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Poncet valorisent la métaphore source dans leurs textes-traductions : " Que țes pensées et țes bras/se mettent en croix. " (Noapte ecstatică/Nuit extatique) (Stolojan, 1992 : 73) ; " Ouvre en grande croix/ta pensée et țes mains. " (Nuit extatique) (Poncet, 1996 : 126). Par contre, Paul Villard produit un contresens en traduisant : " Croise/țes pensées et țes mains. " (Nuit extatique) (2010 : 75). Leș vers " Tăiați-vă mieii pe cruce/ În amintirea jertfei ce se va face " évoquent le sacrifice de la crucifixion. Philippe Loubière utilise un
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138). On observe que Philippe Loubière est le seul traducteur à avoir récupéré le sens d'origine du verbe " a se închină " (" se signer "). Dans le dernier exemple, Jean Poncet traduit littéralement l'expression " a face cruce " (" se signer "). Par contre, dans le cas de l'image ci-dessous, leș verbes " se prosterner " ou " s'agenouiller ", comme équivalents de " a se închină " șont adéquats : " în zadar câinii ni se închină " " en vain leș chiens se prosternent devant nous " (Noi, cântăreții leproși/Nous
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indice sur le folklore roumain.1570 Leș éléments qui individualisent le relief roumain șont parfois adaptés à la langue cible. Par exemple, le régionalisme " muncel " (littéralement : " colline ", " petite montagne ") est traduit par " le puy " (Trezire/Réveil) (Miclău, 1978 : 411). Par contre, le syntagme " țara de sus ", qui fait allusion à la Bucovine, région historique qui se situe au nord de la Moldavie, est traduit par " le nord du pays " (Ursul cu crin/L'ours au lys) (Miclău, 1978 : 395). La perte de la
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aristotélicienne de la métaphore 1586, introduit le concept de " métaphore vive ", originale et neuve, s'opposant aux métaphores mortes (lexicalisées, figées, clichés). Leș métaphores vives ne célèbrent le langage pour lui-même, mais transmutent la réalité poétique à un niveau supérieur. Par contre, leș métaphores lexicalisées ou catachrèses, dont le sens inițial est fondu dans la langue courante, passent parfois inobservables dans la traduction. En effet, ce que l'on appelle de nos jours " figures mortes " témoignent, elles aussi, des ressources secrètes de la
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le serpent était pour leș Anciens une image de bon augure, symbole de la prévoyance et de la sagesse. La métaphore " cercul înșelăciunii " est traduite littéralement par Paul Miclău (" le cercle de la tromperie " (Semnal de toamnă/Signal d'automne) (1978 : 371)). Par contre, Sanda Stolojan interprète cette métaphore comme " l'encerclement des mirages diurnes " (Signal d'automne) (1992 : 89), tandis que Paula Romanescu la traduit par " le cercle menteur " (Signal d'automne) (1998 : 69). Traduisant le fragment " Cerul se dăruiește apelor de jos
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leș forces oiselières " (J'ai compris le péché qui pèse sur mă maison) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 157) ; " leș puissances aillées " (J'ai compris le péché qui pèse sur mă maison) (Stolojan, 1992 : 49). La traduction de Paul Miclău est explicative. Par contre, Veturia Drăgănescu-Vericeanu opte pour le moț " oiselières ", ce qui constitue un contresens, parce que " oiselier " est, en effet, un nom qui désigne une personne qui élève ou qui vend des oiseaux. Sanda Stolojan interprète le trope source et donne une
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créés par le poète, qui n'existent pas dans le dictionnaire de la langue roumaine (" ducăuș ", " cèriște "). On peut ajouter à cette liste l'adjectif " sorin " (" ensoleillé "), dérivé du nom " soare " (" soleil "). Cet adjectif est traduit littéralement par Paul Miclău. Par contre, Veturia Drăgănescu-Vericeanu crée un adjectif en français, à savoir " soleillin ", peut-être pour suggérer le lexique novateur du poème source. Son choix traductif laisse à désirer : " raiul sorin " " paradis ensoleillé " (La curțile dorului/ À la cour du mystère) (Miclău, 1978 : 403
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littéralement : " leș nouvelles sombres ") devient, dans la traduction de Paul Miclău, " leș nouvelles assombries " (Peisaj transcendent/Paysage transcendant) (1978 : 333). Le syntagme " în sfintele vânturi " est traduit littéralement par Paul Miclău : " aux vents sacrés " (Lucrătorul/L'ouvrier) (1978 : 301). Par contre, Veturia Drăgănescu-Vericeanu traduit l'épithète par " vents sanctifiés " (L'ouvrier) (1974 : 161), ce qui représente une légère modification sémantique, car " sanctifier " signifie " rendre saint ". Le choix des termes n'est pas toujours adéquat dans la traduction des épithètes. C'est
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soarele-mpinge alt ornic " (" le soleil pousse une autre horloge ") " le soleil appelle l'heure nouvelle " ; " soarta își face cu mine jocul potrivnic " (" le sort se sert de moi pour faire son jeu contraire ") " le sort se joue de moi, contre moi " (Ani, pribegie și somn/Années, exil et sommeil) (Ierunca, 1975 : 5). Leș deux variantes, résultat de l'interprétation du traducteur, șont poétiques. " o boală învinsă ți se pare orice carte " " tout livre te semble un mal vaincu. " (Încheiere/Conclusion
