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jeu phonique, grace à la reprise des consonnes " b ", " r ", tout comme de la voyelle " u ". Ce jeu des sonorités est perdu en traduction : La chanson des frimas, de traces (Miclău, 1978 : 501). → Le titre Drumeție (littéralement : " voyage à pied ") contient dans son sémantisme l'idée de " drum " (" chemin "). Le traducteur récupère dans să version cette idée de base, qui est aussi un symbole dans le code poétique de Blaga : Chemin (Miclău, 1978 : 563). → Le titre Ceasul care nu apune trouve dans
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comme de la voyelle " u ". Ce jeu des sonorités est perdu en traduction : La chanson des frimas, de traces (Miclău, 1978 : 501). → Le titre Drumeție (littéralement : " voyage à pied ") contient dans son sémantisme l'idée de " drum " (" chemin "). Le traducteur récupère dans să version cette idée de base, qui est aussi un symbole dans le code poétique de Blaga : Chemin (Miclău, 1978 : 563). → Le titre Ceasul care nu apune trouve dans la version de Paul Miclău une forme poétique : L'heure qui
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La chanson des frimas, de traces (Miclău, 1978 : 501). → Le titre Drumeție (littéralement : " voyage à pied ") contient dans son sémantisme l'idée de " drum " (" chemin "). Le traducteur récupère dans să version cette idée de base, qui est aussi un symbole dans le code poétique de Blaga : Chemin (Miclău, 1978 : 563). → Le titre Ceasul care nu apune trouve dans la version de Paul Miclău une forme poétique : L'heure qui ne décline pas (1978 : 597). → Veturia Drăgănescu-Vericeanu donne au titre Cuvinte către
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dans son sémantisme l'idée de " drum " (" chemin "). Le traducteur récupère dans să version cette idée de base, qui est aussi un symbole dans le code poétique de Blaga : Chemin (Miclău, 1978 : 563). → Le titre Ceasul care nu apune trouve dans la version de Paul Miclău une forme poétique : L'heure qui ne décline pas (1978 : 597). → Veturia Drăgănescu-Vericeanu donne au titre Cuvinte către față necunoscută din poartă une forme trop longue en français : Paroles pour la jeune fille inconnue qui
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Le titre Ardere est interprété par Sanda Stolojan comme une Incandescence (1992 : 111), choix qui augmente la poéticité du texte. → Le titre Stă în codru fără slavă, inspiré du folklore roumain, est traduit par Jean Poncet par Îl se terre dans le bois déchu de șa gloire (1996 : 144). 3. Autres caractéristiques du vocabulaire de Blaga : termes religieux et culturèmes Une analyse des poèmes de Blaga au niveau du vocabulaire employé nous relève la présence des termes religieux et des termes
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marqués par la culture source. Leș deux catégories peuvent créer des difficultés de traduction à căușe du manque de correspondance totale entre le roumain et le français au niveau linguistique et culturel. Nous analysons des termes religieux et des culturèmes dans des contextes différents, tout comme leș stratégies employées par leș traducteurs afin de résoudre l'apparente incompatibilité linguistique et/ou culturelle. 3. 1. Traduction des termes religieux Leș poèmes de Blaga șont souvent empreints d'allusions à une terminologie d
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ou culturelle. 3. 1. Traduction des termes religieux Leș poèmes de Blaga șont souvent empreints d'allusions à une terminologie d'origine religieuse. Traduire ces allusions en français n'est pas toujours une tache facile, parce que leș termes employés dans le texte source appartiennent en général au culte orthodoxe. Leș traducteurs adaptent parfois ces termes, de manière que l'on trouve dans leurs textes-traductions des expressions en usage dans le culte catholique. La traduction littérale est la meilleure solution lorsqu
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religieuse. Traduire ces allusions en français n'est pas toujours une tache facile, parce que leș termes employés dans le texte source appartiennent en général au culte orthodoxe. Leș traducteurs adaptent parfois ces termes, de manière que l'on trouve dans leurs textes-traductions des expressions en usage dans le culte catholique. La traduction littérale est la meilleure solution lorsqu'il s'agit de termes à valeur générique : " răstigniri " " crucifiements " (Către cititori/Aux lecteurs) (Miclău, 1978 : 251) ; " nos croix " (Aux lecteurs) (Loubière
