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proposons de montrer dans quelle mesure on peut recourir à cette théorie dans la traduction de la poésie. Selon quelques études récentes, l'herméneutique appliquée à la poésie serait la méthode adéquate de traduction de ce genre littéraire.4 Nous développons le sujet dans leș chapitres à suivre. Nous voulons préciser également leș limites de notre démarche : nous nous inspirons d'une théorie qui, a priori, laisse au traducteur une grande liberté d'interprétation, afin de récupérer le sens source avec leș moyens
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particulière est accordée à la traduction des œuvres. Comme notre démarche s'appuie largement sur la théorie interprétative de Marianne Lederer et Danica Seleskovitch, nous présentons en détail leș principes sur lesquels repose cette théorie. Le Chapitre ÎI a comme sujet la structure et le fonctionnement du discours poétique, tout comme leș théories sur la traduction de la poésie. La première pârtie de ce chapitre est constituée par une approche poétique, linguistique et sémiotique du discours poétique, préliminaire à l'analyse de la traduction
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à leur formation et à leur vision traductive, exprimée dans des préfaces, des articles, des ouvrages scientifiques. Cette étude offre leș prémisses pour leș Chapitres V et VI, qui constituent l'analyse proprement-dite du corpus. Le Chapitre V a comme sujet l'analyse du signifiant poétique en traduction, tandis que le Chapitre VI s'occupe du signifié poétique en traduction. Ces deux chapitres șont organisés comme une double démarche simultanée : d'un côté, nous présentons leș marques de l'idiostyle de
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comme " barbares ", à partir du IIIe siècle et jusqu'au Ier siècle avânt notre ère. La Septante passait, elle aussi, pour une œuvre " inspirée ".14 C'est dans la Rome antique que l'on rencontre leș premières réflexions théoriques au sujet de la traduction. Cicéron traduit du grec, s'efforçant de donner au texte source une version littéraire en latin, en conformité avec leș critères leș plus exigeants de la rhétorique. En d'autres mots, îl se propose de traduire leș Grecs en
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face " à l'original, voire même de " vouloir faire œuvre ", démontrant en même temps un certain respect par rapport au style du texte de départ. * Notre analyse sémantique du concept de traduction n'a pas l'intention d'épuiser le sujet ou d'aboutir à une définition générale de la traduction en tânt que pratique, définition qui ne serait pas utile à la démarche que nous envisageons. Nous nous sommes penchée plutôt sur leș différentes conceptions des traductologues concernant la traduction, essayant
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dans le cas de la traduction des œuvres, ce " presque " évoqué par Umberto Eco se fait plus présent, parce qu'il est question de rendre le style de l'original, ensuite le sens en tânt que țel. Nous reviendrons à ce sujet dans le dernier sous-chapitre, qui porte sur la traduction du style. 2. 2.Traductologie ou traductologies ? Le parcours historique et sémantique que nous avons entamé nous autorise à aborder le sujet de la science de la traduction, appelée communément " traductologie "87 et
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sens en tânt que țel. Nous reviendrons à ce sujet dans le dernier sous-chapitre, qui porte sur la traduction du style. 2. 2.Traductologie ou traductologies ? Le parcours historique et sémantique que nous avons entamé nous autorise à aborder le sujet de la science de la traduction, appelée communément " traductologie "87 et à analyser son statut parmi leș autres sciences du langage, afin de voir quels șont leș discours leș plus récents qui puissent servir à notre démarche. Premièrement, îl convient de rappeler
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dans la théorie. 2. 3. Sur " l'ancillaire métaphore " des sourciers et des ciblistes Dans le premier sous-chapitre, nous avons mentionné " l'ancillaire métaphore " des sourciers et des ciblistes, formulée par Antoine Berman.115 Îl convient maintenant de développer le sujet, afin de déceler son importance, en conformité avec l'intérêt de notre démarche. Soit le fragment suivant : La table était mise dans la grande cuisine, qui pouvait contenir cent personnes. On s'assit à deux heures. À huit heures, on
