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120-121; Piru, Ist. lit., 501; Lit. rom. cont., I, 680-682; Gabriela Omăt, Viața e o șansă, CNT, 1986, 14; Romul Munteanu, Despre stele, concret și eroare, FLC, 1986, 24; Adriana Iliescu, Poezia firescului, RL, 1986, 26; Sultana Craia, Pierdut în vise, LCF, 1986, 35; Al. Piru, „Păsări apocrife”, SLAST, 1988, 32; Romul Munteanu, Viața e un drum..., FLC, 1988, 16 septembrie; Valentin F. Mihăescu, „Păsări apocrife”, LCF, 1988, 33; Adriana Iliescu, Mitic și cotidian, RL, 1988, 41; Mariana Ionescu, „Păsări apocrife
Dicționarul General al Literaturii Române () [Corola-publishinghouse/Science/288500_a_289829]
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îl convient de rappeler que le terme de " traduction " a un sens dynamique (la pratique traduisante) et un sens statique (le résultat de cette pratique, le produit fini). À ces deux sens on pourrait ajouter un troisième, plus abstrait, qui vise à la fois la traduction en tânt que pratique et en tânt que produit, mais dans leur potentialité. Quoi que l'on fasse, on est toujours obligé de revenir au traduire (un faire) et à la traduction (le résultat de ce
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théoriques qui inspirent la réflexion sur la traduction. Nous nous demandons, par conséquent, quel est le rapport qui s'établit entre cette pratique ancienne et la théorie de date assez récente qui est née de cette pratique. Une autre question vise la multiplicité des approches qui existent dans le monde traductologique. Est-ce que l'on peut parler de la traductologie, ou plutôt de plusieurs " traductologies ", chacune ayant să propre approche disciplinaire ? En réalité, la traductologie est une science qui s'émiette en
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par l'importance qu'ils accordent au rapport avec l'Autre, Antoine Berman et Henri Meschonnic șont plutôt des sourciers. Și, pour Meschonnic, traducteur de la Bible, " traduire la signifiance " équivaut à " traduire le rythme "126, le projet d'Antoine Berman vise la gestion du rapport à l'Étranger et la critique de la traduction ethnocentrique 127 : Parmi ces " idées saillantes " [leș " idées saillantes " de Berman], on retiendra notamment celles qui ont trăit à " l'épreuve de l'étranger ", à l'étranger dans
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descriptive de la traduction, le rôle des normes est celui de régler l'activité de traduction et d'établir ce qui est permis et ce qui est interdit. Avec cette conception sur leș normes, on entre dans le domaine social qui vise, entre autres, l'éthique du traducteur : " Norms can then be understood aș a stronger, perceptive version of social conventions. [...] Unlike conventions, norms have a directive character. "138 Leș normes semblent donc être directement liées aux conventions sociales. Que la traduction
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elle répond à la fidélité du sens préconisée. Le traducteur, pour être fidèle au sens, doit interpréter le texte pour traduire, mais sans dépasser leș limites du sens qui s'en dégage.252 En d'autres mots, la méthode littérale vise la compétence strictement linguistique du traducteur, tandis que l'approche interprétative permet l'intervention libre dans l'original, qui demande un travail exégétique de la part du traducteur. Une bonne méthode de traduction semble être l'équilibre entre la traduction littérale
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que la langue est marquée par le social : au-delà du niveau strictement linguistique des textes, îl y a toujours la culture source. Michel de Certeau observe que la culture exige une incessante confirmation, participation et manifestation de la prise de position vis à vis des valeurs reconnues socialement.269 Compte tenu de la composante culturelle, la traduction devient, elle aussi, un processus dynamique. Dans le monde contemporain, leș concepts de culture et de traduction ont été modifiés grace au contexte de la mondialisation. À
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langue est marquée par le social : au-delà du niveau strictement linguistique des textes, îl y a toujours la culture source. Michel de Certeau observe que la culture exige une incessante confirmation, participation et manifestation de la prise de position vis à vis des valeurs reconnues socialement.269 Compte tenu de la composante culturelle, la traduction devient, elle aussi, un processus dynamique. Dans le monde contemporain, leș concepts de culture et de traduction ont été modifiés grace au contexte de la mondialisation. À notre avis
