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mărturisesc despre civilizațiile de odinioară), formează supratema rafinat-penetrantelor însemnări, a căror exaltare nu face decât să confere un plus de intensitate reflexiei și un spor de vrajă imaginarului oniric. Lumini și umbre, culori mirobolante, sonuri misterioase compun ambianța unui ceremonial descriptiv ritmat în cadențe ample, de poem. Livrescul, de reflex apolinic, se transfigurează romantic sub freamătul trăirilor călătorului care, în acele „ținuturi ale distrugerii”, unde timpul pare că s-a oprit, descoperă cu înfrigurare „ideograme ale veșniciei”. În „țara umbrelor” deznădejdea
Dicționarul General al Literaturii Române () [Corola-publishinghouse/Science/286067_a_287396]
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le cadre dans lequel s'inscrit notre étude, nous précisons leș outils et leș méthodes que nous employons afin d'aboutir à des conclusions sur la traduction de la poésie et du style littéraire. Notre démarche est conçue comme l'étude descriptive et critique d'un corpus de traductions en français de l'œuvre poétique de Lucian Blaga. À travers cette analyse, nous décelons leș mécanismes et leș stratégies de traduction identifiées au niveau du texte d'arrivée. Ces choix traductifs, lorsqu
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roumain français). Enfin, cet ouvrage s'adresse à ceux qui șont intéressés par la traduction du texte poétique et à ceux travaillant avec la théorie interprétative de la traduction. * Notre thèse comprend six chapitres, dont leș quatre premiers préparent la démarche descriptive et critique du Chapitre V et VI. Dans le Chapitre I, nous offrons au lecteur une perspective générale sur le concept de traduction et șes théorisations. En tânt que typologie textuelle visée, une attention particulière est accordée à la traduction
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une présentation des bases théoriques qui nous ont fourni des méthodes, des principes, des outils conceptuels et terminologiques qui ont orienté notre démarche. Comme l'analyse détaillée que nous menons dans leș chapitres V et VI est une étude traductologique descriptive de la traduction des particularités stylistiques de Blaga avec leș moyens de la langue d'arrivée, îl est nécessaire de définir le cadre théorique dans lequel s'inscrit notre étude. Ce chapitre comprend deux volets : d'un côté, îl présente une perspective
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du concept de traduction en tânt qu'objet d'étude d'une discipline à part : la traductologie. Nous passons en revue quelques approches théoriques de la traduction (linguistique, fonctionnaliste, sociolinguistique, interprétative), afin d'établir leș outils traductologiques nécessaires à notre analyse descriptive du Chapitre V et VI. Une attention particulière est accordée à l'approche interprétative de la traduction dans la perspective de la traduction des œuvres 7, sans négliger pourtant leș limites de cette théorie. La dernière pârtie de ce chapitre est dédiée à
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la traductologie Și nous avons présenté dans le premier sous-chapitre une perspective diachronique de la pratique de la traduction, îl convient d'analyser maintenant leș différentes acceptions du concept, tout comme quelques théories traductologiques qui peuvent présenter un intérêt pour notre démarche descriptive, développée dans leș Chapitres V et VI. Nous nous appuyons sur des définitions de la traduction fournies par des traductologues, pour arriver ensuite au statut de la traductologie de nos jours, ensuite à la question de la traduction sourcière et cibliste et à
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original, mais un véritable texte pour le public et la culture d'arrivée. Nous considérons nécessaire de rappeler, à ce titre, la théorie d'Henri Meschonnic sur la traduction en tânt qu'écriture, théorie qui est utile pour notre démarche descriptive des Chapitres V et VI. Pour ce théoricien, écrire et traduire ne font qu'un73 : le traducteur ne doit plus " s'effacer " devant l'original, car une bonne traduction " fonctionne et dure comme un texte "74. Désirant mettre leș bases
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la traduction des œuvres, nous retenons donc l'idée d'une traduction-écriture, une traduction qui fonctionne et dure comme texte dans la culture d'arrivée. Nous avons choisi, par conséquent, le concept de " texte-traduction "83 pour désigner, dans notre démarche descriptive des Chapitres V et VI, leș traductions qui témoignent l'ambition du traducteur de " faire face " à l'original, voire même de " vouloir faire œuvre ", démontrant en même temps un certain respect par rapport au style du texte de départ
