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glaise avec du vin " (Nous, leș chanteurs lépreux) (Pop-Curșeu, 2003 : 73) ; " Avec du vin réchauffez votre argile " (Nous, chanteurs lépreux) (Loubière, 2003 : 43). Le nom " lutul " (" l'argile ") désigne, dans ce contexte, un pot en argile. Le poète conseille donc șes amis de réchauffer leurs pots en argile avec du vin, c'est-à-dire de verser du vin chaud dans leurs pots. À la différence des autres versions citées ci-dessus, celles de Virgil Ierunca et de Sanda Stolojan présentent une amputation du
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vămile " (" leș douanes ") par " l'au-delà ", ajoutant une note métaphysique à son texte-traduction. Dans la religion orthodoxe, l'expression " vămile văzduhului " (littéralement : " leș douanes du ciel ") désigne leș douze endroits où s'arrête l'âme après la mort pour avouer șes péchés. Unde și când m-am ivit în lumina, nu stiu [...]. Où et quand je suiș apparu dans la lumière, je ne sais pas. Où et quand la lumière m'a reçu, je ne le sais [...]. " (Biographie) (Ierunca, 1975 : 3
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derrière mes paupières ") " tu te caches,/derrière mes sourcils " (Ceasul care nu apune/L'heure qui ne décline pas) (Miclău, 1978 : 597). La version cible est illogique et dépourvue de poéticité. " Pe buzele ei calde mi se naște sufletul. Sur șes lèvres chaudes renaît mon âme. " (În lan/Au champ) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 105). Le verbe " a se naște " (" naître ") du texte source est traduit par " renaître ", ce qui produit un changement sémantique pas du tout négligeable. " O, lumea [...]/ne este un
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1974 : 253). Le nom " veșmânt " (" vêtement ") du texte source est traduit par " vêture ", ce qui apporte un changement sémantique (" vêture " signifie une " cérémonie, dite aussi prise d'habit, par laquelle un jeune homme ou une jeune fille, après avoir fait șes épreuves dans un monastère, y prend l'habit religieux pour commencer son noviciat "1617). " roiuri tânjind după raiuri și ceară " (" essaims languissant après des paradis et du cire ") " essaims soupirant après l'éden et le ciel " (Timp fără patrie/Temps
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Le comprends-tu ?) (Romanescu, 1998 : 19) ; " gândind aiurea " (" distrait ") " égaré/au labyrinthe de mes pensées " (Mugurii/Leș bourgeons) (Romanescu, 1998 : 38) ; " drumul meu îl ține soarta-n palme " (" le sort tient dans să main mon chemin ") " Et le destin/Tient dans șes mains/Leș lignes de mon chemin " ; " nemărginirea sărutatu-m-a pe frunte " (" l'infini m'a embrassé sur le front ") " Tandis que l'infini/ Dépose sur mon front/Le miel de son baiser " (Dar munții unde-s ?/Et leș montagnes où sont-elles
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En tânt que stratégies de traduction, nous avons classé, d'un côté, la traduction littérale et, de l'autre côté, leș procédés obliques, réunis sous le nom de " techniques de compensation ". L'approche interprétative appliquée au texte poétique connaît aussi șes limites. Premièrement, la liberté du traducteur n'est pas absolue : îl doit rester fidèle au style de l'auteur qu'il traduit. Îl s'agit d'une " transformation à l'envers " : și le poète dispose d'une liberté absolue, le
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au niveau du texte cible șont présentés dans le tableau ci-dessous : Paul Miclău Jean Poncet Philippe Loubière Facteurs qui anticipent l'existence du style traductif a une riche expérience de traduction ; manifeste une obsession pour la forme poétique (décelable dans șes propres créations littéraires) ; a une vision traductive exprimée dans des ouvrages scientifiques (le principe de la lecture globale, la " poétologie ", définie comme l'étude du texte poétique, l'étude de la " poématicité ", préoccupation pour le signe poétique) ; a une orientation sourcière exprimée
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De la traduction radicale ", în Critique, no. 263. CAILLOIS, Roger, " Postface ", în Colloque sur la traduction poétique, préface d'Étiemble, postface de Roger Caillois, Gallimard, Paris, 1978. CAMOIN, Jean-Pierre, " Ouverture des assises ", în Traduire la poésie : autour de Rilke, Baudelaire et șes traducteurs, la traduction dans leș revues et collections, huitièmes assises de la traduction littéraire, Atlas, Actes Sud, Arles, 1992. CHAOUITE, Abdellatif, " Leș maîtres cachés de l'interculturel ", în Écarts d'identité, no. 113, décembre 2008, p. 16-21, consulté le 2 décembre
