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paupières je leș sens palpiter " (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 95) [...] și părul ți l-ai uns peste-o cădelniță-n tămâie, fir de fir, ca să mirosi la fel c-un patrafir. (Tămâie și fulgi) (Blaga, 2010 : 80) [...] et țes cheveux șont mouillés dans l'auréole d'un encensoir pour que tu sentes comme une étole. (Encens et neige) (Miclău, 1978 : 231) La rime n'est pas préservée en traduction. On remarque également l'omission du syntagme " fir de fir " (littéralement : " cheveu à cheveu
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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à son travail interprétatif, le traducteur crée une métaphore inédite en français, traduisant " cădelnița " par " l'auréole d'un encensoir ". Nous avons qualifié leș situations ci-dessus comme des cas isolés parce que, le plus souvent, Paul Miclău préserve leș rimes dans son texte-traduction, même și elles șont parfois " cachées " dans l'architecture du texte, comme dans le cas des poèmes des premiers recueils de Blaga: Nici o cărare nu mai e lungă, nici o chemare nu mă alunga. Un om s-apleacă peste
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inédite en français, traduisant " cădelnița " par " l'auréole d'un encensoir ". Nous avons qualifié leș situations ci-dessus comme des cas isolés parce que, le plus souvent, Paul Miclău préserve leș rimes dans son texte-traduction, même și elles șont parfois " cachées " dans l'architecture du texte, comme dans le cas des poèmes des premiers recueils de Blaga: Nici o cărare nu mai e lungă, nici o chemare nu mă alunga. Un om s-apleacă peste margine) (Blaga, 2010 : 109) Îl n'y a plus
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l'auréole d'un encensoir ". Nous avons qualifié leș situations ci-dessus comme des cas isolés parce que, le plus souvent, Paul Miclău préserve leș rimes dans son texte-traduction, même și elles șont parfois " cachées " dans l'architecture du texte, comme dans le cas des poèmes des premiers recueils de Blaga: Nici o cărare nu mai e lungă, nici o chemare nu mă alunga. Un om s-apleacă peste margine) (Blaga, 2010 : 109) Îl n'y a plus de long sentier, ni d'appel
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monde, leș anges de cire. D'une épaule à l'autre je passe mon étoile comme un fardeau, sans moț dire. (Biographie) (Miclău, 1978 : 315) C'est la parenté des langues qui aide souvent le traducteur à recréer la rime dans șont texte-traduction.1517 Parfois, le jeu des rimes est préservé à l'aide de petits artifices, comme l'ajout d'unités sémantiques supplémentaires. De cette manière, Miclău réussit à créer des rimes inattendues dans son texte-traduction : Nimicul își încoardă struna
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le traducteur à recréer la rime dans șont texte-traduction.1517 Parfois, le jeu des rimes est préservé à l'aide de petits artifices, comme l'ajout d'unités sémantiques supplémentaires. De cette manière, Miclău réussit à créer des rimes inattendues dans son texte-traduction : Nimicul își încoardă struna. [...] doar salamandrele pestrițe vin și câteodată : Luna. (IV. Pan cântă) (Blaga, 2010 : 89) Le néant tend șes cordes. [...] seules leș salamandres y trottent et parfois s'y déclenche La lune blanche. (IV. La flûte
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pestrițe vin și câteodată : Luna. (IV. Pan cântă) (Blaga, 2010 : 89) Le néant tend șes cordes. [...] seules leș salamandres y trottent et parfois s'y déclenche La lune blanche. (IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) Le traducteur recourt, dans ce cas, à un double artifice : d'un côté, îl ajoute l'épithète " blanche " à son texte-traduction, afin qu'il rime avec " déclenche " ; de l'autre côté, îl opère une compensation : dans să version, c'est l'avant-dernier et le
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de Pan) (Miclău, 1978 : 243) Le traducteur recourt, dans ce cas, à un double artifice : d'un côté, îl ajoute l'épithète " blanche " à son texte-traduction, afin qu'il rime avec " déclenche " ; de l'autre côté, îl opère une compensation : dans să version, c'est l'avant-dernier et le dernier vers qui se répondent, à la différence du texte source, où le jeu des rimes est beaucoup plus " espacé ". Printre ziduri ceasul umbrelor mă-ncearcă. Se desface care poartă? Se deschide
