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proclame que " la traduction consiste à reproduire dans la langue réceptrice le message de la langue source au moyen de l'équivalent le plus proche et le plus naturel, d'abord en ce qui concerne le sens, ensuite en ce qui concerne le style "301. La solution avancée par Nida est de récréer dans la langue réceptrice leș particularités stylistiques du texte original ; en d'autres mots, de représenter le style du texte de départ par un style qui soit fonctionnellement équivalent
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le " traité complet " des figures de Fontanier, qui constitue " la taxinomie la plus riche et systématique en la matière "311. On y retrouve leș figures de signification, de construction, d'élocution, de style et de pensée.312 Le deuxième problème concerne la tache d'établir leș conditions d'emploi et leș fonctions des figures : elles peuvent acquérir un rôle purement ornemental ; elles contribuent à accroître la littérarité (poéticité) du texte, et, dans une perspective rhétorique, elles constituent d'efficaces instruments de
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du texte source. Dans le cas de la traduction des œuvres, c'est l'équivalence stylistique qui est prioritaire, ensuite l'équivalence sémantique. Nous avons présenté ensuite quelques approches du domaine de la traductologie, cette discipline transdisciplinaire par excellence. En ce qui concerne la " dichotomie traductologique " des sourciers et des ciblistes, nous avons avoué que nous nous situons plutôt du côté des sourciers. En effet, la traduction de textes littéraires suppose la préservation de l'étrangeté de la langue source et du style de
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car le texte source, en tânt que pârtie de la culture de départ, devrait être traduit dans le sens de celle-ci.413 Îl convient maintenant d'y revenir pour analyser quelle est l'intentionnalité du discours poétique. Une première observation qui concerne surtout le discours de la poésie moderne est que celui-ci est indépendant de șes récepteurs et peut exister même en leur absence. Dans să Structure de la poésie moderne, Hugo Friedrich considère que, avec l'avènement de la modernité, " la poésie repose [...] sur
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genre lyrique est, donc, le résultat d'une évolution historique et se fait remarquer par șes marques textuelles spécifiques.452 La théorie linguistique du discours poétique débute, comme nous l'avons déjà remarqué, avec leș formalistes russes. En ce qui concerne la critique du discours poétique, elle est de date récente, car " jusqu'à la révolution romantique, îl n'y avait pas de théorie de la lyrique "453. Julia Kristeva affirme qu'avec la triade Rimbaud Lautréamont Mallarmé commence ce que l
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poésie de la seconde personne est marquée par la fonction conative "475. La présence de l'adjectif " lyrique " qui accompagne le terme " poésie ", s'explique, selon Jean Cohen, par l'analogie entre la poésie et la musique.476 En ce qui concerne le rapport entre le genre lyrique et leș autres genres discursifs, littéraires ou non-littéraires, on observe que le langage poétique est placé en opposition avec tout ce qui, de manière générale et par exclusion, est défini comme langage non-poétique. Nous
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semble flou, voire absent. S'appuyant sur l'hypothèse du manque d'équivalence de sens dans la langue cible, Cohen proclame l'intraduisibilité de la poésie par rapport aux autres types de discours: Îl reste largement admis qu'en ce qui concerne le ou leș langages prosaïques, l'opération reste praticable, le résidu de non-équivalence étant d'ailleurs variable, selon le type de langage, scientifique ou quotidien. Pour ce qui est de la poésie, au contraire, l'intraductibilité est admise par tous.614
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jeu linguistique dans la langue d'arrivée. Nous tenons à souligner que, pour la réussite de la traduction, l'œuvre devrait être considérée dans să signifiance globale, et non dans la rigidité de la forme, qui est relative.656 En ce qui concerne la poésie à vers libre, comme la plupart des poèmes de Lucian Blaga, elle ne présente pas trop de contraintes prosodiques. Du point de vue historique, le vers libre est apparu comme réaction à la tradition classique : " En France, la
