29,453 matches
-
vision esthétique de Blaga : " poveștile uitate ale sângelui " " leș contes oubliés du sang " (Semne/Signes) (Miclău, 1978 : 305) ; " des mythes oubliés que le sang a retenus " (Signes) (Stolojan, 1992 : 53) ; " poveștile sângelui uitat de mult " " leș contes du sang oublié dans le temps " (Biografie/Biographie) (Miclău, 1978 : 313) ; " le trop-plein de ce récit du sang " (Biographie) (Ierunca, 1975 : 3) ; " le sang avec șes récits depuis longtemps oubliés " (Biographie) (Stolojan, 1992 : 57) ; " de la basmul sângelui spus " " cette légende du sang " (Încheiere/ Fin) (Miclău
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
sang " (Încheiere/ Fin) (Miclău, 1978 : 363) ; " cette histoire racontée, histoire du sang " (Final) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 191) ; " [le] dire du sang " (Conclusion) (Ierunca, 1975 : 8) ; " le dit du sang " (Fin) (Stolojan, 1992 : 85). Le conte Le nom " poveste " est très fréquent dans la poésie de Blaga, îl étant traduit en français par " conte ", " légende " et, par interprétation, par " mythe " : " dar orice alt drum duce în poveste,/în marea, marea poveste. " " mais tout autre chemin mène dans le conte,/dans le grand, le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Le nom " poveste " est très fréquent dans la poésie de Blaga, îl étant traduit en français par " conte ", " légende " et, par interprétation, par " mythe " : " dar orice alt drum duce în poveste,/în marea, marea poveste. " " mais tout autre chemin mène dans le conte,/dans le grand, le grand conte. " (Semne/Signes) (Miclău, 1978 : 307) ; " et tout autre chemin aboutit au conte/au mythe très grand et très ancien. " (Signes) (Stolojan, 1992 : 55) ; " mais tout autre chemin mène dans la légende,/dans
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
est très fréquent dans la poésie de Blaga, îl étant traduit en français par " conte ", " légende " et, par interprétation, par " mythe " : " dar orice alt drum duce în poveste,/în marea, marea poveste. " " mais tout autre chemin mène dans le conte,/dans le grand, le grand conte. " (Semne/Signes) (Miclău, 1978 : 307) ; " et tout autre chemin aboutit au conte/au mythe très grand et très ancien. " (Signes) (Stolojan, 1992 : 55) ; " mais tout autre chemin mène dans la légende,/dans la grande, grande
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
autre chemin mène dans le conte,/dans le grand, le grand conte. " (Semne/Signes) (Miclău, 1978 : 307) ; " et tout autre chemin aboutit au conte/au mythe très grand et très ancien. " (Signes) (Stolojan, 1992 : 55) ; " mais tout autre chemin mène dans la légende,/dans la grande, grande légende. " (Signes) (Pop-Curșeu, 2003 : 101) ; " basmul ar începe-așa " " car le conte dirait de cette façon " (Cântec pentru anul 2000/Chanson pour l'an 2000) (Miclău, 1978 : 447). Le village et l'âtre Dans
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
dans le conte,/dans le grand, le grand conte. " (Semne/Signes) (Miclău, 1978 : 307) ; " et tout autre chemin aboutit au conte/au mythe très grand et très ancien. " (Signes) (Stolojan, 1992 : 55) ; " mais tout autre chemin mène dans la légende,/dans la grande, grande légende. " (Signes) (Pop-Curșeu, 2003 : 101) ; " basmul ar începe-așa " " car le conte dirait de cette façon " (Cântec pentru anul 2000/Chanson pour l'an 2000) (Miclău, 1978 : 447). Le village et l'âtre Dans la poésie de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
dans la légende,/dans la grande, grande légende. " (Signes) (Pop-Curșeu, 2003 : 101) ; " basmul ar începe-așa " " car le conte dirait de cette façon " (Cântec pentru anul 2000/Chanson pour l'an 2000) (Miclău, 1978 : 447). Le village et l'âtre Dans la poésie de Blaga, le village est le centrus mundi, une sorte d'espace matrice. L'univers rustique est construit à l'aide des images emblématiques : " Cocoși apocaliptici tot strigă,/tot strigă prin satele românești. " " Dans leș villages roumains leș
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
village et l'âtre Dans la poésie de Blaga, le village est le centrus mundi, une sorte d'espace matrice. L'univers rustique est construit à l'aide des images emblématiques : " Cocoși apocaliptici tot strigă,/tot strigă prin satele românești. " " Dans leș villages roumains leș coqs/apocalyptiques crient sans répit. " (Peisaj transcendent/Paysage transcendant) (Miclău, 1978 : 333) ; " cocoși dunăreni " " des coqs danubiens " (Satul minunilor/ Le village des merveilles) (Miclău, 1978 : 413) ; Le nom " vatra " est traduit par " foyer " : " sunt fratele obosit
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
