490 matches
-
desséchés, fossiles, qui y figuraient dans l'indifférence générale. Saint Beaujolais Nouveau, Saint de Paix, éclipsait Saint de Paix, éclipsait Saint Albert, peu après l'"Armistice 1918". On le priait, mais seulement de se montrer aussi gouleyant, ou davantage, que celui de l'année dernière, on ne lui demandait que d'exister, de passer, une fleur au bec, ou un refrain, et surtout de revenir l'année prochaine..." 54 Latifundiu domeniu foarte mare obținut de romanii bogați prin acapararea pământurilor în urma
by JEAN-FRANÇOIS GAUTIER [Corola-publishinghouse/Science/973_a_2481]
-
et d'une analytique de la traduction. La visée est donc triple, historique, philosophique et psychanalytique.128 Cette ouverture vers l'Étranger, proposée par Berman, suppose la traduction en tânt qu'" épreuve ", moț qui a, selon Paul Ricœur, un double sens : celui de " peine endurée " et de " probation ".129 Aussi le traducteur devient-il médiateur entre l'" Étranger " et să propre langue : Deux partenaires șont en effet mis en relation par l'acte de traduire, l'étranger terme couvrant l'œuvre, l'auteur
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
autre apport de la théorie interprétative est le fait qu'elle se réclame seulement de l'herméneutique, et, par cela, la traduction acquiert un statut indépendant par rapport aux autres sciences du langage.236 Cet avantage comporte bien évidemment un risque : celui d'associer la théorie du sens à la simple intuition, c'est-à-dire de contester son caractère scientifique. Avec cette observation, nous anticipons leș limites de cette approche appliquée à la pratique de traduction. 3. 4. 3. Limites de l'approche
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
pouvoir reprendre leș moments presque toujours provisoires de la création, dans une recréation qui lui est nécessaire pour să propre survie comme acte de parole et, partant, comme dialogue.748 Le traducteur est, par conséquent, l'interprète par excellence du poème749, celui qui entend la voix du texte, mais aussi la voix de l'Autre. Toute traduction de poésie est un chemin vers l'altérité, dans toute să complexité. Chemin pas du tout facile, parce que le traducteur, en quelque sorte poète
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de repère pour leș créateurs : Élevons d'une octave le torrent de lyrisme ondoyant qui traverse l'hymne mioritique de la mort ; soulignons, rendons plus monumental encore, par l'imagination, l'aspect des églises en bois de Maramureș ou de Bihor, celui des maisons du Pays de Oaș et donnons toute să dimension métaphysique à la vision contenue dans ce vers populaire : " Feuille verte, blé menu, Toutes leș fleurs șont venues, Appelées au jugement. "791 Le village roumain, espace matriciel dans la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
harmonieuses que l'on puisse imaginer. [...] Bon artisan et encore meilleur architecte, Blaga construit să demeure spirituelle comme une abeille să ruche, sans nervosité, sans hâte, ne laissant rien au hasard, conduit par une sorte d'instinct géométrique, semblable à celui d'une abeille, et qui étonne en même temps qu'il rassure l'explorateur de son féerique royaume.870 Notre présentation monographique a relevé le fait que l'œuvre du poète est construite en même temps que la systématisation de la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
À manifester ainsi să vitalité créatrice, celui-ci ressent l'exaltation tonique qui s'attache à l'intelligence et donc à la possession du monde. C'est dire que, dans cette poésie, îl ne saurait y avoir d'autre sentiment que celui qui accompagne leș grandes clartés et leș grandes découvertes. Leș sentiments humains du poète viennent tous se purifier à ce feu, qu'il s'agisse du sentiment de l'amour et de la mort ou de la simple contemplation des choses en
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