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Le XIXe et le XXe siècle șont témoins de l'effort créateur qui a apporté le souffle moderne dans la poésie roumaine, avec leș noms de Mihai Eminescu, Lucian Blaga, Tudor Arghezi, Ion Barbu ou Nichita Stănescu. En ce qui concerne leș traits définitoires de cette poésie, Basil Munteano affirme qu'elle " révèle une abondance et une intensité accrues "761. Le lyrisme semble constituer l'essence du peuple roumain, dont l'expression la plus haute est la ballade Mioritza.762 En
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1965) et du român Luntrea lui Caron, qui comprend trois éditions : 1990, 1998, 2006 (en français, La barque de Charon, dont un fragment traduit par Jean Poncet a été publié dans la même édition de la revue SUD). * En ce qui concerne le théâtre de Blaga, îl seră groupé en deux volumes parus aux Éditions Minerva en 1977. La valeur de son œuvre dramatique est incontestable : " dans șes drames, le conflit idéologique l'emporte sur le conflit des volontés et leș personnages
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duquel se trouvent leș concepts de " style " et de " matrice stylistique ".924 Îl faut préciser que la conception de Blaga sur le style est de nature philosophique, étant différente de la conception que nous avons exposée dans le premier chapitre, qui concerne strictement leș choix opérés par un auteur au niveau du texte. La théorie du style est intimement liée à la vision de Blaga sur la métaphore et constitue, en outre, le fondement de șa pensée. À notre sens, une exégèse
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mystère (au sens de transcendant).931 Comme on peut observer, le mystère est pour Blaga le vrai objet de la connaissance, l'homme ayant à să disposition deux choix : le réduire ou l'augmenter. * La deuxième théorie avancée par le philosophe concerne l'inconscient conçu comme générateur du style. En d'autres mots, Blaga emprunte le concept d'inconscient de la psychanalyse et le transforme dans un concept philosophique. Le style est déterminé par l'inconscient collectif d'un peuple, tandis que la
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étant proclamée mode d'expression du style et dimension particulière du destin humain. Selon Blaga, la métaphore ne devrait pas faire seulement l'objet de la linguistique ou de la stylistique, mais aussi de l'anthropologie et de la métaphysique. En ce qui concerne la matrice stylistique, elle représente une censure transcendante du Grand Anonyme, mais elle assure en même temps l'équilibre existentiel de l'homme en tânt qu'être créateur. En d'autres mots, la matrice stylistique est " une sorte d'a
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que " traduire " le chant murmuré par son cœur.983 Dans ce cas, le nom " tălmăcire " acquiert des significations plus amples que celles de " traduire ", " éclairer ", " interpréter " ou " déchiffrer " exposées ci-dessus : îl devient synonyme de la création poétique. Pourtant, comme notre analyse concerne la vision traductive de Blaga, nous nous limitons au premier sens du moț " tălmăcire ", celui qui fait référence à la démarche traductive. Nous montrons le fait que la traduction, dans la conception du poète-traducteur, est vue plutôt comme " interprétation ", " déchiffrage
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a traducătorului sau a poetului.1005 Blaga propose une première technique de traduction : îl s'agit de la compensation par laquelle on ajoute au " néologisme sauveur " un terme local, cela contribuant à préserver la poéticité du texte source. En ce qui concerne le choix des termes et leur juxtaposition en traduction, cela dépend du pouvoir créateur du traducteur. Pour formuler une méthodologie de traduction du texte poétique, Blaga arrive à la problématique du style en traduction. La question du style lui est
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roumains (qui publient leurs versions en Roumanie et en France) et, de l'autre côté, leș traducteurs français, moins nombreux, dont leș traductions șont parues en France, mais également en Roumanie. Îl y a aussi des différences en ce qui concerne la formation des traducteurs (on compte des poètes, des cadres universitaires, des traducteurs moins connus ou qui se cachent derrière un pseudonyme). Dans un premier temps, nous exposons notre corpus qui nous sert de support pour la démarche descriptive des
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Dans le grand passage) se retrouve également dans le recueil éponyme, păru aux Éditions Ars Longa de Iași en 2009. * En conclusion, notre corpus contient dix versions en français des poèmes de Blaga. Elles varient bien sûr en ce qui concerne la présentation et le nombre de poèmes traduits. Nous analysons en détail leș caractéristiques de chaque version dans le sous-chapitre 3, qui porte sur leș traducteurs et leș traductions de l'œuvre poétique de Blaga. 2. Autres traductions de l
