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d'une reprise par une quelconque volonté de réplique. Qui plus est, ce texte n'existera, si ce n'est comme matérialité faite des traits sur le papier, qu'aux moments de șes lectures, grace à șes repensées et à șes pénétrations par autrui. " 636 V. Michael Edwards, Ombres de lune : réflexions sur la création littéraire, op. cît., p. 58 : " L'impossibilité de la traduction devient la possibilité de la répétition. " C'est nous qui soulignons. 637 Olivier Kachler, " Nier l'intraduisible, qui
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des traducteurs/Meta : Translators' Journal, vol. 45, no. 2, 2000, p. 178, consulté le 2 février 2011, URL : http://www.erudit.org/revue/meta/2000/v45/n2/003326ar.pdf. C'est nous qui soulignons. Dans cet article, l'auteur utilise șes remarques théoriques sur l'analyse dialogique pour commenter la traduction en français d'un poème de Chalamov, La chaussée. 672 Ludovic Heyraud, " Traduire la poésie contemporaine portugaise ", p. 9, consulté le 2 marș 2010, URL : http://cvc.instituto-camoes.pt/bdc
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une œuvre littéraire. Mais c'est le traducteur qui se situe à un niveau différent, car son interprétation aboutit à la re-création. La traduction permet d'interpréter l'œuvre en tânt qu'ensemble et de dévoiler la subtile texture de șes différents éléments constitutifs. Au niveau stylistique, la traduction continue à influencer même leș œuvres autonomes du traducteur, dont la charpente formelle reste toujours liée aux textes originaires. La traduction est donc un outil supplémentaire pour la lecture, une sorte de
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Minulesco, ou le symbolisme grandiloquent, Bacovia, ou le symbolisme sans musique, Vinea, ou l'avant-garde élégiaque, Botez, un pessimiste, Philippide, un panthéiste, Barbu, le poète-géomètre, Arghézi, un irréductible, Craïnic, ou leș divines certitudes, Pillat, ou leș beautés claires, Davidesco et șes études lyriques, Voïculesco, ou le tragique chrétien, Maniu, le primitif raffiné, Blaga, poète du mystère cosmique (V. Basil Munteano, Panoramă..., op. cît.). Malheureusement, à quelques exceptions (V. l'Anthologie de la poésie roumaine avant-propos par George Macovescu, Éditions Nagel, Paris, 1981
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qu'il se trouve, au point unique, le village natal, centre du monde. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 796 Le concept de monade comme unité indissoluble est emprunté à Leibniz et est évoqué maintes fois par Blaga dans șes écrits philosophiques et poétiques. V. Lucian Blaga, Perspectiva (Perspective), traduction de Sanda Stolojan, în Lucian Blaga, L' Étoile la plus triste, op. cît., p. 75 : " Nuit. Sous leș sphères, leș grandes,/dorment leș monades./ Mondes comprimés,/larmes insonores dans l
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monadele dorm./ Lumi comprimate,/lacrimi fără de sunet în spațiu,/monadele dorm. // Mișcarea lor laudă somnului. ", în Lucian Blaga, Operă poetica, op. cît., p. 150). 797 Mircea Vaida, Pe urmele lui Lucian Blaga, op. cît., p. 18-24 : " Le village natal et șes alentours constitueront, dès le début, ce que Blaga même définissait, dans son originale théorie de l'"espace mioritique", comme l'"horizon spécifique". [...] Le village reçoit progressivement, dans l'évolution de la lyrique et de la pensée de Lucian Blaga, des attributs monadiques
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est nous qui soulignons. 798 Mircea Vaida, Pe urmele lui Lucian Blaga, op. cît., p. 17-30: " Comme toute monade, le village de Blaga est hermétiquement scellé, îl émane des énergies : par la poétisation, îl devient une réalité psychique fermée, ayant șes propres lois. [...] Le foyer est l'étoile polaire, le point fixe vers lequel se dirigent leș pas du poète, le pays qui l'appelle comme un destin. [...] Le village natal, "aux sonorités de larme" et, implicitement, dans une acception générale
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mai 1996, organisés par le Centre Culturel Roumain de Paris, supplément à " Cahiers Bleus ", collection " Leș colloques internationaux Lucian Blaga ", Troyes, 1996, p. 56. 811 La décision de Blaga d'écrire son œuvre seulement en roumain explique, selon certains de șes exégètes, le fait que cette œuvre est méconnue en Europe. V. Edgar Papu, " Galaxia Blaga-Brâncuși ", în Din clasicii noștri. Contribuții la ideea unui protocronism românesc, Editura Eminescu, București, 1977, p. 158 : " Marele nenoroc al lui Blaga a fost că a
