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Miclău, 1978 : 143) Zadarnic cearc-a mai clipi, căci ochii-i s-au închis că melcii peste iarnă. (Pan) (Blaga, 2010 : 61) [...] c'est en vain qu'il cherche à cligner, car șes yeux se șont fermés comme leș escargots hibernants. (Pan) (Miclău, 1978 : 199) [...] cum voi învinge timpul pus vai, ca un scut de aur între noi tu răsărit și eu apus? (În jocul vârstelor) (Blaga, 2010 : 361) [...] comment saurais-je vaincre le temps posé hélas, comme un bouclier d'or entre
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et la mort amorphes. (Épitaphe pour Eurydice) (Miclău, 1978 : 469) Le moț " Aducere-aminte " est chargé de sens métaphorique dans ce contexte. Le poète décide d'amplifier le sémantisme de ce terme par l'emploi de la majuscule. [...] noaptea să-mi ajute Luna pan' la tine să ajung. (Cântec în noapte) (Blaga, 2010 : 381) A dormit o noapte-n Luna? S-a născut din scrum de urna? (Lângă un fluture) (Blaga, 2010 : 390) Iubita Runa, draga mea, n-am fi crezut că într-o
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sens, une faute d'inattention. Par contre, dans leș situations ci-dessous, l'ambition de la traductrice d'imiter l'idiostyle de Blaga par l'emploi du tiret est évidente : [...] o undă Vrea să te cuprindă și nisipuri prind să fiarbă. (I. Pan către nimfa) (Blaga, 2010 : 86) [...] une onde s'efforce de t'enserrer prêt à bouillir, le sable s'exacerbe. (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) [...] une onde tend șes bras et leș sables bouillonnent. (I Pan à la
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par l'emploi du tiret est évidente : [...] o undă Vrea să te cuprindă și nisipuri prind să fiarbă. (I. Pan către nimfa) (Blaga, 2010 : 86) [...] une onde s'efforce de t'enserrer prêt à bouillir, le sable s'exacerbe. (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) [...] une onde tend șes bras et leș sables bouillonnent. (I Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) Le tiret remplace pratiquement la conjonction " și " (" et ") dans la traduction de Veturia Drăgănescu-Vericeanu. Îl faut remarquer
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fiarbă. (I. Pan către nimfa) (Blaga, 2010 : 86) [...] une onde s'efforce de t'enserrer prêt à bouillir, le sable s'exacerbe. (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) [...] une onde tend șes bras et leș sables bouillonnent. (I Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) Le tiret remplace pratiquement la conjonction " și " (" et ") dans la traduction de Veturia Drăgănescu-Vericeanu. Îl faut remarquer la longueur de cette version par rapport à la traduction de Paul Miclău, plus naturelle, et la
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banalisation flagrante du message. On retrouve également quelques rimes inédites dans la version de cette traductrice, construites à l'aide du travail interprétatif ou par l'ajout d'unités de traduction supplémentaires : Nisipuri prind să fiarbă. Vară, soare, iarbă ! (I. Pan către nimfa) (Blaga, 2010 : 86) Prêt à bouillir, le sable s'exacerbe. Été, soleil, de l'herbe ! (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) L'emploi du néologisme " s'exacerber " s'explique par l'ambition de la traductrice de préserver
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aide du travail interprétatif ou par l'ajout d'unités de traduction supplémentaires : Nisipuri prind să fiarbă. Vară, soare, iarbă ! (I. Pan către nimfa) (Blaga, 2010 : 86) Prêt à bouillir, le sable s'exacerbe. Été, soleil, de l'herbe ! (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) L'emploi du néologisme " s'exacerber " s'explique par l'ambition de la traductrice de préserver la rime dans son texte-traduction. Îl faut remarquer également l'interprétation de la phrase " Nisipuri prind să fiarbă. " (littéralement : Le
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și-a-nchis cosciugul ochilor de foc. Era acoperit cu promoroaca și-amurgul cobora din sunetul de toaca. Neispravit rămase fluierul de șoc. (Paianjenul) (Blaga, 2010 : 90) Le troisième jour, le cercueil de șes yeux de feu se trouva fermé. Pan était recouvert de frimas et le couchant descendait au son de l'angélus, pas à pas. La flûte de sureau resta inachevée. (L'araignée) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 119) Le texte source présente une rime embrassée.1510 Pour garder le jeu des
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est préservé à l'aide de petits artifices, comme l'ajout d'unités sémantiques supplémentaires. De cette manière, Miclău réussit à créer des rimes inattendues dans son texte-traduction : Nimicul își încoardă struna. [...] doar salamandrele pestrițe vin și câteodată : Luna. (IV. Pan cântă) (Blaga, 2010 : 89) Le néant tend șes cordes. [...] seules leș salamandres y trottent et parfois s'y déclenche La lune blanche. (IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) Le traducteur recourt, dans ce cas, à un double artifice
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texte-traduction : Nimicul își încoardă struna. [...] doar salamandrele pestrițe vin și câteodată : Luna. (IV. Pan cântă) (Blaga, 2010 : 89) Le néant tend șes cordes. [...] seules leș salamandres y trottent et parfois s'y déclenche La lune blanche. (IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) Le traducteur recourt, dans ce cas, à un double artifice : d'un côté, îl ajoute l'épithète " blanche " à son texte-traduction, afin qu'il rime avec " déclenche " ; de l'autre côté, îl opère une compensation : dans să
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traduction de la première strophe l'omission des unités de traduction " ne ghiceam " (littéralement : " nous nous devinions ") et " izbăviți " (littéralement : " délivrés), pour des raisons de conservation de la mesure du vers. Pietre-n cale, mereu pietre. Nime-n beznă nu mă-ndreaptă. Pan' la tine nicio piatră nu mai vreasă-mi fie treaptă. Pietre sunt și iarăși pietre. Pe poteca mea de dor, greu se lasă, greu se lasă Dumnezeul pietrelor. (Cântec în noapte) (Blaga, 2010 : 381) Pierres sur la route. Dans le noir
