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aurait suffi à l'Esprit pour prendre corps ici-bas [...] (Le poète) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 219) [...] qu'elle aurait suffi, hélas,/ pour que l'esprit s'incarne sur terre [...] (Le poète) (Miclău, 1978 : 429) Pour observer dans quelle mesure la suppression des vers altère le rythme intérieur du poème traduit, nous avons offert aussi leș variantes de traduction de Jean Poncet et Paul Miclău, qui préservent le découpage original. Paul Miclău Nous avons identifié une suppression des vers construite sur une omission sémantique
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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quelle mesure la suppression des vers altère le rythme intérieur du poème traduit, nous avons offert aussi leș variantes de traduction de Jean Poncet et Paul Miclău, qui préservent le découpage original. Paul Miclău Nous avons identifié une suppression des vers construite sur une omission sémantique dans la traduction du poème programmatique Eu nu strivesc corola de minuni a lumii (Je n'écrase pas la corolle de merveilles du monde) qui émane de Paul Miclău. Le poème en français contient 19
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construite sur une omission sémantique dans la traduction du poème programmatique Eu nu strivesc corola de minuni a lumii (Je n'écrase pas la corolle de merveilles du monde) qui émane de Paul Miclău. Le poème en français contient 19 vers, par rapport au poème d'origine, distribué sur 20 vers. Cela devient d'autant plus grave lorsqu'on observe que, une fois le vers respectif supprimé, on a supprimé aussi une pârtie du message du poème : Eu nu strivesc corola
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programmatique Eu nu strivesc corola de minuni a lumii (Je n'écrase pas la corolle de merveilles du monde) qui émane de Paul Miclău. Le poème en français contient 19 vers, par rapport au poème d'origine, distribué sur 20 vers. Cela devient d'autant plus grave lorsqu'on observe que, une fois le vers respectif supprimé, on a supprimé aussi une pârtie du message du poème : Eu nu strivesc corola de minuni a lumii/ și nu ucid/ cu mintea tainele
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corolle de merveilles du monde) qui émane de Paul Miclău. Le poème en français contient 19 vers, par rapport au poème d'origine, distribué sur 20 vers. Cela devient d'autant plus grave lorsqu'on observe que, une fois le vers respectif supprimé, on a supprimé aussi une pârtie du message du poème : Eu nu strivesc corola de minuni a lumii/ și nu ucid/ cu mintea tainele, ce le-ntâlnesc/ în calea mea/ în flori, în ochi, pe buze ori morminte
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mystères que je rencontre/ dans leș fleurs, dans leș yeux, sur leș lèvres ou leș tombes. (Je n'écrase pas la corolle de merveilles du monde) (Miclău, 1978 : 125) Nous observons que le traducteur a choisi de renoncer au troisième vers, " în calea mea " (" dans mon chemin "), peut-être parce qu'il a considéré que le verbe " rencontrer " comprend déjà dans son sémantisme l'idée d'une voie que l'on parcourt. Cependant, une telle omission constitue une perte pour le texte
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chemin, de la voie, du " grand passage/parcours " est l'un des plus prégnants dans l'univers poétique de Blaga ; l'omettre en traduction, constitue, à notre sens, une erreur. Nous avons retrouvé d'autres situations où la suppression des graphèmes/vers, qui entraîne aussi une omission sémantique, ne saurait pas être expliquée par la seule logique du discours. Par exemple, le traducteur choisit de rendre implicite ce qui est exprimé de manière explicite dans le poème de départ : [...] și știu că
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153) Și le poète choisit d'expliciter la raison de son incapacité de voir leș étoiles et, par cela, de mettre en évidence, dans une tonalité pathétique indissociable de șa poésie, la căușe de cette incapacité, le traducteur supprime ce vers explicatif, ce qui entraîne aussi une diminution de la voix du texte. Le traducteur interprète le texte à son propre gré : îl considère que l'insistance sur l'impuissance de voir n'est pas nécessaire, peut-être parce qu'elle lui semble
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propre gré : îl considère que l'insistance sur l'impuissance de voir n'est pas nécessaire, peut-être parce qu'elle lui semble répétitive, ou peut-être parce qu'il pense que l'adverbe " tânt ", qui modalise le verbe " avoir " du dernier vers cité, rend cette explication implicite. La suppression des vers peut entraîner la perte de l'enjambement dans le texte cible. Cela arrive, par exemple, lorsque le texte comporte des culturèmes appartenant à l'univers des villages roumains. Le découpage de
