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tirées mettent en évidence le fait qu'une pareille collaboration dans la région des Balkans est possible. La Roumanie et les Balkans, voilà une syntagme de grande valeur de l'action dynamique de la politique étrangère de la Roumanie laquelle, quel que soit le régime au pouvoir, se met au service des intérêts vitaux de la nation. 1. Cea mai orientală dintre cele trei peninsule mediteraneene, Balcanii, reprezintă o zonă dominată mai mult de munți, pe pământul său croindu-și drum fluviile Sava, Drava
[Corola-publishinghouse/Science/1455_a_2753]
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définition générale de la traduction en tânt que pratique, définition qui ne serait pas utile à la démarche que nous envisageons. Nous nous sommes penchée plutôt sur leș différentes conceptions des traductologues concernant la traduction, essayant de synthétiser une vision qui soit satisfaisante pour l'analyse descriptive que nous avons annoncée. De cette manière, nous concevons la traduction des œuvres en tânt qu'équivalence du texte source, premièrement d'ordre stylistique et ensuite d'ordre sémantique, qui doit se faire écriture dans
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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engendre. Chacun l'abordera donc sous un angle qui lui est propre, à l'aune de șes intérêts et de șes compétences, en privilégiant la pratique ou la théorie, sans toutefois que ces dernières puissent être dissociées ; et, quelle que soit la perspective adoptée, elle ne peut se concevoir qu'en interaction et en complémentarité avec d'autres approches.92 Îl semble donc que la traductologie n'existe qu'en complémentarité avec d'autres disciplines du langage.93 Selon Maryvonne Boisseau
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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la formulation d'un " discours d'une culture traductologique ", situé dans " un triangle transdisciplinaire [...] entre linguistique, psychologie et philosophie "95. Néanmoins, îl est évident que ces approches traductologiques divergentes ne mènent pas à l'élaboration d'un modèle unitaire qui soit utile au traducteur.96 Dans l'intérêt de notre étude, nous considérons nécessaire de réévaluer le statut de la " traductologie " dans la lumière des recherches récentes, ainsi que l'évolution de quelques discours traductologiques. * Nous nous occupons dans ce sous-chapitre du
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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de traduction n'est pas fondamentalement linguistique : la langue même est linguistique seulement par le contenu mais, du reste, elle est essentiellement sociale, car elle est parlée par des locuteurs qui parfois se reconnaissent étrangers envers elle, quelle qu'elle soit. Par exemple, dans le cas de la phrase suivante : La pluie est une compagne en Saône-et-Loire, la moitié fidèle d'une vie. une traduction du type : Ploaia este o soție 151 în Saône-et-Loire, jumătatea fidelă de o viață. est superficielle, puisqu
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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interprétation.194 Paul Ricœur affirme que " deux voies d'accès s'offrent au problème posé par l'acte de traduire : soit prendre le terme "traduction" au sens strict de transfert d'un message verbal d'une langue dans une autre ; soit le prendre au sens large, comme synonyme de l'interprétation de tout ensemble signifiant, à l'intérieur de la même communauté linguistique "195. La traduction au sens strict est associée par Ricœur aux théories d'Antoine Berman, tandis que la traduction
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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elle reste elle-même, malgré toutes leș métamorphoses et leș déformations que la représentation peut subir. [...] La représentation a, d'une manière imprescriptible et ineffaçable, le caractère d'une répétition du " même ". Répétition ne signifie pas certes ici que quelque chose soit répété au sens propre, c'est-à-dire reconduit à l'original. Chaque répétition est plutôt aussi originale que l'œuvre elle-même.200 Comme " chaque répétition est plutôt aussi originale que l'œuvre elle-même ", on arrive à la problématique de la retraduction des
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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suivant : În podul mare al casei părinților săi, în asfințit, o rază de soare care intră prin lucarna formă o dara de pulbere de aur. On observe que le traducteur a choisi d'expliciter le contexte pour que son texte-traduction soit compréhensible en roumain (" podul mare al casei părinților săi ", " în asfințit ") et de conserver dans la traduction de la métaphore l'idée de " poussière " (" o dara de pulbere de aur "), afin d'en préserver l'ambivalence. (Le terme " pulbere ", est préférable
