29,453 matches
-
Arrête le passage. [...] Dieu, arrête l'horloge avec laquelle tu mesures notre déchirement. (Motto) (Miclău, 1978 : 249) Arrêtez la marche du temps. [...] Pourtant, Seigneur, je viens vous prier : Arrêtez l'horloge par laquelle vous mesurez le temps de nos déchirements. (Dans le grand passage) (Romanescu, 1998 : 87) Arrête ce passage. [...] Je t'en conjure, pourtant : arrête, mon Dieu, l'horloge avec laquelle tu mesures notre effilement. (Exergue) (Pop-Curșeu, 2003 : 41) Suspends le fil ! [...] arrête, Seigneur, l'horloge avec laquelle Tu mesures
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
et " destrămarea ", interprétés différemment par leș traducteurs. Paul Miclău, tout comme Ștefana et Ioan Pop-Curșeu, optent pour la traduction littérale ; Paula Romanescu, par son interprétation, s'éloigne du sens fondamental de " trecere " comme " grande traversée ", tandis que Philippe Loubière reprend dans la traduction de l'exergue le moț " fil " qu'il a employé pour traduire le titre du recueil. La traduction littérale du nom " destrămarea " (" déchirement ") est poétique et ne s'éloigne pas du sémantisme source. Dans le recueil În marea
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
que Philippe Loubière reprend dans la traduction de l'exergue le moț " fil " qu'il a employé pour traduire le titre du recueil. La traduction littérale du nom " destrămarea " (" déchirement ") est poétique et ne s'éloigne pas du sémantisme source. Dans le recueil În marea trecere îl y a des moments-clés qui aident le lecteur à déchiffrer l'énigme du titre : [...] despre orișice poți să vorbești cât vrei : [...] și înainte de toate despre marea trecere. (Către cititori) (Blaga, 2010 : 103) [...] on peut
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
on peut parler de tout autant que l'on veut : [...] et avânt tout du grand passage. (Aux lecteurs) (Pop-Curșeu, 2003 : 43) On observe que l'équivalent du syntagme " marea trecere " est, en général, " le grand passage " : îl se retrouve également dans leș titres des recueils traduits par Paul Miclău (Dans le grand passage)1554 et par Ștefana et Ioan Pop-Curșeu (Le Grand Passage). La version de Sanda Stolojan, " la grande traversée ", garde entièrement le sémantisme source, tout comme la poéticité du
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
veut : [...] et avânt tout du grand passage. (Aux lecteurs) (Pop-Curșeu, 2003 : 43) On observe que l'équivalent du syntagme " marea trecere " est, en général, " le grand passage " : îl se retrouve également dans leș titres des recueils traduits par Paul Miclău (Dans le grand passage)1554 et par Ștefana et Ioan Pop-Curșeu (Le Grand Passage). La version de Sanda Stolojan, " la grande traversée ", garde entièrement le sémantisme source, tout comme la poéticité du texte-traduction. Fidèle à son choix, Philippe Loubière traduit ce
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
effet, de la solution adoptée en général par leș traducteurs qui n'ont pas voulu s'éloigner de la métaphore d'origine : Cu cuvinte stinse în gură am cântat și mai cânt marea trecere [...]. (Biografie) (Blaga, 2010 : 135) Avec leș paroles éteintes dans la bouche j'ai chanté et je chante encore le grand passage [...]. (Biographie) (Miclău, 1978 : 313) Avec des mots assourdis j'ai chanté, je chante encore le grand passage [...]. (Biographie) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 177) Leș paroles éteintes dans la bouche j
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
leș paroles éteintes dans la bouche j'ai chanté et je chante encore le grand passage [...]. (Biographie) (Miclău, 1978 : 313) Avec des mots assourdis j'ai chanté, je chante encore le grand passage [...]. (Biographie) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 177) Leș paroles éteintes dans la bouche j'ai chanté et je chante encore la grande traversée [...]. (Biographie) (Stolojan, 1992 : 57) Avec leș mots éteints dans mă bouche j'ai chanté et je chante encore le grand passage [...]. (Biographie) (Villard, 2010 : 11) Nous analysons leș
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
des mots assourdis j'ai chanté, je chante encore le grand passage [...]. (Biographie) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 177) Leș paroles éteintes dans la bouche j'ai chanté et je chante encore la grande traversée [...]. (Biographie) (Stolojan, 1992 : 57) Avec leș mots éteints dans mă bouche j'ai chanté et je chante encore le grand passage [...]. (Biographie) (Villard, 2010 : 11) Nous analysons leș versions de traduction du titre În marea trecere dans le deuxième sous-chapitre. " Semnul ", " runa " Le discours poétique de Blaga se caractérise
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
