336 matches
-
peut-être parce que ce procédé appliqué par Blaga dans son premier recueil publié leur est totalement inconnu. Au niveau du découpage des strophes et des vers, îl y a des " écarts " ou des variations, dont quelques-uns ont retenu notre attention soit parce qu'ils contribuent à accroître la poéticité du texte cible, soit parce que, au contraire, ils franchissent leș principes de constitution du discours poétique, s'agissant, en effet, de fautes de traduction. 1. 1. 1. Découpage des strophes En
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
1. 1. 1. Découpage des strophes En ce qui concerne le découpage du poème en strophes, leș traducteurs ne se șont éloignés que rarement du texte source : en général leș textes-traduction respectent la structure d'origine des strophes, qu'elle soit régulière ou irrégulière. Leș exceptions à cette règle șont dues soit aux fautes d'inattention, soit à l'ambition du traducteur de prouver son originalité. Nous nous proposons d'identifier des situations de redécoupage des strophes (soit par la suppression
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
découpage du poème en strophes, leș traducteurs ne se șont éloignés que rarement du texte source : en général leș textes-traduction respectent la structure d'origine des strophes, qu'elle soit régulière ou irrégulière. Leș exceptions à cette règle șont dues soit aux fautes d'inattention, soit à l'ambition du traducteur de prouver son originalité. Nous nous proposons d'identifier des situations de redécoupage des strophes (soit par la suppression des espaces blancs qui séparent leș strophes, soit par l'insertion
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
leș traducteurs ne se șont éloignés que rarement du texte source : en général leș textes-traduction respectent la structure d'origine des strophes, qu'elle soit régulière ou irrégulière. Leș exceptions à cette règle șont dues soit aux fautes d'inattention, soit à l'ambition du traducteur de prouver son originalité. Nous nous proposons d'identifier des situations de redécoupage des strophes (soit par la suppression des espaces blancs qui séparent leș strophes, soit par l'insertion d'espaces blancs et la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
strophes, qu'elle soit régulière ou irrégulière. Leș exceptions à cette règle șont dues soit aux fautes d'inattention, soit à l'ambition du traducteur de prouver son originalité. Nous nous proposons d'identifier des situations de redécoupage des strophes (soit par la suppression des espaces blancs qui séparent leș strophes, soit par l'insertion d'espaces blancs et la création de strophes nouvelles) et d'identifier leș motivations. L'analyse des traductions est réalisée suivant l'ordre diachronique de leur
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
règle șont dues soit aux fautes d'inattention, soit à l'ambition du traducteur de prouver son originalité. Nous nous proposons d'identifier des situations de redécoupage des strophes (soit par la suppression des espaces blancs qui séparent leș strophes, soit par l'insertion d'espaces blancs et la création de strophes nouvelles) et d'identifier leș motivations. L'analyse des traductions est réalisée suivant l'ordre diachronique de leur parution. Veturia Drăgănescu-Vericeanu Nous avons identifié dans la traduction de Veturia
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
qui viens. "1361) Și ce choix de traduction appartient au traducteur, îl nous semble inspiré, parce qu'il contribue à faciliter la lecture par une meilleure organisation du rythme typographique. Îl est fort possible que ce découpage en strophes ne soit pas une décision de traducteur, mais une faute de mise en page des éditeurs. 1. 1. 2. Découpage des vers Au niveau de la disposition typographique des vers, nous avons identifié deux tendances qui modifient, en quelque sorte, la signifiance du
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
musicalité donnée par la cadence, même s'il s'agit de vers blancs. Îl faut faire attention donc à ce choix traductif, qui se présente soit comme un redécoupage par suppression des vers, qui n'entraîne pas une suppression sémantique, soit comme une omission au niveau du signifié du poème. Nous préférons classer la suppression de graphèmes/vers parmi leș tendances simplificatrices, qui altèrent la signifiance du poème. Veturia Drăgănescu-Vericeanu La suppression de vers par redécoupage, qui n'implique pas forcément
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
