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du travail interprétatif qui mène à la recréation de la figure. Un choix traductif nuisible est la démétaphorisation, c'est-à-dire l'amputation du relief figural du texte. Leș décisions traductives par lesquelles on valorise la poéticité du texte de départ résident dans le choix des termes et le travail interprétatif du traducteur. Leș pertes șont inhérentes à la traduction ; pourtant, on peut leș combler à l'aide de la compensation. Nous avons présenté également leș choix traductifs qui mènent à l'appauvrissement stylistique
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mènent à l'appauvrissement stylistique et sémantique du texte de départ. Leș effets produits par ces décisions peuvent être rangés sur une pyramide, en fonction de leur gravité. À la base de cette pyramide se situent leș banalisations, qui résident dans le mauvais choix des termes et du registre de langue. Leș simplifications, leș changements sémantiques, tout comme leș omissions et leș contresens affectent le message poétique. Leș interventions dans l'original se concrétisent dans des modifications de la voix du texte
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la base de cette pyramide se situent leș banalisations, qui résident dans le mauvais choix des termes et du registre de langue. Leș simplifications, leș changements sémantiques, tout comme leș omissions et leș contresens affectent le message poétique. Leș interventions dans l'original se concrétisent dans des modifications de la voix du texte (au niveau des appellatifs ou du registre employé). Enfin, leș fautes de langue et leș lourdeurs (de nature lexicale ou morphologique) indiquent une mauvaise maîtrise de la langue cible. * Dans
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se situent leș banalisations, qui résident dans le mauvais choix des termes et du registre de langue. Leș simplifications, leș changements sémantiques, tout comme leș omissions et leș contresens affectent le message poétique. Leș interventions dans l'original se concrétisent dans des modifications de la voix du texte (au niveau des appellatifs ou du registre employé). Enfin, leș fautes de langue et leș lourdeurs (de nature lexicale ou morphologique) indiquent une mauvaise maîtrise de la langue cible. * Dans la dernière pârtie de notre
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dans l'original se concrétisent dans des modifications de la voix du texte (au niveau des appellatifs ou du registre employé). Enfin, leș fautes de langue et leș lourdeurs (de nature lexicale ou morphologique) indiquent une mauvaise maîtrise de la langue cible. * Dans la dernière pârtie de notre conclusion, nous nous proposons de synthétiser leș décisions récurrentes des traducteurs, ce qui nous permet de voir dans quel cas on peut parler de l'existence d'un style traductif. Notre présentation suit l'ordre
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de langue et leș lourdeurs (de nature lexicale ou morphologique) indiquent une mauvaise maîtrise de la langue cible. * Dans la dernière pârtie de notre conclusion, nous nous proposons de synthétiser leș décisions récurrentes des traducteurs, ce qui nous permet de voir dans quel cas on peut parler de l'existence d'un style traductif. Notre présentation suit l'ordre chronologique de la parution des traductions. → Veturia Drăgănescu-Vericeanu : changements de registre ; changements de la voix du texte ; termes mal choisis ; écarts sémantiques ; contresens ; fautes de
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normes françaises de ponctuation (le tiret est remplacé par la virgule, le point virgule, leș deux points, leș points de suspension ; chaque vers commence par une majuscule) ; l'emploi de termes poétiques ; le travail interprétatif soutenu. Philippe Loubière est cibliste dans la traduction des éléments qui forment le microcontexte typographique. → Paul Villard : tendance à simplifier la signifiance des poèmes (abolition des figures, de la musicalité, des composantes du message poétique) ; absence totale de la recherche prosodique ; changements de registre ; termes mal choisis ; écarts
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composantes du message poétique) ; absence totale de la recherche prosodique ; changements de registre ; termes mal choisis ; écarts sémantiques ; fautes de langue ; lourdeurs. La synthèse exposée ci-dessus nous autorise à affirmer que l'on peut distinguer la présence d'un style traductif dans leș versions de Paul Miclău, Jean Poncet et Philippe Loubière, grace à leurs décisions traductives constantes, décelables au niveau du macroet du microtexte. Paul Miclău se fait remarquer surtout par la recréation de la prosodie dans la langue cible, tout comme
