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de primăvară) (Blaga, 2010 : 393) (abab) On rallume l'oubli d'antan. On devine son propre corps. Et l'on cherche dans le printemps un univers qui va éclore. (Feux de printemps) (Miclău, 1978 : 531) (abab) Le traducteur recrée la rime de type croisé à l'aide du travail interprétatif. Le syntagme " un tărâm ce-l bănuim " (littéralement " un domaine que nous devinons ") devient en traduction " un univers qui va éclore ". De nouveau, écart sémantique, mais préservation de la poéticité du texte
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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travail interprétatif. Le syntagme " un tărâm ce-l bănuim " (littéralement " un domaine que nous devinons ") devient en traduction " un univers qui va éclore ". De nouveau, écart sémantique, mais préservation de la poéticité du texte. Parfois, dans son ambition de recréer la rime, le traducteur force la langue d'arrivée à se soumettre dans leș moules prosodiques de la langue de départ, et la version qu'il produit est bizarre aux yeux du lecteur cible. On peut comparer la traduction de Paul Miclău à
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travers le mur un voisin entend La patience lugubre du même pas. (Élégie) (Stolojan, 1992 : 71) La traduction de Paul Miclău illustre ce que l'on peut appeler " sacrifier en traduction le contenu pour la forme " : afin de garder la rime embrassée du texte source, le traducteur découpe le syntagme " mă manche " en deux vers différents. Son texte est dépoétisé, voire maladroit, par rapport à la traduction plus naturelle de Sanda Stolojan, qui décide de préserver seulement la rime du premier
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garder la rime embrassée du texte source, le traducteur découpe le syntagme " mă manche " en deux vers différents. Son texte est dépoétisé, voire maladroit, par rapport à la traduction plus naturelle de Sanda Stolojan, qui décide de préserver seulement la rime du premier et du dernier vers afin de ne pas altérer le message poétique. Globalement, l'effort de Paul Miclău de reconstruire la rime en langue cible est méritoire. Îl est le seul traducteur à avoir transposé en français un
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par rapport à la traduction plus naturelle de Sanda Stolojan, qui décide de préserver seulement la rime du premier et du dernier vers afin de ne pas altérer le message poétique. Globalement, l'effort de Paul Miclău de reconstruire la rime en langue cible est méritoire. Îl est le seul traducteur à avoir transposé en français un bon nombre de poèmes de Blaga à prosodie fixe et à avoir tenté de préserver cette prosodie dans la langue cible. Și, par ailleurs
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Dans l'alchimie divine de la haute heure, nous forçâmes la lune et astres aux alentours de tourner tout autour de nos cœurs. (Notre légende) (Miclău, 1978 : 495) (abba) Tandis que, dans la langue cible, la première strophe joue sur une rime facile ou banale 1518 (" marches "/" marche "), la deuxième strophe est admirablement recréée en traduction, respectant le modèle source de la rime embrassée. La perte enregistrée dans la première strophe est compensée par la reconstruction de la rime et du rythme dans la
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nos cœurs. (Notre légende) (Miclău, 1978 : 495) (abba) Tandis que, dans la langue cible, la première strophe joue sur une rime facile ou banale 1518 (" marches "/" marche "), la deuxième strophe est admirablement recréée en traduction, respectant le modèle source de la rime embrassée. La perte enregistrée dans la première strophe est compensée par la reconstruction de la rime et du rythme dans la deuxième strophe. À remarquer aussi dans la traduction de la première strophe l'omission des unités de traduction " ne ghiceam " (littéralement
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première strophe joue sur une rime facile ou banale 1518 (" marches "/" marche "), la deuxième strophe est admirablement recréée en traduction, respectant le modèle source de la rime embrassée. La perte enregistrée dans la première strophe est compensée par la reconstruction de la rime et du rythme dans la deuxième strophe. À remarquer aussi dans la traduction de la première strophe l'omission des unités de traduction " ne ghiceam " (littéralement : " nous nous devinions ") et " izbăviți " (littéralement : " délivrés), pour des raisons de conservation de la mesure du
