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traditionnels. Par exemple, le cycle dédié au dieu Pan est dominé par le symbole du " nai ", flûte diatonique formée de plusieurs tuyaux. L'emprunt " naï " existe en français ; pourtant, leș traducteurs privilégient le nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; " [...] lumilor/eu le cântam din nai. " " [...] devant leș univers/de mă flûte je jouais aux airs. " (IV. Pan cântă/IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) ; " et le cosmos/entendait
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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exemple, le cycle dédié au dieu Pan est dominé par le symbole du " nai ", flûte diatonique formée de plusieurs tuyaux. L'emprunt " naï " existe en français ; pourtant, leș traducteurs privilégient le nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; " [...] lumilor/eu le cântam din nai. " " [...] devant leș univers/de mă flûte je jouais aux airs. " (IV. Pan cântă/IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) ; " et le cosmos/entendait mon syrinx
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français ; pourtant, leș traducteurs privilégient le nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; " [...] lumilor/eu le cântam din nai. " " [...] devant leș univers/de mă flûte je jouais aux airs. " (IV. Pan cântă/IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) ; " et le cosmos/entendait mon syrinx chanter " (IV. Air de syrinx) (Poncet, 1996 : 86). On remarque la préférence de Jean Poncet pour le terme " syrinx ", qui désigne une flûte à sept
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nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; " [...] lumilor/eu le cântam din nai. " " [...] devant leș univers/de mă flûte je jouais aux airs. " (IV. Pan cântă/IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) ; " et le cosmos/entendait mon syrinx chanter " (IV. Air de syrinx) (Poncet, 1996 : 86). On remarque la préférence de Jean Poncet pour le terme " syrinx ", qui désigne une flûte à sept tuyaux. Pourtant, le terme est assez
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rivière. Leș autres traductions s'éloignent trop de l'image d'origine. Une autre difficulté de traduction est constituée par la métaphore " strai de broască " (littéralement : " habit de grenouille "), dans un poème qui fait pârtie du cycle dédié au dieu Pan. Dans ce cas, on ne peut pas parler d'une métaphore proprement dite, parce que le syntagme désigne, en effet, une plante aquatique, semblable à l'algue, appelée en roumain " matasea broaștei " (littéralement : " la soie de la grenouille "). L'équivalent français
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aquatique, semblable à l'algue, appelée en roumain " matasea broaștei " (littéralement : " la soie de la grenouille "). L'équivalent français en est " la confèrve ". Leș traductions de ce syntagme șont différentes : " cu strai de broască-n par " " leș cheveux pleins d'algues " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " portant dans leș cheveux des voiles de grenouille* " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; * Îl s'agit de la *confèvre (en roumain) = la soie de la grenouille. " leș cheveux parés
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algue, appelée en roumain " matasea broaștei " (littéralement : " la soie de la grenouille "). L'équivalent français en est " la confèrve ". Leș traductions de ce syntagme șont différentes : " cu strai de broască-n par " " leș cheveux pleins d'algues " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " portant dans leș cheveux des voiles de grenouille* " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; * Îl s'agit de la *confèvre (en roumain) = la soie de la grenouille. " leș cheveux parés de grenouille " (I. Pan
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la confèrve ". Leș traductions de ce syntagme șont différentes : " cu strai de broască-n par " " leș cheveux pleins d'algues " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " portant dans leș cheveux des voiles de grenouille* " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; * Îl s'agit de la *confèvre (en roumain) = la soie de la grenouille. " leș cheveux parés de grenouille " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). Paul Miclău traduit le syntagme " strai de broască " par " algues
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Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " portant dans leș cheveux des voiles de grenouille* " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; * Îl s'agit de la *confèvre (en roumain) = la soie de la grenouille. " leș cheveux parés de grenouille " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). Paul Miclău traduit le syntagme " strai de broască " par " algues ", conservant ainsi le sens de départ. Veturia Drăgănescu-Vericeanu crée une métaphore, " des voiles de grenouille ", mais introduit en même temps une note de baș
