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marea trecere, nous avons trouvé leș versions suivantes : Le Grand Passage (Munteano, 1951 : 192), Dans l'immense fuite du temps (Gàldi, 1972 : 105), Dans le grand passage (Miclău, 1978), Le grand passage (Drăgănescu-Vericeanu, 1974) ; La grande traversée (Stolojan, 1992 : 29) ; Dans le grand passage (Poncet, 1996) ; Le Grand Passage (Pop-Curșeu, 2003) ; Au fil du grand parcours (Loubière, 2003) ; Durant le grand passage (Villard, 2009). Nous avons pris en compte également leș versions qui contiennent la traduction du poème În marea trecere
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de Basil Munteano, tout comme celui de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu, qui décident de faire commencer par une majuscule leș composantes du titre, afin d'offrir aux lecteurs un indice sur la valeur métaphorique du syntagme. Par contre, la préposition " dans " manque dans le cas de plusieurs versions, ce qui représente une perte en traduction. La version de Paul Villard, Durant le grand passage, valorise l'idée de dimension temporelle exprimée par le titre de départ : on est malheureux parce que
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Munteano, tout comme celui de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu, qui décident de faire commencer par une majuscule leș composantes du titre, afin d'offrir aux lecteurs un indice sur la valeur métaphorique du syntagme. Par contre, la préposition " dans " manque dans le cas de plusieurs versions, ce qui représente une perte en traduction. La version de Paul Villard, Durant le grand passage, valorise l'idée de dimension temporelle exprimée par le titre de départ : on est malheureux parce que l'on
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plusieurs versions, ce qui représente une perte en traduction. La version de Paul Villard, Durant le grand passage, valorise l'idée de dimension temporelle exprimée par le titre de départ : on est malheureux parce que l'on se trouve ici, " dans/durant le grand passage ". Le titre du recueil Laudă somnului a connu des traductions littérales. Certains traducteurs privilégient le terme " louange " comme équivalent du nom roumain " laudă ". Leș variantes de traduction que nous avons retenues șont leș suivantes : L'Éloge
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symbolise un moment d'équilibre précaire de l'existence humaine, étant illustrée par le poème éponyme. Un titre qui présente des difficultés de traduction est La curțile dorului. On observe qu'il contient le moț " dor " que nous avons discuté dans la section précédente, mais aussi un culturème, à savoir le nom " curte " qui signifie " cour " et, par extrapolation, " domaine ", " manoir ", " propriété ". Leș variantes de traduction de ce titre șont leș suivantes : Leș Préaux Nostalgiques (Munteano, 1951 : 192) ; Dans la Cour du
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nous avons discuté dans la section précédente, mais aussi un culturème, à savoir le nom " curte " qui signifie " cour " et, par extrapolation, " domaine ", " manoir ", " propriété ". Leș variantes de traduction de ce titre șont leș suivantes : Leș Préaux Nostalgiques (Munteano, 1951 : 192) ; Dans la Cour du Désir (Gàldi, 1972 : 150) ; À la cour du mystère (Miclău, 1978) ; Au manoir de l'ardente langueur (Drăgănescu-Vericeanu, 1974) ; Au seuil du mystère (Poncet, 1996) ; Aux cours du grand désir (Villard, 2011 : 9). Nous avons remarqué que
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concerne le titre Ce aude unicornul, nous avons déjà précisé que nous privilégions le nom " la licorne " par rapport à " l'unicorne ", qui est moins familier en français. Jean Poncet est le seul traducteur à avoir employé le terme " licorne " dans la traduction de ce titre : Ce qu'entend l'unicorne (Miclău, 1978) ; Ce que l'unicorne entend (Drăgănescu-Vericeanu, 1974) ; Ce qu'entend la licorne (Poncet, 1996). Le titre Mirabila sămânță est traduit littéralement par Paul Miclău et Veturia Drăgănescu-Vericeanu : La merveilleuse
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recueils de Blaga peuvent être transposés littéralement, là où ils ne contiennent pas des culturèmes ou des termes clés difficilement traduisibles. Le traducteur doit rester fidèle au sens de départ ; comme îl s'agit, en général, de métaphores hermétiques (" révélatrices ", dans la terminologie de Blaga), toute explicitation ou écart compliquerait inutilement le sens du titre cible. 2. 2. Titres de quelques poèmes En ce qui suit, nous analysons quelques titres qui présentent des difficultés de traduction. Nous passons en revue également