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présence d'un style traductif dans leș versions de Paul Miclău, Jean Poncet et Philippe Loubière, grace à leurs décisions traductives constantes, décelables au niveau du macroet du microtexte. Paul Miclău se fait remarquer surtout par la recréation de la prosodie dans la langue cible, tout comme par l'emploi des termes poétiques. Le style traductif de Jean Poncet se distingue par un choix attentif des termes, tout comme par leș tournures poétiques, résultat de l'interprétation du texte source. Philippe Loubière
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du texte source. Philippe Loubière adapte le texte source aux normes françaises de ponctuation ; en plus, să version, peut-être la plus soignée du corpus, est le résultat d'un choix attentif du registre de langue et des équivalents sémantiques, surtout dans le cas des culturèmes et des termes religieux. Dans le cas de Paul Villard on peut parler d'un " style traductif négatif " qui, par la simplification constante de la signifiance des poèmes, tout comme par des fautes de langue, des coquilles
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aux normes françaises de ponctuation ; en plus, să version, peut-être la plus soignée du corpus, est le résultat d'un choix attentif du registre de langue et des équivalents sémantiques, surtout dans le cas des culturèmes et des termes religieux. Dans le cas de Paul Villard on peut parler d'un " style traductif négatif " qui, par la simplification constante de la signifiance des poèmes, tout comme par des fautes de langue, des coquilles et des lourdeurs, affecte grièvement la poéticité du texte
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l'objet de l'interprétation du traducteur, qui devient l'herméneute par excellence de l'œuvre, produisant un " équivalent poétique " du texte de départ. Leș étapes de la traduction poétique șont la compréhension, l'interprétation et la recréation : nous avons relevé dans notre corpus des versions réussies qui șont le résultat de cette triple démarche. En plus, la traduction de poésie suppose la récupération des marques de la signifiance et l'écoute attentive de la voix du texte (manifestée à travers des indices textuels
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recréer le style source avec leș moyens de la langue cible.1621 Pourtant, la théorie du sens appliquée à la traduction poétique accorde au traducteur le plus haut degré de liberté admis en traduction. Une autre limite de cette approche réside dans le fait que l'interprétation reste, en général, une méthode largement fondée sur l'intuition, le don poétique et le pouvoir créateur du traducteur. Leș décisions traductives décelables dans le cas de la traduction poétique peuvent être classées en deux catégories
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liberté admis en traduction. Une autre limite de cette approche réside dans le fait que l'interprétation reste, en général, une méthode largement fondée sur l'intuition, le don poétique et le pouvoir créateur du traducteur. Leș décisions traductives décelables dans le cas de la traduction poétique peuvent être classées en deux catégories : leș choix qui visent à récupérer la poéticité et le style du texte de départ, que nous désignons comme des " stratégies de traduction " (par exemple, la recréation de la prosodie
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peuvent être classées en deux catégories : leș choix qui visent à récupérer la poéticité et le style du texte de départ, que nous désignons comme des " stratégies de traduction " (par exemple, la recréation de la prosodie source ; le principe de la concordance dans la traduction des figures de langage : traduire figure par figure, etc.) ; leș choix qui mènent à la dépoétisation, voire même à l'altération de la signifiance (par exemple, la suppression de graphèmes/vers, accompagnée par une omission sémantique ; la démétaphorisation ; l
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etc.) ; leș choix qui mènent à la dépoétisation, voire même à l'altération de la signifiance (par exemple, la suppression de graphèmes/vers, accompagnée par une omission sémantique ; la démétaphorisation ; l'excroissance figurale, etc.). L'analyse du corpus nous a révélé, dans un premier temps, que l'emploi de termes poétiques, tout comme le travail interprétatif appliqué au texte constituent des stratégies de traduction grace auxquelles le traducteur parvient à recréer la poéticité de départ, voire à la valoriser davantage. De l
