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mortes me coulent des cils. " 1467 Par rapport au roumain, la langue française montre une servitude linguistique dans l'emploi du sujet qui accompagne le verbe : și, en roumain, le sujet peut manquer, en français să présence est absolument nécessaire dans le discours. V. Jean-Paul Vinay, Jean Darbelnet, Stylistique comparée du français et de l'anglais, op. cît., p. 14 : " Servitude Cas où le choix, la forme et l'ordre des mots șont imposés par la langue. Exemple : le subjonctif en
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mots șont imposés par la langue. Exemple : le subjonctif en français après "avânt que". " 1468 Puisqu'il perçoit leș poèmes de Blaga comme étant imprégnés de références bibliques, Philippe Loubière utilise des majuscules à d'autres occasions aussi, même și dans le texte source leș mots respectifs commencent par une minuscule. Îl décide par exemple de faire commencer par une majuscule le pronom " Elle " désignant la Vierge lors de l'Annonciation : leș vers " [...] cu ciocul întins peste ea/o pasare, plutind
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troublé une fleur. " V. Lucian Blaga, În amintirea țăranului zugrav (En souvenir du paysan peintre d'icônes), în În marea trecere (Au fil du grand parcours), traduit du roumain et Avant-propos par Philippe Loubière, op. cît., p. 25. Même situation dans la traduction du syntagme à connotations bibliques " fiul omului " (" le fils de l'homme "), désignant Jésus. Leș vers " În curând fiul omului va căuta un loc/unde să-și culce capul [...]. " șont traduits par " Bientôt le Fils de l'homme
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tête [...]. " V. Lucian Blaga, Bunăvestire (Annonciation), în În marea trecere (Au fil du grand parcours), traduit du roumain et Avant-propos par Philippe Loubière, op. cît., p. 63. 1469 Philippe Loubière fait commencer par une majuscule leș pronoms qui désignent Dieu dans le discours poétique de Blaga, même și ces pronoms commencent par une minuscule dans le texte source. V. par exemple leș vers " [...] la rădăcinile tale mă-ngrop,/Dumnezeule, pom blestemat. " qui șont traduits par " À Țes racines je m'inhume
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parcours), traduit du roumain et Avant-propos par Philippe Loubière, op. cît., p. 63. 1469 Philippe Loubière fait commencer par une majuscule leș pronoms qui désignent Dieu dans le discours poétique de Blaga, même și ces pronoms commencent par une minuscule dans le texte source. V. par exemple leș vers " [...] la rădăcinile tale mă-ngrop,/Dumnezeule, pom blestemat. " qui șont traduits par " À Țes racines je m'inhume,/Seigneur, arbre maudit. " (Lucian Blaga, Cuvantul din urmă (Le moț de la fin), în În
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în Laudă somnului, édition multilingue, préface par George Călinescu, traduction en français par Paul Villard, op. cît., p. 11. 1477 C'est le cas du nom " Sfânto " (" Sainte "), qui désigne la bien-aimée. Paul Villard banalise cette appellation, donnant comme équivalent dans să traduction le syntagme " mă sainte ". V. Lucian Blaga, Lumina raiului (La lumière du paradis), în Poemele luminii, édition trilingue, préface par Constantin Ciopraga, traduction en français par Paul Villard, op. cît., p. 55. V. aussi Lucian Blaga, Iezerul (Le
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George Călinescu, traduction en français par Paul Villard, op. cît., p. 49. Le vers " Caută lung Ochiul spre Nord și spre vârste " est traduit par " L'œil regarde longuement vers le Nord, vers leș âges ". Le nom " l'Œil " désigne dans ce contexte l'étang de montagne, une sorte d'œil magique, fait illustré par le titre du poème et par leș deux premiers vers : " În pâlnia muntelui iezerul netulburat/că un ochi al lumii, ascuns, s-a deschis. " (" Dans la
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désigne dans ce contexte l'étang de montagne, une sorte d'œil magique, fait illustré par le titre du poème et par leș deux premiers vers : " În pâlnia muntelui iezerul netulburat/că un ochi al lumii, ascuns, s-a deschis. " (" Dans la doline de la montagne le lac tranquille/comme un œil du monde, caché, s'est ouvert. ") Supprimer la majuscule en traduction constitue, à notre sens, une perte de signifiance. 1478 Ladislas Gáldi, Contributions à l'histoire de la versification roumaine..., op.
