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une Roumanie qui ne serait qu'une petite sœur latine, sans identité autre que să latinité. Et pour cela, porter à la connaissance du public français et francophone l'existence d'une littérature de langue roumaine qui a toute să place dans le panthéon de la littérature mondiale.1231 Le travail du traducteur devient, en même temps, travail de dissémination d'une littérature peu connue en France, mais à laquelle Jean Poncet se sent très attaché. Une autre raison qui a déterminé
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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cîte leș paroles d'Isidore Isou, admirateur de l'espace culturel français, dans lequel îl voit un topos consubstantiel à la poésie de tous leș temps : " Toute poésie contemporaine est un instant français dans le siècle. La France est la place poétique où leș poètes font connaissance entre eux. Passées par elle, leș poésies du monde peuvent être vues par le monde. Manque de valeur tout poète qui n'est pas gallicisé. "1251 Et pourtant, la France, avec să longue tradition
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poitrine " qui abritent cette douleur, enfin, sur le monde qui n'est qu'une " lancinante blessure "). De l'autre côté, on identifie une opposition entre l'espace graphique et l'espace blanc ; autrement dit, leș graphèmes se retirent pour laisser place au non-dit, à l'implicite, qui est, dans ce cas, le champ sémantique de la souffrance (évoquée par des termes comme " vent solitaire ", " larmes froides ", " tristesses vagues ", " la douleur ", " automne ", " crépuscule ", " lancinante blessure "). Nous rappelons que le procédé de la symétrie axiale
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dans la colonne de gauche, la " perte " progressive des graphèmes et leur disposition quasi-triangulaire, réalisée grace à la symétrie axiale, accentue le sentiment profondément humain d'angoisse devant la finitude. Le fait que le graphème " se retire " pour laisser la place à l'espace blanc, au non-dit, peut parler aussi du " grand passage " de l'être humain vers la mort, voire même du silence auquel décide de s'abandonner le poète dans leș dernières années de șa vie. Métaphoriquement, on pourrait
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la tentation de transposer sémiotiquement : " et leș feuilles d'orme/șont leș formes/sonores de l'angélus ". [...] Je crois qu'on peut recourir à l'adaptation en poésie aussi, mais dans un cadre plus restreint. Aussi, par exemple, à la place de la solution ci-dessus concernant le signe " toaca ", on peut y renoncer simplement, en le remplaçant avec l'équivalent " angélus " qui apparait dans le vers suivant.1371 Le découpage de la nouvelle figure en deux vers distincts construits sur un enjambement est
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sent le besoin de souligner davantage un élément du texte de départ : Ar trebui să tai iarbă pe unde-ai trecut. Cu coasă tăgăduirei pe umăr/ în cea din urmă tristețe mă-ncing. (Amintire) (Blaga, 2010 : 532) Je devrais faire place nette, / oui, je devrais faucher l'herbe là où tu es passé. / Sur mon épaule pèse la faux du négateur/ et la dernière tristesse me ceint leș reins. (Mémoire) (Stolojan, 1992 : 45) On observe que la traductrice opère un autre
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un autre découpage du poème, choisissant de renforcer la métaphore filée du texte d'origine, celle du négateur qui fauche l'herbe (métaphore exprimée à travers leș termes " faucher " et " la faux "). La présence du vers supplémentaire " Je devrais faire place nette " est le résultat de l'interprétation de la traductrice ; ce vers anticipe, en quelque sorte, la décision de " faucher l'herbe ". En plus, la présence inédite de l'adverbe " oui ", marque de l'oralité, est censée mettre en évidence la
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L'âme du village autour de nous papillonne, Comme une odeur hésitante d'herbe coupée, Comme, tombant des toits de chaume, une fumée, Comme une ronde de chevrettes sur des tombes. (L'âme du village) (Loubière, 2003 : 41) Le poète place au centre de son discours une métaphore, l'" âme du village ". Cette figure est construite à l'aide d'un système de trois comparaisons qui s'ajoutent successivement et se complètent, empruntant au texte une tonalité de litanie. En effet
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Des arbres atteints de jaunisse Croisent sur notre chemin. La maladie est une merveille parfois. [...] Nul ne cherche plus la guérison. En automne on sourit de façon tolérante Tout au long des sentiers. En automne pour tous îl y a place ensemble. Nous qui étions jadis și méchants, Nous sommes bons comme și nous passions sans vie À travers des aurores souterraines. Donnez-vous la main pour la fin : Des anges ont chanté toute la nuit [...] Que la bonté est mort. (Loubière
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Sommeil), la poésie de Blaga enregistre, du point de vue prosodique, un retour vers le classicisme : " Dans ce volume que le poète considérait, selon le témoignage de șa correspondance, comme son recueil le plus réussi -, la rime occupe déjà une place dominante. "1497 Dans leș recueils ultérieurs (La cumpăna apelor Au Partage des Eaux, La curțile dorului Dans la Cour du Désir, Nebănuitele trepte Leș Gradins Insoupçonnés), tout comme dans leș poèmes écrits après 1943, ce retour aux rigueurs classiques de la
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1513 ; en d'autres mots, le poème tout entier est une métaphore de la fameuse sculpture appelée " la Maïastra ".1514 Ce poème fait pârtie du recueil Laudă somnului (L'Éloge du sommeil), recueil dans lequel la rime commence à avoir une place dominante dans la poétique de Blaga. On remarque pourtant qu'il ne s'agit pas d'un poème à rime classique : leș quatre premières strophes jouent sur la rime du deuxième et du quatrième vers ; l'avant-dernière strophe présente une
