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peut identifier également dans cette traduction une disposition hasardeuse de la ponctuation. Îl y a par exemple des situations où la virgule apparaît là où son emploi est interdit, comme dans le cas du fragment : *" Des mains automnales, tend mă nuit vers țoi [...]. "1415, où elle sépare le complément direct du verbe de la phrase, ou du fragment *" Un œil largement compréhensif, était le lac béni. "1416 (sic !), où elle sépare le sujet et le verbe.1417 Dans la traduction du poème În
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ce-l port. "1423 Malgré cette inadvertance, la traductrice respecte le sens de départ : " [...] car ta faible glaise/est trop étroite pour l'âme puissante/que je porte. "1424 Veturia Drăgănescu-Vericeanu respecte la décision du poète de faire commencer leș vers par une minuscule. Dans la traduction des poèmes Am inteles păcatul ce apasă peste casa mea (J'ai compris le péché qui pèse sur mă maison) et Domnițele (Leș princesses), îl y a pourtant deux situations où, au milieu de la
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minuscule. Dans la traduction des poèmes Am inteles păcatul ce apasă peste casa mea (J'ai compris le péché qui pèse sur mă maison) et Domnițele (Leș princesses), îl y a pourtant deux situations où, au milieu de la phrase, le vers commence par une majuscule.1425 Îl s'agit, sans doute, d'une erreur de frappe de la part des éditeurs. La présence des coquilles et des fautes de ponctuation identifiées au niveau du microcontexte typographique montre, une fois de pluș, que
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son texte-traduction.1429 Parfois, le traducteur imite le style de Blaga et introduit dans le texte cible des tirets à fonction créative : Și truda lor e rugăciune. (Cariatide) (Blaga, 2010 : 345) Leur prière travail ardent. (Cariatides) (Miclău, 1978 : 483) Leș vers en miroir șont respectés avec précision : le plus souvent, ils șont traduits littéralement.1430 En termes de ponctuation, nous avons remarqué la présence des guillemets français1431, à la différence de la traduction de Veturia Drăgănescu Vericeanu, qui conserve dans leș textes
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une particularisation : le nom " vremea " (" le temps ") est traduit par " leș heures ".1438 Leș écarts du texte d'origine au niveau de la ponctuation șont mineurs, car ils n'affectent pas la signifiance du poème.1439 En ce qui concerne leș vers en miroir, Jean Poncet leș traduit, en grandes lignes, littéralement, afin de garder la symétrie du poème de départ. À ce titre, on peut citer le début du poème Timp fără patrie, construit entièrement sur des vers en miroir qui
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qui concerne leș vers en miroir, Jean Poncet leș traduit, en grandes lignes, littéralement, afin de garder la symétrie du poème de départ. À ce titre, on peut citer le début du poème Timp fără patrie, construit entièrement sur des vers en miroir qui développent, dans des métaphores inédites, l'idée du temps apatride : Timp fără patrie : rău fără ape, secetă-n albie și sub pleoape. Timp fără patrie : inimi învinse, vârste nerodnice : cugete stinse. Timp fără patrie: sura poveste, vuiet
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Romanescu par une majuscule, tout comme le pronom " Lui ", qui désigne " l'Impénétrable ", le Grand Anonyme des écrits philosophiques. On peut remarquer, en plus, la présence des tirets qui encadrent le nom " l'Impénétrable "1444 et le fait que leș vers șont adaptés à la rigueur du français, puisqu'ils commencent toujours par une majuscule. À d'autres reprises, la traductrice insère dans son texte-traduction des tirets à fonction créative, donnant naissance à des métaphores là où dans le texte source
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du paradis) ; en revanche, elle fait commencer leș noms " Enfer " et " Paradis "1452 par des majuscules, afin de mettre en évidence leur opposition. Leș majuscules șont employées par la traductrice pour augmenter la signification des concepts philosophiques, comme dans leș vers ci-dessous : Mama, nimicul marele ! Spaimă de marele îmi cutremura noapte de noapte grădină. (Din adânc) (Blaga, 2010 : 184) Maman, le Rien le Très Grand ! Toutes leș nuits La peur du Très Grand Fait trembler mon jardin. (Du tréfond) (Romanescu, 1998
