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2010 : 43). Sauf Sanda Stolojan, tous leș traducteurs roumains ont donné comme équivalent du nom " coarne ", en parlant de " cerfs ", le moț " cornes ". Pourtant, leș cerfs n'ont pas de cornes : ils ont des " bois ".1620 D'autres erreurs identifiées dans le corpus șont de nature morphologique : " eu iubesc/și flori și ochi și buze și morminte " " moi, j'aime/aussi leș fleurs, aussi leș yeux, aussi leș lèvres, aussi leș tombes " (Eu nu strivesc corola de minuni a lumii/Je
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n'est pas correcte du point de vue grammatical. " Pe spate ne-am întins în iarbă : tu și eu./ Văzduh topit că ceara-n arșiță de soare/curgea de-a lungul peste miriști că un râu. Nous nous étions étendus dans l'herbe sur le dos : țoi et moi./ L'air fondu comme la cire sous le feu du soleil/coulait en longueur sur leș éteules ainsi qu'une rivière. " (Pământul/La terre) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 53). Le passé composé du roumain
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155). La traductrice utilise, inexplicablement, le plus-que-parfait au lieu du présent de l'indicatif. Une difficulté de traduction, surtout pour leș traducteurs roumains, est constituée par leș vers ci-dessous : " cu ciocuri înfipte-n ogor sănătos/sunt pluguri " " leș becs enfoncés dans la terre saine,/îl y a des charrues " (Pluguri/Leș charrues) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 133) ; " leur bec planté dans l'humus fertile/vois des charrues " (Charrues) (Poncet, 1996 : 96) ; " leurs becs enfoncés dans la glèbe fertile,/ voilà des charrues " (Pop-Curșeu, 2003
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surtout pour leș traducteurs roumains, est constituée par leș vers ci-dessous : " cu ciocuri înfipte-n ogor sănătos/sunt pluguri " " leș becs enfoncés dans la terre saine,/îl y a des charrues " (Pluguri/Leș charrues) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 133) ; " leur bec planté dans l'humus fertile/vois des charrues " (Charrues) (Poncet, 1996 : 96) ; " leurs becs enfoncés dans la glèbe fertile,/ voilà des charrues " (Pop-Curșeu, 2003 : 51) ; " le bec fiché dans le champ, sainement,/îl y a des charrues " (Charrues) (Loubière, 2003 : 23) ; " avec
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-n ogor sănătos/sunt pluguri " " leș becs enfoncés dans la terre saine,/îl y a des charrues " (Pluguri/Leș charrues) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 133) ; " leur bec planté dans l'humus fertile/vois des charrues " (Charrues) (Poncet, 1996 : 96) ; " leurs becs enfoncés dans la glèbe fertile,/ voilà des charrues " (Pop-Curșeu, 2003 : 51) ; " le bec fiché dans le champ, sainement,/îl y a des charrues " (Charrues) (Loubière, 2003 : 23) ; " avec leurs becs plongés dans la glèbe saine,/îl y a des charrues " (Charrues) (Villard
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y a des charrues " (Pluguri/Leș charrues) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 133) ; " leur bec planté dans l'humus fertile/vois des charrues " (Charrues) (Poncet, 1996 : 96) ; " leurs becs enfoncés dans la glèbe fertile,/ voilà des charrues " (Pop-Curșeu, 2003 : 51) ; " le bec fiché dans le champ, sainement,/îl y a des charrues " (Charrues) (Loubière, 2003 : 23) ; " avec leurs becs plongés dans la glèbe saine,/îl y a des charrues " (Charrues) (Villard, 2009 : 51). Le texte source présente un parallèle entre le șoc des charrues
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vois des charrues " (Charrues) (Poncet, 1996 : 96) ; " leurs becs enfoncés dans la glèbe fertile,/ voilà des charrues " (Pop-Curșeu, 2003 : 51) ; " le bec fiché dans le champ, sainement,/îl y a des charrues " (Charrues) (Loubière, 2003 : 23) ; " avec leurs becs plongés dans la glèbe saine,/îl y a des charrues " (Charrues) (Villard, 2009 : 51). Le texte source présente un parallèle entre le șoc des charrues et le bec des oiseaux. On observe que leș traducteurs roumains recourent à un calque, gardant le
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recourent à un calque, gardant le nom " bec " au pluriel (" leș becs enfoncés [...]. ") Pourtant, leș charrues n'ont qu'un șoc chacune, tout comme leș oiseaux ont un bec chacun. La formule adéquate est, par conséquent, " leur bec planté/fiché dans la terre fertile ". Une autre faute fréquente rencontrée dans notre corpus est la confusion entre le vocatif et l'exclamation. Leș traducteurs prennent en général l'interjection roumaine " o " pour un apostrophe ou un vocatif et la rendent en français
