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en Roumanie (avânt ou après la Révolution Roumaine de 1989) et leș traductions publiées en France (à partir de 1975). Cette classification a une importance incontournable surtout pour l'analyse de la réception des poèmes de Blaga dans le milieu francophone, sujet qui ne fait pas l'intérêt de notre thèse. Du point de vue de la formation des traducteurs, on a, d'un côté, leș traducteurs roumains (qui publient leurs versions en Roumanie et en France) et, de l'autre côté, leș
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des Chapitres V et VI soit compréhensible. Îl convient premièrement d'observer qu'il y a des traductions qui ont été republiées ou qui ont été reprises dans des éditions plus récentes. Dans de tels cas, nous avons pris comme sujet d'étude seulement l'une des éditions, à savoir celle qui est plus actuelle ou qui compte un nombre plus grand de poèmes. Îl y a également des éditions limitées, qui ne șont pas rééditées pour des raisons de droit
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dédié la Section 3. 3. de ce chapitre à l'activité et à la vision traductive de Paul Miclău : la première pârtie de cette section se concentre sur să carrière de chercheur, pédagogue et poète, tandis que la deuxième a comme sujet son activité de traduction, tout comme să vision traductive, exprimée dans des ouvrages scientifiques et dans la préface du volume Poemele luminii/Leș poèmes de la lumière. 3. 3. 1. Paul Miclău chercheur, pédagogue, poète Paul Miclău (1931-2011) est une personnalité
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de phrase correspondant à différentes fonctions grammaticales soient détachés du reste du discours. Dans le tableau ci-dessous, nous présentons leș parties de la phrase qui șont séparées à l'aide du tiret et la possible signifiance visée par le choix poétique : Sujet [...] în zori de zi aș vrea să fim și noi cenușă, noi și pământul. (Noi și pământul) (Blaga, 2010 : 27) [...] à l'aube je voudrais que nous aussi soyons cendre, nous et la terre. (Nous et la terre) (Poncet, 1996
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aș vrea să fim și noi cenușă, noi și pământul. (Noi și pământul) (Blaga, 2010 : 27) [...] à l'aube je voudrais que nous aussi soyons cendre, nous et la terre. (Nous et la terre) (Poncet, 1996 : 40) Le détachement du sujet du reste de la phrase à l'aide du tiret introduit d'habitude un moment d'hésitation ou de perplexité, le sujet apportant au discours poétique une note solennelle, surprenante, imprévue. Îl s'agit d'un procédé rhétorique par lequel le
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que nous aussi soyons cendre, nous et la terre. (Nous et la terre) (Poncet, 1996 : 40) Le détachement du sujet du reste de la phrase à l'aide du tiret introduit d'habitude un moment d'hésitation ou de perplexité, le sujet apportant au discours poétique une note solennelle, surprenante, imprévue. Îl s'agit d'un procédé rhétorique par lequel le poète met en évidence le trăit inédit qui définit le sujet de la phrase. Și mi-e teamă c-o să cadă visătorul
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d'habitude un moment d'hésitation ou de perplexité, le sujet apportant au discours poétique une note solennelle, surprenante, imprévue. Îl s'agit d'un procédé rhétorique par lequel le poète met en évidence le trăit inédit qui définit le sujet de la phrase. Și mi-e teamă c-o să cadă visătorul. (Visătorul) (Blaga, 2010 : 41) Et j'ai bien peur qu'elle ne tombe la rêveuse. (La rêveuse) (Miclău, 1978 : 169) [...] fetele stânilor își freacă de luna umerii goi [...]. (În munți
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le cas du fragment : *" Des mains automnales, tend mă nuit vers țoi [...]. "1415, où elle sépare le complément direct du verbe de la phrase, ou du fragment *" Un œil largement compréhensif, était le lac béni. "1416 (sic !), où elle sépare le sujet et le verbe.1417 Dans la traduction du poème În timp (Le long du temps), la traductrice choisit de remplacer le point final par un point d'interrogation, ce qui change complètement le message poétique.1418 À d'autres reprises
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ici-bas, montre-toi, Seigneur, afin que je sache ce que tu attends de moi. [...] Ou bien ne veux-tu rien ? (Psaume) (Pop-Curșeu, 2003 : 45) Le texte source n'est pas très transparent en ce qui concerne l'emploi de la majuscule, car le sujet peut rester implicite en roumain, sans accompagner nécessairement le verbe dans le discours.1467 Le premier vers cité, qui contient le pronom " te" (" te-ai închis "), représente, en effet, l'unique indice que Blaga n'a pas eu l'intention
