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équivalent du nom " arendaș " le terme " fermier ", beaucoup moins poétique dans ce contexte par rapport à l'équivalent littéral " métayer " : " arendaș al stelelor " " métayer des étoiles " (Cuvântul din urmă/Le dernier moț) (Miclău, 1978 : 303) ; " fermier des étoiles " (La dernière parole) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 167) ; " métayer des étoiles " (Le dernier moț) (Pop-Curșeu, 2003 : 97) ; " métayer des étoiles " (Le moț de la fin) (Loubière, 2003 : 67) ; " le fermier du ciel " (La dernière parole) (Villard, 2009 : 99). La métaphore " zăvoaiele raiului " crée des difficultés aux
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Le dernier moț) (Miclău, 1978 : 303) ; " fermier des étoiles " (La dernière parole) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 167) ; " métayer des étoiles " (Le dernier moț) (Pop-Curșeu, 2003 : 97) ; " métayer des étoiles " (Le moț de la fin) (Loubière, 2003 : 67) ; " le fermier du ciel " (La dernière parole) (Villard, 2009 : 99). La métaphore " zăvoaiele raiului " crée des difficultés aux traducteurs. Au sens propre, le terme " zăvoi " désigne " un terrain planté de saules auprès d'une rivière "1609. L'équivalent français est, par conséquent, " saulaie " ou " saussaie ".1610 Nous
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muet comme un cygne./ Dans să patrie/la neige de l'être remplace leș mots. " (Autoportret/Autoportrait) (Miclău, 1978 : 425) ; " Lucian Blaga est muet comme un cygne./ Dans să patrie/ c'est la neige de l'être qui remplace la parole. " (Autoportrait) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 211) ; " Lucian Blaga est muet comme un cygne./ Dans son pays/la neige des créatures tient lieu de parole. " (Autoportrait) (Stolojan, 1992 : 109) ; " Muet comme un cygne est/Ce Lucian Blaga./ Dans son pays/ La neige blanche
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est muet comme un cygne./ Dans să patrie/ c'est la neige de l'être qui remplace la parole. " (Autoportrait) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 211) ; " Lucian Blaga est muet comme un cygne./ Dans son pays/la neige des créatures tient lieu de parole. " (Autoportrait) (Stolojan, 1992 : 109) ; " Muet comme un cygne est/Ce Lucian Blaga./ Dans son pays/ La neige blanche de son être/Est devenue lointaine des mots. " (Autoportrait) (Romanescu, 1998 : 58) ; " Lucian Blaga est muet comme un cygne./ Dans să pârtie
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est/Ce Lucian Blaga./ Dans son pays/ La neige blanche de son être/Est devenue lointaine des mots. " (Autoportrait) (Romanescu, 1998 : 58) ; " Lucian Blaga est muet comme un cygne./ Dans să pârtie/la neige de son visage tient lieu de parole. " (Autoportrait) (Caumette, 1998 : 189). La métaphore " zăpadă făpturii " (littéralement : " la neige de l'être ") doit être interprétée au niveau abstrait et générique. Și leș trois premières versions șont littérales, Paula Romanescu décide d'introduire une modification de la voix du texte
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altération du message poétique. Cette situation illustre ce que nous avons désigné dans le premier chapitre comme une mauvaise interprétation. La traduction d'Alain Caumette repose elle aussi sur un changement sémantique : " la neige de son visage tient lieu de parole ". Un fragment qui semble poser des problèmes de compréhension est le suivant : " În juru-i peșterile cască somnoroase/și i se mută-acum și lui căscatul. " " Autour bâillent leș grottes somnolentes/et Pan sent la même torpeur. " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 201
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apune " " beaucoup plus ancien que le quotidien crépuscule " (Domnițele/Leș princesses) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 213). L'emploi de l'adjectif " quotidien " affecte la poéticité du texte cible. " [...] poetul, cuvantul strivindu-și, a îndurat/năpastele toate cu bărbăție " " [...] le poète, comprimant să parole, a supporté/virilement toutes leș injustices " (Poetul/Le poète) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 217). L'emploi du verbe " comprimer " au lieu d'" écraser " n'est pas justifié. L'adverbe " virilement " comme équivalent de la locution " cu bărbăție " est maladroit ; on aurait pu dire
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par la nature du texte source. Dans le cas des œuvres, l'équivalence stylistique est plus importante que l'équivalence sémantique. Cette définition de la traduction des œuvres s'appuie sur une conception du style comme " un processus de singularisation de la parole, comme le lieu où des singularités de parole prennent une valeur générale ".1622 Notre prémisse inițiale a été l'existence de l'idiostyle dans le cas d'un auteur consacré. Plus précisément, îl faudrait retrouver dans le texte d'arrivée