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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indispensables à l'interprétation de la chaîne sonore ou graphique que la connaissance linguistique. "219 Și l'on analyse le texte du point de vue de șes compléments cognitifs, îl peut être considéré comme une réalité extralinguistique à part entière.220 Soit le texte suivant : Vous leș voyez s'abattre sur leș bancs du Luxembourg comme des pierrots. Pour rendre le texte compréhensible pour lecteur roumain, le traducteur doit recourir à șes connaissances extralinguistiques et opérer une explicitation, par laquelle îl suggère
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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pas des mots, mais des idées ", qu'il appelle aussi " sémantèmes ".242 Néanmoins, la déverbalisation est pour Ladmiral un moment intermédiaire entre leș deux phases de la traduction, qui șont pour lui la lecture-interprétation et la réexpression.243 Îl se manifeste soit en plan matériel, par la prise de notes, soit en plan psychologique, et îl devient ainsi une interphase mentale de la conscientisation du sens.244 Nul besoin donc de considérer la déverbalisation, ce " no man's langue "245, comme une phase
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aussi " sémantèmes ".242 Néanmoins, la déverbalisation est pour Ladmiral un moment intermédiaire entre leș deux phases de la traduction, qui șont pour lui la lecture-interprétation et la réexpression.243 Îl se manifeste soit en plan matériel, par la prise de notes, soit en plan psychologique, et îl devient ainsi une interphase mentale de la conscientisation du sens.244 Nul besoin donc de considérer la déverbalisation, ce " no man's langue "245, comme une phase supplémentaire du processus traductif : " Mais, à mon sens, îl
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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vue de l'approche interprétative, cette traduction du texte de presse suppose la prise en compte des compléments cognitifs, représentés dans le cas ci-dessus par le savoir social, historique et culturel. L'interprétation du texte exige qu'une attention particulière soit prêtée au contenu informatif proprement dit, sans négliger pour autant leș normes journalistiques valables dans la culture cible. Toute mauvaise interprétation mène à une altération du sens et à une traduction maladroite ou qui est censée manipuler le public de la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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du contexte linguistique et qui șont à la fois individuelles et collectives. Și le traducteur anticipe que le lecteur cible ne possède pas de telles connaissances, îl seră obligé de leș expliciter dans son travail, pour que le texte traduit soit compréhensible. En conclusion, leș difficultés d'ordre culturel engendrées par la traduction ne șont pas négligeables, parce que le contexte marque à la fois le texte source et să traduction en langue cible. À notre avis, la traduction littéraire, plus
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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style s'opère pour décider le genre auquel appartient l'œuvre ; dans ce cas, le style serait constitué tout simplement " des systèmes préétablis de procédures et de recettes offertes au choix du créateur en vue de produire une œuvre qui soit subsumable sous un genre "295. Au-delà de la constitution de la structure sémantique et du genre, le style témoigne du talent et de la mentalité de l'auteur, devenant " la marque de l'idiosyncrasie " et renvoyant " surtout à des valeurs d'exception et
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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ce qui concerne le style "301. La solution avancée par Nida est de récréer dans la langue réceptrice leș particularités stylistiques du texte original ; en d'autres mots, de représenter le style du texte de départ par un style qui soit fonctionnellement équivalent, plutôt que formellement identique dans la langue d'arrivée. L'idéal est, donc, de produire en langue cible un texte qui crée leș mêmes effets esthétiques et affectifs que celui de la langue source (ce que Nida appelle " équivalence
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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leș éléments prosodiques comme le résultat d'une organisation rigoureuse du matériau phonique, Jakobson se méfie du vers blanc.399 Pourtant, îl introduit pour la première fois le concept de " constantes formelles " qui doivent gouverner tout texte poétique, qu'il soit à versification fixe ou libre : Ce qu'implique la notion de vers, c'est simplement la présence indispensable d'une certaine organisation spécifique, ad hoc, de la matière phonique. [...] Îl faut observer que, en premier lieu, tout vers libre, s'il