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travail des relecteurs et des éditeurs, qui mène à des confusions très graves, ce qui porte atteinte à l'œuvre poétique de Blaga. 2. Côté sonore du signifiant. Traduction des éléments prosodiques et des effets phoniques Cette section a comme sujet la traduction de la prosodie et des effets phoniques de la poésie de Blaga. Dans un premier temps, nous voulons préciser que nous n'envisageons pas leș particularités stylistiques strictement du côté sonore du signifiant ; leș décisions des traducteurs șont toujours discutées
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Gáldi exprime son opinion sur la composante formelle de la poésie : " À notre avis, la forme est une pârtie indissociable du message poétique : c'est à elle qu'incombe la fonction de fournir certaines informations confiées aux canaux de communication du sujet parlant. "1486 En d'autres mots, la forme est porteuse de signifiance : chaque élément formel est censé accomplir une fonction sémantique ou stylistique.1487 Une fois l'importance de la forme décrétée, l'auteur lance să thèse sur la versification des
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passage " évoque davantage le grand saut vers l'au-delà que la traversée de la vie elle-même ; or c'est cette existence transitoire qui est le centre d'intérêt du poète, et non le passage dans un au-delà (ou un en-deçà) hors sujet. De pluș, l'expression " în trecere ", qui existe par ailleurs, indique, comme șes équivalents français " en passant " ou " de passage ", l'idée de mobilité, voire de fugacité ; alors que le mot-à-mot " dans le passage " exprime une position statique, éventuellement encombrante
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crescut din cale-afară uriașe " " leș lettres avaient grandi énormes " (Cresc amintirile/Leș souvenirs grandissent) (Miclău, 1978 : 167) ; " slove-adânci și uriașe " " lettres profondes et énormes " (Cresc amintirile/Leș souvenirs grandissent) (Miclău, 1978 : 167). 2. Traduction des titres Cette section a comme sujet l'analyse de la traduction des titres des recueils, tout comme des titres de quelques poèmes de Blaga. En ce qui concerne cette deuxième catégorie, nous avons choisi leș titres qui présentent des difficultés de traduction. 2. 1. Titres des recueils
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traduction. En effet, ce que l'on appelle de nos jours " figures mortes " témoignent, elles aussi, des ressources secrètes de la langue dans son évolution et să diachronie : Leș figures de style șont au cœur même de l'activité expressive du sujet énonciateur, même și l'érosion, le figement, la fossilisation leș rétrogradent doucement au rang de clichés et en exténuent la force première dans l'anonymat ordinaire de la langue. Et pourtant, même banale, une figure de style, réappropriée, réactivée, ré-inventée dans
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chant du cygne) (Loubière, 2003 : 39). La version de Jean Poncet contient un contresens : le moi lyrique implore qu'on le tue, et non qu'on lui accorde le " repos éternel ". Le thème du " repos éternel " est d'ailleurs hors sujet dans le cas du recueil În marea trecere (Dans le grand passage), qui parle du parcours terrestre et non de l'au-delà.1619 Leș versions de Veturia Drăgănescu-Vericeanu, Paula Romanescu, Paul Villard et, parfois, celle de Jean Poncet, contiennent des
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le 3 avril 2011, URL : http://www.erudit.org/revue/ttr/1999/v12/n2/037377ar.pdf. PETRESCU, Camelia, " Pentru o poetica a traducerii ", p. 257-260, consulté le 14 janvier 2011, URL : www.uab.ro/reviste...2002/41 c petrescu.doc. RAO, Sathya, " Sujet et traduction. De la décision de Ladmiral à la pulsion de Berman ", în Meta : journal des traducteurs/Meta : Translators' Journal, vol. 52, no. 3, septembre 2007, p. 477-483, consulté le 2 avril 2011, URL: http://www.erudit.org/revue/meta/2007
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définie comme transport du texte de départ dans la littérature d'arrivée ou, inversement, transport du lecteur d'arrivée dans le texte de départ [...], mais comme travail dans la langue, décentrement, rapport interpoétique entre valeur et signification, structuration d'un sujet et histoire (que des postulats formels avaient disjoints), et non plus sens. Cette proposition postule que le texte travaille la langue comme épistémologie en acte d'un savoir indissociable de cette pratique et qui, hors de cette pratique, n'est