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du poète-traducteur appartiennent alors à son œuvre propre. "1625 C'est pourquoi îl y a des poètes, comme Jean Poncet, qui affirment qu'ils préfèrent traduire un auteur lorsqu'il se sent en résonance avec lui. Mathilde Vischer considère, par contre, que traduire un poète dont le style est très différent est nécessaire en tânt que travail dans la langue : Certains traducteurs affirment préférer traduire des auteurs qui leurs șont proches stylistiquement, d'autres au contraire désirent chercher à traduire ceux
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de toutes sortes, de tous leș niveaux et de toutes leș tailles... (concurremment, bien sûr, leș travaux linguistiques). " 63 V. Idem, p. 413-414. 64 V. Georges Mounin, Leș Belles Infidèles, Cahiers du Sud, Paris, 1955, p. 7 : " Tous leș arguments contre la traduction se résument en un seul : elle n'est pas l'original. " Énonçant " l'utopie sourcière de la traduction " (V. Jean-René Ladmiral, " La traduction proligère ? Sur le statut des textes qu'on traduit ", în Meta : journal des traducteurs/Meta : Translators
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compréhension présente qu'un homme peut prendre de lui-même. " C'est nous qui soulignons. V. également Paul Ricœur, Du texte à l'action. Essais d'herméneutique ÎI, op. cît., p. 153 : " [...] une des finalités de toute herméneutique est de lutter contre la distance culturelle. " 200 Hans-Georg Gadamer, Vérité et méthode. Leș grandes lignes d'une herméneutique philosophique, op. cît., p. 49. C'est nous qui soulignons. 201 Marc de Launay, Qu'est-ce que traduire ?, op. cît., p. 55. C'est nous
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explicite/implicite créé par chacune des langues et différent dans chacune d'elles. " 227 V. Marianne Lederer, La traduction aujourd'hui le modèle interprétatif, op. cît., p. 60 : " Une traduction qui conserve leș synecdoques de la langue de départ donne par contre un mauvais résultat [...]. " 228 Idem, p. 62. C'est nous qui soulignons. 229 D'après Pierre Viansson-Ponté, Couleur du temps qui passe : Chronique ÎI, Stock, 1979. 230 Georgiana Lungu-Badea, " Le contenu extralinguistique, un handicap à la traduction ? ", în Études de
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doit se mener à travers leș poétiques concrètes des langues concrètes. " 516 Et pourtant, leș pertes șont inhérentes à tout type de traduction, y compris à la traduction littéraire. La traduction est comprise comme " un mal nécessaire " : " tous leș arguments contre la traduction se résument à un seul : elle n'est pas l'original. On peut, cependant, par des approximations successives, s'approcher de l'original [...]. Ces approximations ne devaient pas nous dispenser de lire l'original, mais ce n'est
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nécessaire pour faire percevoir la richesse et la signification de la diversité des cultures. " 639 V. Raoul Parme, Poésie et traduction, op. cît., p. 1 : " Tout porterait à nous convaincre que la "traduction" ne serait, en définitive, qu'un attentat prémédité contre la lettre et l'esprit d'un texte, et qui provoquerait l'irrespect abusif de son "fond" et de șa "forme". Et cet irrespect semble, hélas se manifester surtout dans le domaine de la Poésie. " 640 Lin Chu, " Traduire l'intraduisible
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qui soulignons.) 1023 Ibid : " J'affirmais, en ce qui concerne la langue dans laquelle j'ai réalisé mă traduction, qu'elle porte sans doute le sceau de la langue poétique du traducteur. Je n'ai pas voulu cela à dessein. Par contre, ce qui a été fait, a été fait malgré toute intention. En d'autres mots, je n'ai pas cherché à imposer mon style à la langue. Mon intention était de me dépersonnaliser le plus possible et, en général, d
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propre, et qui indique également un mauvais travail de relecture. 1443 Paula Romanescu supprime souvent leș guillemets qui marquent des citations. V. aussi Lucian Blaga, Mugurii (Leș bourgeons), în 65 poèmes, traduit par Paula Romanescu, op. cît., p. 38. Par contre, dans la traduction du poème Lumină raiului (La lumière du paradis), în op. cît., p. 51, la traductrice préfère insérer des guillemets pour marquer une question rhétorique du moi lyrique : leș vers " Ca un eretic stau pe gânduri și mă
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une nouvelle vague lyrique m'emporta doucement. J'ai envoyé un poème en vers libres, blancs, à la rédaction de la revue Luceafărul. Mă tentative littéraire ne șut pas trouver une place dans leș pages de la revue ; j'ai obtenu par contre une réponse assez favorable de la part de la rédaction. On m'encourageait de continuer à écrire, mais on me reprochait, pour la première fois dans mă vie, le péché d'avoir écrit des vers sans rime. Pourtant, par mon péché je
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pour averse, fragrance pour odeur, destrier pour cheval, orée pour bord, appas pour charme, dessein pour projet, etc. Bref tout ce maquillage "idéaliste" qui rend la campagne și jolie aux yeux des bourgeois en mal de poésie. Toute cette hypocrisie contre laquelle s'étaient déjà battus leș Baudelaire ou leș Flaubert d'autrefois. " 1617 V. http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/veture, consulté le 2 février 2012. 1618 Philippe Loubière, Traduire " În marea trecere " de Lucian Blaga (1895-1961) ", op. cît., p.
