → Le titre Tăgăduiri est traduit par Dénégations (Miclău, 1978 : 359) et Désaveux (Stolojan, 1992 : 83). → Le nom " blestem " (littéralement : " malédiction ") du titre Vraja și blestem
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longue en français : Paroles pour la jeune fille inconnue qui reste à la porte (1974 : 223). → Le titre du poème emblématique Stihuitorul, traduit par Jean Poncet et Paula Romanescu par Le poète (Poncet, 1996 : 228 ; Romanescu, 1998 : 85), est interprété par Veturia Drăgănescu-Vericeanu comme Le versificateur (1974 : 261). Cette solution est maladroite, parce que le nom " versificateur " a des connotations péjoratives, ce qui affecte la signifiance du poème traduit. → Le titre Ardere est interprété par Sanda Stolojan comme une Incandescence (1992
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228 ; Romanescu, 1998 : 85), est interprété par Veturia Drăgănescu-Vericeanu comme Le versificateur (1974 : 261). Cette solution est maladroite, parce que le nom " versificateur " a des connotations péjoratives, ce qui affecte la signifiance du poème traduit. → Le titre Ardere est interprété par Sanda Stolojan comme une Incandescence (1992 : 111), choix qui augmente la poéticité du texte. → Le titre Stă în codru fără slavă, inspiré du folklore roumain, est traduit par Jean Poncet par Îl se terre dans le bois déchu de șa
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ont gardé le sens du vers source. On observe pourtant l'expression maladroite " fais-moi baptême " dans la traduction de Veturia Drăgănescu-Vericeanu, tout comme le contresens contenu par la version de Sanda Stolojan. La préposition " cu " se traduit par " avec ", non par " dans ", parce qu'elle n'indique pas une immersion dans la terre, mais l'élément à l'aide duquel le baptême se réalise. En plus, Sanda Stolojan traduit le nom " pământ " (littéralement : " terre ") par " poussière ", ce qui représente un changement
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domaine agricole/leș occupations paysannes/le paysage rural ; la maison paysanne roumaine. Leș instruments musicaux traditionnels On retrouve dans leș poèmes de Blaga des références à des instruments musicaux traditionnels. Par exemple, le cycle dédié au dieu Pan est dominé par le symbole du " nai ", flûte diatonique formée de plusieurs tuyaux. L'emprunt " naï " existe en français ; pourtant, leș traducteurs privilégient le nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; " [...] lumilor/eu
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appels du cor " (Andante/ Andante) (Miclău, 1978 : 513) ; " Subt bolțile-adânci mă omoară/pădurea cu tùlnice multe. Au son de șes cors la forêt/me tue sous leș voûtes profondes. " (Septemvrie/Septembre) (Miclău, 1978 : 373) ; " Sous leș voûtes profondes je meurs/par la forêt et șes cors de bergers. " (Septembre) (Stolojan, 1992 : 91) ; " Sous șes voûtes profondes la forêt/m'assassine de tous șes buccins. " (Septembre) (Poncet, 1996 : 136). Jean Poncet offre comme équivalent du terme " tulnic " le nom " buccin ", choix qui
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Mai este mult până apune soarele ?/ Vreau să-mi dau sufletul/deodată cu șerpii striviți în zori/de ciomegele ciobanilor. " " [...] le soleil se couchera-t-il bientôt ? Je veux rendre mon âme/en même temps que leș serpents écrasés à l'aube/par leș gourdins des bergers. " (Călugărul bătrân îmi șoptește din prag/Le vieux moine me murmure sur le seuil) (Miclău, 1978 : 271) ; " [...] dis-moi și le crépuscule est encore loin ? Car je voudrais rendre l'âme/en même temps que leș serpents
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Călugărul bătrân îmi șoptește din prag/Le vieux moine me murmure sur le seuil) (Miclău, 1978 : 271) ; " [...] dis-moi și le crépuscule est encore loin ? Car je voudrais rendre l'âme/en même temps que leș serpents écrasés à l'aube/par leș bergers avec leurs gourdins. " (Le vieux moine sur le seuil me parle tout baș) (Stolojan, 1992 : 37) ; " [...] combien de temps reste-t-il jusqu'au coucher du soleil ?/ Je veux rendre l'âme/en même temps que leș serpents écrasés à
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avec leurs gourdins. " (Le vieux moine sur le seuil me parle tout baș) (Stolojan, 1992 : 37) ; " [...] combien de temps reste-t-il jusqu'au coucher du soleil ?/ Je veux rendre l'âme/en même temps que leș serpents écrasés à l'aube/par leș lourds bâtons des bergers. " (Le vieil ermite me parle tout baș sur son seuil) (Pop-Curșeu, 2003 : 61). Cette référence culturelle peut rester incompréhensible même pour le lecteur roumain contemporain. Pour expliciter l'apparente " contradiction ", Philippe Loubière accompagne leș vers
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Paul Miclău comme un " mystère frémissant est sacré " (Eu nu strivesc corola de minuni a lumii/Je n'écrase pas la corolle de merveilles du monde) (1978 : 125). La figure " dureri de muguri " (littéralement : " leș douleurs des bourgeons ") est vue par Paul Miclău comme " le mal des fleurs " (Focuri de primăvară/Feux de printemps) (1978 : 531), solution poétique, bien qu'infidèle par rapport à la métaphore d'origine. Le trope " zumzetul veștilor " (littéralement : " le bourdonnement des mystères ") est interprété par Paul
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vue par Paul Miclău comme " le mal des fleurs " (Focuri de primăvară/Feux de printemps) (1978 : 531), solution poétique, bien qu'infidèle par rapport à la métaphore d'origine. Le trope " zumzetul veștilor " (littéralement : " le bourdonnement des mystères ") est interprété par Paul Miclău comme " des messages de la ronde " ( Ce aude unicornul/Ce qu'entend l'unicorne) (1978 : 547). La métaphore " șarpele binelui ", traduite en général littéralement dans le corpus (" le serpent du bien "), est interprétée par Sanda Stolojan comme " [le] serpent
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du destin. " (Paysage d'antan) (Poncet, 1996 : 128). Și la traduction de Paul Miclău est littérale, celle de Jean Poncet, plus poétique, est le résultat de son interprétation. Un " tableau vertigineux "1604, construit sur un cumul de métaphores, est présenté par le poème Tămâie și fulgi (Encens et neige) : " [...] și fulgi de-aramă azvârliți din cer/par clopoțeii atârnați/de gâtul pașilor de cai pe drum. " Leș deux traductions de cette image identifiées dans notre corpus șont : " [...] et aux cous de
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celle de Jean Poncet, plus poétique, est le résultat de son interprétation. Un " tableau vertigineux "1604, construit sur un cumul de métaphores, est présenté par le poème Tămâie și fulgi (Encens et neige) : " [...] și fulgi de-aramă azvârliți din cer/par clopoțeii atârnați/de gâtul pașilor de cai pe drum. " Leș deux traductions de cette image identifiées dans notre corpus șont : " [...] et aux cous de leurs pas sur la route/leș chevaux portent des clochettes/comme des flocons d'airain que
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Paula Romanescu : le miracle de l'infini, le clair des cieux La figure source contient le nom " zariște " (" horizon "), employé par Blaga dans să poésie, mais aussi dans șes écrits philosophiques.1607 La traduction littérale de cette métaphore est donnée par Jean Poncet : " le mirage à l'horizon ". Paul Miclău interprète le nom " mirajul " comme une " merveille " (thème récurrent de la poésie de Blaga). Să version contient également une inversion des termes de la métaphore. Paula Romanescu recrée entièrement la figure : " mirajul " est
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