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forêts ? " (Gândurile unui mort/Leș pensées d'un mort) (Miclău, 1978 : 217) ; " [...] luna crește că un fagure/de miere într-un stup. " " [...] la lune grandit comme un rayon/de miel dans une ruche. " (La mănăstire/Au monastère) (Miclău, 1978 :223) ; " Pan rupe faguri [...]. " " Pan rompt des rayons de miel [...]. " (III. Umbră/III. L'ombre) (Miclău, 1978 : 241) ; " grădină cu stupi " " le jardin et șes ruches " (Către cititori/Aux lecteurs) (Miclău, 1978 : 251) ; " mi-am pecetluit cu ceară casă " " j'ai scellé
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mort/Leș pensées d'un mort) (Miclău, 1978 : 217) ; " [...] luna crește că un fagure/de miere într-un stup. " " [...] la lune grandit comme un rayon/de miel dans une ruche. " (La mănăstire/Au monastère) (Miclău, 1978 :223) ; " Pan rupe faguri [...]. " " Pan rompt des rayons de miel [...]. " (III. Umbră/III. L'ombre) (Miclău, 1978 : 241) ; " grădină cu stupi " " le jardin et șes ruches " (Către cititori/Aux lecteurs) (Miclău, 1978 : 251) ; " mi-am pecetluit cu ceară casă " " j'ai scellé à la cire
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boire dans un baiser șes étoiles éclatantes " est réussie, car elle porte sur la création d'une métaphore dans la langue d'accueil. * Une autre scène construite sur des images érotiques fait pârtie du cycle que Blaga dédie au dieu Pan. À l'aide du travail d'interprétation et de recréation, leș traducteurs ci-dessous donnent des versions réussies dans la langue cible : Că pâinea caldă eu te-aș frânge,/mișcarea ta mi-azvârle clipe dulci în sânge. " " Je voudrais te rompre
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des versions réussies dans la langue cible : Că pâinea caldă eu te-aș frânge,/mișcarea ta mi-azvârle clipe dulci în sânge. " " Je voudrais te rompre come un pain chaud,/ Ton allure au sang me jette des instants éclos. " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " Comme un pain chaud, que je te rompe,/quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " Je voudrais te rompre
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la langue cible : Că pâinea caldă eu te-aș frânge,/mișcarea ta mi-azvârle clipe dulci în sânge. " " Je voudrais te rompre come un pain chaud,/ Ton allure au sang me jette des instants éclos. " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " Comme un pain chaud, que je te rompe,/quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " Je voudrais te rompre comme un pain chaud
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Ton allure au sang me jette des instants éclos. " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " Comme un pain chaud, que je te rompe,/quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " Je voudrais te rompre comme un pain chaud,/le souffle de ton pas précipite en mon sang des instants de douceur. " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). Dans ce fragment, le verbe
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quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " Je voudrais te rompre comme un pain chaud,/le souffle de ton pas précipite en mon sang des instants de douceur. " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). Dans ce fragment, le verbe " a frânge " est chargé d'érotisme, étant en quelque sorte l'équivalent de l'expression " a frânge mijlocul " que nous avons évoquée ci-dessus. Leș traducteurs préfèrent le verbe " rompre
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littéralement : " dans le champ ") connaît différentes versions en français, plus ou moins explicites : Champ de blé (Miclău, 1978 : 221) ; Au champ (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 105) ; Le champ (Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de
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champ ") connaît différentes versions en français, plus ou moins explicites : Champ de blé (Miclău, 1978 : 221) ; Au champ (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 105) ; Le champ (Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996
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Champ de blé (Miclău, 1978 : 221) ; Au champ (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 105) ; Le champ (Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996 : 86) ; Pan joue de la flûte (Romanescu, 1998 : 79). Sans cette
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Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996 : 86) ; Pan joue de la flûte (Romanescu, 1998 : 79). Sans cette explicitation, le titre ne serait pas compréhensible dans la langue cible. → Le titre
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le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996 : 86) ; Pan joue de la flûte (Romanescu, 1998 : 79). Sans cette explicitation, le titre ne serait pas compréhensible dans la langue cible. → Le titre Motto du passage qui
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de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996 : 86) ; Pan joue de la flûte (Romanescu, 1998 : 79). Sans cette explicitation, le titre ne serait pas compréhensible dans la langue cible. → Le titre Motto du passage qui ouvre le recueil În marea trecere est traduit parfois par " motto ", moț qui n'existe
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musicaux traditionnels ; le domaine agricole/leș occupations paysannes/le paysage rural ; la maison paysanne roumaine. Leș instruments musicaux traditionnels On retrouve dans leș poèmes de Blaga des références à des instruments musicaux traditionnels. Par exemple, le cycle dédié au dieu Pan est dominé par le symbole du " nai ", flûte diatonique formée de plusieurs tuyaux. L'emprunt " naï " existe en français ; pourtant, leș traducteurs privilégient le nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974
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