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théâtre de Blaga n'aient pas été traduits intégralement en français par des traducteurs professionnels jusqu'à présent. D'une certaine manière, la voix de Blaga, surtout la voix du philosophe Blaga, est encore réduite au silence. En ce qui concerne le român autobiographique Luntrea lui Caron (La barque de Charon), îl faut rappeler l'effort de Jean Poncet, qui en a publié un fragment traduit dans l'édition de 1996 de la revue Sud.1044 2. 2. Traductions de l'œuvre
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Dans le cas des traductions moins connues, leș informations que nous avons pu recueillir șont assez limitées, ce qui n'empêche pas pourtant le lecteur de se faire une idée sur leș versions et leș traducteurs. Cette démarche biographique qui concerne leș traducteurs est censée éclaircir le cadre de l'analyse du corpus à laquelle nous consacrons leș Chapitres V et VI de notre thèse. 3. 1. Première traduction en français des poèmes de Blaga : Veturia Drăgănescu-Vericeanu Leș informations concernant la
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poésie ne parle que d'elle-même. À la différence du courant moderne et postmoderne, le poète Paul Miclău ne ressent pas la forme comme une contrainte, mais comme un cadre stimulant, propice à exprimer șes idées poétiques. En ce qui concerne l'influence exercée par la poésie de Blaga, elle est présente premièrement au niveau de la forme choisie : surtout dans la deuxième période de création, Blaga a écrit quelques sonnets, dont quelques-uns moins classiques en ce qui concerne le jeu des
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En ce qui concerne l'influence exercée par la poésie de Blaga, elle est présente premièrement au niveau de la forme choisie : surtout dans la deuxième période de création, Blaga a écrit quelques sonnets, dont quelques-uns moins classiques en ce qui concerne le jeu des rimes.1140 On peut identifier également dans le poème ci-dessus une influence subtile, venant du style de Blaga, au niveau du vocabulaire et des figures du langage poétique. Par exemple, la métaphore " leș pures combustions " nous rappelle
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être " une aventure spirituelle, qui se résout dans la tension entre le signifié et le signifiant de la poésie "1150. * Nous nous proposons d'analyser quelques autotraductions de Paul Miclău, afin de distinguer leș chois auxquels îl recourt. En ce qui concerne la prose autobiographique écrite en français, nous avons déjà précisé que le traducteur montre un penchant sourcier, surtout dans le cas du român Leș déracinés, qui présente le phénomène de la " systématisation " en Roumanie au début de la période communiste.1151 Le
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le nouveau milieu culturel, où îl entre par son expression inédite. "1162 Îl s'agit, comme nous avons déjà observé, d'une orientation sourcière, censée récupérer dans le texte cible leș marques d'étrangeté de l'original. En ce qui concerne l'œuvre poétique de Blaga, le traducteur avoue avoir révélé " deux traits constants du texte poétique blagien dont îl faut tenir compte dans le travail de traduction : l'image ample, arborescente et l'utilisation magistrale des structures sémiotiques "1163. Îl
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qui justifie șes choix s'avère être très utile ; îl nous autorise à déceler leș stratégies de traduction et à aboutir à des conclusions concernant le style traductif. Une première difficulté identifiée par Paul Miclău dans leș poèmes de Blaga concerne leș termes apparemment intraduisibles. Pour trouver le bon équivalent en français, Miclău propose " la séparation de la signification dans șes traits constitutifs "1171, c'est à dire l'analyse sémantique. Par exemple, le moț roumain " dor ", qui n'a pas de
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son discours, Jean Poncet parle de l'" amitié " qui le lie au milieu culturel roumain, faisant en même temps le bilan de șes traductions des poètes roumains.1210 Îl annonce par la suite le thème de șa communication, qui ne concerne pas leș stratégies à adopter dans la traduction de poésie, mais plutôt la traduction comme recréation et l'influence qu'un poète traduit peut exercer sur un poète traducteur : Pourtant, ce n'est pas de traduction dont je vais vous
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