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pluriel (" leș becs enfoncés [...]. ") Pourtant, leș charrues n'ont qu'un șoc chacune, tout comme leș oiseaux ont un bec chacun. La formule adéquate est, par conséquent, " leur bec planté/fiché dans la terre fertile ". Une autre faute fréquente rencontrée dans notre corpus est la confusion entre le vocatif et l'exclamation. Leș traducteurs prennent en général l'interjection roumaine " o " pour un apostrophe ou un vocatif et la rendent en français par " ô " : " O, sufletul !/ Să mi-l ascund mai
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Leș traducteurs prennent en général l'interjection roumaine " o " pour un apostrophe ou un vocatif et la rendent en français par " ô " : " O, sufletul !/ Să mi-l ascund mai bine-n piept [...]. Ô, mon âme !/Que je la cache mieux dans mă poitrine [...]. " (Amurg de toamnă/Crépuscule d'automne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 97) ; " o, de-ar fi liniște [...]. " " ô, s'il y avait du silence [...] " (Psalm/Psaume) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 131). Pourtant, îl ne s'agit pas d'un vrai vocatif, car le
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vocatif, car le moi lyrique n'apostrophe personne, bien au contraire : îl soupire, étant touché par la nostalgie ou par la souffrance. La traduction adéquate de l'interjection " o ", là où elle ne vise une autre personne, est " oh ", comme dans l'exemple ci-dessous : " Oh sâmburele negru aruncat în vânt/de dinții albi ai Evei. " " Oh, le noir pépin jeté au vent/par leș dents blanches d'Eve. " (Legendă/Légende) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 79) On peut conclure que leș versions de Veturia
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de Veturia Drăgănescu-Vericeanu et de Paul Villard contiennent des erreurs qui indiquent une mauvaise maîtrise de la langue cible. Au niveau du lexique et des tournures, îl y a des différences saisissables entre leș traducteurs roumains et leș traducteurs français. Parfois, dans le cas des versions des traducteurs roumains, on sent la traduction à căușe des calques ou des structures non conformes à l'usage du français. 5. 3. 2. Lourdeurs Nous présentons ci-dessous quelques lourdeurs que nous avons identifiées dans notre
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Parfois, dans le cas des versions des traducteurs roumains, on sent la traduction à căușe des calques ou des structures non conformes à l'usage du français. 5. 3. 2. Lourdeurs Nous présentons ci-dessous quelques lourdeurs que nous avons identifiées dans notre corpus. Leur présence peut être expliquée par une mauvaise maîtrise de la langue cible : " și liniștea/[...] o simt cum frunză ta mi-o picura în suflet " " et le calme/[...] je sens comme ta feuille le coule dans mon âme " (Gorunul
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nous avons identifiées dans notre corpus. Leur présence peut être expliquée par une mauvaise maîtrise de la langue cible : " și liniștea/[...] o simt cum frunză ta mi-o picura în suflet " " et le calme/[...] je sens comme ta feuille le coule dans mon âme " (Gorunul/ Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). Le verbe " couler " n'est pas transitif : la tournure " le coule " représente une faute grammaticale. Le verbe approprié dans ce contexte est " verser (goutte à goutte) ". " Sus. Numai noi doi. " " Tout
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în suflet " " et le calme/[...] je sens comme ta feuille le coule dans mon âme " (Gorunul/ Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). Le verbe " couler " n'est pas transitif : la tournure " le coule " représente une faute grammaticale. Le verbe approprié dans ce contexte est " verser (goutte à goutte) ". " Sus. Numai noi doi. " " Tout en haut. Rien que nous deux. " (Sus/Tout en haut) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 75). Le langage employé par la traductrice appartient au registre commun. " Livadă s-a încins de
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goutte) ". " Sus. Numai noi doi. " " Tout en haut. Rien que nous deux. " (Sus/Tout en haut) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 75). Le langage employé par la traductrice appartient au registre commun. " Livadă s-a încins de somn. " " Le verger s'est échauffé dans son sommeil. " (Înfrigurare/Frisson) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 95) ; " Le verger s'est réchauffé dans le sommeil. " (Fièvre) (Villard, 2008 : 23). Leș deux traducteurs ont pris le verbe " a se încinge " au sens propre, produisant des versions dépourvues de poéticité. Nous préférons
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Tout en haut) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 75). Le langage employé par la traductrice appartient au registre commun. " Livadă s-a încins de somn. " " Le verger s'est échauffé dans son sommeil. " (Înfrigurare/Frisson) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 95) ; " Le verger s'est réchauffé dans le sommeil. " (Fièvre) (Villard, 2008 : 23). Leș deux traducteurs ont pris le verbe " a se încinge " au sens propre, produisant des versions dépourvues de poéticité. Nous préférons la version interprétative de Paul Miclău : " Le pré brûle dans son sommeil. " (Frisson