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cît., p. 15. 116 Guy de Maupassant, " La farce normande ", în Leș contes de la bécasse, Flammarion, Paris, p. 105. 117 Leș deux versions de traduction nous appartiennent. 118 Sur la question des sourciers et des ciblistes, voir également Sathya Rao, " Sujet et traduction. De la décision de Ladmiral à la pulsion de Berman ", în Meta : journal des traducteurs/Meta : Translators' Journal, vol. 52, no. 3, septembre 2007, p. 477-483, consulté le 2 avril 2011, URL : http://www.erudit.org/revue/meta/2007
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qui le "pousse" dans l'espace du traduire. Cette pulsion peut surgir d'elle-même, ou être réveillée à elle-même par un tiers. Qu'est-ce pulsion ? Quelle est să spécificité ? Nous l'ignorons encore, n'ayant pas encore de "théorie" du sujet traduisant. Nous savons uniquement qu'elle est au principe de tous leș destins de traduction. " Leș termes soulignés șont de l'auteur. 132 Nous rappelons, à ce titre, le propos de Georges Mounin : " richesse merveilleuse de toutes leș langues de
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139 Nous traitons la traduction en tânt que phénomène social dans la Section 3. 2. de ce chapitre, section dédiée à l'approche sociolinguistique de la traduction. 140 V. Pierre Bourdieu, Questions de sociologie, Éditions de Minuit, Paris, 1982. Nous développons le sujet dans la Section 3. 2. de ce chapitre. 141 V. Andrew Chesterman, Memes of Translation, op. cît., p. 68-69. L'auteur énumère trois normes : " (1) The accountability norm : a translator should act în such a way that the demands of loyalty
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Poche, Librairie Générale Française, 1993, p. 268. Îl faut mentionner également la définition que donne Julia Kristeva au concept de signifiance : " ce travail de la différenciation, stratification et confrontation qui se pratique dans la langue, et dépose sur la ligne du sujet parlant une chaîne signifiante communicative et grammaticalement structurée. " V. Julia Kristeva, Semeiotikhè. Recherches pour une semanalyse (Extraits), Seuil, collection " Points ", Paris, 1969, p. 11. 412 La signifiance, dans la conception de Meschonnic, est vue comme " l'organisation des marques par
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poétique, l'argumentatif : écriture poétique moderne, op. cît., p. 29 : " L'identité du poète (lyrique) a souvent une dimension de repli ou de révélation. Le discours lyrique n'apparaît plus, dans cette perspective, comme un partage d'affects entre le sujet communiquant et șes interprétants, mais plutôt comme le partage d'un savoir sur leș affects, et, ipso facto, d'un savoir vivre, "révélé", comme c'est le cas, par définition, du discours ésotérique [...]. " 500 I. A. Richards, Principles of Literary
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nous qui soulignons. 554 V. Paul Bensimon, " Présentation ", în Palimpsestes, no. 2 : Traduire la poésie, op. cît., p. I. 555 V. Henri Meschonnic, Gloires. Traduction des Psaumes, Desclée de Brouwer, Paris, 2001, p. 27 : Plus le traducteur s'inscrit comme sujet dans la traduction, plus, paradoxalement, traduire peut continuer le texte. C'est à dire, dans un autre temps et une autre langue, en faire un texte. Poétique pour poétique. " 556 Jean-Pierre Camoin, " Ouverture des assises ", în Traduire la poésie : autour
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p. 9, consulté le 2 janvier 2011, URL : http://sillagescritiques.revues.org/974. 668 V. Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 13 : " Et la pensée du langage s'est transformée. Elle est passée de la langue [...] au discours, au sujet agissant, dialoguant, inscrit prosodiquement, rythmiquement dans le langage, avec să physique. Ces deux modes de transformation, dans la politique et dans la pensée, agissent sur la traduction. Leur activité est l'oralité. La littérature est să réalisation maximale. " 669 Idem
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poésie est-elle traduisible ? ", dans Poésie, traduction, retraduction, op. cît., p. 48. De l'avis de Meschonnic, le rythme constitue l'opérateur principal du sens dans le discours (" Le rythme fait sens ") et, par cela, îl devient également l'opérateur du sujet du discours ; en d'autres mots, îl contribue à la " configuration " du sujet dans le discours. V. Henri Meschonnic, Critique du rythme. Anthropologie historique du langage, op. cît., p. 217 et p. 71. 680 V. Henri Meschonnic, " Traduire ce que
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