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tânt que pratique, définition qui ne serait pas utile à la démarche que nous envisageons. Nous nous sommes penchée plutôt sur leș différentes conceptions des traductologues concernant la traduction, essayant de synthétiser une vision qui soit satisfaisante pour l'analyse descriptive que nous avons annoncée. De cette manière, nous concevons la traduction des œuvres en tânt qu'équivalence du texte source, premièrement d'ordre stylistique et ensuite d'ordre sémantique, qui doit se faire écriture dans la langue d'arrivée. Nous
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potentialité. Quoi que l'on fasse, on est toujours obligé de revenir au traduire (un faire) et à la traduction (le résultat de ce faire). C'est ici qu'intervient la traductologie, qui, en tânt que science de la traduction, donc essentiellement descriptive, se voulant à la fois compréhensive et utile, doit tenter de décrire et d'expliquer non seulement le processus de traduction en tânt que țel, mais aussi le potentiel produit de ce processus.88 En d'autres mots, l'objet d
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pour le traducteur est le texte à traduire ; son but, l'équivalent en langue d'arrivée. L'objet du traductologue est l'opération de translation et leș principes qui président à ce faire.89 La traductologie est donc une science descriptive à part entière. En ce qui concerne leș concepts et leș outils du traductologue, une autre précision s'impose : traditionnellement, une science connaît le progrès grace aux hypothèses qu'elle avance et qui șont prouvées ultérieurement. C'est donc l
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la traduction différemment : l'objectif des littéraires est celui de " définir un modèle idéal de traduction "106 (îl s'agit donc d'une visée prescriptive), tandis que la linguistique prend comme objet d'étude le texte traduit (ayant une visée descriptive). La linguistique contrastive vient résoudre cette dichotomie, en ce qu'elle cherche à déceler leș récurrences dans leș décisions des traducteurs.107 Michel Ballard voit dans la traduction " une activité spécifique qui requiert pour son étude une démarche spécifique "108
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spécifique d'appropriation linguistique et culturelle par et à travers un acte complexe d'énonciation traductive "113. La pluralité des approches et la diversité des pistes de recherche constituent des avantages clairs pour leș traductologues, ainsi que pour toute démarche descriptive, telle que celle envisagée dans cette thèse.114 Pour ce qui est du rapport théorie-pratique, nous considérons que l'une se nourrit de l'autre : la réflexion sur la traduction naît de l'expérience traductive, tandis que cette dernière s
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source et la cible, surtout dans la traduction des œuvres. 2. 4. La question des normes en traductologie Notre analyse théorique du concept de traduction ne peut contourner la question des normes, avancée surtout par leș représentants de l'approche descriptive de la traduction (" Descriptive Translation Studies "). Nous avons défini la traduction comme une opération communicative fondée sur une ou plusieurs équivalences, selon le genre du texte à traduire. Pourtant, certains traductologues parlent de la traduction comme activité gouvernée par des normes : nous
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cible, surtout dans la traduction des œuvres. 2. 4. La question des normes en traductologie Notre analyse théorique du concept de traduction ne peut contourner la question des normes, avancée surtout par leș représentants de l'approche descriptive de la traduction (" Descriptive Translation Studies "). Nous avons défini la traduction comme une opération communicative fondée sur une ou plusieurs équivalences, selon le genre du texte à traduire. Pourtant, certains traductologues parlent de la traduction comme activité gouvernée par des normes : nous rappelons à ce
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Andrew Chesterman 136 ou Theo Hermans.137 La question qui s'impose est donc de savoir și le concept de " norme " peut régulariser l'activité traduisante et, par cela, remplacer la notion d'équivalence. Selon leș représentants de l'approche descriptive de la traduction, le rôle des normes est celui de régler l'activité de traduction et d'établir ce qui est permis et ce qui est interdit. Avec cette conception sur leș normes, on entre dans le domaine social qui vise
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des comportements individuels qui donne naissance aux mécanismes sociaux.140 Nous nous demandons pourtant quelles șont leș normes dérivées des contraintes sociales qui aideraient le traducteur à mieux gérer son activité. Nous avons observé que leș partisans de l'approche descriptive de la traduction accordent au concept de " norme " un caractère coercitif (" a directive character ", voir supra), mais ils ne nomment que rarement une norme de traduction, d'où l'imprécision du concept. De manière générale, leș normes ont affaire au domaine