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monde (Romanescu, 1998 : 18) ; Je n'écrase pas la corolle de merveilles du monde (Villard, 2007). On remarque une oscillation des traducteurs entre leș verbes " écraser ", " fouler " et " piétiner ". Le verbe " écraser ", dont le sens est plus générique, est préférable dans ce contexte : on ne sait pas și le verbe " a strivi " du roumain signifie " fouler au pieds ". → Gorunul est un poème dont le titre, apparemment simple à traduire, a constitué une difficulté pour certains traducteurs : Le chêne (Miclău, 1978 : 135
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solution adéquate, fait remarqué également par Paul Miclău : " Le titre du célèbre poème Gorunul peut être traduit simplement par Chêne, même și celui-ci n'en précise l'espèce, sans risquer la solution Le jeune chêne, comme cela s'est passé dans une récente traduction mal inspirée. "1564 → Le titre Liniște (littéralement : " silence "), est traduit par Calme par Veturia Drăgănescu-Vericeanu (1974 : 63). Cette solution représente un écart du sens source. En plus, le silence, tout comme le mutisme, șont des leitmotivs favoris
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1998 : 24). Pourtant, le poète précise dès le titre qu'il attend " son " crépuscule, et non le crépuscule génériquement parlant. La traduction de Paula Romanescu supprime une pârtie de la signifiance du poème. → Le titre Sus (littéralement : " là-haut ") est traduit différemment dans le corpus : Au sommet (Miclău, 1978 : 177) ; Tout en haut (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 75) ; Tout haut (Romanescu, 1998 : 25) ; Là-haut (Villard, 2007 : 79). La version de Paul Miclău est trop explicite, tandis que celles de Veturia Drăgănescu-Vericeanu et de Paula Romanescu
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le froid ") est traduit littéralement par Paul Miclău : Frisson (1978 : 203). Leș autres traducteurs produisent un contresens en traduisant le titre par " fièvre " : Fièvre (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 95) ; Fièvre (Poncet, 1996 : 62) ; Fièvre (Villard, 2008 : 23). → Le titre În lan (littéralement : " dans le champ ") connaît différentes versions en français, plus ou moins explicites : Champ de blé (Miclău, 1978 : 221) ; Au champ (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 105) ; Le champ (Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă
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Poncet, 1996 : 62) ; Fièvre (Villard, 2008 : 23). → Le titre În lan (littéralement : " dans le champ ") connaît différentes versions en français, plus ou moins explicites : Champ de blé (Miclău, 1978 : 221) ; Au champ (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 105) ; Le champ (Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243
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traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996 : 86) ; Pan joue de la flûte (Romanescu, 1998 : 79). Sans cette explicitation, le titre ne serait pas compréhensible dans la langue cible. → Le titre Motto du passage qui ouvre le recueil În marea trecere est traduit parfois par " motto ", moț qui n'existe pas en français. Ștefana et Ioan Pop-Curșeu, tout comme Philippe Loubière șont leș seuls traducteurs à
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Le titre Pluguri (littéralement " des charrues ") est traduit par Veturia Drăgănescu-Vericeanu par Leș charrues (1974 : 133). La décision de la traductrice d'employer l'article défini est inexplicable. → Le titre În amintirea țăranului zugrav contient une référence culturelle : le paysan peintre dans un village roumain est, d'habitude, un peintre d'icônes. Philippe Loubière est le seul traducteur à avoir explicité le culturème dans le titre même : À la mémoire du paysan peintre (Miclău, 1978 : 263) ; En souvenir du paysan peintre (Pop-Curșeu
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l'article défini est inexplicable. → Le titre În amintirea țăranului zugrav contient une référence culturelle : le paysan peintre dans un village roumain est, d'habitude, un peintre d'icônes. Philippe Loubière est le seul traducteur à avoir explicité le culturème dans le titre même : À la mémoire du paysan peintre (Miclău, 1978 : 263) ; En souvenir du paysan peintre (Pop-Curșeu, 2003 : 53) ; En souvenir du paysan peintre d'icônes (Loubière, 2003 : 25). → Le titre du poème Un om s-apleacă peste margine
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bord de la mer ou du bord d'une pauvre pensée. Leș traductions de ce titre oscillent entre le côté abstrait (Sanda Stolojan supprime même le complément de lieu du titre) et le côté matériel (Jean Poncet introduit le nom " la falaise " dans să traduction, choix qui n'est pas adéquat) : Un homme se penche sur le bord (Miclău, 1978 : 267) ; Un homme se penche par-dessus le bord (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 135) ; Un homme se penche (Stolojan 1992 : 33) ; Un homme se penche au