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somnului) (Blaga, 2010 : 323) Qu'il est doux le sommeil, qu'il est doux ! (La chanson du sommeil) (Romanescu, 1998 : 92) Le sommeil est bien doux. (La chanson du sommeil) (Miclău, 1978 : 477) En ce qui concerne la traduction des vers en miroir, Paula Romanescu leș recrée, donnant libre cours à son interprétation. Par exemple, le poème Nu-mi presimți (Ne pressens-tu pas ?, dans la traduction littérale de Paul Miclău), est structuré en trois strophes qui commencent chacune par la question
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Ne pressens-tu pas ?, dans la traduction littérale de Paul Miclău), est structuré en trois strophes qui commencent chacune par la question " Nu-mi presimți [...] ? " du titre. Paula Romanescu reformule chaque question et, par son choix, elle affecte la symétrie des vers d'origine. On peut lire dans son texte-traduction leș questions successives " Comprends-tu [...] ? ", *" Préssens-tu [...] ? " et " Devines-tu [...] ? ", qui introduisent une variation dans le discours poétique. La technique des vers en miroir, spécifique au style de Blaga, est abolie en traduction.1455 Dans
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Romanescu reformule chaque question et, par son choix, elle affecte la symétrie des vers d'origine. On peut lire dans son texte-traduction leș questions successives " Comprends-tu [...] ? ", *" Préssens-tu [...] ? " et " Devines-tu [...] ? ", qui introduisent une variation dans le discours poétique. La technique des vers en miroir, spécifique au style de Blaga, est abolie en traduction.1455 Dans la traduction du poème Taină inițiatului (Le secret de celui qui sait), Paula Romanescu simplifie leș vers en miroir, leș remplaçant par une simple répétition dans le
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introduisent une variation dans le discours poétique. La technique des vers en miroir, spécifique au style de Blaga, est abolie en traduction.1455 Dans la traduction du poème Taină inițiatului (Le secret de celui qui sait), Paula Romanescu simplifie leș vers en miroir, leș remplaçant par une simple répétition dans le même vers : [...] și-afară de-aceea stele răsar și-mi fac semn să tac și-mi fac semn să tac. (Taină inițiatului) (Blaga, 2010 : 119) Voilà d'ailleurs leș étoiles
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miroir, spécifique au style de Blaga, est abolie en traduction.1455 Dans la traduction du poème Taină inițiatului (Le secret de celui qui sait), Paula Romanescu simplifie leș vers en miroir, leș remplaçant par une simple répétition dans le même vers : [...] și-afară de-aceea stele răsar și-mi fac semn să tac și-mi fac semn să tac. (Taină inițiatului) (Blaga, 2010 : 119) Voilà d'ailleurs leș étoiles qui se lèvent Comme pour me dire : Tais-toi, tais-toi ! Le secret de
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part quelques petites inadvertances 1463, la traduction de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu est soignée du point de vue du microcontexte typographique. Nous avons remarqué aussi la fidélité au texte source dans l'emploi des graphèmes et dans la traduction des vers en miroir. Philippe Loubière Une particularité évidente de la traduction de Philippe Loubière est l'adaptation aux normes de ponctuation du français : on observe, dans la plupart des cas, l'omission du tiret et parfois son remplacement par un signe plus
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m'a fallu crier [...]. (Lettre) (Pop-Curșeu, 2003 : 75) Remplacement du tiret par une virgule Ca să nu le sperii trebuie să te apropii de ele cântând. Vino încet. (Pluguri) (Blaga, 2010 : 107) Pour ne pas leș effaroucher, Tu dois t'avancer vers eux en chantant. Viens, doucement. (Charrues) (Loubière, 2003 : 23) Pour ne pas leș effrayer îl faut t'approcher en chantant. Viens tout doucement. (Charrues) (Pop-Curșeu, 2003 : 51) Remplacement du tiret par deux points Lucruri mici, lucruri mari, lucruri sălbatice omorâți
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ponctuation du texte source : par exemple, îl intervient, en ajoutant des virgules, là où cela lui semble accroître la cohérence du texte.1466 Îl faut remarquer également que le traducteur a suivi l'usage du français de faire commencer chaque vers par une majuscule, alors que tous leș vers originaux n'en șont pas pourvus. Nous avons remarqué la préférence de Philippe Loubière pour leș majuscules dans le cas des pronoms qui désignent Dieu. Par exemple, dans la traduction du poème
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en ajoutant des virgules, là où cela lui semble accroître la cohérence du texte.1466 Îl faut remarquer également que le traducteur a suivi l'usage du français de faire commencer chaque vers par une majuscule, alors que tous leș vers originaux n'en șont pas pourvus. Nous avons remarqué la préférence de Philippe Loubière pour leș majuscules dans le cas des pronoms qui désignent Dieu. Par exemple, dans la traduction du poème Psalm (Psaume), le pronom personnel " Tu " commence par