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est pas toujours une tache facile, parce que leș termes employés dans le texte source appartiennent en général au culte orthodoxe. Leș traducteurs adaptent parfois ces termes, de manière que l'on trouve dans leurs textes-traductions des expressions en usage dans le culte catholique. La traduction littérale est la meilleure solution lorsqu'il s'agit de termes à valeur générique : " răstigniri " " crucifiements " (Către cititori/Aux lecteurs) (Miclău, 1978 : 251) ; " nos croix " (Aux lecteurs) (Loubière, 2003 : 15) ; " jocuri și răstigniri " " des jeux
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confession orthodoxe, leș traducteurs leș adaptent aux rigueurs du milieu cible : par exemple, le terme " prescura " est traduit par " du pain bénit " (Ursul cu crin/L'ours au lys) (Miclău, 1978 : 395). Un cas particulier est constitué par la présence dans le texte source du terme " toaca ", que nous avons expliqué dans la Section 1. 1. 2. 2. du Chapitre V comme une planche de bois que l'on frappe avec de petits marteaux afin d'annoncer le début du service
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par exemple, le terme " prescura " est traduit par " du pain bénit " (Ursul cu crin/L'ours au lys) (Miclău, 1978 : 395). Un cas particulier est constitué par la présence dans le texte source du terme " toaca ", que nous avons expliqué dans la Section 1. 1. 2. 2. du Chapitre V comme une planche de bois que l'on frappe avec de petits marteaux afin d'annoncer le début du service religieux. Leș traducteurs adaptent le rituel orthodoxe à l'usage catholique
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Chapitre V comme une planche de bois que l'on frappe avec de petits marteaux afin d'annoncer le début du service religieux. Leș traducteurs adaptent le rituel orthodoxe à l'usage catholique, de manière que l'image soit transférée dans un plan plus abstrait en français : " sunetul de toaca " devient " l'angélus " (V. Paianjenul/L'araignée) (Miclău, 1978 : 247) ; le syntagme " clopot de vecerne " est traduit par " le tintement de l'angélus " (III. Umbră/III. L'ombre) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 113
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des allusions subtiles à des éléments bibliques. Parfois leș traducteurs ne saisissent pas ces nuances et traduisent littéralement : Le syntagme " ziua de-apoi " fait allusion au " jour du jugement ". Philippe Loubière est le seul traducteur à avoir interprété ce syntagme dans son sens biblique : " le dernier jour " (Taină inițiatului/Le secret de l'initié) (Miclău, 1978 : 287) ; " le jour dernier " (Le secret de l'initié) (Poncet, 1996 : 110) ; " le dernier jour " (Le mystère de l'initié) (Pop-Curșeu, 2003 : 77) ; " le jour
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de l'initié) (Miclău, 1978 : 287) ; " le jour dernier " (Le secret de l'initié) (Poncet, 1996 : 110) ; " le dernier jour " (Le mystère de l'initié) (Pop-Curșeu, 2003 : 77) ; " le jour du jugement " (Le secret de l'initié) (Loubière, 2003 : 47). Dans l'Ancien Testament, îl y a une opposition entre leș " fils de Dieu " et leș " fils de l'homme ". Le syntagme " copiii omului " est traduite littéralement : " leș enfants de l'homme " (Semne/Signes) (Miclău, 1978 : 305). Îl ne faut pas
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jour après la Résurrection, quand l'Esprit Saint est descendu sur leș Apôtres de Jésus. Leș poèmes de Blaga contiennent beaucoup d'images et de tableaux d'inspiration chrétienne ou qui jouent sur des termes religieux. La traduction littérale est, dans la majorité des cas, la solution adéquate : " Dar munții unde-s ? Munții,/pe câri să-i mut din cale cu credința mea ? " " Et leș montagnes où sont-elles ? Leș montagnes/que mă foie pourrait déplacer de șa voie ? (Dar munții unde
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dit aux Apôtres que, si leur foi était aussi grande qu'une graine de moutarde, ils pourraient déplacer leș montagnes. La phrase " Clopotele să tragă-ntr-o dunga " est assez hermétique même pour le locuteur roumain. Philippe Loubière observe que, dans le rituel orthodoxe, cette expression fait référence à la façon dont on sonne leș cloches au moment de l'enterrement d'un défunt.1567 Leș variantes de traduction de cette phrase șont leș suivantes : " Que leș cloches sonnent le tocsin
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est trop vague. Par contre, Philippe Loubière connaît le sens de cette expression et la traduit de manière adéquate. Le nom " ispita " (" tentation "), tout comme le verbe " a ispiti " (" tenter "), qui se retrouve parfois à la voix pronominale, șont fréquents dans leș poèmes de Blaga : " mă ispitesc singur să cred/că lumea e o cantare " " dans l'ombre mă propre tentation me porte à croire/que le monde est une chanson " (Biografie/Biographie) (Miclău, 1978 : 313) ; " je m'incite à croire
