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unui gigantic nucleu central (Pămîntul fiind la marginea Metagalaxiei, a Universului vizibil, dar și la marginea Caii Lactee). 188 (VI, 323) se-nvîrt în jur (o'erwheel): Termenul "overwheel" (nelistat în nici un dicționar) poate fi considerat ca fiind o structură cu adverb încorporat în poziție pre-contiguă proclitica, care de fapt semnifică "wheel over" = "a se învîrți în jur", "a face o mișcare de rotație în jurul propriei axe". Un model pentru un astfel de verb este "overturn" (= "turn over" = "a întoarce, a învîrți
by William Blake [Corola-publishinghouse/Science/1122_a_2630]
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un anumit moment ceremonial, și celui de „religie” - provenit dintr-o rădăcină indo-europeană (leig, „a lega”). În acest sens, ...În perioada Romei și În latina folosită de limbajul creștin la Începuturile sale, substantivele religio și religiones, precum și adjectivul religiosus și adverbul religiose erau cuvinte cultice, care se refereau În primul rând la Îndeplinirea riguroasă a obligațiilor rituale (J.Z. Smith, 2004, p. 180). Acțiunea religioasă și actul ritual se contopesc, ambele referindu-se la legătura dintre om și divinități și la
Introducere în antropologia culturală. Mitul și ritul by Mihai Coman () [Corola-publishinghouse/Science/2018_a_3343]
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Statelor Unite, având în vedere că poziția lor în Uniunea Europeană era deja foarte delicată. Dacă doreau să iși diminueze șansele de aderare la Europa, nu puteau găsi o modalitate mai bună decât aceasta. Le traducteur a renoncé en traduction à l'adverbe " particulièrement " (" particulièrement légères "), mais îl a ajouté le nom des États-Unis, qui n'est pas mentionné par le président Chirac, ce qui constitue une mauvaise interprétation. Le temps verbal du texte de départ est changé (on retrouve en roumain l
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l'éthique du traducteur. On trouve ensuite, dans un autre article, des erreurs de traduction: Cred că România și Bulgaria au fost deja cam pripite tocmai acum, cănd poziția lor este deja foarte delicată față de Europa. La répétition de l'adverbe " déjà " est embarrassante, tandis que la construction " a fi deja cam pripit " est une erreur en langue cible. Nous retrouvons ensuite la phrase : Daca voiau să-și diminueze șansele de a intra în Europa nu puteau găsi un mod mai
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du texte. Le traducteur interprète le texte à son propre gré : îl considère que l'insistance sur l'impuissance de voir n'est pas nécessaire, peut-être parce qu'elle lui semble répétitive, ou peut-être parce qu'il pense que l'adverbe " tânt ", qui modalise le verbe " avoir " du dernier vers cité, rend cette explication implicite. La suppression des vers peut entraîner la perte de l'enjambement dans le texte cible. Cela arrive, par exemple, lorsque le texte comporte des culturèmes appartenant
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ai encore/ jamais vues. (J'attends mon crépuscule) (Poncet, 1996 : 44) Nous remarquons non seulement une réduction du nombre des vers par rapport au poème d'origine, mais aussi une perte sémantique, à savoir l'omission en traduction de l'adverbe " jamais " qui modalise le verbe " voir ". Cette perte sémantique entraîne une diminution de la voix du texte. Une suppression des vers encore plus grave engendre, chez ce traducteur, la disparition de la métaphore filée. Nous comparons la traduction de Paul Villard à
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et " la faux "). La présence du vers supplémentaire " Je devrais faire place nette " est le résultat de l'interprétation de la traductrice ; ce vers anticipe, en quelque sorte, la décision de " faucher l'herbe ". En plus, la présence inédite de l'adverbe " oui ", marque de l'oralité, est censée mettre en évidence la voix du texte, le monologue du moi lyrique. Une autre possible căușe de la multiplication des vers en traduction est le fait que la traductrice choisit de rendre le même
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distincts nous semble une solution inédite : en effet, le traducteur surtraduit 1377, car îl dépasse le sémantisme du texte source et, en employant le modalisateur " trop ", îl met l'accent sur la distance entre le moi lyrique et Dieu (l'adverbe " aproape " signifie en français " près " ou " proche "). De l'autre côté, le traducteur préfère créer un enjambement inédit, voire choquant, dans son texte-traduction. Par contre, îl conserve le choix de Blaga au niveau du microcontexte typographique, c'est-à-dire celui de
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De l'autre côté, le traducteur préfère créer un enjambement inédit, voire choquant, dans son texte-traduction. Par contre, îl conserve le choix de Blaga au niveau du microcontexte typographique, c'est-à-dire celui de ne pas insérer une virgule après l'adverbe " près ". Sanda Stolojan Un découpage original peut être adopté en traduction afin de recréer le jeu de la rime du poème d'origine. À cette occasion, Sanda Stolojan crée un enjambement dans son texte-traduction : Se revarsă în mine drumurile/ toate pe