règles précisent que leș tirets s'utilisent isolément ou par deux : encadrant un ou plusieurs mots, à la façon des parenthèses, leș tirets șont préférés chaque fois que l'on désire séparer du texte une notation sans que la coupure soit trop marquée ; le second tiret est supprimé avânt un point final.1383 En général, l'emploi des tirets est préféré avânt et après une proposition, un membre de phrase, une expression ou un moț que l'on veut séparer du
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
-n agonie, cănd singur plutea-n întuneric și dat-a un semn Nepătrunsul : " Să fie lumină ! " (Lumină) (Blaga, 2010 : 20) Le néant gisait à l'agonie, lorsque, solitaire flottant par leș ténèbres, l'Insondable fit un signe : " Que la lumière soit ! " (La lumière) (Poncet, 1996 : 32) Le terme " Nepătrunsul " (" l'Insondable ", dans la vision de Jean Poncet, " l'Impénétrable ", dans la vision de Paul Miclău) désigne le Grand Anonyme de la philosophie de Blaga. Îl s'agit ici d'un emploi inédit
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Loubière, 2003 : 49) L'appellatif " Père " fait référence au Grand Anonyme des écrits philosophiques. Le titre de ce poème est d'ailleurs assez explicite : Le grand aveugle par la main (à notre sens, on aurait du traduire, pour que le contenu soit moins hermétique et pour respecter, en même temps, la graphie source : Le Grand Aveugle par la main). Îngăduie, Prietena, să-ți amintesc că Poetul muri numai mult mai tarziu. (Poetul) (Blaga, 2010 : 233) Permettez-moi, Amie, de vous rappeler que le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
agonie, cănd singur plutea-n întuneric și dat-a un semn Nepătrunsul : " Să fie lumină ! " (Lumină) (Blaga, 2010 : 20) Le Rien gisait à l'agonie quand, tout seul voguant dans le noir fit un signe, l'Impénétré : " Que la lumière soit ! " (La lumière) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 49) Le néant gisait dans l'agonie, quand seul flottait dans leș ténèbres et fit un signe l'Impénétrable : " Que la lumière soit ! " (La lumière) (Miclău, 1978 : 127) On observe que la traductrice a décidé de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
seul voguant dans le noir fit un signe, l'Impénétré : " Que la lumière soit ! " (La lumière) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 49) Le néant gisait dans l'agonie, quand seul flottait dans leș ténèbres et fit un signe l'Impénétrable : " Que la lumière soit ! " (La lumière) (Miclău, 1978 : 127) On observe que la traductrice a décidé de faire commencer le nom " le rien " par une majuscule, peut-être parce qu'elle sent le besoin de lui accorder une plus grande importance dans șont texte-traduction. Ce
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
discutable : Nimeni să nu mă ajungă. A-la-la ! E-la-la ! (Fiica pământului joacă) (Blaga, 2010 : 122) Que personne ne me *ratrappe, hein ! A-là-là ! Hé-là-là ! (La fille de la terre danse) (Miclău, 1978 : 293) Îl est bien possible que *" ratrappe " au lieu de " rattrape " soit une coquille dont le traducteur est innocent. En revanche, l'orthographe des interjections laisse à désirer : îl faudrait dire " ah ! " (voire " oh ! "), " eh ! " (qui n'a pas le même emploi que " hé ! "), sinon " oh, la la ! ", avec une virgule, mais
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
plus neutre (" le soir venu ") signifie annihiler en quelque sorte la présence du destinataire du discours poétique. Un changement des signes de ponctuation mène, pour la plupart des fois, à un changement de la voix du texte, quelque subtile qu'il soit : Și iar plecăm. De ce a tresărit ? Tata orb, fii liniștit, în jur nu e nimic. (De mână cu Marele Orb) (Blaga, 2010 : 120) Plus tard, lorsque nous repartons, je le vois tressaillir : Père aveugle, sois tranquille, îl ne se passe
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Poeme alese : Le recueil qui porte le titre Poeme alese (Poèmes choisis), publié en 1998 aux éditions Grâi și Suflet de Bucarest, contient plusieurs inadvertances au niveau du microcontexte typographique. Nous avons découvert des omissions des tirets, qui șont remplacés soit par des virgules, soit par des points de suspension, ce qui démontre que leș traducteurs n'ont pas approfondi la valeur poétique de ce graphème.1441 Îl y a aussi quelques coquilles, comme le cas des mots qui ne șont pas
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
qui porte le titre Poeme alese (Poèmes choisis), publié en 1998 aux éditions Grâi și Suflet de Bucarest, contient plusieurs inadvertances au niveau du microcontexte typographique. Nous avons découvert des omissions des tirets, qui șont remplacés soit par des virgules, soit par des points de suspension, ce qui démontre que leș traducteurs n'ont pas approfondi la valeur poétique de ce graphème.1441 Îl y a aussi quelques coquilles, comme le cas des mots qui ne șont pas séparés par un espace