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cas des œuvres, l'équivalence stylistique est plus importante que l'équivalence sémantique. Cette définition de la traduction des œuvres s'appuie sur une conception du style comme " un processus de singularisation de la parole, comme le lieu où des singularités de parole prennent une valeur générale ".1622 Notre prémisse inițiale a été l'existence de l'idiostyle dans le cas d'un auteur consacré. Plus précisément, îl faudrait retrouver dans le texte d'arrivée l'idiostyle de l'auteur traduit, c'est-à-dire
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leș culturèmes, Editura Universității de Vest, Timișoara, 2009. MARTY, François, La bénédiction de Babel, Beauchesne, Paris, 1990. MESCHONNIC, Henri, Pour la poétique ÎI : Épistémologie de l'écriture. Poétique de la traduction, Gallimard, Paris, 1973. MESCHONNIC, Henri, Pour la poétique III : une parole écriture, Gallimard, Paris, 1973. MESCHONNIC, Henri, Le signe et le poème, Gallimard, Paris, 1975. MESCHONNIC, Henri, Pour la poétique V: Poésie sans réponse, Gallimard, Paris, 1978. MESCHONNIC, Henri, Critique du rythme. Anthropologie historique du langage, Lagrasse, Verdier, Paris, 1982. MESCHONNIC
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Oser traduire Blaga ", în Leș marches insoupçonnées, réunit leș colloques internationaux Lucian Blaga, mai 1995 mai 1996, organisés par le Centre Culturel Roumain de Paris, supplément à " Cahiers Bleus ", collection " Leș colloques internationaux Lucian Blaga ", Troyes, 1996. PONCET, Jean, " Une parole de silence pour dire leș signes de l'indicible ", în La poétique du signe chez Lucian Blaga et dans la poésie française, textes des communications au Troisième colloque internațional Lucian Blaga, 24 mai 1998, organisé par le Centre Culturel Roumain
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raționaliste et scientiste, a surtout transféré l'acquis des disciplines linguistiques au domaine particulier qui fait l'objet de notre intérêt ici. L'autre, métaphysique, prétend éclairer le savoir sur la langue et la gnose, sur l'écriture et la parole, à partir des données offertes par la traduction. Cette double réflexion savante, en rapport permanent avec leș pratiques, forme avec celles-ci comme des vases communicants. " Leș termes soulignés șont de l'auteur. 114 Elenă Ghiță, " Le statut actuel de la traductologie
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d'être explicite. Plus leș deux savoirs se confondent, plus l'énoncé se fait elliptique ; au contraire, moins l'auditeur en sait, plus le locuteur doit en dire pour faire passer une idée. Mais en tout état de căușe la parole reste elliptique ; toujours elle évoque un non-dit et plus de son dire. " C'est nous qui soulignons. 223 V. Marianne Lederer, en collaboration avec Danica Seleskovitch, Interpréter pour traduire, op. cît., p. 38 : " [...] en situation normale de communication, on est
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nous qui soulignons. 225 V. Marianne Lederer, en collaboration avec Danica Seleskovitch, Interpréter pour traduire, op. cît., p. 183 : " Leș discours șont toujours elliptiques, faits de langue en pârtie seulement, évoquant plus de cognitif qu'il n'en exprime. Chaque parole dit d'emblée plus qu'elle n'exprime ; plus elle se déroule, plus l'explicite diminue au profit de l'implicite, tandis que se crée chez l'auditeur une masse cognitive qui subsiste alors même que leș mots qui l
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discursive et interaction affective, Pierre Mardaga, Sprimont, 2003, p. 88. 326 Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Gallimard, Paris, 1945, p. 299. 327 V. Basarab Nicolescu qui affirme qu'" à l'ère transdisciplinaire [...], le monde seră rempli par le silence de la parole poétique " (Basarab Nicolescu, Théorèmes poétiques, apud Michel Camus, Transpoétique : la main cachée entre poésie et science, Trăit d'union, leș Éditions Lettres vives, Montréal, 2002, p. 39). Nous discutons en détail cette conception sur le statut particulier (" intouchable ") du discours
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vers un destinataire, qui a une fonction conative. V. Român Jakobson, Essais de linguistique générale, op. cît. 355 Abraham Moles, Théorie de l'Information et Perception Esthétique, Flammarion, Paris, 1958, p. 19. 356 Henri Meschonnic, Pour la poétique III : une parole écriture, Gallimard, Paris, 1973, p. 24. C'est nous qui soulignons. 357 Gérard Genette, Mimologiques : Voyage en Cratylie, Éditions du Seuil, Paris, 1976, p. 346. C'est nous qui soulignons. 358 Român Jakobson, Essais de linguistique générale, op. cît., p.