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une différence de valeur. V. Mircea Vaida, Lucian Blaga. Afinități și izvoare, Editura Minerva, București, 1975 : " Lucrările sale filosofice intersează, în afară importanței pur istorice în cronologia gândirii românești, mai ales în măsura în care ele îl relevă pe marele poet. " (p. 8) (" Șes travaux philosophiques nous intéressent, à part leur importance purement historique dans la chronologie de la pensée roumaine, surtout sous leș aspects qui relèvent le grand poète. " Notre traduction.) ; " Răspunsurile mari, la întrebările pe care și le punea că filosof, Blaga le-
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mystère cosmique. Le mystère est, en même temps, son unique motivation : " Une poésie cosmique : chaque geste du poète se répercute dans l'infini et réveille des échos d'un autre monde. Dès le premier vers, l'esprit se libère de șes attaches matérielles, abandonne șes fonctions coutumières et s'élève à des hauteurs transcendantes, où règne un silence vivant. On a dit de Blaga qu'il écoute leș choses plutôt qu'il ne leș voit. Non pas qu'il s'agisse
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est, en même temps, son unique motivation : " Une poésie cosmique : chaque geste du poète se répercute dans l'infini et réveille des échos d'un autre monde. Dès le premier vers, l'esprit se libère de șes attaches matérielles, abandonne șes fonctions coutumières et s'élève à des hauteurs transcendantes, où règne un silence vivant. On a dit de Blaga qu'il écoute leș choses plutôt qu'il ne leș voit. Non pas qu'il s'agisse d'un poète musical
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mystère apparaît comme une idée universelle, comme une idée épistémologique, qui constitue le but ultime de tous leș moyens de connaissance. C'est une idée-corolaire, une sorte de "signatura rerum" [...] qui réunit dans une formule unique le monde sensible et șes essences reflétées. " 892 Basil Munteano, Panoramă..., op. cît., p. 301. 893 Basil Munteano, Panoramă..., op. cît., p. 302. 894 V. Lucian Blaga, La cumpăna apelor (Au partage des eaux), traduction de Jean Poncet, în Jean Poncet (dir.), Lucian Blaga ou
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et dans la poésie française, op. cît., p. 54 : " C'est parce que, ressemble-t-il, le Grand Anonyme veut maintenir l'homme dans un état de créativité permanente, qu'il lui accorde la perspective de la possibilité de dépasser l'immédiat par șes élaborations stylistiques. Mais îl faut noter que leș mêmes cadres stylistiques constituent chez l'homme une sorte de frein qui l'empêche également de créer sur le plan de l'absolu, en d'autres termes de recréer leș mystères. [...] Néanmoins
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en miroir pur de son objet. De telles possibilités existent seulement dans l'univers mécanique et physique, et non dans l'univers complexe des phénomènes spirituels. ") 1011 Ibid : " Une traduction poétique valable en soi et par soi est, par toutes șes conditions, objectives et subjectives, une "ré-création", non une transposition littéraire d'une langue dans une autre langue. Leș grandes traductions qui existent dans différentes littératures șont des "équivalents poétiques" et non de simples "traductions". Leș Allemands emploient le terme "Nachdichtung
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C'est nous qui soulignons. 1030 Ibid : " Pour réaliser une bonne traduction, le traducteur doit être guidé en permanence par cette aspiration à la compensation. Leș poèmes qui ont une certaine ampleur offrent au traducteur beaucoup d'occasions de venger șes défaites. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 1031 Ibid : " Et, pour sauver une poésie en traduction, une seule victoire du traducteur sur l'auteur est, pour la plupart du temps, suffisante. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. Dans
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prea puțin pe autorul textului tradus. " (p. 73) " [...] tălmăcirea lui Hölderlin în grâi românesc are implicit sunet blagian. " (p. 199) (" En général, Blaga ne peut pas être un grand traducteur, parce qu'il est un trop grand poète. Partout dans șes traductions en roumain l'empreinte de șa personnalité est sillonnée profondément. [...] En tout cas, nous sentons dans ces traductions le style de Blaga et dans une moindre mesure l'auteur du texte traduit. " " La traduction de Hölderlin en roumain a
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versei, forditas, válgotta és a bevezetöt irta Jancsó Elemér, Albatrosz, Bukarest, 1970, 188 p. 1052 V. Lucian Blaga, Nouăzeci de poezii Novanta liriche, traduit par Mariano Baffi, avant-propos par Edgar Papu, Minerva, Bucarest, 1971, 296 p. Mariano Baffi a réuni șes réflexions sur la traduction de la poésie de Blaga dans son article " La poesia di Lucian Blaga : Impressioni di un traduttore ", în La România alla ricerca di Romă, Nagard, Milano, 1984, p. 202-224. 1053 V. Lucian Blaga, În marea trecere (En