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to achieve equivalence, but simply to arrive at the best version they can think of, what they regard aș the optimal translation.144 Une analyse des stratégies de traduction adoptées par leș traducteurs est donc plus utile à notre démarche descriptive : traduire signifie prendre des décisions et établir des systèmes de valeurs. Par exemple, un traducteur peut choisir de renoncer à la rime lorsqu'il rend un poème dans la langue cible, parce qu'il considère que cette contrainte formelle limite
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question de la traduction du style, que nous abordons dans le dernier sous-chapitre. 3. La traductologie et șes avatars. Approches de la traduction Ce sous-chapitre est consacré à la présentation détaillée de quelques approches traductologiques que nous considérons pertinentes pour la démarche descriptive envisagée. Nous avons en vue l'approche linguistique, sociolinguistique, fonctionnaliste et herméneutique de la traduction et nous analysons ces différentes théories dans leur complémentarité. Une attention particulière est accordée à la théorie interprétative de la traduction qui, à notre sens, constitue un
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skopos nous pârâit moins applicable que la théorie interprétative de la traduction, que nous exposons par la suite. 3. 4. Approche interprétative de la traduction Nous présentons la théorie interprétative de la traduction, que nous considérons comme la plus appropriée à notre démarche descriptive. Cette présentation comporte trois parties. La première pârtie est conçue comme une introduction à l'herméneutique en tânt qu'" art de l'interprétation ". Dans la deuxième pârtie, nous exposons en détail la théorie interprétative de Marianne Lederer et Danica Seleskovitch
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l'expérience du traducteur, Ladmiral nie aussi leș hypothèses de la théorie du sens. * Une autre limite de la théorie interprétative est le fait que le processus de traduction se développe de manière intuitive.249 À la différence de l'approche linguistique, descriptive ou fonctionnaliste de la traduction, la théorie du sens semble ne pas offrir au traducteur de vrais outils pour gérer le rapport avec le texte de départ : " À première vue et par rapport à d'autres théories, l'hypothèse herméneutique ne
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la seconde pârtie, qui constitue une présentation des approches théoriques de la traduction du discours poétique. Une attention particulière est accordée à l'approche interprétative appliquée à la traduction de la poésie. Leș conclusions de ce chapitre nous autorisent à entamer l'analyse descriptive du corpus, qui fait l'objet des Chapitres V et VI. 1. Structure et fonctionnement du discours poétique Nous analysons la structure et leș mécanismes qui régissent le fonctionnement du discours poétique, étape que nous considérons préliminaire à toute discussion
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surtout à căușe de la complexité de ce type de textes littéraires.515 Nous commençons par exposer le statut de la traduction poétique et du traducteur de textes lyriques, tout comme leș approches traductologiques qui peuvent nous servir comme support pour la démarche descriptive des Chapitres V et VI. Une sous-section est dédiée à l'apparente intraduisibilité de la poésie, que nous voyons en réalité comme une limite de la traduisibilité. Nous continuons par une analyse du signifiant et du signifié poétique en traduction et par
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offre en cette convergence une riche voie de recherche pour la traductologie. D'auteurs du XVIe siècle jusqu'à ceux de la modernité (commençant avec Nerval, Baudelaire ou Mallarmé), cette approche renouvellerait leș analyses sociologisantes des tenants du polysystème ou des descriptive studies, situant la traduction littéraire dans le cadre de la littérature en général. Le lien entre écriture et traduction a pourtant suffisamment été théoriquement établi par Meschonnic.570 Leș cas des poètes-traducteurs șont bien nombreux ; pourtant, nous considérons qu'on ne
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blancs). En termes de stratégies de traduction du texte poétique, nous avons identifié deux grandes classes, à savoir la traduction littérale et leș techniques de traduction oblique, que nous avons appelées de manière générique " techniques de compensation ". Dans notre démarche descriptive et critique des Chapitres V et VI, le but n'est pas d'identifier ou de nommer leș stratégies de traduction, mais, à travers cette analyse, d'aboutir à des conclusions sur leș choix traductifs généraux qui peuvent donner naissance
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