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sémantique : " la neige de son visage tient lieu de parole ". Un fragment qui semble poser des problèmes de compréhension est le suivant : " În juru-i peșterile cască somnoroase/și i se mută-acum și lui căscatul. " " Autour bâillent leș grottes somnolentes/et Pan sent la même torpeur. " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 201) ; " Autour de lui leș grottes bâillent, somnolentes/et lui passent aussi le bâillement. " (Pan) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 93) ; " Alentour bâillent leș grottes assoupies/et îl ressent la même torpeur. " (Pan) (Poncet, 1996
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visage tient lieu de parole ". Un fragment qui semble poser des problèmes de compréhension est le suivant : " În juru-i peșterile cască somnoroase/și i se mută-acum și lui căscatul. " " Autour bâillent leș grottes somnolentes/et Pan sent la même torpeur. " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 201) ; " Autour de lui leș grottes bâillent, somnolentes/et lui passent aussi le bâillement. " (Pan) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 93) ; " Alentour bâillent leș grottes assoupies/et îl ressent la même torpeur. " (Pan) (Poncet, 1996 : 58) ; " Autour de lui leș
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tient lieu de parole ". Un fragment qui semble poser des problèmes de compréhension est le suivant : " În juru-i peșterile cască somnoroase/și i se mută-acum și lui căscatul. " " Autour bâillent leș grottes somnolentes/et Pan sent la même torpeur. " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 201) ; " Autour de lui leș grottes bâillent, somnolentes/et lui passent aussi le bâillement. " (Pan) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 93) ; " Alentour bâillent leș grottes assoupies/et îl ressent la même torpeur. " (Pan) (Poncet, 1996 : 58) ; " Autour de lui leș grottes
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juru-i peșterile cască somnoroase/și i se mută-acum și lui căscatul. " " Autour bâillent leș grottes somnolentes/et Pan sent la même torpeur. " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 201) ; " Autour de lui leș grottes bâillent, somnolentes/et lui passent aussi le bâillement. " (Pan) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 93) ; " Alentour bâillent leș grottes assoupies/et îl ressent la même torpeur. " (Pan) (Poncet, 1996 : 58) ; " Autour de lui leș grottes bâillent ensommeillées/le faisant bâiller à son tour. " (Pan) (Villard, 2008 :13) Le texte de départ joue
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somnolentes/et Pan sent la même torpeur. " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 201) ; " Autour de lui leș grottes bâillent, somnolentes/et lui passent aussi le bâillement. " (Pan) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 93) ; " Alentour bâillent leș grottes assoupies/et îl ressent la même torpeur. " (Pan) (Poncet, 1996 : 58) ; " Autour de lui leș grottes bâillent ensommeillées/le faisant bâiller à son tour. " (Pan) (Villard, 2008 :13) Le texte de départ joue sur le sens figuré du verbe " passer " : leș grottes qui bâillent " passent " leur bâillement au
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bâillent, somnolentes/et lui passent aussi le bâillement. " (Pan) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 93) ; " Alentour bâillent leș grottes assoupies/et îl ressent la même torpeur. " (Pan) (Poncet, 1996 : 58) ; " Autour de lui leș grottes bâillent ensommeillées/le faisant bâiller à son tour. " (Pan) (Villard, 2008 :13) Le texte de départ joue sur le sens figuré du verbe " passer " : leș grottes qui bâillent " passent " leur bâillement au dieu Pan. La traduction littérale de Veturia Drăgănescu-Vericeanu n'est pas admissible : elle se situe à la
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1996 : 58) ; " Autour de lui leș grottes bâillent ensommeillées/le faisant bâiller à son tour. " (Pan) (Villard, 2008 :13) Le texte de départ joue sur le sens figuré du verbe " passer " : leș grottes qui bâillent " passent " leur bâillement au dieu Pan. La traduction littérale de Veturia Drăgănescu-Vericeanu n'est pas admissible : elle se situe à la limite du compréhensible et, en plus, elle n'est pas poétique. La solution adéquate dans ce cas est de paraphraser le sens d'origine, comme
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au choix des termes employés dans le texte-traduction. Nous présentons ci-dessus une liste de termes poétiques sélectionnés de notre corpus : " rază " (" rayon de soleil ") " lueur " (Stelelor/Ô, étoiles) (Miclău, 1978 : 195) ; " pe-o stâncă " (" sur un rocher ") " sur un roc " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 199) ; " o stâncă " (" un rocher ") " une roche " (Pan/Pan) (Poncet, 1996 : 58) ; " a privi " (" regarder ") " mirer " (În marea trecere/Au fil du grand parcours) (Loubière, 2003 : 21) ; " și-n ochii mei te oglindești " " et dans mes yeux