encore la grande traversée [...]. (Biographie) (Stolojan, 1992 : 57) Avec leș mots éteints dans mă bouche j'ai chanté et je chante encore le grand passage [...]. (Biographie) (Villard, 2010 : 11) Nous analysons leș versions de traduction du titre În marea trecere dans le deuxième sous-chapitre. " Semnul ", " runa " Le discours poétique de Blaga se caractérise, selon Paul Miclău, par " l'utilisation raffinée de tout un système de signes "1555. Le signe est appelé et nommé dans cette œuvre : on n'est pas étonné
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de traduction du titre În marea trecere dans le deuxième sous-chapitre. " Semnul ", " runa " Le discours poétique de Blaga se caractérise, selon Paul Miclău, par " l'utilisation raffinée de tout un système de signes "1555. Le signe est appelé et nommé dans cette œuvre : on n'est pas étonné de découvrir des poèmes qui portent des titres comme Semne (Signes)1556 ou Rune (Runes).1557 La traduction littérale est la plus adéquate quand de tels symboles apparaissent : semne, semne de plecare sunt
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Semne) (Blaga, 2010 : 130) îl y a des signes, des signes de départ (Signes) (Miclău, 1978 : 305) linia vieții runic săpata (Hotar) (Blaga, 2010 : 174) la ligne de la vie runiquement/creusée (Frontière) (Miclău, 1978 : 383) 1. 2. Motifs et symboles Dans la vision d'Alexandra Indrieș, le symbole et le motif șont leș composantes principales du code poétique de Blaga.1558 Nous nous occupons dans cette section de la traduction de quelques motifs et symboles récurrents du code poétique de Blaga, à
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
174) la ligne de la vie runiquement/creusée (Frontière) (Miclău, 1978 : 383) 1. 2. Motifs et symboles Dans la vision d'Alexandra Indrieș, le symbole et le motif șont leș composantes principales du code poétique de Blaga.1558 Nous nous occupons dans cette section de la traduction de quelques motifs et symboles récurrents du code poétique de Blaga, à savoir : le chemin, la merveille, leș cendres, l'abeille, l'or, leș choses, le bleu, le sang, le conte, le foyer, le village, le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
chemin est souvent évoqué comme marque du passage, de la fuite du temps, du destin assumé. Pour ne pas altérer le sémantisme du symbole, la traduction littérale est la plus adéquate : " Drumeaguri ades ocolit-am prin liniști [...]. " " j'évitais leș chemins dans le silence pur [...]. " (Satul minunilor/ Le village des merveilles) (Miclău, 1978 : 413). La merveille, le miracle Surtout dans leș recueils de jeunesse, le poète est émerveillé par la lumière et la beauté de la vie. Dans leș poèmes de maturité, le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
altérer le sémantisme du symbole, la traduction littérale est la plus adéquate : " Drumeaguri ades ocolit-am prin liniști [...]. " " j'évitais leș chemins dans le silence pur [...]. " (Satul minunilor/ Le village des merveilles) (Miclău, 1978 : 413). La merveille, le miracle Surtout dans leș recueils de jeunesse, le poète est émerveillé par la lumière et la beauté de la vie. Dans leș poèmes de maturité, le moi poétique ne croit plus aux miracles : " [...] am cântat cu pescarii [...]/visând corăbii încărcate/de un miracol străin
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
liniști [...]. " " j'évitais leș chemins dans le silence pur [...]. " (Satul minunilor/ Le village des merveilles) (Miclău, 1978 : 413). La merveille, le miracle Surtout dans leș recueils de jeunesse, le poète est émerveillé par la lumière et la beauté de la vie. Dans leș poèmes de maturité, le moi poétique ne croit plus aux miracles : " [...] am cântat cu pescarii [...]/visând corăbii încărcate/de un miracol străin. " " [...] j'ai chanté avec leș pêcheurs [...]/rêvant des navires chargés/de miracle étranger. " (Tristețe metafizica/Tristesse métaphysique
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
un étonnement cruel et sacré " (Văzduhul semințe mișcà/L'air emportait des graines) (Miclău, 1978 : 497) ; Leș termes " minune " (" merveille ", " miracle "), " uimire ", " mirare " (" étonnement "), qui font pârtie du code poétique de Blaga, se prêtent à la traduction littérale. Leș cendres Dans l'esthétique de Blaga, la cendre est le symbole de la consommation, du caractère éphémère et de la mort.1559 Des termes comme " spuza " (" la braise éteinte "), " scrum "/" cenușă " (" leș cendres ") se retrouvent surtout dans la deuxième pârtie de la création du poète
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