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
pas dans le texte d'origine : [...] dat-a un semn Nepătrunsul : " Să fie lumină ! " (Lumină) (Blaga, 2010 : 20) [...] Quand Lui l'Impénétrable Fit un signe Et la Lumière fut. (Romanescu, 1998 : 7) [...] fit un signe l'Impénétrable : " Que la lumière soit ! " (La lumière) (Miclău, 1978 : 127) " La lumière ", concept-clé dans la poétique de Blaga, est marqué dans la traduction de Paula Romanescu par une majuscule, tout comme le pronom " Lui ", qui désigne " l'Impénétrable ", le Grand Anonyme des écrits philosophiques. On
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
assumer des risques. En grand, leș deux options qu'il a șont leș suivantes : soit rester fidèle entièrement à la forme sonore de départ et essayer de la reconstruire avec leș moyens de la langue cible, sans affecter le sémantisme du poème, soit traduire sans se soucier des rimes de l'original, afin de disposer, dans la langue d'arrivée, d'une plus grande liberté d'expression. Au niveau textuel, bien sûr, la réalité est tout autre, car îl y a toujours le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
apropii de ele cântând. Vino încet. (Pluguri) (Blaga, 2010 : 107) Attention de ne pas leș effrayer îl faut t'en approcher en chantant. Viens doucement. (Charrues) (Poncet, 1996 : 96) Cependant, îl est fort possible que ce jeu des sonorités ne soit pas l'intention du traducteur, car îl est inhérent à la traduction littérale des vers source. L'analyse de la traduction de Jean Poncet nous conduit à conclure que la recréation de la rime ne fait pas pârtie de son style traductif
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
littéraire ou commune : tout exégète de l'œuvre de cet auteur connaît de quel type de " passage " îl s'agit. Le lecteur qui découvre la poésie de Blaga se rendra compte, lui aussi, du sémantisme de " trecere ", sans qu'il soit besoin d'expliquer. Selon nous, le choix de Philippe Loubière est original et tout à fait poétique ; cependant, l'interprétation qu'il donne au terme " trecere " est proche de l'explicitation et n'est pas absolument nécessaire au lecteur français
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
une traduction mot-à-mot, justifie son choix dans l'avant-propos du recueil Poemele luminii/Leș poèmes de la lumière : " Ainsi În marea trecere se traduit normalement par Dans le grand passage et leș pièces du recueil explicitent le sens, sans qu'il soit nécessaire de chercher d'autres solutions plus fidèles à l'égard de la philosophie de Blaga, parce qu'elles compliqueraient la signification. "1552 Une traduction littérale a donc l'avantage de conserver le mystère du terme " trecere " contenu par le titre
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
village de larmes,/ D'éternité, de pleurs, de chant ! " (Le 9 mai 1895) (Romanescu, 1998 : 57). Le gravier Tout comme " leș choses " (" lucrurile "), " le gravier " (" prundișul "), élément apparemment non-poétique, fait pârtie du code poétique de Blaga. Ce nom est traduit soit par " cailloux ", soit par " gravier " : " negru prundiș " " cailloux noirs " (Sat natal/Village natal) (Miclău, 1978 : 367) ; " ce prund fierbinte, turmentat " " quel gravier brûlant, agité " (Prin toate erele/Par toutes leș ères) (Miclău, 1978 : 533) ; " prund de suflet " " le gravier de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
D'éternité, de pleurs, de chant ! " (Le 9 mai 1895) (Romanescu, 1998 : 57). Le gravier Tout comme " leș choses " (" lucrurile "), " le gravier " (" prundișul "), élément apparemment non-poétique, fait pârtie du code poétique de Blaga. Ce nom est traduit soit par " cailloux ", soit par " gravier " : " negru prundiș " " cailloux noirs " (Sat natal/Village natal) (Miclău, 1978 : 367) ; " ce prund fierbinte, turmentat " " quel gravier brûlant, agité " (Prin toate erele/Par toutes leș ères) (Miclău, 1978 : 533) ; " prund de suflet " " le gravier de l'âme " (Poveri
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
2. du Chapitre V comme une planche de bois que l'on frappe avec de petits marteaux afin d'annoncer le début du service religieux. Leș traducteurs adaptent le rituel orthodoxe à l'usage catholique, de manière que l'image soit transférée dans un plan plus abstrait en français : " sunetul de toaca " devient " l'angélus " (V. Paianjenul/L'araignée) (Miclău, 1978 : 247) ; le syntagme " clopot de vecerne " est traduit par " le tintement de l'angélus " (III. Umbră/III. L'ombre) (Drăgănescu-Vericeanu
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]