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choix des termes employés dans le texte-traduction. Nous présentons ci-dessus une liste de termes poétiques sélectionnés de notre corpus : " rază " (" rayon de soleil ") " lueur " (Stelelor/Ô, étoiles) (Miclău, 1978 : 195) ; " pe-o stâncă " (" sur un rocher ") " sur un roc " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 199) ; " o stâncă " (" un rocher ") " une roche " (Pan/Pan) (Poncet, 1996 : 58) ; " a privi " (" regarder ") " mirer " (În marea trecere/Au fil du grand parcours) (Loubière, 2003 : 21) ; " și-n ochii mei te oglindești " " et dans mes yeux tu
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une liste de termes poétiques sélectionnés de notre corpus : " rază " (" rayon de soleil ") " lueur " (Stelelor/Ô, étoiles) (Miclău, 1978 : 195) ; " pe-o stâncă " (" sur un rocher ") " sur un roc " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 199) ; " o stâncă " (" un rocher ") " une roche " (Pan/Pan) (Poncet, 1996 : 58) ; " a privi " (" regarder ") " mirer " (În marea trecere/Au fil du grand parcours) (Loubière, 2003 : 21) ; " și-n ochii mei te oglindești " " et dans mes yeux tu te mires " (Noapte/La nuit) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 77) ; " codru " (" bois
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liste de termes poétiques sélectionnés de notre corpus : " rază " (" rayon de soleil ") " lueur " (Stelelor/Ô, étoiles) (Miclău, 1978 : 195) ; " pe-o stâncă " (" sur un rocher ") " sur un roc " (Pan/Pan) (Miclău, 1978 : 199) ; " o stâncă " (" un rocher ") " une roche " (Pan/Pan) (Poncet, 1996 : 58) ; " a privi " (" regarder ") " mirer " (În marea trecere/Au fil du grand parcours) (Loubière, 2003 : 21) ; " și-n ochii mei te oglindești " " et dans mes yeux tu te mires " (Noapte/La nuit) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 77) ; " codru " (" bois ") " la
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yeux ") " On a leș mains, l'esprit, leș yeux ensanglantés. " (Un chant de cygne est descendu du ciel) (Villard, 2009 : 75) ; " îți verși mlădie trupul gol în iarbă " " ton souple corps tout nu, tu le renverses dans l'herbe " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " ton corps souple et nu se répand dans l'herbe " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). On observe le manque de logique de la version de Veturia Drăgănescu-Vericeanu (on ne peut pas renverser
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Villard, 2009 : 75) ; " îți verși mlădie trupul gol în iarbă " " ton souple corps tout nu, tu le renverses dans l'herbe " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " ton corps souple et nu se répand dans l'herbe " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). On observe le manque de logique de la version de Veturia Drăgănescu-Vericeanu (on ne peut pas renverser son propre corps), par rapport à la traduction fidèle et poétique de Jean Poncet. " Durerile se cer/spre
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de Paul Miclău : " Le pré brûle dans son sommeil. " (Frisson) (1978 : 203). " E toamnă. " " L'automne est là. " (Amurg de toamnă/Crépuscule d'automne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 97). Cette version est maladroite ; îl fallait dire tout simplement : " c'est l'automne ". " Pan rupe faguri/în umbră unor nuci. " " Pan arrache des nids d'abeilles/à l'ombre d'un arbre à noix. " (III. Umbră/III. L'ombre) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 113) ; " Pan déchire des rayons de miel/à l'ombre des noyers. " (III
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son sommeil. " (Frisson) (1978 : 203). " E toamnă. " " L'automne est là. " (Amurg de toamnă/Crépuscule d'automne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 97). Cette version est maladroite ; îl fallait dire tout simplement : " c'est l'automne ". " Pan rupe faguri/în umbră unor nuci. " " Pan arrache des nids d'abeilles/à l'ombre d'un arbre à noix. " (III. Umbră/III. L'ombre) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 113) ; " Pan déchire des rayons de miel/à l'ombre des noyers. " (III. L'ombre) (Poncet, 1996 : 84). L'image
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est maladroite ; îl fallait dire tout simplement : " c'est l'automne ". " Pan rupe faguri/în umbră unor nuci. " " Pan arrache des nids d'abeilles/à l'ombre d'un arbre à noix. " (III. Umbră/III. L'ombre) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 113) ; " Pan déchire des rayons de miel/à l'ombre des noyers. " (III. L'ombre) (Poncet, 1996 : 84). L'image du dieu Pan qui " arrache des nids d'abeille " est assez violente par rapport à celle proposée par Jean Poncet : " Pan déchire
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