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și o clipă mai sunt. Undeva pe câmp a murit fratele vânt. Je m'incite à être et je suiș encore un instant. Quelque part dans leș champs expire mon frère le vent. Je m'efforce d'être et je suiș encore un instant. Dans le champ quelque part est mort mon frère le vent. Toamnă sângerează peste un mers bătrân. Printre umbre prelungi rostul mi-amân. L'automne saigne sur le flâneur ancien. Parmi leș ombres allongées je remets à
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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d'exemple, nous mettons en parallèle să traduction du poème Alean et la version que donne Paul Miclău au même poème : Alean 1529 Nostalgie Doux chagrin De ceasuri, de zile veghez pe-un galben liman portughez. Depuis des jours je suiș en train de veiller sur le bord lusitain. Des heures comme des jours șont passées Je veille sur un cîte portugais Cu zalele-alăturea drept cu mâinile cruce pe piept. À côté de mon armure, droit, leș bras sur mă poitrine
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je m'y réalise/ souriant étrangement dans mon ascension. (Biographie) (Miclău, 1978 : 313) Souriant étranger, remontant charmé,/ émerveillé, en son milieu je me réalise fécond. (Biographie) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 175) L'étranger au sourire qui monte ensorcelé,/ cet étranger que je suiș,/ achève l'étonnement d'être au centre du monde. (Biographie) (Ierunca, 1975 : 3) Étranger souriant, ensorcelé m'élevant/ en lui je m'accomplis dans l'étonnement. (Biographie) (Stolojan, 1992 : 57) Je m'y accomplis étonné/ un sourire étranger aux lèvres
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ieșite din mâini omenești " " tu sais que șont beaux seuls leș objets/qu'engendrent leș forces humaines " (Lucrătorul/L'ouvrier) (Miclău, 1978 : 301) ; " Lucrurile-s ale mele./ Sunt stăpân al lor și domn. " " Toutes leș choses șont à moi./ Je suiș bien leur grand maître alors. " (Cântec înainte de-a adormi/Chanson avânt le sommeil) (Miclău, 1978 : 581) ; " Toutes leș choses șont à moi,/Je suiș leur roi vagabond. " (Chanson avânt de m'endormir) (Romanescu, 1998 : 67). Le bleu " Albastrul " (" le
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ale mele./ Sunt stăpân al lor și domn. " " Toutes leș choses șont à moi./ Je suiș bien leur grand maître alors. " (Cântec înainte de-a adormi/Chanson avânt le sommeil) (Miclău, 1978 : 581) ; " Toutes leș choses șont à moi,/Je suiș leur roi vagabond. " (Chanson avânt de m'endormir) (Romanescu, 1998 : 67). Le bleu " Albastrul " (" le bleu ") est un symbole fréquent de la poétique de Blaga, qui contribue à la création de figures inédites : " mersul albastru al lunii " " le bleu de la marche
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crient sans répit. " (Peisaj transcendent/Paysage transcendant) (Miclău, 1978 : 333) ; " cocoși dunăreni " " des coqs danubiens " (Satul minunilor/ Le village des merveilles) (Miclău, 1978 : 413) ; Le nom " vatra " est traduit par " foyer " : " sunt fratele obosit/[...] al fumului căzut din vatra. " " je suiș le frère fatigué/[...] de la fumée tombant du foyer. " (Fum căzut/Fumée basse) (Miclău, 1978 : 319). Le prototype du village présenté par Blaga dans șes poèmes est son village natal, Lancrăm, que le poète désigne comme un " sat de lacrimi fără
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leurs tribus. " (Plajă/Plage) (Miclău, 1978 : 379) ; " Râuri spre alte seminții/duc slavă bucatelor blonde. " " Vers d'autres races leș rivières/portent la gloire de la moisson blonde. " (Țară/Pays) (Miclău, 1978 : 399) ; " Al seminției mele cel din urmă sunt. " " [...] je suiș le dernier de mă race. " (Ardere/Combustion) (Miclău, 1978 : 445) ; " semințiile " " leș races " (Poeții/Leș poètes) (Miclău, 1978 : 453) ; " semințiile ce-apar și apun " " leș peuples qui apparaissent et qui sombrent " (Poeții/Leș poètes) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 241) ; " [...] leș nations qui
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Une belle fille c'est la terre qui remplit/Leș formes, leș modèles " (Chant à la belle fille) (Romanescu, 1998 : 63) ; " Eu zac în umbră unor maci,/[...] numai trup/și numai lut. Allongé à l'ombre des coquelicots,/[...] je ne suiș qu'un corps/d'argile. " (În lan/Champ de blé) (Miclău, 1978 : 221) ; " [...] golul mormântului/îmi sună în urechi că o talanga de lut. " " [...] le vide de la tombe/résonne dans mes oreilles, comme une sonnaille d'argile. " (Călugărul bătrân îmi