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impuissance de voir n'est pas nécessaire, peut-être parce qu'elle lui semble répétitive, ou peut-être parce qu'il pense que l'adverbe " tânt ", qui modalise le verbe " avoir " du dernier vers cité, rend cette explication implicite. La suppression des vers peut entraîner la perte de l'enjambement dans le texte cible. Cela arrive, par exemple, lorsque le texte comporte des culturèmes appartenant à l'univers des villages roumains. Le découpage de telles images en vers distincts ne fait qu'accroître
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explication implicite. La suppression des vers peut entraîner la perte de l'enjambement dans le texte cible. Cela arrive, par exemple, lorsque le texte comporte des culturèmes appartenant à l'univers des villages roumains. Le découpage de telles images en vers distincts ne fait qu'accroître leur caractère hermétique ; dans ce cas, la solution de regrouper leș composantes du culturème en un seul vers nous semble adéquate : Odată un zeu își cioplea/ un fluier din nuia de șoc./ Piticul dobitoc/ i
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texte comporte des culturèmes appartenant à l'univers des villages roumains. Le découpage de telles images en vers distincts ne fait qu'accroître leur caractère hermétique ; dans ce cas, la solution de regrouper leș composantes du culturème en un seul vers nous semble adéquate : Odată un zeu își cioplea/ un fluier din nuia de șoc./ Piticul dobitoc/ i se plimbă pe mâna. (Paianjenul) (Blaga, 2010 : 90) Un jour où Pan taillait une flûte en sureau,/ tout beau l'animal nain/ se
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compensation au niveau phonique (recréation de la rime " nain "/" main ", afin de combler la perte de la rime d'origine " șoc "/" dobitoc "). Sanda Stolojan La traduction de Sanda Stolojan respecte, en grandes lignes, le découpage des poèmes d'origine. La suppression des vers est un phénomène rarissime chez cette traductrice, et apparaît, peut-être, par faute d'inattention. Afin de mettre en évidence le découpage erroné de Sanda Stolojan, découpage qui entraîne aussi une omission sémantique, nous comparons să variante à celle de Miclău
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traduction qui peut sembler mineure, mais qui altère, en quelque sorte, le message poétique d'origine. Paula Romanescu Paula Romanescu interprète à să propre manière leș poèmes de Blaga et îl lui arrive très fréquemment d'ajouter des graphèmes/des vers à son texte-traduction. Nous avons identifié aussi quelques suppressions de vers qui engendrent des omissions sémantiques : [...] durerea,/ ce-o simt, n-o simt în mine,/ în inimă, în piept,/ ci-n picurii de ploaie care curg. (Melancolie) (Blaga, 2010 : 35
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le message poétique d'origine. Paula Romanescu Paula Romanescu interprète à să propre manière leș poèmes de Blaga et îl lui arrive très fréquemment d'ajouter des graphèmes/des vers à son texte-traduction. Nous avons identifié aussi quelques suppressions de vers qui engendrent des omissions sémantiques : [...] durerea,/ ce-o simt, n-o simt în mine,/ în inimă, în piept,/ ci-n picurii de ploaie care curg. (Melancolie) (Blaga, 2010 : 35) Mais toute la douleur que j'éprouve/ N'est pas en
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dans l'infini/ avec la rumeur et l'ardeur/ des abeilles transmigrées. (Printemps) (Miclău, 1978 : 525-527) Ștefana et Ioan Pop-Curșeu Nous avons remarqué que la traduction de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu est fidèle en grandes lignes au découpage inițial des vers. Îl y a une seule situation de redécoupage des vers, mais qui n'entraîne pas une omission sémantique. On peut comparer ce redécoupage avec la variante de Philippe Loubière, fidèle au texte de départ : Luați făclia ce-am aprins-o
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abeilles transmigrées. (Printemps) (Miclău, 1978 : 525-527) Ștefana et Ioan Pop-Curșeu Nous avons remarqué que la traduction de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu est fidèle en grandes lignes au découpage inițial des vers. Îl y a une seule situation de redécoupage des vers, mais qui n'entraîne pas une omission sémantique. On peut comparer ce redécoupage avec la variante de Philippe Loubière, fidèle au texte de départ : Luați făclia ce-am aprins-o/ în steaua coborâta/ deasupra ieslelor roase de boi/ și dați
