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qui signifie plutôt l'état de sagesse que l'on acquiert après la chute du paradis. La connaissance luciférienne est la vraie connaissance créatrice, qui ne tente pas à dénuder l'inconnu, mais à l'agrandir (c'est la " + connaissance ", celle qui augmente l'inconnaissable) : Leș termes " luciférien et " paradisiaque " șont purement métaphoriques. La connaissance paradisiaque (type I) est la connaissance dont l'objet est concret et peut être entièrement connu. C'est une connaissance " optimiste ", progressant extensivement dans l'inconnu
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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son acte traductif est le fait que Blaga représente " une conscience morale dans laquelle se reconnaît l'immense majorité des Roumains "1236. En termes de rapprochement des cultures, le traducteur élabore une comparaison intéressante entre la figure de Blaga et celle des personnalités représentatives de l'espace français : " Mutatis mutandis ", on pourrait le comparer à la figure paternelle, républicaine et humaniste d'Hugo ou, plus proche de nous, à celle de Camus, le juste qui, en des temps impurs, s'efforçait
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ont choisi de faire commencer le pronom " tu " par une minuscule. La majuscule est conservée, par contre, par tous leș traducteurs, dans la traduction de l'appellatif " Doamne " (" Seigneur "). On peut mettre en parallèle la traduction de Philippe Loubière et celle de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu pour saisir la modification de la voix du texte engendrée par l'emploi de la majuscule : În cer te-ai închis ca-ntr-un cosciug. O, de n-ai fi mai înrudit cu moartea, decât cu viața
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termes de versification (fait exception l'avant-dernière strophe, qui présente toujours une rime croisée incomplète). Du point de vue de la récupération en langue cible des marques de la signifiance, la traduction de Paul Miclău est plus naturelle et plus poétique que celle de Veturia Drăgănescu-Vericeanu. On retrouve par exemple dans la traduction publiée en 1974 des mots prosaïques (*" se déclancher "/" se déclencher ", en parlant du vent, " observer "), des maladresses au niveau de la grammaire (l'imparfait " tu criais " ; l'adjectif " existante " qui provient
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Pop-Curșeu, 2003) ; Au fil du grand parcours (Loubière, 2003) ; Durant le grand passage (Villard, 2009). Nous avons pris en compte également leș versions qui contiennent la traduction du poème În marea trecere. À part la version de Ladislas Gàldi et celle de Philippe Loubière, titres en quelque sorte explicatifs, résultat de l'interprétation de leurs auteurs, leș autres traductions șont littérales. Nous considérons comme réussie la traduction de Sanda Stolojan, La grande traversée, parce qu'elle met l'accent sur l
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sens apportant un sens neuf et, pourrait-on dire, un sang neuf au discours ; c'est pourquoi elle est indissociable de l'idée de création poétique. "1579 À part le " transport de sens "1580 qu'elle opère, une métaphore réussie, surtout celle de la langue littéraire, devrait opérer aussi une sorte de " fusion " de sens.1581 La métaphore n'est pas seulement l'apanage du discours littéraire, mais elle représente un instrument essentiel dans l'organisation de notre système conceptuel, étant largement employée
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-i scoate ruji de sânge pe obraji. Un vent du soir/embrasse ardemment le ciel au couchant/et empourpre son visage. " (Mugurii/Leș bourgeons) (Miclău, 1978 : 139). Dans l'exemple ci-dessous, la version de Paul Miclău est moins poétique que celle de Paula Romanescu, résultat de l'interprétation : " Când trec punțile de somn/îmi rămâne numai visul/și abisul, si abisul. " " [...] car du sommeil de mon transport/îl ne me reste que le songe/et le gouffre, le gouffre où je
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la beauté nu-pieds "). La traduction poétique s'avère être, une fois de pluș, recréation. Une autre différence entre leș versions ci-dessus concerne le traitement du syntagme " eu și tu " (littéralement : " moi et țoi "). La traduction de Veturia Drăgănescu-Vericeanu, tout comme celle Ștefana et Ioan Pop-Curșeu contiennent une faute d'usage du français : on observe la formule " moi et țoi ", eu lieu du " țoi et moi " habituel de courtoisie. Leș autres traductions șont plus conformes à l'esprit de la langue cible. Leș
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éternel " est d'ailleurs hors sujet dans le cas du recueil În marea trecere (Dans le grand passage), qui parle du parcours terrestre et non de l'au-delà.1619 Leș versions de Veturia Drăgănescu-Vericeanu, Paula Romanescu, Paul Villard et, parfois, celle de Jean Poncet, contiennent des contresens qui affectent la signifiance du poème d'origine. 5. 3. Fautes de langue et lourdeurs Cette section est dédiée à l'analyse de quelques fautes de langue identifiées dans notre corpus, tout comme des
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