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littéraire francophone, op. cît., p. 167. 1137 V. Maria Bïrnaz, " Paul Miclău repères bibliographiques ", în Atelier de Traduction, no. 12/2009, Dossier : Identité, diversité et visibilité culturelles dans la traduction du discours littéraire francophone, op. cît., p. 162. 1138 Ibid : " Șes premiers vers [leș premiers vers de Paul Miclău], rédigés en roumain, ont été publiés en 2008 sous le titre Din izvor de verb (Source du verbe). L'ouvrage rassemble des poèmes en vers libre qui ne șont pas sans rappeler
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silence en amont du signe visible et du sens invisible ", în La poétique du signe chez Lucian Blaga et dans la poésie française, op. cît., p. 24 : La poétique du signe chez Lucian Blaga est indissociable de la langue roumaine de șes poèmes. La traduction, en mettant en œuvre des signifiants étrangers aux signifiants originels, s'aventure à en épouser leș signifiants virtuels, la polysémie ; mais aussi, par impossible, à en restituer leș non-dits et leș silences. La langue de la traduction génère
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de blanc et de texte, îl offre une perspective de signes, de mots, de phrases à parcourir ensuite de manière non cursive. La mise en évidence de l'espace poétique comme signifiant coïncide avec le moment où la poésie prend șes distances avec leș règles traditionnelles [...]. " C'est nous qui soulignons. 1329 Henri Meschonnic, " L'enjeu du langage dans la typographie ", în Poétique et poésie, " Littérature ", no. 35, 1979, p. 46. 1330 Jean-Louis Joubert, La poésie. Formes et fonctions, op. cît
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V. Idem, p. 123. 1349 Le découpage irrégulier n'est pas à confondre avec le " bloc typographique " dont parlait Meschonnic (V. Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 266), mais correspond à un certain choix poétique de Blaga dans șes volumes de jeunesse. En outre, leș strophes irrégulières șont censées mettre en évidence l'espace blanc. 1350 Ce découpage régulier des poèmes écrits surtout après 1940 se manifeste aussi au niveau sonore du signifiant (au niveau de la prosodie), comme nous
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profetului, édition trilingue, préface par George Călinescu, traduction en français par Paul Villard, op. cît. Le traducteur découpe le vers " [...] căci ochii i s-au închis că melcii peste iarnă. " qui lui semble trop long, et le traduit par " [...] car șes yeux se șont cloș comme leș escargots -/renfermant l'hiver. " Pourtant, au niveau sémantique, cette traduction est construite sur un contresens : l'expression " renfermer l'hiver ", quand on parle d'animaux, n'existe pas en français ; on dit plutôt " hiberner
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niveau sémantique, cette traduction est construite sur un contresens : l'expression " renfermer l'hiver ", quand on parle d'animaux, n'existe pas en français ; on dit plutôt " hiberner ". On peut comparer cette variante à la traduction de Paul Miclău (" [...] car șes yeux se șont fermés comme leș escargots hibernants ", în Poemele luminii/Leș poèmes de la lumière, op. cît., p. 199), ou à celle de Jean Poncet (" [...] șes yeux se șont cloș tels des escargots sur l'hiver ", în Lucian Blaga ou
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plutôt " hiberner ". On peut comparer cette variante à la traduction de Paul Miclău (" [...] car șes yeux se șont fermés comme leș escargots hibernants ", în Poemele luminii/Leș poèmes de la lumière, op. cît., p. 199), ou à celle de Jean Poncet (" [...] șes yeux se șont cloș tels des escargots sur l'hiver ", în Lucian Blaga ou le chant..., p. 58). Ces deux solutions de traduction n'altèrent pas leș sens du poème source. 1376 Nous avons constaté que, dans le cas de ce
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très ample, disposée sur 15 vers. 1381 V., à titre d'exemple, des poèmes comme Psalm, Domnițele, Veghe , în Opera poetica, op. cît., p. 104, 231 et respectivement 249. 1382 Blaga introduit parfois des citations, voire même des " répliques " dans șes poèmes. V., à titre d'exemple, des poèmes comme Pan, Muguri, Cântec pentru anul 2000, Ceas de vară, în Opera poetica, op. cît., p. 61, 253 et respectivement 394. 1383 V. Lexique des règles typographiques en usage à l'imprimerie
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