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qui soulignons. Pendant le printemps de l'année 1910, une nouvelle vague lyrique m'emporta doucement. J'ai envoyé un poème en vers libres, blancs, à la rédaction de la revue Luceafărul. Mă tentative littéraire ne șut pas trouver une place dans leș pages de la revue ; j'ai obtenu par contre une réponse assez favorable de la part de la rédaction. On m'encourageait de continuer à écrire, mais on me reprochait, pour la première fois dans mă vie, le péché d'avoir écrit
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littéraire ne șut pas trouver une place dans leș pages de la revue ; j'ai obtenu par contre une réponse assez favorable de la part de la rédaction. On m'encourageait de continuer à écrire, mais on me reprochait, pour la première fois dans mă vie, le péché d'avoir écrit des vers sans rime. Pourtant, par mon péché je préfigurais, dès cette époque, une forme. " Notre traduction. 1491 V. Dumitru Micu, Lirica lui Lucian Blaga, op. cît., p. 11 : Tânărul mesager liric al
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o cutezanța fără precedent în prozodia românească. Simboliștii experimentaseră, e drept, versul liber [...], dar versul alb, aritmic, nu-l profesase încă nimeni sistematic. Le jeune messager lyrique de la Transylvanie libre brisait leș rigueurs du vers avec une audace sans précédent dans la prosodie roumaine. Leș poètes symbolistes avaient expérimenté, c'est vrai, le vers libre [...], mais le vers blanc, arythmique, n'avait pas encore été pratiqué de manière systématique. " Notre traduction.) 1492 V. Ladislas Gáldi, Contributions à l'histoire de la versification
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eu n-am avut nicio admirație pentru acest poet. El reprezintă impresionismul german, pe când eu aș putea să am până la un punct legătură cu expresioniștii. " (" [...] îl est vrai que d'aucuns m'on accusé qu'on sent l'influence allemande dans Leș poèmes de la lumière, surtout l'influence d'Arno Holz. Și je rappelle cela, c'est parce que je ne vois qu'une ressemblance d'ordre schématique, plutôt typographique. En effet, je n'ai éprouvé aucune admiration pour ce poète
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vers (în versul liber) a poemului în proza, în genere a prozei poetice. Le vers libre de Blaga n'apparaît pas comme une réaction directe de "déformation" révolutionnaire du vers traditionnel ; îl apparaît grace à l'introduction du vers libre dans le poème en prose et dans la prose poétique en général ". Notre traduction.) 1496 Ladislas Gáldi, Contributions à l'histoire de la versification roumaine..., op. cît., p. 23. 1497 Idem, p. 121. 1498 Idem, p. 187. 1499 Ibid. C'est nous
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în proza, în genere a prozei poetice. Le vers libre de Blaga n'apparaît pas comme une réaction directe de "déformation" révolutionnaire du vers traditionnel ; îl apparaît grace à l'introduction du vers libre dans le poème en prose et dans la prose poétique en général ". Notre traduction.) 1496 Ladislas Gáldi, Contributions à l'histoire de la versification roumaine..., op. cît., p. 23. 1497 Idem, p. 121. 1498 Idem, p. 187. 1499 Ibid. C'est nous qui soulignons. 1500 Ibid. C'est
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poetica, op. cît., p. 384. 1505 Ladislas Gáldi, Contributions à l'histoire de la versification roumaine..., op. cît., p. 187. C'est nous qui soulignons. 1506 V. Idem, p. 188: " La nouveauté du présent essai de synthèse ne consiste pas seulement dans l'effort chez Blaga des trochées, des ïambes, des anapestes, etc., mais aussi comme une aspiration à considérer le vers blagien comme une pârtie intégrante de son esthétique et, dans un sens très général, de son activité créatrice. " C'est
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nouveauté du présent essai de synthèse ne consiste pas seulement dans l'effort chez Blaga des trochées, des ïambes, des anapestes, etc., mais aussi comme une aspiration à considérer le vers blagien comme une pârtie intégrante de son esthétique et, dans un sens très général, de son activité créatrice. " C'est nous qui soulignons. 1507 Ibid. C'est nous qui soulignons. 1508 La rime pauvre ne comporte qu'une homophonie (la dernière voyelle accentuée en syllabe ouverte). V. Michèle Aquien, Dictionnaire
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Peisaj trecut (Paysage d'antan), în Poemele luminii/Leș poèmes de la lumière, traduction de Paul Miclău, op. cît., p. 347 : le texte source " Zăbovește prin rostul/grădinilor pajul./ Un zbor de lăstun/iscălește peisajul. " (Blaga 2010 : 153) est traduit par : " Dans l'aura des jardins/s'attarde longtemps le page./ Un vol de martinet/signe enfin le paysage. " À part la rime " page "/" paysage ", facilitée par la parenté des langues, on remarque également l'ambition du traducteur de garder le rythme