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Le vieux moine me parle à mi-voix depuis le pas de la porte (Villard, 2009 : 59). L'emploi du gérondif (" me parlant baș "), tout comme une version trop longue et explicative (comme la version de Paul Villard) alourdissent inutilement le titre dans la langue cible. → Nous avons analysé la métaphore centrale du poème Bunătate toamnă (littéralement : " bonté en automne ") dans la Section 1. 1. 2. 2. du Chapitre V. Leș versions que nous avons retenues șont leș suivantes : La bonté en automne
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gérondif (" me parlant baș "), tout comme une version trop longue et explicative (comme la version de Paul Villard) alourdissent inutilement le titre dans la langue cible. → Nous avons analysé la métaphore centrale du poème Bunătate toamnă (littéralement : " bonté en automne ") dans la Section 1. 1. 2. 2. du Chapitre V. Leș versions que nous avons retenues șont leș suivantes : La bonté en automne (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 143) ; Bonté, automne (Ierunca, 1975 : 6) ; Bonté en automne (Pop-Curșeu, 2003 : 67) ; Bonté d'automne (Loubière
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est descendu un chant de cygne (Pop-Curșeu, 2003 : 69) ; Du ciel est descendu un chant du cygne (Loubière, 2003 : 39) ; Un chant de cygne est descendu du ciel (Villard, 2009 : 75). → Le titre Taină inițiatului contient le terme clé " taină ". Dans le cas de ce titre, le nom " taină " est traduit en général par " secret " et non par " mystère " : Le secret de l'initié (Miclău, 1978 : 287) ; Le secret de l'initié (Poncet, 1996 : 110) ; Le mystère de l'initié (Pop-Curșeu, 2003
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de l'initié (Poncet, 1996 : 110) ; Le mystère de l'initié (Pop-Curșeu, 2003 : 77) ; Le secret de l'initié (Loubière, 2003 : 47). → Le poème De mână cu Marele Orb (varianta) fait référence au Grand Anonyme des écrits philosophiques de Blaga. Dans le poème source, le syntagme " Marele Orb " (" le Grand Aveugle ") est écrit avec des majuscules. Par contre, ces majuscules ne șont pas gardées en traduction : Accompagnant le grand aveugle (variante) (Miclău, 1978 : 289) ; Je tiens le grand aveugle par la
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Marele Orb " (" le Grand Aveugle ") est écrit avec des majuscules. Par contre, ces majuscules ne șont pas gardées en traduction : Accompagnant le grand aveugle (variante) (Miclău, 1978 : 289) ; Je tiens le grand aveugle par la main (Stolojan, 1992 : 47) ; Main dans la main avec le grand aveugle (Pop-Curșeu, 2003 : 79) ; Le grand aveugle par la main (Loubière, 2003 : 49). → Le titre Fiica pământului joacă est traduit littéralement : La fille de la terre danse (Miclău, 1978 : 293) ; La fille de la terre danse (Pop-Curșeu
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penchée (Miclău, 1978 : 339) et Tête inclinée (Stolojan, 1992 : 69). → Le verbe " a se sfâșia " (littéralement : " se déchirer ") du titre Ioan se sfâșie în pustie est interprété par Sanda Stolojan comme " se lamenter ", verbe à connotations bibliques : Jean se lamente dans le désert (Stolojan, 1992 : 77). → Le titre Cetire din palmă est interprété par Sanda Stolojan comme L'avenir dans leș lignes de la main (Stolojan, 1992 : 79), version poétique. → Le titre Tăgăduiri est traduit par Dénégations (Miclău, 1978 : 359) et Désaveux
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titre Ioan se sfâșie în pustie est interprété par Sanda Stolojan comme " se lamenter ", verbe à connotations bibliques : Jean se lamente dans le désert (Stolojan, 1992 : 77). → Le titre Cetire din palmă est interprété par Sanda Stolojan comme L'avenir dans leș lignes de la main (Stolojan, 1992 : 79), version poétique. → Le titre Tăgăduiri est traduit par Dénégations (Miclău, 1978 : 359) et Désaveux (Stolojan, 1992 : 83). → Le nom " blestem " (littéralement : " malédiction ") du titre Vraja și blestem est interprété par leș traducteurs comme
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par leș traducteurs comme une " nostalgie " ou un " doux chagrin " : Nostalgie (Miclău, 1978 : 415) ; Doux chagrin (Romanescu, 1998 : 53). → Le titre Poetul est traduit par Paul Miclău littéralement : Le poète (1978 : 429). Pourtant, le nom " Poetul " commence par une majuscule dans le poème source, car îl fait référence à Rainer Maria Rilke, poète que Blaga admirait profondément. La traduction du titre en français devrait préserver la majuscule du texte source. → Le titre Cântecul brumelor, urmelor contient un jeu phonique, grace à
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