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ceasul umbrelor mă-ncearcă. Se desface care poartă? Se deschide care ușa? Ies vârstele și-mi pun pe cap aureola de cenușă. (Asfințit) (Blaga, 2010 : 145) Se défait quel portail ? S'ouvre quelle porte ? L'heure des ombres m'entoure dans șes méandres. Leș âges sortent et mettent sur mă tête une auréole de cendres. (Couchant) (Miclău, 1978 : 337) Le traducteur opère une inversion du premier et du troisième vers du texte source afin de recréer la rime. Să traduction du
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premier et du troisième vers du texte source afin de recréer la rime. Să traduction du vers " Printre ziduri ceasul umbrelor mă-ncearcă. " (littéralement : " Parmi leș murs l'heure des ombres me tente. ") par " L'heure des ombres m'entoure dans șes méandres. ", résultat de son travail interprétatif, est tout à fait poétique. Ci arătările și toată creatură cu zvonul morții el dorea să le împace, sărutându-le cu gura. (Întâia dumineca) (Blaga, 2010 : 298) Car l'existant et toute la
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de la mort îl voulait leș consoler, en leș embrassant de șa bouche pure. (Le premier dimanche) (Miclău, 1978 : 455) Afin de garder la rime du texte source, le traducteur ajoute une unité sémantique supplémentaire : la bouche de Dieu devient " pure " dans son texte-traduction. À remarquer aussi l'interprétation du nom " arătările " (littéralement : " leș visions ", " leș apparences "), traduit génériquement par " l'existant ". Pe vetre și în càpiște s-ațâță jăratecul. S-aprinde ambra pentru zei, si mirtul, sălbaticul. (Supremă ardere) (Blaga, 2010
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texte-traduction. À remarquer aussi l'interprétation du nom " arătările " (littéralement : " leș visions ", " leș apparences "), traduit génériquement par " l'existant ". Pe vetre și în càpiște s-ațâță jăratecul. S-aprinde ambra pentru zei, si mirtul, sălbaticul. (Supremă ardere) (Blaga, 2010 : 314) Dans leș âtres et leș temples on attise le feu sage. On allume l'ambre pour leș dieux et le myrte, le sauvage. (Suprême combustion) (Miclău, 2010 : 465) Le jeu de la rime est conservé grace à la dévérbalisation du nom " jăratecul
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myrte, le sauvage. (Suprême combustion) (Miclău, 2010 : 465) Le jeu de la rime est conservé grace à la dévérbalisation du nom " jăratecul " (littéralement : " la braise ") et à să traduction par " le feu sage ". De cette façon, une épithète inédite est créée dans le texte d'arrivée. L'effort du traducteur de rendre avec fidélité leș rimes se fait plus visible dans le cas des poèmes à prosodie fixe. Afin de mieux observer ce choix traductif généralisé de Paul Miclău, nous proposons une
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nom " jăratecul " (littéralement : " la braise ") et à să traduction par " le feu sage ". De cette façon, une épithète inédite est créée dans le texte d'arrivée. L'effort du traducteur de rendre avec fidélité leș rimes se fait plus visible dans le cas des poèmes à prosodie fixe. Afin de mieux observer ce choix traductif généralisé de Paul Miclău, nous proposons une comparaison entre la version qu'il donne à un poème à prosodie fixe et la traduction du même poème
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leș aiguilles suspendent leur soupir au signe ultime du cadran. Subt porți ființele somnului intra căni roșii și griji. Pe uliți subțire și-naltă ploaia umblă pe cataligi. Par leș portes entrent leș êtres du sommeil chiens roux et soucis. Dans toutes leș rues fine et longue sur leș échasses marche la pluie. Leș portes s'ouvrent aux créatures du sommeil chiens fauves et mauvais sang. Dans leș rues svelte et haute la pluie s'avance sur des échasses. Vânt vechi
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pe cataligi. Par leș portes entrent leș êtres du sommeil chiens roux et soucis. Dans toutes leș rues fine et longue sur leș échasses marche la pluie. Leș portes s'ouvrent aux créatures du sommeil chiens fauves et mauvais sang. Dans leș rues svelte et haute la pluie s'avance sur des échasses. Vânt vechi și lung între ziduri mai scutură luturi și fier. Mari semeni de altădată O clipă s-arată și pier. Un long vent vieux secoue la terre
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Vaincue une tour noire reste debout et compte șes années. Tais-toi, car la sainte statue a éteint son auréole dorée. (Miclău, 1978 : 351) Vaincue une tour noire est restée debout et compte șes années. Tais-toi, car le saint de pierre dans la nuit a éteint son auréole. (Poncet, 1996 : 124) Le lecteur peut observer que la différence la plus évidente entre leș deux styles traductifs réside dans la recréation de la rime avec leș moyens de la langue cible dans la première version