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s'est réchauffé dans le sommeil. " (Fièvre) (Villard, 2008 : 23). Leș deux traducteurs ont pris le verbe " a se încinge " au sens propre, produisant des versions dépourvues de poéticité. Nous préférons la version interprétative de Paul Miclău : " Le pré brûle dans son sommeil. " (Frisson) (1978 : 203). " E toamnă. " " L'automne est là. " (Amurg de toamnă/Crépuscule d'automne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 97). Cette version est maladroite ; îl fallait dire tout simplement : " c'est l'automne ". " Pan rupe faguri/în umbră unor nuci
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L'ombre) (Poncet, 1996 : 84). L'image du dieu Pan qui " arrache des nids d'abeille " est assez violente par rapport à celle proposée par Jean Poncet : " Pan déchire des rayons de miel ". En plus, Veturia Drăgănescu-Vericeanu place l'action dans un décor bien trop exotique, en parlant d'un " arbre à noix " au lieu d'un " noyer ". " o cădere de fum din streșini de pae " " la fumée retombant des gouttières de paille " (Sufletul satului/L'âme du village) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974
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de départ devient une création autonome. Notre argumentation est structurée en fonction des trois paramètres évoqués ci-dessus. 6. 1. Ajout d'unités sémantiques Paula Romanescu réécrit souvent leș poèmes de Blaga, en ajoutant des unités sémantiques qui n'existent pas dans le texte de départ. Ce procédé mène à un écart évident entre le poème source et la version cible. Dans la liste ci-dessous, nous marquons en italiques leș unités sémantiques ajoutées : " ultimul strop/din lumina creată în ziua dintâi " " la
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d'unités sémantiques Paula Romanescu réécrit souvent leș poèmes de Blaga, en ajoutant des unités sémantiques qui n'existent pas dans le texte de départ. Ce procédé mène à un écart évident entre le poème source et la version cible. Dans la liste ci-dessous, nous marquons en italiques leș unités sémantiques ajoutées : " ultimul strop/din lumina creată în ziua dintâi " " la dernière/ Fragile étincelle d'amour/De la lumière du tout premier jour... " (Lumină/La lumière) (Romanescu, 1998 : 7) ; " în lumina lunii
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la dernière/ Fragile étincelle d'amour/De la lumière du tout premier jour... " (Lumină/La lumière) (Romanescu, 1998 : 7) ; " în lumina lunii " " au pale éclat de la lune " (Fiorul/Le frisson) (Romanescu, 1998 : 37) ; " Nimicul zăcea-n agonie [...] Le Grand Rien agonisait/Dans le royaume de l'Inconnu [...]. " (Lumină/La lumière) (Romanescu, 1998 : 7) ; " În cer te-ai închis ca-ntr-un cosciug. Dans Ton ciel Țoi, Tu restes enfermé/ Comme dans un cercueil d'amertume. " (Psalm/Psaume) (Romanescu, 1998 : 49) ; " Dar unde
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au pale éclat de la lune " (Fiorul/Le frisson) (Romanescu, 1998 : 37) ; " Nimicul zăcea-n agonie [...] Le Grand Rien agonisait/Dans le royaume de l'Inconnu [...]. " (Lumină/La lumière) (Romanescu, 1998 : 7) ; " În cer te-ai închis ca-ntr-un cosciug. Dans Ton ciel Țoi, Tu restes enfermé/ Comme dans un cercueil d'amertume. " (Psalm/Psaume) (Romanescu, 1998 : 49) ; " Dar unde-a pierit orbitoarea/lumină de-atunci cine știe ? " " Mais où est-il cet aveuglant éclat/ De la lumière du premier jour ?/Personne ne
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Romanescu, 1998 : 37) ; " Nimicul zăcea-n agonie [...] Le Grand Rien agonisait/Dans le royaume de l'Inconnu [...]. " (Lumină/La lumière) (Romanescu, 1998 : 7) ; " În cer te-ai închis ca-ntr-un cosciug. Dans Ton ciel Țoi, Tu restes enfermé/ Comme dans un cercueil d'amertume. " (Psalm/Psaume) (Romanescu, 1998 : 49) ; " Dar unde-a pierit orbitoarea/lumină de-atunci cine știe ? " " Mais où est-il cet aveuglant éclat/ De la lumière du premier jour ?/Personne ne le sait,/Personne ne le voit. " (Lumină/La
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agenouille sous le vent. [...]/Îl n'y a plus aucun chemin de retour,/Îl n'y a aucune voie. " (Epilog/Épilogue) (Romanescu, 1998 : 22) ; " Nu știi/că numa-n lacuri cu noroi în fund cresc nuferi ? " " L'ignorais-tu vraiment/que dans leș lacs boueux/Poussent leș plus beaux/Leș plus purs nénuphars ? " (Vei plânge mult ori vei zâmbi ?/Pleureras-tu ? Souriras-tu ?) (Romanescu, 1998 : 29) ; " în zori de zi am vrea să fim și noi/cenușă,/noi și pământul. " " Je voudrais tânt/que
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