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Paul Miclău, op. cît., p. 521 : leș couples de rimes " veșmânt "/" vânt " et " planetă "/" paletă " șont traduits par " vêtement "/" vent " et, respectivement, " planète "/" palette ". 1518 V. Michèle Aquien, Dictionnaire de poétique, op. cît., p. 242 : " Facilité est banalité șont déconseillées dans le choix des mots à la rime. On évite donc : a) la rime du même au même (c'est-à-dire d'un moț avec lui-même) [...]. Elle est d'ailleurs exclue dès le Moyen Âge ; b) la rime entre leș mots de la
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în L' étoile la plus triste, traduction de Sanda Stolojan, op. cît., la traduction des poèmes Somn (Sommeil), p. 59, Fum căzut (Fumée penchée), p. 61, Peisaj transcendent (Paysage transcendant), p. 67, Ioan se sfâșie în pustie (Jean se lamente dans le désert), p. 77, Tăgăduiri (Désaveux), p. 81, Legenda noastră (Notre légende), p. 113, Cântecul așteptării (Le chant de l'attente), p. 115. 1523 V. în L' étoile la plus triste, traduction de Sanda Stolojan, op. cît., la traduction des
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Ville ancienne), p. 124, Peisaj trecut (Paysage d'antan), p. 128, Septemvrie (Septembre), p. 136, Vraja și blestem (Charme est blasphème), p. 138, La cumpăna apelor (Au partage des eaux), p. 142, Stă în codru fără slavă (Îl se terre dans le bois déchu de șa gloire), p. 144, Anno domini (Anno domini), p. 150, Corbul (Le corbeau), p. 152, Sătul minunilor (Le village des merveilles), p. 154, Asfințit marin (Crépuscule marin), p. 156, Dumbrava roșie (Le taillis rouge), p. 168
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nimfa (I. Pan à la nymphe), p. 80, ÎI. Zeul așteaptă (ÎI. Le dieu attend), p. 82, III. Umbră (L'ombre), p. 84, IV. Pan cântă (Air de Syrinx), p. 86, V. Paianjenul (L'araignée), p. 88, În marea trecere (Dans le grand passage), p. 94, Un om s-apleacă peste margine (Un homme se penche au bord de la falaise), p. 98, Heraclit lângă lac (Héraclite au bord du lac), p. 102, Biografie (Biographie), p. 116, Echinocțiu (Équinoxe), p. 120, În
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grand passage), p. 94, Un om s-apleacă peste margine (Un homme se penche au bord de la falaise), p. 98, Heraclit lângă lac (Héraclite au bord du lac), p. 102, Biografie (Biographie), p. 116, Echinocțiu (Équinoxe), p. 120, În munți (Dans leș montagnes), p. 122, Noapte ecstatică (Nuit extatique), p. 126, Biblică (Biblique), p. 130, Rune (Runes), p. 140, La curțile dorului (Au seuil du mystère), p. 148, Epitaf (Épitaphe), p. 170, Götterdämmerung (Götterdämmerung), p. 178, Drum prin cimitir (La route
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à résonances folkloriques, le deuxième est un sonnet. Îl n'y a aucune recherche de recréer la rime en français. 1529 Le terme roumain " alean " fait pârtie du champ sémantique du moț " dor ". Nous traitons la traduction de ces termes dans le Chapitre VI, qui porte sur la traduction du signifié. 1530 V. Lucian Blaga, 65 poèmes, traduit par Paula Romanescu, op. cît. : Greierușa (La cigale), p. 55 ; Cântec în noapte (Chanson dans la nuit), p. 56 ; Primăvară (Printemps), p. 59
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dor ". Nous traitons la traduction de ces termes dans le Chapitre VI, qui porte sur la traduction du signifié. 1530 V. Lucian Blaga, 65 poèmes, traduit par Paula Romanescu, op. cît. : Greierușa (La cigale), p. 55 ; Cântec în noapte (Chanson dans la nuit), p. 56 ; Primăvară (Printemps), p. 59 ; Cântec pentru anul 2000 (Chanson pour l'an 2000), p. 60 ; Semnal de toamnă (Signal d'automne), p. 69 ; Anno domini (Anno domini), p. 70 ; Catren (Quatrain), p. 78 ; Ce aude unicornul
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assemble librement des " lettres ", en dehors de tout groupement appartenant à une langue parlée. V. Jean-Louis Joubert, La poésie. Formes et fonctions, op. cît., p. 66. 1533 Nous rappelons notre analyse d'une strophe extraite du poème În marea trecere (Dans le grand passage) : à cette occasion, nous avons remarqué l'existence des effets sonores dans la poésie de Blaga (nous avons commenté l'assonance de la voyelle " a " : " stânci "/" pământ "/" pâraie "/" adânc "). 1534 V. Michèle Aquien, Dictionnaire de poétique, op. cît
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