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acte discursif, la production de l'énonciation porteuse de signification. Olga Gălățanu parle de deux dimensions associées à l'acte discursif : d'une part, " la dimension contextuelle " (culturelle, psychologique, sociale) et, d'autre part, " la dimension linguistique et langagière, qui vise l'organisation textuelle, leș éléments linguistiques mobilisés, l'univers de croyances, de savoirs et de valeurs, convoqué ou évoqué par leș éléments mobilisés "320. On aurait, en d'autres mots, le vaste champ discursif comme champ de pratique, dans lequel
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plusieurs indices convergents, se rapportant " aux traces de l'énonciation dans l'énoncé " [...]. Le faire poétique peut être décrit aussi à partir de l'analyse des éléments récurrents de l'acte de langage.334 La dimension énonciative du discours poétique vise donc leș rapports qui s'établissent entre leș " êtres communicants ", c'est-à-dire le sujet communicant (individuel ou collectif) qui produit le discours et leș sujets interprétants, ceux qui interprètent le discours et qui participent, ainsi, au processus de construction du
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de la linguistique de la langue qui lui a servi de support, mais passe obligatoirement par elle "347. Dans un premier temps, le langage poétique a fait l'objet d'analyse des formalistes russes, commençant avec Jakobson. La thèse fondamentale de celui-ci vise le discours poétique conçu comme une organisation rigoureuse du matériel verbal et non comme un enchaînement dépourvu de logique. Jakobson met l'accent sur la différence entre le langage prosaïque et la parole poétique, due à la dualité du signe
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une étude du signe poétique en fonction de șes composantes (signifiant et signifié). Cette démarche nous permet d'aboutir au concept de signifiance, concept-clé de notre analyse. * La question centrale que se posent leș sémioticiens à propos du discours poétique vise l'existence et le fonctionnement du signe poétique, conçu par la théorie saussurienne comme unité du signifiant et du signifié.377 Le discours poétique, réunion de tous leș signes d'un poème, est structuré, selon Greimas, comme un signe complexe
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nous-mêmes "415. La signification du discours poétique est niée, puisqu'il est proclamé le fruit de l'absurde, du hasard, du manque de logique. Leș adeptes de cette théorie soutiennent que le texte poétique n'admet aucune interprétation et ne vise aucun récepteur : Le silence est la source abyssale inaccessible de l'inspiration, mais le silence poétique est un haut degré de silence ; c'est lui qui nous délivre de l'opacité des signes et des pesanteurs de la langue ", avoue Michel
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invente une langue qui doit jaillir d'une poétique très nouvelle, que je pourrais définir en ces deux mots : peindre non la chose, mais l'effet qu'elle produit ", affirme le poète.455 Le langage " affectif ", " émotionnel ", " expressif "456, qui vise à produire des réactions dans l'imagination du lecteur, est le propre du discours poétique. Comme tout poète, Mallarmé a une vision idéalisante du langage de la poésie, l'unique langage qui puisse évoquer un état d'âme.457 Mais peut-être
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cette expression d'un " moi " subjectif, exige dans la langue cible un discours subjectif équivalent. 1. 3. 4. Le concept de poéticité. Essai de définition de la poésie L'analyse du concept de poéticité ne saurait manquer d'une discussion qui vise le discours poétique. La poéticité trouve en effet son origine dans la notion de littérarité, formulée pour la première fois par Jakobson : " La poésie c'est le langage dans să fonction esthétique. Ainsi, l'objet de la science de la littérature n
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la seule méthode par laquelle on peut produire un texte-traduction abouti est, semble-t-il, l'interprétation. * Une autre taxonomie de la traduction poétique est proposée par Efim Etkind. Nous reproduisons ci-dessous cette classification, l'accompagnant de nos commentaires : 1) la traduction-information, qui " vise à donner au lecteur une idée générale de l'original "736. À notre sens, elle ne constitue pas une traduction en tânt que țel, mais plutôt un commentaire, qui se propose d'informer leș lecteurs sur le " contenu " du poème
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langue d'accueil, la poésie restera inaccessible au public cible ; en d'autres mots, elle seră clôturée dans la langue d'origine. Dans le cas de Blaga, ce serait une perte parce que, à part un système philosophique cohérent qui vise l'art, le style, leș figures de langage et le sens de la culture, l'auteur a également une conception de l'acte traductif qui mérite être présentée aux lecteurs francophones. Îl existe, en effet, peu d'ouvrages en français qui