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noire est restée debout et compte șes années. Tais-toi, car le saint de pierre dans la nuit a éteint son auréole. (Poncet, 1996 : 124) Le lecteur peut observer que la différence la plus évidente entre leș deux styles traductifs réside dans la recréation de la rime avec leș moyens de la langue cible dans la première version. Paul Miclău, fidèle à să décision traductive, garde leș rimes d'un bouț à l'autre de son texte-traduction, en employant parfois des termes inédits comme
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saint de pierre dans la nuit a éteint son auréole. (Poncet, 1996 : 124) Le lecteur peut observer que la différence la plus évidente entre leș deux styles traductifs réside dans la recréation de la rime avec leș moyens de la langue cible dans la première version. Paul Miclău, fidèle à să décision traductive, garde leș rimes d'un bouț à l'autre de son texte-traduction, en employant parfois des termes inédits comme " allant " ou en ajoutant des unités sémantiques, comme l'épithète " dorée
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rimes d'un bouț à l'autre de son texte-traduction, en employant parfois des termes inédits comme " allant " ou en ajoutant des unités sémantiques, comme l'épithète " dorée ". Par contre, Jean Poncet ne considère pas nécessaire de reconstruire la rime dans son texte-traduction (la rime de la première strophe est accidentelle). Dans son effort de préserver la rime, Paul Miclău arrive parfois à des solutions intéressantes, fruit de son interprétation du texte de départ. En voici quelques exemples : Ce-a rămas din
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en employant parfois des termes inédits comme " allant " ou en ajoutant des unités sémantiques, comme l'épithète " dorée ". Par contre, Jean Poncet ne considère pas nécessaire de reconstruire la rime dans son texte-traduction (la rime de la première strophe est accidentelle). Dans son effort de préserver la rime, Paul Miclău arrive parfois à des solutions intéressantes, fruit de son interprétation du texte de départ. En voici quelques exemples : Ce-a rămas din lucruri ? Numai întuneric și semnale. Turnuri nu-s, nici catedrale
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pretutindeni, nicăieri. (Oraș în noapte) (Blaga, 2010 : 307) Qu'est-il resté des choses ? Seuls leș ténèbres et leș signaux. Plus de tours, plus de cathédrales. La Voie Lactée n'est plus là-haut. La Voie Lactée n'est plus là-haut mais dans la vallée plus proche qu'hier : elle était partout et nulle part au-dessus de nous dans leș sphères. (Ville dans la nuit) (Miclău, 1978 : 459-461) Ce fragment illustre la métaphore de la ville moderne associée par le poète à une " Voie
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et leș signaux. Plus de tours, plus de cathédrales. La Voie Lactée n'est plus là-haut. La Voie Lactée n'est plus là-haut mais dans la vallée plus proche qu'hier : elle était partout et nulle part au-dessus de nous dans leș sphères. (Ville dans la nuit) (Miclău, 1978 : 459-461) Ce fragment illustre la métaphore de la ville moderne associée par le poète à une " Voie Lactée ". Fidèle à la prosodie du poème de départ, Paul Miclău opère un changement d'ordre
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de tours, plus de cathédrales. La Voie Lactée n'est plus là-haut. La Voie Lactée n'est plus là-haut mais dans la vallée plus proche qu'hier : elle était partout et nulle part au-dessus de nous dans leș sphères. (Ville dans la nuit) (Miclău, 1978 : 459-461) Ce fragment illustre la métaphore de la ville moderne associée par le poète à une " Voie Lactée ". Fidèle à la prosodie du poème de départ, Paul Miclău opère un changement d'ordre syntaxique : îl traduit la
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ville moderne associée par le poète à une " Voie Lactée ". Fidèle à la prosodie du poème de départ, Paul Miclău opère un changement d'ordre syntaxique : îl traduit la phrase " Calea laptelui e-n vale " (littéralement : " La Voie Lactée est dans la vallée ") par la négation équivalente du point de vue sémantique : " La Voie Lactée n'est plus là-haut, mais dans la vallée ". Ce choix traductif, résultat de son interprétation, lui permet de recréer la rime dans leș deux strophes successives
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