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marches. Des pierres et toujours des pierres. Sur le sentier de mon désir, le grand dieu de toutes leș pierres ne se laisse pas attendrir. (Chanson dans la nuit) (Miclău, 1978 : 515) Dans la première strophe on retrouve la même rime banale (" marche "/" marches ") de la traduction antérieure. Cet inconvénient est compensé dans la traduction de la deuxième strophe, par l'emploi du verbe " attendrir ", qui augmente la poéticité du texte. Leș deux situations exposées ci-dessous nous rappellent la vision traductive de Blaga
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Îl semble que Paul Miclău ait réussi cette victoire. L'importance qu'il accorde à la forme sonore se fait remarquer dans la grande majorité des poèmes traduits, ce qui nous conduit à conclure que la décision de recréer la rime fait pârtie de son style traductif.1521 * En ce qui concerne la transposition du rythme dans la langue cible, nous avons observé une recherche d'ordre mélodique chez Paul Miclău : comme îl est soucieux de la rime, îl essaie également de
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décision de recréer la rime fait pârtie de son style traductif.1521 * En ce qui concerne la transposition du rythme dans la langue cible, nous avons observé une recherche d'ordre mélodique chez Paul Miclău : comme îl est soucieux de la rime, îl essaie également de trouver, si possible, un rythme équivalent en français. Parfois, en traduction, îl lui arrive de raccourcir le nombre de syllabes du vers d'origine, sans affecter la poéticité du texte : A cunoaște. A iubi. Înc-odată, iar
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Sanda Stolojan ignore leș sonorités, peut-être par crainte de ne pas forcer la langue cible à se soumettre dans leș mêmes moules prosodiques que la langue source. On peut comparer să version à celle de Paul Miclău, qui recrée la rime et la mesure des vers : Poduri vor tăcea. Din clopote avântul va cădea. (Semne) (Blaga, 2010 : 130) L'élan des cloches retombera et ce seră le silence des ponts. (Signes) (Stolojan, 1992 : 53) Leș ponts se tairont. Des cloches leș
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dans la terre. (Stolojan, 1992 : 69) Je penche sur la fontaine parole et pensée. Le ciel ouvre un œil dans la terre plongé. (Miclău, 1978 : 339) Analysant la traduction de Sanda Stolojan, on observe que, paradoxalement, après avoir recréé la rime dans leș trois premières strophes du poème, elle abandonne să démarche dans la dernière strophe. En revanche, Paul Miclău, dont la fidélité à la prosodie du texte source fait pârtie de son style traductif, reconstruit la rime d'un bouț
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avoir recréé la rime dans leș trois premières strophes du poème, elle abandonne să démarche dans la dernière strophe. En revanche, Paul Miclău, dont la fidélité à la prosodie du texte source fait pârtie de son style traductif, reconstruit la rime d'un bouț à l'autre de son texte-traduction, en ajoutant des unités sémantiques supplémentaires, comme l'épithète " plongé ". Au niveau du lexique employé on remarque, par contre, un plus haut degré de poéticité dans la traduction de Sanda Stolojan
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ardents. Dans mon sommeil mon sang comme une vague se retire de moi et s'en retourne vers mes parents. (Sommeil) (Poncet, 1996 : 118) L'analyse globale de la traduction de Jean Poncet nous détermine à affirmer que la présence de la rime dans leș cas ci-dessus est plutôt le résultat de la traduction littérale, et non un effet voulu par le traducteur. Dans la traduction des poèmes Lumină de ieri (La lumière d'hier), Poeții (Leș poètes) et Supremă ardere (Suprême combustion), nous
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effet voulu par le traducteur. Dans la traduction des poèmes Lumină de ieri (La lumière d'hier), Poeții (Leș poètes) et Supremă ardere (Suprême combustion), nous avons identifié des rimes inconstantes et, probablement, accidentelles.1526 Un exemple de création de la rime dans le texte d'arrivée, même și le texte de départ ne présente pas de rimes, est le suivant : Ca să nu le sperii trebuie să te apropii de ele cântând. Vino încet. (Pluguri) (Blaga, 2010 : 107) Attention de ne pas
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fort possible que ce jeu des sonorités ne soit pas l'intention du traducteur, car îl est inhérent à la traduction littérale des vers source. L'analyse de la traduction de Jean Poncet nous conduit à conclure que la recréation de la rime ne fait pas pârtie de son style traductif. Collectif de traducteurs Poeme alese : Comme îl s'agit d'une anthologie de poèmes qui recueille leș versions en français de plusieurs traducteurs, îl est hors question de parler dans ce cas