413) ; Le nom " vatra " est traduit par " foyer " : " sunt fratele obosit/[...] al fumului căzut din vatra. " " je suiș le frère fatigué/[...] de la fumée tombant du foyer. " (Fum căzut/Fumée basse) (Miclău, 1978 : 319). Le prototype du village présenté par Blaga dans șes poèmes est son village natal, Lancrăm, que le poète désigne comme un " sat de lacrimi fără leac " : " village de larmes souffrant " (9 mai 1895/ Le 9 mai 1895) (Miclău, 1978 : 423) ; " village de larmes inconsolées " (9 mai 1895) (Stolojan
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
367) ; " ce prund fierbinte, turmentat " " quel gravier brûlant, agité " (Prin toate erele/Par toutes leș ères) (Miclău, 1978 : 533) ; " prund de suflet " " le gravier de l'âme " (Poveri/Lourdes charges) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 243). Leș races Leș collectivités humaines șont désignées dans la poésie de Blaga par le terme " seminție ", traduit en français par " race ", " peuple ", " tribus " ou " nations " : Platanii suri și cedrii-n mare/semințiile și-adapă. " " Leș platanes gris et leș cèdres/abreuvent dans la mer leurs tribus. " (Plajă/Plage
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
races Leș collectivités humaines șont désignées dans la poésie de Blaga par le terme " seminție ", traduit en français par " race ", " peuple ", " tribus " ou " nations " : Platanii suri și cedrii-n mare/semințiile și-adapă. " " Leș platanes gris et leș cèdres/abreuvent dans la mer leurs tribus. " (Plajă/Plage) (Miclău, 1978 : 379) ; " Râuri spre alte seminții/duc slavă bucatelor blonde. " " Vers d'autres races leș rivières/portent la gloire de la moisson blonde. " (Țară/Pays) (Miclău, 1978 : 399) ; " Al seminției mele cel din urmă
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
sommeil) (Ierunca, 1975 : 4). Leș cristaux Leș cristaux représentent un autre symbole difficilement déchiffrable de la poétique de Blaga. Ils șont évoqués d'habitude pour représenter des espaces enfermés, cloș : " Viespii se-nchid în/cristale de lemn. " " Des guêpes s'enferment/dans leș cristaux de bois. " (Seară mediteraneană/Soir méditerranéen) (Miclău, 1978 : 381) ; " Cu zumzet prin somnul cristalelor zboară/albinele morții, si anii. Și anii. " " Bourdonnantes, leș abeilles traversent le sommeil des cristaux,/leș abeilles de la mort, et leș années. Leș années
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
d'habitude muette ; elle écoute leș rumeurs du temps et la complainte de l'homme. Nous préférons comme équivalent du nom " unicornul " le nom français " licorne ", et non " unicorne ", qui est moins fréquent. Le dernier est employé par Paul Miclău dans să version : " înalt unicorn fără glas " " un grand unicorne muet " (Septemvrie/Septembre) (Miclău, 1978 : 373). * En guise de conclusion, nous avons choisi le fragment suivant qui illustre la coprésence des motifs et des symboles dans la poétique de Blaga : O
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
est employé par Paul Miclău dans să version : " înalt unicorn fără glas " " un grand unicorne muet " (Septemvrie/Septembre) (Miclău, 1978 : 373). * En guise de conclusion, nous avons choisi le fragment suivant qui illustre la coprésence des motifs et des symboles dans la poétique de Blaga : O, lumea e albastră haină, în care ne curpindem, strânși în taină, ca vară sângelui să nu se piardă, ca vraja basmului mereu să ardă. (Vară Sfanțului Mihai (8 noiembrie)) (Blaga, 2010 : 413) Ô, le monde
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'été du sang ne meure pas un jour, et le charme du conte brûle toujours. (L'été de la Saint Michel (8 novembre)) (Miclău, 1978 : 539) Le bleu, le mystère, le sang, le charme et le conte șont tous présents dans cette strophe pour illustrer le code poétique de Blaga. La poéticité du texte source, tout comme leș éléments du code poétique ont été récupérés en français grace à la traduction littérale. 1. 3. Champs sémantiques Nous avons choisi comme champs
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
comme leș éléments du code poétique ont été récupérés en français grace à la traduction littérale. 1. 3. Champs sémantiques Nous avons choisi comme champs sémantiques d'étude la terre, l'éros et le sentiment illimité avec leurs multiples valences dans la poésie de Blaga. Nous avons observé que certains éléments appartenant à ces champs sémantiques créent des difficultés de traduction. Champ sémantique de la terre Le champ sémantique de la terre comprend en roumain des termes différents, en fonction du degré de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
terre Le champ sémantique de la terre comprend en roumain des termes différents, en fonction du degré de granularité de la terre. Sur une échelle croissante on aurait, en roumain, " pulberea " (" la poussière "), " țărâna "/" târna " (" la terre fine, labourée "), " pământul " (" la terre "). Dans leș traductions en français on rencontre souvent le nom générique " la terre " pour désigner ces trois termes : " pulberea pământului " " la poussière de la terre " (Lacrimile/Leș larmes) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 65) ; " în pulbere " " dans la poussière " (Ioan se sfâșie în pustie/Jean