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motivation plausible : des langues limitées à une seule tribu, à un seul village. La pulvérisation linguistique des humains pârâit une telle énigme qu'elle rendrait possible leș recours aux explications mythiques, comme celle du mythe biblique de Babel, qui a șes correspondants dans leș mythes analogues d'autres cultures. " Cependant, la malédiction de Babel peut être lue aussi comme " bénédiction ", parce qu'elle est renoncement à la langue unique et reconnaissance de l'Autre. V. également François Marty, La bénédiction de
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perspective fonctionnaliste ", în op. cît., p. 109 : " La traductologie, comme toute activité à caractère scientifique, est essentiellement descriptive [...]. Discours sur la traduction, cette science humaine récente a pour vocation première d'observer et de décrire la pratique traduisante dans toutes șes manifestations des plus orthodoxes (celles dont l'intention avouée est de conserver le texte de départ et d'en reconduire la finalité dans le texte traduit) aux plus déviantes (celles qui détournent résolument le texte de départ de șa finalité
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a été précédée par une longue phase de spéculations plus libres qui ne prétendaient pas donner naissance à une nouvelle discipline, de sorte que leș derniers penseurs "sans dénomination" dans ce domaine auraient été Benedetto Croce (pour quelques pages de șes écrits d'esthétique et de critique littéraire), Ortega y Gasset (auteur d'un article sur Miseria y esplendor de la traducción), Franz Rosenzweig (selon lequel le traducteur est le serviteur de deux maîtres), et Walter Benjamin (dont on rappelle l'essai
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École Normale Supérieure, Paris, 1990, p. 106. C'est nous qui soulignons. 127 V. Antoine Berman, La traduction de la lettre ou l'auberge du lointain, op. cît., p. 48-49 : " Ethnocentrique signifiera ici : qui ramène tout à să propre culture, à șes normes et șes valeurs, et considère ce qui est situé en dehors de celle-ci l'Étranger comme négatif ou tout juste bon à être annexé, adapté, pour accroître la richesse de cette culture. " 128 V. Maryvonne Boisseau, " Le discours de la
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Paris, 1990, p. 106. C'est nous qui soulignons. 127 V. Antoine Berman, La traduction de la lettre ou l'auberge du lointain, op. cît., p. 48-49 : " Ethnocentrique signifiera ici : qui ramène tout à să propre culture, à șes normes et șes valeurs, et considère ce qui est situé en dehors de celle-ci l'Étranger comme négatif ou tout juste bon à être annexé, adapté, pour accroître la richesse de cette culture. " 128 V. Maryvonne Boisseau, " Le discours de la traductologie en France
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traduction n'a pas l'attention qu'elle mérite. D'une part, parce qu'elle est associée à l'exégèse parțiale des textes bibliques, telle qu'elle a été pratiquée dans la tradition ecclésiastique, et, d'autre part, parce que șes bases philosophiques quelque peu hermétiques lui ont valu une réputation de mysticisme "pré-scientifique". " 189 V. Alexis Nouss, " Théorie de la traduction : de la linguistique à l'herméneutique ", op. cît.. 190 V. Jane Elisabeth Wilhelm, " Herméneutique et traduction : la question de l'"appropriation
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Après Babel, op. cît. 197 Paul Ricœur, Du texte à l'action. Essais d'herméneutique ÎI, Éditions du Seuil, collection " Esprit/Seuil ", Paris, 1986, p. 116-117. C'est nous qui soulignons. 198 François Rastier donne comme exemple l'une de șes collègues, traductrice de l'allemand, qui, " ne parvenant pas à lire dans l'original La phénoménologie de l'Esprit de Hegel, [...] eut recours à la traduction française de Jean Hyppolyte, et, après ce passage par l'idiome philosophique français, fort
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un genre, comme institution discursive : son intérêt est de ne pas penser ces lieux indépendamment des énonciations qu'ils rendent possibles et qui leș rendent possibles. L'analyste du discours [...] ne part d'un genre que pour l'inscrire dans șes lieux et ne délimite un lieu que pour considérer quel(s) genre(s) de discours lui șont associés. C'est nous qui soulignons. 319 Par conséquent, la démarche traductive devrait prendre en compte le contexte dans lequel le texte a