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désir. Ô chemin, eau, nuée, désir, que serais-je quand je reviendrai à la source, remontant la vallée ? (La chanson de la source) (Miclău, 1978 : 475) Le poème d'origine présente l'assonance de la voyelle [o]. Dans son effort de recréer la rime, Paul Miclău trouve un jeu équivalent en français, en employant le [e] ouvert (" vallée ", " nuée "), ce qui conserve la poéticité du texte. Analysant la traduction de quelques effets phoniques des poèmes de Blaga, nous pouvons conclure que leș méthodes obliques
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sorte l'équivalent de l'expression " a frânge mijlocul " que nous avons évoquée ci-dessus. Leș traducteurs préfèrent le verbe " rompre " pour illustrer le même sens dans la langue cible. On observe également que Paul Miclău et Veturia Drăgănescu-Vericeanu récréent la rime dans leurs versions. La traduction littérale est parfois la méthode adéquate pour recréer le tableau dans la langue d'accueil. Dans la version ci-dessous, on observe de nouveau la présence du verbe " a (se) rupe " (" (se) rompre "), cette fois-ci au
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un effort d'interprétation afin de trouver une version poétique correspondante en langue cible. Analysant leș deux versions ci-dessus, on observe dans la traduction de Paul Miclău une plus grande fidélité au sens source, tout comme la création d'une rime inédite (" route "/" voûte "). L'image est gardée intacte : leș clochettes des cous des pas des chevaux șont comparées à des flocons d'airain. Quant à Jean Poncet, îl simplifie l'image et la place dans un plan plus concret, renonçant
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selon Ricœur, " le lieu le plus intime et le plus ultime de la métaphore "1611, est remplacée par l'expression " îl y a ". Paul Miclău et Philippe Loubière offrent des versions littérales, tandis que Sanda Stolojan crée dans să version une rime inédite (" crépuscule "/" blessure "). Notre analyse montre que le manque d'attention ou de connaissances stylistiques des traducteurs mène à la démétaphorisation. Ce phénomène se concrétise dans l'annulation de l'effet esthétique des tropes, ce qui représente un appauvrissement évident
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signifiant visuel est l'espace blanc, qui suggère le non-dit, l'implicite et qui facilite la lecture horizontale du poème. Du point de vue du découpage, leș vers de Blaga se remarquent par la présence des phrases monorhèmes et de la rime optique. Au niveau du microcontexte typographique, leș poèmes peuvent présenter des marques d'oralité (questions rhétoriques, exclamations). L'un des traits leș plus importants de l'idiostyle de Blaga est la présence généralisée du tiret, à fonction créative (quand îl
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Veturia Drăgănescu-Vericeanu : changements de registre ; changements de la voix du texte ; termes mal choisis ; écarts sémantiques ; contresens ; fautes de langue ; lourdeurs ; → Virgil Ierunca : présence du travail interprétatif ; → Paul Miclău : fidélité à la prosodie source, ce qui mène à la recréation de la rime ; emploi de termes poétiques ; travail interprétatif soutenu ; changements de la voix du texte ; → Sanda Stolojan : emploi de termes poétiques ; → Jean Poncet : emploi de termes poétiques ; travail interprétatif soutenu ; changements de la voix du texte ; → Paula Romanescu : ajout d'unités sémantiques ; changements de la
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effondrées. Je sors des feuilles du village comme d'une tente de mages. Alléluia, aujourd'hui plus que jamais je suiș le frère fatigué du ciel d'ici-bas et de la fume tombée du foyer. Comme le poème source contient une rime croisée (" apă "/" niciodată " ; " șatra "/" vatra "), le traducteur choisit de multiplier leș vers en langue cible et de recréer la rime par compensation (" cassée "/" effondrées " ; " village "/" mages " ; " jamais "/" fatigué "/" foyer "). 3. Vers doublés et mis en retrăit dans la traduction de
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suiș le frère fatigué du ciel d'ici-bas et de la fume tombée du foyer. Comme le poème source contient une rime croisée (" apă "/" niciodată " ; " șatra "/" vatra "), le traducteur choisit de multiplier leș vers en langue cible et de recréer la rime par compensation (" cassée "/" effondrées " ; " village "/" mages " ; " jamais "/" fatigué "/" foyer "). 3. Vers doublés et mis en retrăit dans la traduction de Philippe Loubière : Către cititori (Aux lecteurs) 3 fois ; Psalm (Psaume) 3 fois ; Pluguri (Charrues) 1 fois ; În amintirea țăranului zugrav
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