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traduit de manière adéquate. Le nom " ispita " (" tentation "), tout comme le verbe " a ispiti " (" tenter "), qui se retrouve parfois à la voix pronominale, șont fréquents dans leș poèmes de Blaga : " mă ispitesc singur să cred/că lumea e o cantare " " dans l'ombre mă propre tentation me porte à croire/que le monde est une chanson " (Biografie/Biographie) (Miclău, 1978 : 313) ; " je m'incite à croire/que le monde est un chant. " (Biographie) (Stolojan, 1992 : 57). Le verbe " a (se) ispiti
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d'aulne. " (Tăgăduiri/Dénégations) (Miclău, 1978 : 359) On remarque la présence inédite du verbe " a răstigni " (" crucifier ") à la voix pronominale. Le verbe " a se împărtăși " (" se communier ") a, à l'origine, des connotations religieuses, même s'il est employé dans des contextes laïques. La traduction adéquate est celle de Jean Poncet, qui garde la connotation religieuse du terme : " Așteptăm/o singură oră să ne-mpărtășim/din verde imperiu, din raiul sorin. " " [...] nous attendons/l'heure seule à nous donner des
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mystère) (Poncet, 1996 : 148). Le syntagme " fântânile darului harului " est interprété comme " leș fontaines du don suprême " (Satul minunilor/ Le village des merveilles) (Miclău, 1978 : 413). " Laudă semințelor, celor de față și-n veci tuturor ! " " Gloire aux semences, ci-présentes et dans le siècle des siècles ! " (Mirabila sămânță/La merveilleuse semence) (Miclău, 1978 : 595). Le traducteur saisit le sens religieux de l'expression " și-n veci tuturor " et la traduit de manière adéquate en langue cible. " Și-atuncea Milostivul într-o clipă
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Miclău, 1978 : 595). Le traducteur saisit le sens religieux de l'expression " și-n veci tuturor " et la traduit de manière adéquate en langue cible. " Și-atuncea Milostivul într-o clipă de-ndurare/îi dete lacrimile. " " Et alors le Charitable, dans un moment de miséricorde/lui donna leș larmes. " (Lacrimile/Leș larmes) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 65). Le nom propre " le Charitable " n'est pas adéquat ; dans la religion chrétienne on dit plutôt " le Miséricordieux " pour désigner Dieu. Le syntagme " zilele facerii " doit
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cible. " Și-atuncea Milostivul într-o clipă de-ndurare/îi dete lacrimile. " " Et alors le Charitable, dans un moment de miséricorde/lui donna leș larmes. " (Lacrimile/Leș larmes) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 65). Le nom propre " le Charitable " n'est pas adéquat ; dans la religion chrétienne on dit plutôt " le Miséricordieux " pour désigner Dieu. Le syntagme " zilele facerii " doit être interprété comme " leș jours de la Genèse ". Leș traducteurs n'explicitent pas toujours le sens de l'expression en français : " leș premiers jours de la
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cruce/gândul și mâinile " joue sur l'ambivalence de l'expression " a așeza în cruce " (" mettre en croix ") : on peut mettre en croix, à la fois, leș pensées et leș mains. Sanda Stolojan et Jean Poncet valorisent la métaphore source dans leurs textes-traductions : " Que țes pensées et țes bras/se mettent en croix. " (Noapte ecstatică/Nuit extatique) (Stolojan, 1992 : 73) ; " Ouvre en grande croix/ta pensée et țes mains. " (Nuit extatique) (Poncet, 1996 : 126). Par contre, Paul Villard produit un contresens
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image qui évoque l'un des miracles de Christ : à savoir le moment où îl a marché sur leș eaux. Philippe Loubière interprète admirablement ces deux vers, mettant en valeur la double allusion biblique : " Bientôt se guériront leș blessures portées/ Dans nos vallons de larmes [...]./Et de blancs pieds bientôt/Marcheront sur leș eaux. " (Bunăvestire/Annonciation) (Loubière, 2003 : 65). L'expression " vallon de larmes " renforce l'idée de souffrance, exprimée dans le texte de départ, et fait allusion également au Psaume
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la double allusion biblique : " Bientôt se guériront leș blessures portées/ Dans nos vallons de larmes [...]./Et de blancs pieds bientôt/Marcheront sur leș eaux. " (Bunăvestire/Annonciation) (Loubière, 2003 : 65). L'expression " vallon de larmes " renforce l'idée de souffrance, exprimée dans le texte de départ, et fait allusion également au Psaume 137 de David dans lequel est évoquée la vallée du fleuve Babylone où pleuraient leș Juifs pendant leur exile. La question rhétorique du moi lyrique " Doamne, Doamne, de cine m-
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