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lente [...]. (L'âme du village) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 149) L'éternité, vois-tu, es née au village. Ici leș pensées viennent sans se presser [...]. (L'âme du village) (Stolojan, 1992 : 43) La création des vers en miroir par la répétition de l'adverbe " ici " est inexplicable et, en quelque sorte, illogique, parce qu'elle représente un écart du rythme typographique et du sémantisme du poème source et mène à une confusion. Le premier déictique " ici " n'a aucun référent et, en plus, son
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été rendu avec leș moyens de la langue cible : leș traducteurs ne se șont pas donné la peine de trouver en français un effet phonique équivalent. En revanche, ils ont préservé leș vers en miroir construits sur la reprise de l'adverbe " peut-être " (fait exception Paula Romanescu qui, fidèle à son style interprétatif libre, supprime leș vers en miroir et opère une modification de la voix du texte, en choisissant de marquer le monologue lyrique par une question rhétorique). Imitant le style de
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dor " se situe soit du côté du désir charnel (" désir "), soit du côté des sentiments (" la nostalgie "). Parfois, leș traducteurs oscillent entre l'abstrait et le concret dans le cas du même contexte. Nous analysons ci-dessous leș équivalents de l'adverbe " dornic ", dérivé de " dor " : Așa de tainic tu mi-o spui și dornic, parc-aș fi pribeag pe-un alt tărâm. (Dorul) (Blaga, 2010 : 52) Țes mots șont chargés de mystère et de nostalgie, comme și j'étais exilé sur
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nostalgie, comme și j'étais exilé sur une autre planète. (Désir) (Miclău, 1978 : 183) Mystérieuse et hantée de désir tu m'appelles comme și je vivais exilé sur une autre planète. (Désir) (Poncet, 1996 : 50) Și Paul Miclău interprète l'adverbe " dornic " dans ce contexte comme des " mots chargés de [...] nostalgie ", Jean Poncet voit la bien-aimée " hantée de désir ". L'interprétation de Jean Poncet change complètement le sens du texte : dans le poème source, le terme " dor " fait référence au " désir
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embrassant avec elles, en secret, ton icône dans mes yeux (La nuit) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 77) L'analyse comparative nous relève une inégalité sémantique entre leș deux versions, inégalité provoquée par l'emploi de la locution adverbiale " en secret ", équivalent de l'adverbe " tainic " dans la traduction de Veturia Drăgănescu-Vericeanu. La traductrice est fidèle à să décision, le moț " secret " se retrouvant maintes fois dans să version : " tainele " " leș secrets " ; " a lumii taină " " le secret du monde " ; " taină nopții " " le secret de la nuit
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Œdip în fața Sfinxului/ Œdipe devant le Sphynx) (Miclău, 1978 : 467). Le sentiment de l'illimité Surtout dans leș poèmes d'inspiration expressionniste, on découvre des termes qui illustrent l'aspiration du poète de se confondre avec l'univers. L'adjectif/adverbe " năprasnic "/" năpraznic " (littéralement : " terrible ", " terriblement ") est très fréquent dans leș créations de jeunesse. Lorsque " năprasnic " est adjectif, leș possibles équivalents en français șont " terrible " ou, par interprétation, " foudroyant " ou " indompté " : " Pământule larg [...]/fii pieptul acestei năprasnice inimi [...] ! " " Terre large, [...] sois
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Miclău, 1978 : 227) ; " Large terre [...]/sois la poitrine de mon cœur foudroyant [...] ! " (Vous, leș montagnes, donnez-moi un corps) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 107) ; " Vaste terre, [...]/sois la poitrine de ce cœur terrible [...] ! " (Donnez-moi un corps, ô montagnes) (Boeșteanu, 1998 : 71). Quand " năprasnic " est adverbe, leș traducteurs recourent à une transposition (c'est le cas de Paul Miclău) ou l'omettent en traduction : " Demonul nopții ține parcă-n mâini pământul/și sufla peste el scântei că peste-o iasca/năpraznic să-l aprindă. " " Terrible, le
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că peste-o iasca/năpraznic să-l aprindă. " " Terrible, le démon de la nuit tient la terre/entre șes mains et souffle des étincelles/comme și c'était un amadou. " (Noi și pământul/ Nous et la terre) (Miclău, 1978 : 145) l'adverbe du poème source se retrouve dans l'adjectif " terrible " ; " On dirait que le démon de la nuit tient dans șes mains la terre/et souffle sur elle des étincelles comme sur de l'amadou/pour l'embrasser avec violence. " (Nous et