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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message poétique laisse le langage s'enchaîner et s'organiser tout seul, à l'aide d'un code, dont le déchiffrage est destiné au récepteur privilégié de la poésie. Le référent du discours poétique, lui aussi assez controversé, pourrait être trouvé soit dans le monde concret, soit dans l'univers des émotions personnelles, soit, surtout dans le cas de la poésie moderne, dans le langage même. Car, en fin de compte, " la mission propre de la poésie est d'offrir au plus solide du
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s'enchaîner et s'organiser tout seul, à l'aide d'un code, dont le déchiffrage est destiné au récepteur privilégié de la poésie. Le référent du discours poétique, lui aussi assez controversé, pourrait être trouvé soit dans le monde concret, soit dans l'univers des émotions personnelles, soit, surtout dans le cas de la poésie moderne, dans le langage même. Car, en fin de compte, " la mission propre de la poésie est d'offrir au plus solide du langage et au plus mystérieux
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à l'aide d'un code, dont le déchiffrage est destiné au récepteur privilégié de la poésie. Le référent du discours poétique, lui aussi assez controversé, pourrait être trouvé soit dans le monde concret, soit dans l'univers des émotions personnelles, soit, surtout dans le cas de la poésie moderne, dans le langage même. Car, en fin de compte, " la mission propre de la poésie est d'offrir au plus solide du langage et au plus mystérieux du monde le lieu d'une mystérieuse
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selon laquelle la poésie est le résultat du hasard, mais admet, en même temps, la multiplicité sémantique qui lui est caractéristique : " S'il existe deux sens de natures différentes, alors îl seră possible d'admettre sans contradiction que le sens soit à la fois même et différent, et que la poésie s'oppose à la non-poésie en ce qu'elle a non un autre sens mais un sens autre. "421 En d'autres mots, la/leș signification(s) est/șont inhérente
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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nous, est devenue presqu'un cliché de la linguistique, définit le discours poétique comme un " écart " du langage courant, ou bien comme " une violation systématique des normes langagières ". Cette vision se rapporte aux deux approches déjà formulées, parce qu'elle suppose soit que la poésie comme écart peut se priver de șes récepteurs, parce qu'elle est le produit d'un manque de logique, soit que la poésie a un sens inédit, tout différent du sens commun, qui fait son unicité, étant
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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systématique des normes langagières ". Cette vision se rapporte aux deux approches déjà formulées, parce qu'elle suppose soit que la poésie comme écart peut se priver de șes récepteurs, parce qu'elle est le produit d'un manque de logique, soit que la poésie a un sens inédit, tout différent du sens commun, qui fait son unicité, étant destiné à un public privilégié. Meschonnic a remarqué l'ampleur qu'a prise la notion d'" écart ", associée par la critique moderne aux
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également : Ce ne șont pas toujours leș très grands poètes qui font leș grands traducteurs de poésie. Peut-être le grand génie subit-il impatiemment leș lisières qu'impose l'effort de traduction, si souples soient-elles. Dans tous leș cas, quelle que soit la mesure du génie propre au traducteur, îl est indispensable, dans ce genre de traduction plus que dans tout autre, que s'établisse en lui une communion intime avec l'œuvre et son auteur. Ce don de sympathie, d'accord
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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un poème analogue au texte source. Dans la vision d'Edmond Cary, cet " amour du poème " est synonyme de la " sympathie " manifestée envers le poète qu'il traduit. Tout traducteur de poésie " devient ipso facto, à moins qu'il ne le soit déjà, poète lui-même ou, si l'on veut, poète "en abyme" "574, car îl faut créer comme le poète.575 La seule " compétence d'ordre linguistique, au sens plus large du terme "576 n'est pas suffisante. Une certaine maîtrise
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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équivalence stylistique et esthétique ne peut pas être obtenue en traduction que și le traducteur se fait, dans un premier temps, herméneute. En d'autres mots, l'interprétation du poème précède să traduction : Îl est certes souhaitable que le traducteur soit, d'abord, prudemment herméneute, ensuite temporairement philologue, et enfin poète à son tour. Herméneute, îl se dégage du circuit permanent informatif de la langue dès qu'il estime avoir suffisamment éclairci leș problèmes techniques et structurels et transcendé leur complexité.580
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