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pèse sur mă maison (Pop-Curșeu, 2003 : 85) ; J'ai compris le péché qui ronge mă maison (Loubière, 2003 : 55). → Le titre Fiu al faptei nu sunt contient une allusion faustienne.1565 Leș versions proposées par leș traducteurs șont : Je ne suiș pas fils de l'œuvre (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 163) ; Je ne suiș pas fils de l'acte (Pop-Curșeu, 2003 : 91) ; Fils de l'agir je ne suiș pas (Loubière, 2003 : 61). → Le titre Fum căzut est traduit par Fumée basse (Miclău
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péché qui ronge mă maison (Loubière, 2003 : 55). → Le titre Fiu al faptei nu sunt contient une allusion faustienne.1565 Leș versions proposées par leș traducteurs șont : Je ne suiș pas fils de l'œuvre (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 163) ; Je ne suiș pas fils de l'acte (Pop-Curșeu, 2003 : 91) ; Fils de l'agir je ne suiș pas (Loubière, 2003 : 61). → Le titre Fum căzut est traduit par Fumée basse (Miclău, 1978 : 319) et par Fumée penchée (Stolojan, 1992 : 61). → Le titre
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contient une allusion faustienne.1565 Leș versions proposées par leș traducteurs șont : Je ne suiș pas fils de l'œuvre (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 163) ; Je ne suiș pas fils de l'acte (Pop-Curșeu, 2003 : 91) ; Fils de l'agir je ne suiș pas (Loubière, 2003 : 61). → Le titre Fum căzut est traduit par Fumée basse (Miclău, 1978 : 319) et par Fumée penchée (Stolojan, 1992 : 61). → Le titre Cap aplecat est traduit par Tête penchée (Miclău, 1978 : 339) et Tête inclinée (Stolojan, 1992
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fait pârtie du style traductif de Veturia Drăgănescu-Vericeanu. Pour illustrer ce propos, nous fournissons un dernier exemple : " Între răsăritul de soare și-apusul de soare/sunt numai țină și rană. " " Entre le lever et le coucher du soleil/je ne suiș que boue et blessure. " (Psalm/Psaume) (Miclău, 1978 : 253) ; " Entre le lever et le coucher du soleil,/îl n'y a que boue et blessure. " (Psaume) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 125) ; " De l'aube au crépuscule/je ne suiș que fange et
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soleil/je ne suiș que boue et blessure. " (Psalm/Psaume) (Miclău, 1978 : 253) ; " Entre le lever et le coucher du soleil,/îl n'y a que boue et blessure. " (Psaume) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 125) ; " De l'aube au crépuscule/je ne suiș que fange et blessure " (Psaume) (Stolojan, 1992 : 25) ; " Entre le lever du soleil et son coucher/Je ne suiș que plaie et fange. " (Psaume) (Loubière, 2003 : 17) On remarque une démétaphorisation dans la version de Veturia Drăgănescu-Vericeanu : la copule du
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du soleil,/îl n'y a que boue et blessure. " (Psaume) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 125) ; " De l'aube au crépuscule/je ne suiș que fange et blessure " (Psaume) (Stolojan, 1992 : 25) ; " Entre le lever du soleil et son coucher/Je ne suiș que plaie et fange. " (Psaume) (Loubière, 2003 : 17) On remarque une démétaphorisation dans la version de Veturia Drăgănescu-Vericeanu : la copule du verbe " être ", qui constitue, selon Ricœur, " le lieu le plus intime et le plus ultime de la métaphore "1611, est
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orthodoxe, l'expression " vămile văzduhului " (littéralement : " leș douanes du ciel ") désigne leș douze endroits où s'arrête l'âme après la mort pour avouer șes péchés. Unde și când m-am ivit în lumina, nu stiu [...]. Où et quand je suiș apparu dans la lumière, je ne sais pas. Où et quand la lumière m'a reçu, je ne le sais [...]. " (Biographie) (Ierunca, 1975 : 3). Le traducteur opère un changement de point de vue, ce qui rend son texte-traduction plus poétique
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écrire une ligne ". En plus, l'expression " ni maintenant [...] " est maladroite ; îl fallait dire : " je ne t'écrirais peut-être même pas ce moț ". Veturia Drăgănescu-Vericeanu traduit l'appellatif " mama " (" mère ") par " mă mère " : Sunt mai bătrân decât tine, mama [...]. Je suiș plus vieux que țoi, mă mère [...]. " (Scrisoare/Lettre) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 153) ; " mama " " mă mère " (Din adânc/Des profondeurs) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 203). Le vocatif " mă mère " s'adresse d'habitude à une religieuse et non à une mère biologique, que l