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l'étoile inclinée/ Au-dessus des mangeoires par leș bœufs rongées/ Et offrez-là au loin/ De main en main. (Annonciation) (Loubière, 2003 : 63) On peut remarquer que le redécoupage de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu, en quelque sorte inexplicable, alourdit inutilement leș vers traduits et crée un déséquilibre évident au niveau de la mise en page (leș deux premiers vers șont beaucoup plus longs que leș deux derniers). Paul Villard Nous avons observé que la suppression des vers, même și elle ne suppose pas
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en main. (Annonciation) (Loubière, 2003 : 63) On peut remarquer que le redécoupage de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu, en quelque sorte inexplicable, alourdit inutilement leș vers traduits et crée un déséquilibre évident au niveau de la mise en page (leș deux premiers vers șont beaucoup plus longs que leș deux derniers). Paul Villard Nous avons observé que la suppression des vers, même și elle ne suppose pas forcément une omission sémantique, affecte le rythme typographique du poème traduit. Voici un exemple extrait de la
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quelque sorte inexplicable, alourdit inutilement leș vers traduits et crée un déséquilibre évident au niveau de la mise en page (leș deux premiers vers șont beaucoup plus longs que leș deux derniers). Paul Villard Nous avons observé que la suppression des vers, même și elle ne suppose pas forcément une omission sémantique, affecte le rythme typographique du poème traduit. Voici un exemple extrait de la traduction de Paul Villard : [...] și liniștea/ ce-o voi gusta-o între scândurile lui,/ o simt pesemne de
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entre șes planches/ îl me semble sentir déjà [...]. (Le rouvre) (Villard, 2007 : 31)1362 [...] et le silence/ que je goûterai entre șes planches,/ je le sens déjà [...]. (Le chêne) (Poncet, 1996 : 38) Dans la traduction de Paul Villard, le premier vers, par să longueur, crée un déséquilibre du rythme typographique. En plus, on remarque l'erreur grammaticale (la présence inutile du pronom adverbial " y ") et le manque de logique (" îl me semble sentir déjà ") sur lequel est construite la version de ce
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grammaticale (la présence inutile du pronom adverbial " y ") et le manque de logique (" îl me semble sentir déjà ") sur lequel est construite la version de ce traducteur. Nous avons identifié dans la même traduction beaucoup de situations similaires de suppression de vers, plus ou moins graves.1363 Parfois, ce choix traductif comporte aussi des omissions au niveau sémantique : [...] stelele mele/ pe care niciodată/ nu le-am văzut. (Mi-aștept amurgul) (Blaga, 2010 : 31) [...] mes étoiles/ pas encore vues. (J'attends mon crépuscule
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Blaga, 2010 : 31) [...] mes étoiles/ pas encore vues. (J'attends mon crépuscule) (Villard, 2007 : 49) [...] mes étoiles/ que je n'ai encore/ jamais vues. (J'attends mon crépuscule) (Poncet, 1996 : 44) Nous remarquons non seulement une réduction du nombre des vers par rapport au poème d'origine, mais aussi une perte sémantique, à savoir l'omission en traduction de l'adverbe " jamais " qui modalise le verbe " voir ". Cette perte sémantique entraîne une diminution de la voix du texte. Une suppression des vers
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vers par rapport au poème d'origine, mais aussi une perte sémantique, à savoir l'omission en traduction de l'adverbe " jamais " qui modalise le verbe " voir ". Cette perte sémantique entraîne une diminution de la voix du texte. Une suppression des vers encore plus grave engendre, chez ce traducteur, la disparition de la métaphore filée. Nous comparons la traduction de Paul Villard à celle de Jean Poncet, qui ne s'écarte pas du découpage de départ et ne contourne pas la figure d
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147) On remarque dans le poème de départ la reprise des noms " sânge " (" sang ") et " pătimi " (" passions "), qui crée tout un jeu métaphorique. Și Paul Miclău récupère, en quelque sorte, la figure d'origine, Paul Villard non seulement supprime trois vers du texte source (să traduction compte cinq vers au lieu d'huit), mais îl essaie en même temps de " simplifier " la métaphore filée et d'éviter la répétition du verbe " venir " (pourquoi " reviennent " ? Est-ce que leș ancêtres șont venus autrefois
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