acquiert des significations plus amples que celles de " traduire ", " éclairer ", " interpréter " ou " déchiffrer " exposées ci-dessus : îl devient synonyme de la création poétique. Pourtant, comme notre analyse concerne la vision traductive de Blaga, nous nous limitons au premier sens du moț " tălmăcire ", celui qui fait référence à la démarche traductive. Nous montrons le fait que la traduction, dans la conception du poète-traducteur, est vue plutôt comme " interprétation ", " déchiffrage ", voire même " recréation ". Pour ce faire, îl faut exposer le témoignage de Blaga sur la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
création poétique de Blaga en France ; en d'autres mots, îl a œuvré au rapprochement des cultures. * À part le fait d'avoir analysé leș difficultés que suppose la traduction de la poésie de Blaga, le mérite de Philippe Loubière est celui d'avoir comparé leș autres versions du recueil În marea trecere. Șes conclusions se concrétisent dans un discours critique radical. La méthodologie de traduction de Philippe Loubière englobe le principe d'unité du corpus traduit et de fidélité au contenu
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
spinii de-aici arată-te, Doamne, să știu ce aștepți de la mine. Ori nu dorești nimic ? (Psalm) (Blaga, 2010 : 104) Comme dans un cercueil, au Ciel Tu Te confines. Ah ! și Tu n'étais plus le promis de la mort Mais celui de la vie, Tu me parlerais. D'où que Tu proviennes, De la Terre ou d'un conte, Tu me parlerais. Dans leș épines d'ici-bas dévoile-Toi, Seigneur, Que je sache ce que Tu exiges de moi [...]. Ou bien ne veux-Tu rien
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
2010 : 119) une chanson surgit au large, grande et mystérieuse au large. (Le secret de l'initié) (Miclău, 1978 : 287) Veturia Drăgănescu-Vericeanu choisit, par contre, de traduire le moț " taină " par " secret ", terme dont le sémantisme est moins fort que celui de " mystère " et qui ne fait pas référence à la conception philosophique de Blaga. Pour illustrer ce choix traductif, nous mettons en parallèle să version et celle de Paul Miclău : ochii tăi, adâncii, sunt izvorul din care tainic curge noaptea
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
à la compensation, le traducteur réussit à combler leș pertes enregistrées au niveau sémantique ou stylistique du texte-traduction : " De ce am dorit alt zâmbet decât al pietrarului/ce scapără scântei la margine de drum ? " " Pourquoi ai-je désiré un autre sourire que celui de l'ouvrier/qui fait jaillir leș étincelles de pierre au bord de la route ? " (Am inteles păcatul ce apasă peste casa mea/J'ai compris le péché qui pèse sur mă maison) (Miclău, 1978 : 297). Le traducteur emploie l'expression
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
La chanson du feu) (Miclău, 1978 : 535). Dans le poème source, le moi lyrique compare la bien-aimée à un arbre. La femme est appelée, simplement, " tu ". La version de Paul Miclău se fait remarquer par un langage plus affectif que celui de départ. " gorunule din margine de codru " " jeune chêne, du bord de la forêt " (Gorunul/Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). Comme la traductrice décide d'expliciter le message final du poème dès le titre (Le jeune chêne), elle traduit également
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
310 Idem, p. 211. 311 V. Dictionnaire du discours, op. cît., p. 263. 312 V. Pierre Fontanier, Leș figures du discours, op. cît. 313 Le terme " traducteur " est synonyme, du point de vue de l'approche interprétative de la traduction, à celui d'interprète. Prenant en compte l'aveu de Marcel Proust, qui affirme que " le devoir et la tache de l'écrivain șont ceux d'un traducteur " (v. Marcel Proust, Le temps retrouvé. À la recherche du temps perdu, tome IV
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
et meurt ; leș poètes l'ont toujours déploré. " 715 V. Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 264 : " En apparence, îl n'y a que deux partis à prendre, devant des vers à traduire, celui de traduire en vers, celui de traduire en prose. Mais îl faut voir ce qu'on entend par des vers, et ce qu'on entend par la prose. Et leur rapport à ce qu'on entend par un poème. " C'est nous qui soulignons. 716
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]