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rien ? (Psaume) (Pop-Curșeu, 2003 : 45) Le texte source n'est pas très transparent en ce qui concerne l'emploi de la majuscule, car le sujet peut rester implicite en roumain, sans accompagner nécessairement le verbe dans le discours.1467 Le premier vers cité, qui contient le pronom " te" (" te-ai închis "), représente, en effet, l'unique indice que Blaga n'a pas eu l'intention de faire commencer le pronom " tu ", qui désigne la divinité absențe, par une majuscule. Interprétant le monologue
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de Philippe Loubière : îl est à retrouver dans l'ensemble du recueil traduit.1469 Comme la décision d'adapter la ponctuation aux normes de la langue cible (tirets, virgules, majuscules, dans des contextes plus ou moins religieux et au début des vers) se fait remarquer dans la plupart des poèmes traduits, nous pouvons conclure qu'elle fait pârtie du style traductif de Philippe Loubière. En d'autres mots, le traducteur s'avère être plutôt cibliste au niveau du microcontexte typographique, dans son
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le discours poétique de Blaga devrait être transposé en français en gardant, si possible, son étrangeté, c'est à dires șes particularités stylistiques, même au niveau visuel du signifiant. En ce qui concerne l'emploi des majuscules au début des vers, îl s'agit à nouveau d'un travail d'adaptation aux rigueurs du français, mais qui n'affecte pas grièvement la signifiance du poème. Par contre, la décision de faire commencer par une majuscule leș pronoms qui désignent Dieu mène
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1473, *" le amen ".1474 La traduction est souvent maladroite et préserve leș tournures de la langue source : *" leș pêcheurs arrivent avec le fardeau sur la tête. "1475 Parfois, au lieu d'un point final on trouve une virgule, même și le vers suivant commence par une majuscule.1476 S'égarant de la signifiance source, le traducteur omet la majuscule dans des situations où le poème de départ la contient explicitement.1477 La traduction de Paul Villard contient des confusions qui mènent à des
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le texte de départ, bien au contraire : l'automne, saison de la maladie et de la mort, est vu par le poète comme la saison de la paix, de la tolérance, de la bonté universelle. La métaphore-clé du poème est à retrouver dans le dernier vers : c'est pendant l'automne, symbole de la mort, que l'on redécouvre la bonté ; alors " la bonté est mort ". La faute de frappe dans le texte de départ a mené à une démétaphorisation dans leș textes cibles. Îl nous semble
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versification roumaine. La prosodie de Lucian Blaga, le résultat des travaux, rédigés en français, d'un Hongrois professeur à la Faculté de Lettres de Budapest, spécialiste de la poésie roumaine.1478 Nous nous contentons, par conséquent, d'analyser leș caractéristiques du vers et du rythme des poèmes de Blaga, tout comme leș stratégies choisies par leș traducteurs pour récupérer ces traits stylistiques dans la langue d'arrivée. Nous sommes intéressée par la traduction des particularités prosodiques, car nous leș considérons pârtie intégrante
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du Sommeil, La cumpăna apelor Au Partage des Eaux, La curțile dorului Dans la Cour du Désir, Nebănuitele trepte Leș Gradins insoupçonnés).1483 L'auteur continue par une étude des poèmes écrits après 1943. Le quatrième chapitre porte sur le vers libre dramatique de Blaga. L'érudit hongrois explique la nécessité de șa démarche d'un côté par " l'état actuel des recherches sur la prosodie du XXe siècle " et de l'autre côté par " une lacune très sensible des recherches
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L'érudit hongrois explique la nécessité de șa démarche d'un côté par " l'état actuel des recherches sur la prosodie du XXe siècle " et de l'autre côté par " une lacune très sensible des recherches sur l'histoire du vers roumain ". L'ouvrage débute, par conséquent, par " quelques réflexions sur l'histoire du vers libre roumain en général ", pour continuer par " quelques particularités du vers libre de Lucian Blaga et enfin du vers libre néo-latin. "1484 L'auteur évoque également
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