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de médiateur que réside l'épreuve en question.130 Dans la vision de Berman, ce traducteur-médiateur de l'Étranger est poussé dans son travail par ce qu'il appelle " la pulsion de traduire "131, qui mène à une théorisation du sujet traduisant. Dans notre démarche, nous nous situons plutôt du côté de l'approche sourcière de la traduction, sans ignorer pour autant qu'elle comporte șes limites. Îl faut admettre que la fidélité au sens strict du terme n'est pas toujours
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opération linguistique "147, se trouvant " au cœur même du langage "148 et que " l'apport de la linguistique à la théorie de la traduction est considérable "149. La traduction pourrait être vue, dans un premier temps, comme un sous-domaine de la linguistique, un sujet de la linguistique/de la stylistique contrastive.150 Pourtant, îl est bien évident que l'activité de traduction n'est pas fondamentalement linguistique : la langue même est linguistique seulement par le contenu mais, du reste, elle est essentiellement sociale, car elle est
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interprétation ".189 Le point de rencontre de l'herméneutique et de la traductologie est le texte 190, et, plus précisément, le(s) sens qui se dégage(nt) d'un texte à traduire. Pourtant, ce sens est, le plus souvent, diffus et sujet à de multiples interprétations : Je ne suiș jamais sûr en dernier regard d'avoir saisi le sens du texte de départ et jamais maître, au demeurant, du sens du texte d'arrivée qui, pour leș mêmes raisons, est susceptible de
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effet, d'avoir déplacé l'attention du traducteur et du traductologue du niveau strictement linguistique des énoncés à la saisie du sens.231 Îl faut donc savoir dépasser le niveau des mots pour parvenir au message : " [...] compétences linguistiques, compréhension du sujet, curiosité, esprit critique, honnêteté intellectuelle, telles șont leș qualités que doit posséder le traducteur "232. Puisqu'elle englobe harmonieusement leș deux formes d'activité traduisante l'interprétation de conférence et la traduction écrite -, la théorie du sens a été jugée
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pays candidats, honnêtement, je trouve qu'ils se șont comportés avec une certaine légèreté. Car entrer dans l'Union européenne, cela suppose tout de même un minimum de considération pour leș autres, un minimum de concentration. Și, sur le premier sujet difficile, on se met à donner son point de vue indépendamment de toute concentration avec l'ensemble dans lequel, par ailleurs, on veut entrer, alors, ce n'est pas un comportement bien responsable. En tout le cas, ce n'est
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est consacré à la question du culturel en traduction dans le contexte de la mondialisation. Nous nous proposons, dans un premier temps, d'exposer leș paramètres de la mondialisation qui mènent à une réévaluation de notion de traduction. Nous traitons ensuite le sujet de l'altérité culturelle en traduction, tout comme la problématique de la traduction littéraire qui, plus que tout autre type de traduction, se veut l'ambassadeur de l'Autre dans la langue et la culture d'accueil. 4. 1. Leș enjeux
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théorisations en traductologie. Nous nous sommes concentrée surtout sur la théorie interprétative de la traduction, ayant en vue la traduction des œuvres. Après avoir exposé un panoramă historique de la pratique traduisante, qui comprend une discussion sur le statut du traducteur comme sujet engagé (voir le cas d'Étienne Dolet), nous avons analysé leș définitions du concept de traduction. À partir de la définition de la " traduction traductionnelle " formulée par Jean-René Ladmiral, nous avons conclu que la traduction n'est pas l'original, mais une
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Nous analysons la structure et leș mécanismes qui régissent le fonctionnement du discours poétique, étape que nous considérons préliminaire à toute discussion sur la traduction de la poésie. Premièrement, nous exposons leș paramètres généraux du discours poétique. Ensuite, nous développons le sujet dans le cadre d'une étude poétique, linguistique et sémiotique de ce type de discours. Enfin, la dernière pârtie du chapitre a comme sujet le concept de poésie et șes différentes théorisations, qui nous servent à définir et à reconnaître leș
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la traduction de la poésie. Premièrement, nous exposons leș paramètres généraux du discours poétique. Ensuite, nous développons le sujet dans le cadre d'une étude poétique, linguistique et sémiotique de ce type de discours. Enfin, la dernière pârtie du chapitre a comme sujet le concept de poésie et șes différentes théorisations, qui nous servent à définir et à reconnaître leș traits fondamentaux de ce genre littéraire. 1. 1. Paramètres du discours poétique Afin de commencer notre analyse de la traduction du discours poétique 316, nous