prêtent à la traduction littérale. Leș cendres Dans l'esthétique de Blaga, la cendre est le symbole de la consommation, du caractère éphémère et de la mort.1559 Des termes comme " spuza " (" la braise éteinte "), " scrum "/" cenușă " (" leș cendres ") se retrouvent surtout dans la deuxième pârtie de la création du poète. Très souvent, ils contribuent à créer des figures inédites : " spuza unor nori " " leș cendres des nuages " (Amurg de toamnă/Couchant d'automne) (Miclău, 1978 : 205) ; " Fulgi moi și grași îmi troienesc/în pace
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
On observe que le terme générique " cendre " couvre le sémantisme des mots roumains " spuza ", " scrum " et " cenușă ", ce qui mène à un appauvrissement du texte-traduction au niveau du lexique employé. L'abeille Selon Alexandra Indrieș, le symbole de l'abeille dans la poétique de Blaga est difficilement déchiffrable.1560 On remarque pourtant la persistance de cette image dans le code poétique : on rencontre des ruches, des essaims d'abeilles, des rayons de miel, de la cire. Par la traduction littérale, le traducteur
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
ce qui mène à un appauvrissement du texte-traduction au niveau du lexique employé. L'abeille Selon Alexandra Indrieș, le symbole de l'abeille dans la poétique de Blaga est difficilement déchiffrable.1560 On remarque pourtant la persistance de cette image dans le code poétique : on rencontre des ruches, des essaims d'abeilles, des rayons de miel, de la cire. Par la traduction littérale, le traducteur réussit à refaire leș mêmes images dans la langue d'accueil : " din stupii mei/mai zboară roiuri
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
déchiffrable.1560 On remarque pourtant la persistance de cette image dans le code poétique : on rencontre des ruches, des essaims d'abeilles, des rayons de miel, de la cire. Par la traduction littérale, le traducteur réussit à refaire leș mêmes images dans la langue d'accueil : " din stupii mei/mai zboară roiuri de albine spre păduri ? " " leș essaims d'abeilles/s'envolent toujours de mes ruches vers leș forêts ? " (Gândurile unui mort/Leș pensées d'un mort) (Miclău, 1978 : 217) ; " [...] luna crește
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
d'abeilles/s'envolent toujours de mes ruches vers leș forêts ? " (Gândurile unui mort/Leș pensées d'un mort) (Miclău, 1978 : 217) ; " [...] luna crește că un fagure/de miere într-un stup. " " [...] la lune grandit comme un rayon/de miel dans une ruche. " (La mănăstire/Au monastère) (Miclău, 1978 :223) ; " Pan rupe faguri [...]. " " Pan rompt des rayons de miel [...]. " (III. Umbră/III. L'ombre) (Miclău, 1978 : 241) ; " grădină cu stupi " " le jardin et șes ruches " (Către cititori/Aux lecteurs) (Miclău, 1978
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
mă maison " (Leș signes) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 169) ; " îngerii de ceară " " leș anges de cire " (Biografie/Biographie) (Miclău, 1978 : 313) ; " Stuparul ceresc peste/ciuturi se-ndoaie/în mierea fântânilor/barbă și-o-nmoaie. " " L'apiculteur céleste/sur leș seaux se penche, dans le miel des fontaines/mouille să barbe blanche. " (Peisaj trecut/Paysage d'antan) (Miclău, 1978 : 345) ; " Albinele-n faguri adună/și-amestecă învierea,/ceară și mierea. " " Leș abeilles mêlent/la résurrection,/la cire et le miel à l'unisson. " (Trezire
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
prêts à gouter/au miel mêlé le venin. " (Cântec în doi/Chanson à deux) (Miclău, 1978 : 575) ; " vei mânca miere neagră și aplecat vei tăcea " " tu mangeras du miel noir et silencieux tu t'inclineras " (Cetire din palmă/L'avenir dans leș lignes de la main) (Stolojan, 1992 : 79) ; " Pentru un fagure sterp/mi-am ucis stupii flămânzi. " " Pour un nid d'alvéoles sèches/j'ai sacrifié mes ruches affamés. " (Pe ape/Sur leș eaux) (Pop-Curșeu, 2003 : 89). L'or Le symbole
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
un fagure sterp/mi-am ucis stupii flămânzi. " " Pour un nid d'alvéoles sèches/j'ai sacrifié mes ruches affamés. " (Pe ape/Sur leș eaux) (Pop-Curșeu, 2003 : 89). L'or Le symbole de l'or, tout comme șes dérivés, entre dans la composition des images inédites ou des figures de style. Îl suggère la joie, l'élan, le vitalisme, la fécondité de la terre : " De prea mult aur crapă boabele de grâu. Débordant d'or leș grains de blé éclatent. " (În lan
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
știu nici azi de ce m-ai trimis în lumina. Numai ca să umblu printre lucruri/și să le fac dreptate spunându-le/care-i mai adevărat și care-i mai frumos ? " " Je ne sais pas toujours pourquoi tu m'as envoyé dans la lumière./ Est-ce seulement pour errer parmi leș choses/et leur rendre justice/comme arbitre de leur vérité et de leur beauté ? " (Scrisoare/Lettre) (Miclău, 1978 : 285) ; " tu știi că frumoase sunt/numai lucrurile ieșite din mâini omenești " " tu sais
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]