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poème : la banalisation par un mauvais choix des termes ou du registre langagier, la simplification, le changement sémantique ou le changement de la voix du texte, l'omission, le contresens, leș fautes de langue, leș lourdeurs. La présence de tels choix dans le texte traduit indique une mauvaise maîtrise de la langue cible, tout comme un manque de sensibilité poétique. À travers leș exemples que nous avons fournis dans leș deux derniers chapitres de notre thèse, nous avons montré que l'approche interprétative
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omission, le contresens, leș fautes de langue, leș lourdeurs. La présence de tels choix dans le texte traduit indique une mauvaise maîtrise de la langue cible, tout comme un manque de sensibilité poétique. À travers leș exemples que nous avons fournis dans leș deux derniers chapitres de notre thèse, nous avons montré que l'approche interprétative appliquée au texte poétique est LA méthode par excellence pour la traduction de ce genre littéraire. C'est grace à cette approche que le traducteur réussit à
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deux derniers chapitres de notre thèse, nous avons montré que l'approche interprétative appliquée au texte poétique est LA méthode par excellence pour la traduction de ce genre littéraire. C'est grace à cette approche que le traducteur réussit à restituer dans la langue cible le message et leș marques stylistiques du poème de départ. En d'autres mots, c'est grace à cette méthodologie de traduction que le poète se fait recréateur. * L'aperçu théorique du Chapitre I nous a permis
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grace à cette méthodologie de traduction que le poète se fait recréateur. * L'aperçu théorique du Chapitre I nous a permis de définir la traduction comme une opération communicative fondée sur des équivalences imposées par la nature du texte source. Dans le cas des œuvres, l'équivalence stylistique est plus importante que l'équivalence sémantique. Cette définition de la traduction des œuvres s'appuie sur une conception du style comme " un processus de singularisation de la parole, comme le lieu où des singularités
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traduction des œuvres s'appuie sur une conception du style comme " un processus de singularisation de la parole, comme le lieu où des singularités de parole prennent une valeur générale ".1622 Notre prémisse inițiale a été l'existence de l'idiostyle dans le cas d'un auteur consacré. Plus précisément, îl faudrait retrouver dans le texte d'arrivée l'idiostyle de l'auteur traduit, c'est-à-dire leș marques stylistiques qui lui șont propres. Étudier l'idiostyle ne signifie pas seulement passer en
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processus de singularisation de la parole, comme le lieu où des singularités de parole prennent une valeur générale ".1622 Notre prémisse inițiale a été l'existence de l'idiostyle dans le cas d'un auteur consacré. Plus précisément, îl faudrait retrouver dans le texte d'arrivée l'idiostyle de l'auteur traduit, c'est-à-dire leș marques stylistiques qui lui șont propres. Étudier l'idiostyle ne signifie pas seulement passer en revue leș marques qui le composent, mais " tenir compte de la dimension affective
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et le texte, qui modifie la perception même du style "1623. La traduction d'un texte littéraire implique, par conséquent, la traduction de la vision stylistique qui a conféré à l'œuvre să singularité. Cette singularité du style source doit transparaître dans la langue cible à l'aide des marques stylistiques équivalentes. Le traductologue est tenu pourtant d'admettre que la délimitation de l'idiostyle a des limites. Comme la traduction est une opération subjective, le processus d'identification des traits stylistiques
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a des limites. Comme la traduction est une opération subjective, le processus d'identification des traits stylistiques du texte source est, lui aussi, subjectif. Le traducteur est celui qui choisit leș " valeurs ", c'est-à-dire leș éléments stylistiques qu'il " transporte " dans la langue d'accueil : " c'est la part active et subjective du lecteur dans le processus de lecture qui détermine à la fois ce que deviendra le style et le rythme du texte original dans le texte traduit. "1624 À
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des traits stylistiques du texte source est, lui aussi, subjectif. Le traducteur est celui qui choisit leș " valeurs ", c'est-à-dire leș éléments stylistiques qu'il " transporte " dans la langue d'accueil : " c'est la part active et subjective du lecteur dans le processus de lecture qui détermine à la fois ce que deviendra le style et le rythme du texte original dans le texte traduit. "1624 À part l'existence de l'idiostyle chez l'auteur source, nous avons montré qu
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