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terrible " ; " On dirait que le démon de la nuit tient dans șes mains la terre/et souffle sur elle des étincelles comme sur de l'amadou/pour l'embrasser avec violence. " (Nous et la terre) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 61) omission de l'adverbe " năprasnic " en traduction. À d'autres occasions, on retrouve dans la poésie de Blaga le sentiment de l'illimité exprimé par leș locutions " peste măsură " (" outre mesure ") et " peste fire " (" surnaturel ", " de manière surnaturelle "). Leș traducteurs trouvent différents moyens pour
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de Paul Miclău contient, elle aussi, un changement sémantique. " Arbori cu crengi tăgăduitor aplecate/fac scoarță în jurul unui lăuntric suspin. " " Des arbres penchés aux branches guérissantes/forment une écorce autour d'un soupir intérieur. " (Tăgăduiri/Dénégations) (Miclău, 1978 : 359). L'adverbe " tăgăduitor " (littéralement : " en signe de dénégation ") est traduit par l'adjectif " guérissantes ". Le changement sémantique est provoqué, peut-être, par une faute d'inattention de la part du traducteur. Une légère modification du sens source est contenue par la version de Sanda
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construites à l'aide de néologismes. Dans ce cas, la traduction littérale est la méthode la plus adéquate de garder l'inédit du style de Blaga. Le poète emploie parfois le moț " sibilin " (" sibyllin ") qui, en roumain, est adjectif ou adverbe : " sibilinele/glasuri " " leș sibyllines/voix " (Boare atlantică/Brise atlantique) (Miclău, 1978 : 417) ; " un talc se-alege sibilin " " un sens sibyllin se détache " (Supremă ardere/Suprême combustion) (Miclău, 1978 : 465) ; " un sens se détache sibyllin " (Suprême combustion) (Poncet, 1996 : 190). Leș
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Brise atlantique) (Miclău, 1978 : 417) ; " un talc se-alege sibilin " " un sens sibyllin se détache " (Supremă ardere/Suprême combustion) (Miclău, 1978 : 465) ; " un sens se détache sibyllin " (Suprême combustion) (Poncet, 1996 : 190). Leș deux traducteurs recourent à la transposition : l'adverbe du texte source devient adjectif dans leurs textes-traductions. D'autres épithètes inédites șont traduites toujours par la méthode littérale : " cutreier sferic " " un sphérique allant " (Răsărit magic/Lever magique) (Miclău, 1978 : 433) ; " vis canibal " " rêve cannibal " (Prin toate erele/Par toutes
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cuvantul strivindu-și, a îndurat/năpastele toate cu bărbăție " " [...] le poète, comprimant să parole, a supporté/virilement toutes leș injustices " (Poetul/Le poète) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 217). L'emploi du verbe " comprimer " au lieu d'" écraser " n'est pas justifié. L'adverbe " virilement " comme équivalent de la locution " cu bărbăție " est maladroit ; on aurait pu dire " courageusement " ou " audacieusement ". " să-mpartă-ndemnuri " " pour distribuer des conseils " (Întâia dumineca/Le premier dimanche) (Poncet, 1996 : 188). Le verbe " distribuer ", qui appartient au registre commun, dépoétise
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je me croise " (Asfințit/Soleil couchant) (Villard, 2010 : 99) ; " o dimineață-ți va ucide-odată visul " " un matin va tuer, une fois, ton rêve " (Vei plânge mult ori vei zâmbi ?/ Vas-tu beaucoup pleurer ou bien sourire ?) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 81). L'adverbe " odată " (" un jour ") est traduit par " une fois ", solution qui rend le texte cible confus. " O, niciodată n-am văzut pe Dumnezeu/mai mare !? " " Ô, jamais je n'ai vu Dieu/avec plus de grandeur !? " (Nu-mi presimți ?/ Ne pressens-tu
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văzut pe Dumnezeu/mai mare !? " " Ô, jamais je n'ai vu Dieu/avec plus de grandeur !? " (Nu-mi presimți ?/ Ne pressens-tu pas ?) (Veturia Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 69). Dans le texte source, " mai mare " est un adjectif (" plus grand "), et non un adverbe de manière, comme le considère la traductrice. " Înalt unicorn fără glas/s-a oprit spre asfințit să asculte. " " Une grande licorne muette/s'est arrêtée pour entendre le couchant. " (Septemvrie/Septembre) (Poncet, 1996 : 136). La version de Jean Poncet est
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morphologique. Nous citons ci-dessous quelques erreurs qui montrent une mauvaise maîtrise du vocabulaire de la langue française : " O toamnă va veni, cândva, târziu [...]. " " Un automne viendra une fois, plus tard [...]. " (O toamnă va veni/ Un automne viendra) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 85). L'adverbe " cândva " (" un jour ") est traduit par " une fois ". " Nu ți-aș scrie poate nici acum acest rând [...] Ni maintenant je ne t'écrirais pas peut-être cette ligne [...]. " (Scrisoare/Lettre) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 153). En français on dit " écrire un moț ", et
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