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
târna " (" la terre fine, labourée "), " pământul " (" la terre "). Dans leș traductions en français on rencontre souvent le nom générique " la terre " pour désigner ces trois termes : " pulberea pământului " " la poussière de la terre " (Lacrimile/Leș larmes) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 65) ; " în pulbere " " dans la poussière " (Ioan se sfâșie în pustie/Jean se lamente dans le désert) (Stolojan, 1992 : 77) ; " țărâna de pe călcâie mi-o scutur " " je racle mes souliers terreux " (Fiica pământului joacă/La fille de la terre danse) (Miclău, 1978 : 293) ; " târna " " la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
en français on rencontre souvent le nom générique " la terre " pour désigner ces trois termes : " pulberea pământului " " la poussière de la terre " (Lacrimile/Leș larmes) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 65) ; " în pulbere " " dans la poussière " (Ioan se sfâșie în pustie/Jean se lamente dans le désert) (Stolojan, 1992 : 77) ; " țărâna de pe călcâie mi-o scutur " " je racle mes souliers terreux " (Fiica pământului joacă/La fille de la terre danse) (Miclău, 1978 : 293) ; " târna " " la terre " (La cumpăna apelor/Au partage des eaux) (Miclău, 1978 : 391
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
o fată frumoasă e/lutul ce-și umple tiparele " " une belle fille c'est/la terre qui remplit șes moules " (Catrenele fetei frumoase/Leș quatrains de la belle fille) (Miclău, 1978 : 551) ; " une jeune fille c'est/l'argile encore humide dans son moule " (Leș quatrains de la jeune fille) (Poncet, 1996 : 218) ; " Une belle fille c'est la terre qui remplit/Leș formes, leș modèles " (Chant à la belle fille) (Romanescu, 1998 : 63) ; " Eu zac în umbră unor maci,/[...] numai trup/și
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
numai lut. Allongé à l'ombre des coquelicots,/[...] je ne suiș qu'un corps/d'argile. " (În lan/Champ de blé) (Miclău, 1978 : 221) ; " [...] golul mormântului/îmi sună în urechi că o talanga de lut. " " [...] le vide de la tombe/résonne dans mes oreilles, comme une sonnaille d'argile. " (Călugărul bătrân îmi șoptește din prag/Le vieux moine me murmure sur le seuil) (Miclău, 1978 : 271) ; " fântânile din imperiul lutului " " leș fontaines de l'empire de la glaise " (Înviere de toate zilele/Résurrection
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
eaux coulant sous l'argile " (Poeții/Leș poètes) (Miclău, 1978 : 453). En conclusion, leș traductions de notre corpus présentent des confusions des termes appartenant au champ sémantique de la terre, soit parce qu'il n'y a pas d'équivalent parfait dans la langue cible, soit parce que leș traducteurs négligent leș traits sémantiques dominants des termes respectifs. Champ sémantique de l'éros La traduction de quelques tableaux qui suggèrent l'érotisme présente des fautes linguistiques ou de logique, voire même des
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
-l cuprind,/mijlocul să i-l frâng,/să-i sărut sclipitoarele stele. " (Dați-mi un trup voi munților) (Blaga, 2010: 77). L'élan amoureux du moi lyrique est exprimé à l'aide de quelques verbes et expressions : " a cuprinde " (" serrer dans șes bras ") ; " a frânge mijlocul " (littéralement : " briser la taille ") ; " a săruta " (" embrasser "). Leș traducteurs ont transposé différemment ces vers en français : " Quand j'aimerais/ j'étendrais vers le ciel toutes mes mers [...]/pour le saisir,/pour serrer să taille,/pour
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'écraser/et baiser șes brillantes étoiles. " (Vous, leș montagnes, donnez-moi un corps) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 101) ; " Quand j'aimerais/Je porterais toutes leș mers vers le ciel, [...]/Vers le ciel pour l'embrasser à en briser să taille/Pour boire dans un baiser șes étoiles éclatantes. " (Vous leș montagnes, donnez-moi un corps !) (Romanescu, 1998 : 66) ; " Aimerais-je,/je tendrais vers le ciel toutes mes mers, [...]/vers le ciel,/pour l'étreindre,/l'enserrer,/baiser șes scintillantes étoiles. " (Donnez-moi un corps, ô, montagnes
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
plus fidèle au sens est celle de Paul Miclău. La traduction littérale de l'expression " a frânge talia " (" briser la taille ") est, à notre sens, trop violente pour illustrer une scène d'amour. L'interprétation de la même expression comme " soumission " dans la traduction de Paul Villard est forcée et s'éloigne du sens d'origine. On observe également dans trois de ces versions la présence du verbe " baiser " en tânt qu'équivalent pour " a săruta " (" embrasser "). La traduction de Paula Romanescu
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]