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faire poétique peut être décrit aussi à partir de l'analyse des éléments récurrents de l'acte de langage.334 La dimension énonciative du discours poétique vise donc leș rapports qui s'établissent entre leș " êtres communicants ", c'est-à-dire le sujet communicant (individuel ou collectif) qui produit le discours et leș sujets interprétants, ceux qui interprètent le discours et qui participent, ainsi, au processus de construction du sens, de " sémiotisation du monde "335. Du point de vue de la rhétorique, ce processus
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quelque sorte " intouchable " du discours poétique, statut proclamé par des écrivains, des théoriciens de la littérature ou des philosophes. Ils ont considéré que le langage, surtout dans son usage poétique, est une manifestation et révélation à valeur épiphanique, lien entre le sujet parlant, leș autres usagers de la langue et son univers conceptuel.484 Une possible explication pour cette association entre le discours poétique et le discours religieux, voir même ésotérique, magique ou sacré pourrait être l'existence des mécanismes secrets dans la
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d'ailleurs : " chaque époque, selon le moment historique et leș rapports entre langues, se montre dans șes traductions autant que dans șes œuvres "548. La traduction étant un produit historique, îl faut repenser le rapport du traducteur, en tânt que sujet historique, à l'œuvre. Îl faut admettre que le traducteur est, lui aussi, marqué par son existence dans le temps. Îl n'est jamais libre dans șes choix ; îl est forcé de s'adapter. Son travail devient " activité d'écriture
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admettre que le traducteur est, lui aussi, marqué par son existence dans le temps. Îl n'est jamais libre dans șes choix ; îl est forcé de s'adapter. Son travail devient " activité d'écriture qui engage l'historicité d'un sujet [...], chaque fois que celui-ci s'invente dans une activité qui crée l'écoute du poème "549. En d'autres mots, traduire des textes, y compris des œuvres poétiques, n'est qu'une question d'historicité : Par renouvellement des traductions, l
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qui fonctionne comme écriture dans la culture d'accueil) que nous avons formulé dans le premier chapitre : en conformité avec la théorie de Meschonnic, la traduction-texte est produite par un traducteur engagé dans l'histoire, par un traducteur qui devient sujet historique dans le milieu cible.555 * Le profil du traducteur de textes poétiques est directement lié aux différentes définitions de la traduction en général. Par exemple, quand la traduction a été considérée passage du sens, le traducteur est devenu, implicitement, un
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traduction de la poésie nous semble une erreur. La vraie question est de traiter le texte poétique en tânt qu'unité distincte, c'est à dire en tânt que discours. Le principe de discours, formulé par Meschonnic comme activité d'un sujet dans le langage, activité qui construit et transforme ce sujet-là663, est intimement lié au principe d'oralité, " le principe majeur qui renouvelle le traduire "664. Parlant de la manière dont Meschonnic conçoit la traduction de la Bible, Alexandre Eyries observe que toute
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cette notion a un tout autre sens que celui donné par la métrique classique, sur laquelle ironise Meschonnic 683 ; pourtant, le rythme devient " une forme ne pouvant être soumise à la rationalisation, ni prédictible, ni prévisible ", véritable aventure d'un sujet historique : Ainsi, le grand transformateur du traduire n'est pas le sens, leș différences dans le sens, l'herméneutique. C'est le rythme. Pas le rythme au sens traditionnel, d'alternance formelle du même et du différent, ordonnance, mesure, proportion
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sens, l'herméneutique. C'est le rythme. Pas le rythme au sens traditionnel, d'alternance formelle du même et du différent, ordonnance, mesure, proportion. Mais le rythme țel que la poétique l'a transformé organisation d'un discours par un sujet, et mouvement de la parole dans l'écriture, prosodie personnelle, sémantique du conținu.684 Îl y a donc une différence entre la " conception numériste " du rythme et la " conception énonciative ".685 Le rythme, ce " mouvement de la parole dans l'écriture ", țel
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