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la critique formelle ", în Langue française, no. 3, 1969, p. 100, consulté le 4 mai 2011, URL : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/lfr 0023-8368 1969 num 3 1 5439: " La poétique reste donc très liée à la science qui lui a fourni șes postulats de départ : la linguistique. Mais cette union suppose que la poétique ne se borne pas à utiliser des méthodes, qu'elle se plie à l'exigence de rigueur qui la caractérise. " 346 Jakobson parle d'une " irruption des linguistes
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du langage, c'est nier l'être même du langage. Îl est signe et le signe n'est țel que pour autant qu'il est décroché de lui-même, qu'en lui se brisent, se séparent pour le constituer comme țel șes deux faces ; et que le signifiant renvoie au signifié comme à un au-delà de lui même différent de lui-même. Là est le sens profond de l'arbitraire saussurien, où le signe s'annonce paradoxalement à la fois comme unité et
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tome 2, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 1976, p. 133. 484 V. Goldstein, apud Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, op. cît., p. 229 : " Dès que l'homme se retire du langage pour établir une relation vivante avec lui-même ou avec șes semblables, le langage n'est plus un instrument, n'est plus un moyen, îl est une manifestation, une révélation de l'être intime et du lien psychologique qui nous unit au monde et à nos semblables. " 485 Novalis, apud John
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écriture poétique moderne, op. cît., p. 29 : " L'identité du poète (lyrique) a souvent une dimension de repli ou de révélation. Le discours lyrique n'apparaît plus, dans cette perspective, comme un partage d'affects entre le sujet communiquant et șes interprétants, mais plutôt comme le partage d'un savoir sur leș affects, et, ipso facto, d'un savoir vivre, "révélé", comme c'est le cas, par définition, du discours ésotérique [...]. " 500 I. A. Richards, Principles of Literary Criticism, apud Jean
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soulignés șont de l'auteur. 525 En ce qui concerne l'appropriation de l'Autre, nous rappelons l'affirmation du poète Jean-Pierre Claris de Florian, citée par Efim Etkind : " En poésie, comme à la guerre, ce qu'on prend à șes frères est un vol ; mais ce qu'on enlève aux étrangers est une conquête. " V. Efim Etkind, Un Art en crise : essai de poétique de la traduction poétique, traduit par Vladimir Troubetzkoy avec la collaboration de l'auteur, l'Âge de
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Le langage, la poésie et la traduction poétique ou une approche scientifique de la traduction poétique ", în op. cît., p. 255 : " [...] la traduction poétique n'est pas une simple opération d'ordre lexical ; elle est une activité linguistique prise sous toutes șes formes, en même temps qu'une esthétique de caractère phonique impliquant le sens le plus mélodique du moț. Ce rapport strict entre la poésie et le langage fait de la poésie un art du langage, et du traducteur un bon technicien
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paradoxalement, traduire peut continuer le texte. C'est à dire, dans un autre temps et une autre langue, en faire un texte. Poétique pour poétique. " 556 Jean-Pierre Camoin, " Ouverture des assises ", în Traduire la poésie : autour de Rilke, Baudelaire et șes traducteurs, la traduction dans leș revues et collections, huitièmes assises de la traduction littéraire, Atlas, Actes Sud, Arles, 1992, p. 11. 557 V. Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 17 : " Passeur est une métaphore complaisante. Ce qui importe n
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irrépétable, sinon que ce texte est toujours susceptible d'une reprise par une quelconque volonté de réplique. Qui plus est, ce texte n'existera, si ce n'est comme matérialité faite des traits sur le papier, qu'aux moments de șes lectures, grace à șes repensées et à șes pénétrations par autrui. " 636 V. Michael Edwards, Ombres de lune : réflexions sur la création littéraire, op. cît., p. 58 : " L'impossibilité de la traduction devient la possibilité de la répétition. " C'est nous qui
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texte est toujours susceptible d'une reprise par une quelconque volonté de réplique. Qui plus est, ce texte n'existera, si ce n'est comme matérialité faite des traits sur le papier, qu'aux moments de șes lectures, grace à șes repensées et à șes pénétrations par autrui. " 636 V. Michael Edwards, Ombres de lune : réflexions sur la création littéraire, op. cît., p. 58 : " L'impossibilité de la traduction devient la possibilité de la répétition. " C'est nous qui soulignons. 637 Olivier Kachler
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