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Questions de poétique, op. cît., p. 486 : " [...] la science du langage, évidemment appelée à étudier leș signes verbaux dans tous leurs arrangements et fonctions, n'est pas en droit de négliger la fonction poétique, qui se trouve coprésente dans la parole de tout être humain dès să première enfance et qui joue un rôle capital dans la structuration du discours. Cette fonction comporte une attitude introvertie à l'égard des signes verbaux, dans leur union du signifiant et du signifié, et
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appartient à Jean Cohen. V. Idem, p. 109 : " Toutes leș figures, nous le montrerons, ont pour but de provoquer le processus métamorphique. La stratégie poétique a pour seule fin le changement de sens. [...] Și le poème viole le code de la parole, c'est pour que la langue le rétablisse en se transformant. Là est le but de toute poésie : obtenir une métamorphose mentale. " C'est nous qui soulignons. 441 Paul Valéry, " Questions de poésie ", în Œuvres complètes, tome 1, Bibliothèque de la
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ce chapitre. 800 Lucian Blaga, Autoportret (Autoportrait), traduction de Sanda Stolojan, în Lucian Blaga, L' Étoile la plus triste, op. cît., p. 109 : " Lucian Blaga est muet comme un cygne./ Dans son pays/la neige des créatures tient lieu de parole./ Son âme interroge silencieuse,/séculaire est să quête,/dans le temps sans fin/jusqu'aux frontières ultimes. " (Texte source : " Lucian Blaga e mut că o lebădă./ În patria să/Zăpadă făpturii îi ține loc de cuvânt./ Sufletul lui e în
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de totdeauna,/și până la cele din urmă hotare. ", în Lucian Blaga, Operă poetica, op. cît., p. 225). 801 Lucian Blaga, Hronicul și cântecul vârstelor, op. cît., p. 3 : " Mes commencements se trouvent sous le signe d'une fabuleuse absence de la parole " Notre traduction. 802 Texte source : " o luciditate insolita ", V. Lucian Blaga, Hronicul și cântecul vârstelor, op. cît., p. 3. 803 Irina Petrescu, " Présentation de Lucian Blaga ", în Lucian Blaga " Le Grand Passage ", suivi de Nichita Stănescu " Une vision des sentiments
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27. 856 Gérard Bayo, " Muet comme un signe ", în La poétique du signe..., op. cît., p. 4. 857 Werner Lambersy, " De la réalité au réel ", în L'ontologie de la souffrance chez Lucian Blaga, op. cît., p. 53. 858 Jean Poncet, " Une parole de silence pour dire leș signes de l'indicible ", în La poétique du signe chez Lucian Blaga et dans la poésie française, op. cît., p. 52. C'est nous qui soulignons. 859 Texte source : " instinctul metafizic ", în Mariana Sora, Cunoaștere
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Marin Diaconu, Dicționar de termeni filosofici ai lui Lucian Blaga, București, Editura Univers Enciclopedic, 2000, p. 172. 933 V. Lucian Blaga, Trilogia culturii (Orizont și stil. Spațiul mioritic. Geneză metaforei și sensul culturii), op. cît. V. également Jean Poncet, " Une parole de silence pour dire leș signes de l'indicible ", în La poétique du signe chez Lucian Blaga et dans la poésie française, op. cît., p. 54 : " C'est parce que, ressemble-t-il, le Grand Anonyme veut maintenir l'homme dans un
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absolu, en d'autres termes de recréer leș mystères. [...] Néanmoins, le style constitue en dernier ressort la suprême dignité de l'immédiat par laquelle s'obtient la plénitude de l'humanité. " C'est nous qui soulignons. 934 Jean Poncet, " Une parole de silence pour dire leș signes de l'indicible ", în La poétique du signe chez Lucian Blaga et dans la poésie française, op. cît., p. 54. C'est nous qui soulignons. 935 V. Ioan N. Roșca, " Metafizica generală și aplicativa
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passion ardente pour la traduction a existé jadis chez nous, dans l'esprit de quelques poètes assoiffés d'horizons larges, dans la période de formation de la langue moderne, avânt Eminescu. Pour des raisons que l'on peut comprendre facilement, cette parole de début n'a pas pu porter des fruits qui demeurent, car la langue littéraire poétique était à l'époque dans l'étape des tâtonnements de principes. Quand la langue roumaine littéraire moderne a pris contour grace aux efforts d
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doute, dans toute langue, des mots poétiques, poétiques par leur corps sonore même et par le sémantisme dont ils șont chargés. Mais la poésie naît non seulement de et par leș mots isolés ; la poésie naît aussi grace à la parole qui s'ajoute à une autre parole. Îl y a ici toute une voie qui s'ouvre au néologisme. L'emploi du néologisme sauveur combiné avec le terme roumain local dépend sans doute, en fin de compte, du pouvoir linguistique
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