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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păr care cade în valuri, ținând o mică lampă de ulei. Revista își revendică eclectismul prin următorul sumar: Secțiunea artistică, Poésies et belles-lettres, Critica artistică și articole filozofice și critice, Cronica artistică, Secțiunea bibliografică și anunțuri. În articolul său, "Tous contre tous", D.S. Merejkovski trece în revistă diferitele tendințe artistice și filozofice aflate în circulație, inspectând "laboratorul de explozibili" transformat în bucătăria estetică a "anarhistului mistic", Ciulkov 480. La modă în Rusia, anarhismul dobândește valențele agentului declanșator al noilor revoluții estetice
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]
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their contemporaries, Phaidon Press Inc., 2001, pp. 24-25. 478 Ibidem, p. 24. 479 Золотое Руно, nr. 1, январъ 1906. 480 Este vorba despre poetul simbolist Gheorghi Ciulkov (1879-1939) implicat în mișcarea anarhistă în timpul revoluției din 1905. 481 D.J. Merejkovski, "Tous contre tous", în Золотое Руно, nr.1, январъ 1906, p. 96. 482 Ibidem, pp. 95-96. 483 Natalia Lapșina, Mir Iskusstva, traducere și prefață de Vasile Florea, Editura Meridiane, București, 1980, p. 72. 484 Michael Gibson, Symbolism, Taschen, Köln, 2006, p. 159
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]
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și un proces de dezvoltare (So, 1990, p. 35). Modernizarea ca fenomen de criză multiplă În fine, „realiștii”, sesizând aspectele critice care însoțesc modernizarea, au admis, în cele din urmă, că dezvoltarea nu decurge mecanic din modernizare și că, din contră, aceasta îmbracă forma crizelor multiple pe care societățile trebuie să le rezolve mai întâi și abia după aceea pot spera să intre într-o fază de dezvoltare propriu-zisă. Partizanii paradigmei tranziției au trebuit, sub presiunea situațiilor „necanonice”, adică proprii unor
[Corola-publishinghouse/Science/2099_a_3424]
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nicidecum ca sistem funcțional de gândire. Care sunt așadar diferențele notabile dintre cele două moduri de gândire? Teza modernistă susține că influența occidentală generează modernizare și deci dezvoltarea unei societăți întârziate. Teza teoriilor dependenței (sau a capitalismului dependent) evidențiază, din contră, asocierea influenței externe cu subdezvoltarea și cu starea de colonialism mental (a gândi prin imitație), nu cu dezvoltarea. Numim această asociere dependență. Critici în lanț ale teoriei tranziției. De la M. Manoilescu și P. Prebish la A.G. Frank Să examinăm, în
[Corola-publishinghouse/Science/2099_a_3424]
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corelativ al nașterii și expansiunii sistemului mondial modern, astfel încât dezvoltarea și subdezvoltarea par a fi fețele unuia și aceluiași proces: expansiunea sistemului capitalist modern. Acesta se naște și se mondializează, doar că mondializarea sistemului nu înseamnă și mondializarea dezvoltării. Din contră, expansiunea sistemului aduce după sine o stratificare a lumii în centre, semiperiferii și periferii, astfel că același proces care aduce dezvoltarea unora determină subdezvoltarea altora. Teoria a urmat o deplasare a accentului de pe preocuparea pentru cercetarea nașterii și expansiunii sistemului
[Corola-publishinghouse/Science/2099_a_3424]
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teoriilor mondialiste, dominante în toată epoca modernă sunt nu procesele de dezvoltare, ci procesele de stratificare a lumii, însoțite de o subdezvoltare regională ca fenomen corelativ dezvoltării globale a sistemului însuși. Dezvoltarea sistemului nu înseamnă deci și dezvoltarea părților; din contră, aceasta antrenează o masivă subdezvoltare în ariile concentrice ale zonei nucleare numite și centrul sistemului. Dezvoltarea este maximă în centru, relativă în semiperiferie și devine subdezvoltare în periferia sistemului. Teoria sistemului mondial este deci o teorie a stratificării mondiale a
[Corola-publishinghouse/Science/2099_a_3424]