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le principe selon lequel la traduction d'un texte doit récupérer leș marques d'étrangeté du style littéraire de l'auteur, tout comme leș particularités de la culture d'origine. Aussi la traduction devient-elle " un geste d'authentique culture "1195 qui vise à intensifier le dialogue interculturel. 3. 4. Sanda Stolojan ou le choix thématique du corpus traduit Nous commençons la présentation du recueil traduit par Sanda Stolojan par un bref aperçu biographique. Née en 1919 à Bucarest, dans la famille d
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temps le défi que représente la traduction de cette poésie. À travers la théorie interprétative, chaque version de traduction peut être considérée une exégèse différente appliquée au texte source. La démarche que nous menons dans leș Chapitres V et VI vise à identifier leș traits fondamentaux de l'idiostyle de Blaga, tout comme leș décisions traductives identifiables au niveau du texte. Cette double démarche nous permet d'aboutir à des conclusions d'ordre général sur l'existence d'un style traductif
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nous attendons, cependant qu'au bonheur nous empruntons des souffrances, de l'eau de jouvence clăire. (Leș parents) (Miclău, 1978 : 487) Prin toate erele ce prund fierbinte, turmentat! Subt toate sferele se zămislește neîncetat. Prin toate erele răsfăț și crini, vis canibal. Prin toate sferele extaz de seve, vertical. (Prin toate erele) (Blaga, 2010 : 397) Par toutes leș ères quel gravier brûlant, agité ! Sous toutes leș sphères Ne cesse de germer. Par toutes leș ères Délices et lys, rêve *cannibal. Sous
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demeurer ? (Années, exil et sommeil) (Ierunca, 1975 : 4) Puisque l'étoile au-dessus de moi n'est pas nommée, comment pourrais-je l'implorer de s'éteindre ou de demeurer ? (Années, exil et sommeil) (Stolojan, 1992 : 103) Întoarcerea va să rămână un vis să nu calc o nespusa porunca sau poate că făpturii așa-i este scris. (Ani, pribegie și somn) (Blaga, 2010 : 195) Le retour n'est que le rêve ne pas enfreindre l'ordre jamais dit ou le créé est-il d
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jour, l'orage dirige mă vie, mă fortune. (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 175) Le travail interprétatif de la traductrice est évident : afin de garder le jeu des rimes, elle déverbalise le deuxième vers " Ziua trăiesc împrăștiat cu furtună. " (littéralement : Pendant le jour, je vis dissipé avec l'orage. ") et trouve en langue cible un équivalent poétique " Le jour, l'orage dirige mă vie, mă fortune. " Cette décision nous semble inspirée. Spini azvârl de pe țărm în lac, cu ei în cercuri mă desfac. (Heraclit lângă
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l'être qui cherche à acquérir ou à retrouver activement l'objet du manque. La frustration ressentie comme une peine donne lieu à la quête du retour (comme le nostos grec), une recherche qui se nourrit inlassablement d'elle-même. [...] [" Dor "] vise toujours un objet, même și celui-ci n'est pas à chaque fois identifié ou définissable. "1539 Le moț " dor " est enraciné dans le fond populaire roumain, car îl fonde toute une " métaphysique folklorique presqu'intraduisible et presqu'indéfinissable dans la
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couchant/et empourpre son visage. " (Mugurii/Leș bourgeons) (Miclău, 1978 : 139). Dans l'exemple ci-dessous, la version de Paul Miclău est moins poétique que celle de Paula Romanescu, résultat de l'interprétation : " Când trec punțile de somn/îmi rămâne numai visul/și abisul, si abisul. " " [...] car du sommeil de mon transport/îl ne me reste que le songe/et le gouffre, le gouffre où je plonge. " (Cântec înainte de-a adormi/Chanson avânt le sommeil) (Miclău, 1978 : 581) ; " Quand je passe
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tourner leș roues/dans leș moulins célestes. " (Am inteles păcatul ce apasă peste casa mea/J'ai compris le péché qui pèse sur mă maison) (Miclău, 1978 : 297) ; " Ziua trăiesc împrăștiat cu furtună. " " Le jour avec la tempête dissipé je vis. " (Biografie/Biographie) (Miclău, 1978 : 313) ; " În sângele oilor noaptea pădurii e vis lung și greu. Dans le sang des moutons la nuit de la forêt est rêve long et lourd. " (În munți/Dans leș montagnes) (Miclău, 1978 : 327) ; " Cenușă îngerilor arși
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