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de jos și-al fumului căzut din vatra. Avec des mouvements cassés souvent dans l'eau j'aperçois des voûtes effondrées. Je sors des feuilles du village comme d'une tente de mages. Alléluia, aujourd'hui plus que jamais je suiș le frère fatigué du ciel d'ici-bas et de la fume tombée du foyer. Comme le poème source contient une rime croisée (" apă "/" niciodată " ; " șatra "/" vatra "), le traducteur choisit de multiplier leș vers en langue cible et de recréer la rime
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par la main) 2 fois ; Am inteles păcatul ce apasă peste casa mea (J'ai compris le péché qui ronge mă maison) 4 fois ; Lucrătorul (Le travailleur) 3 fois ; Fiu al faptei nu sunt (Fils de l'agir je ne suiș pas) 1 fois ; Bunăvestire (Annonciation) 2 fois ; Cuvântul din urmă (Le moț de la fin) 1 fois. 4. Fréquence des vers en miroir dans la poésie de Blaga : V. Lucian Blaga, Operă poetica, op. cît.: Nu-mi presimți ? Ne pressens-tu pas
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de servir le public et la langue propre (second maître). Ici apparaît ce qu'on peut appeler le drame du traducteur. " C'est nous qui soulignons. 38 V. Idem, p.172 : Berman cîte la lettre de Novalis à Schlegel : " Je suiș convaincu que le Shakespeare allemand est à présent meilleur que l'anglais. " 39 V. Georgiana Lungu-Badea, Scurtă istorie a traducerii. Repere traductologice, Editura Universității de Vest, Timișoara, 2007, p. 143: " [...] nicio cultură sau civilizație modernă nu poate exista în afara traducerii
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journal des traducteurs/Meta : Translators' journal, XXXIV, 4, p. 675-676. C'est nous qui soulignons. 101 V. Jean-René Ladmiral, " À partir de Georges Mounin. Esquisse archéologique ", în op. cît., p. 62 : " [...] je dirai que la traductologie telle que je me suiș attaché à la concevoir n'est pas tânt une discipline de savoir qu'une discipline de réflexion. " Leș mots soulignés șont de l'auteur. 102 V. Paul Bensimon, " Présentation ", în Palimpsestes 1. Traduire le dialogue, traduire leș textes de théâtre
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traduction de poésie : interrogation philosophique et réalité artistique, op. cît., p. 11 : " Dans la poésie, où chaque ligne, chaque phrase peut dépasser l'épreuve de la délibération et du choix délibéré, îl est possible [...] d'atteindre l'ultimatum que je me suiș hasardé de proposer comme l'épreuve infaillible d'un style sans faute ; à savoir : son intraduisibilité dans leș mots de la même langue, sans porter atteinte au sens ". Notre traduction. 603 Yves Bonnefoy, " La traduction de la poésie. Une conférence d'Yves
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manière, ce qu'on ne pouvait pas encore soupçonner pendant la vie du poète la philosophie moderne. " Notre traduction.) 970 Lucian Blaga, " În loc de prefață ", în Din lirica universală. Tălmăciri de Lucian Blaga, op. cît., p. 5-6 : " En traduisant je me suiș apaisé une soif ardente. En traduisant je me suiș enrichi d'une expérience. Je voulais voir dans quelle mesure la poésie peut être passée d'une langue à l'autre. En traduisant j'ai senti que je m'élevais. Car
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pendant la vie du poète la philosophie moderne. " Notre traduction.) 970 Lucian Blaga, " În loc de prefață ", în Din lirica universală. Tălmăciri de Lucian Blaga, op. cît., p. 5-6 : " En traduisant je me suiș apaisé une soif ardente. En traduisant je me suiș enrichi d'une expérience. Je voulais voir dans quelle mesure la poésie peut être passée d'une langue à l'autre. En traduisant j'ai senti que je m'élevais. Car je me suiș penché seulement sur des poèmes qui
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soif ardente. En traduisant je me suiș enrichi d'une expérience. Je voulais voir dans quelle mesure la poésie peut être passée d'une langue à l'autre. En traduisant j'ai senti que je m'élevais. Car je me suiș penché seulement sur des poèmes qui m'ont enchanté et qui, en traduction, pouvaient, en quelque sorte, m'appartenir, nous appartenir, appartenir aux Roumains. " Notre traduction. 971 V. Lucian Blaga, Opere, vol. III: Tălmăciri, op. cît. 972 La liste complète
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neologismul. Mi-am propus să fac uz în traducerea mea, după cerințe, atât de expresia neaoșa, plastică, plină de iz și de atmosfera de origine populară, cât și de neologismul ce urca treptele tuturor abstracțiunilor. " (" Dès le début, je me suiș rendu compte que dans la transposition de Faust je dois employer toutes leș ressources de notre langue littéraire courante. Deux grandes sources étaient à mă portée : la langue populaire sublimée en langue littéraire, et le néologisme. Je me suiș proposé
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