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conceptuel.1576 Ce trope est construit sur une tension ou " torsion métaphorique ", dans la terminologie de Ricœur.1577 Le traductologue à son tour doit analyser la métaphorisation " non comme une forme de substitution, où un terme est mis à la place d'un autre pour mieux rendre sensible le sens visé, mais comme la co-présence de deux plâns de signification en tension, voire en conflit "1578. Grace à la révolution sémantique qu'elle propose, la métaphore a été souvent associée au
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tout comme la création d'une rime inédite (" route "/" voûte "). L'image est gardée intacte : leș clochettes des cous des pas des chevaux șont comparées à des flocons d'airain. Quant à Jean Poncet, îl simplifie l'image et la place dans un plan plus concret, renonçant à la métaphore des " cous des pas des chevaux ". Le fragment ci-dessous présente un enchaînement de métaphores, dont quelques-unes difficilement transposables : " O fată frumoasă e/a traiului cèriște,/cerul cerului,/podoaba inelului. O fată
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des noyers. " (III. L'ombre) (Poncet, 1996 : 84). L'image du dieu Pan qui " arrache des nids d'abeille " est assez violente par rapport à celle proposée par Jean Poncet : " Pan déchire des rayons de miel ". En plus, Veturia Drăgănescu-Vericeanu place l'action dans un décor bien trop exotique, en parlant d'un " arbre à noix " au lieu d'un " noyer ". " o cădere de fum din streșini de pae " " la fumée retombant des gouttières de paille " (Sufletul satului/L'âme du
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Paris, supplément à " Cahiers Bleus ", collection " Leș colloques internationaux Lucian Blaga ", Troyes, 2004. 3. 6. Traductions et traducteurs de Blaga " Paula Romanescu eseu ", consulté le 14 décembre 2011, URL : http://www.poezie.ro/index.php/essay/13918643/index.html. " La place de la langue française au travail et dans la cité ", consulté le 12 mai 2011, URL : http://www.lafauteadiderot.net/La-place-de-la-langue-francaise-au. BÏRNAZ, Maria, " Paul Miclău repères bibliographiques ", în Atelier de Traduction, no. 12/2009, Dossier : Identité, diversité et visibilité culturelles dans
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accéder à l'autre ", în Traduction et mondialisation, coordonné par Michaël Oustinoff, CNRS Éditions, Paris, 2011, p. 141-142 : " La traduction est [...] le symbole de l'"autre mondialisation", celle qui, au-delà de la rationalisation des échanges économiques et techniques, reconnaît aussi la place centrale des cultures, de la communication et de l'incommunication. [...] [La traduction] est pour moi un des symboles de l'enjeu culturel de la mondialisation : la fin des distances physiques comme révélateur de l'étendue des distances culturelles. " Leș mots soulignés șont
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été développée pendant deux périodes différentes de l'histoire de notre littérature, l'entre-deux-guerres et la période d'après la deuxième guerre mondiale, sans enregistrer la rupture d'ordre idéologique et esthétique qui sépare ces périodes. Après avoir obtenu une place principale dans une génération exceptionnelle de poètes à laquelle nous devons l'époque la plus importante de la poésie roumaine, Blaga a continué à écrire, dans des conditions totalement changées, témoignant une exemplaire fidélité esthétique et morale à soi et à
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du volume, qui porte le titre " Louis-Ferdinand Céline opera bufa " (" Louis-Ferdinand Céline œuvre-bouffe "), est signée par Ioan Pop-Curșeu). 1285 V. http://www.seine-et-danube.com/pages/Philippe Loubiere-4742749.html, consulté le 12 mai 2011. 1286 V., à ce titre, l'interview " La place de la langue française au travail et dans la cité ", consulté le 12 mai 2011, URL : http://www.lafauteadiderot.net/La-place-de-la-langue-francaise-au, et l'interview de Philippe Loubière pour la revue NEF, URL : http://www.etudes-francaises.net/entretiens/loubiere.htm, consulté le
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nous qui soulignons. Pendant le printemps de l'année 1910, une nouvelle vague lyrique m'emporta doucement. J'ai envoyé un poème en vers libres, blancs, à la rédaction de la revue Luceafărul. Mă tentative littéraire ne șut pas trouver une place dans leș pages de la revue ; j'ai obtenu par contre une réponse assez favorable de la part de la rédaction. On m'encourageait de continuer à écrire, mais on me reprochait, pour la première fois dans mă vie, le péché d'avoir
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contemplarea dezinteresată. 57 Utilitatea literaturii - seriozitatea, caracterul instructiv - este și ea o seriozitate plăcută, adică nu seriozitatea unei datorii care trebuie îndeplinită sau a unei lecții care trebuie învățată, ci o seriozitate estetică, o seriozitate a percepției. Relativistul căruia îi place poezia modernă dificilă poate oricând să nesocotească toate considerațiile estetice și să reducă gustul său propriu la o preferință personală la nivelul jocurilor de cuvinte încrucișate sau a șahului. Pedagogul poate localiza în mod fals seriozitatea unui mare poem sau
[Corola-publishinghouse/Science/85056_a_85843]
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fost nevoiți să le ridicăm de pe acum, în mod preliminar. În concluzie : problema funcției literaturii are o îndelungată istorie - în lumea apuseană, de la Platon până în prezent. Ba nu este o problemă ridicată instinctiv de poeți sau de cei cărora le place poezia ; pentru aceștia, după cum a spus o dată Emerson, "Frumusețea este propria ei rațiune de a fi". Problema este pusă mai degrabă de către utilitariști și moraliști, sau de către oamenii de stat și de către filozofi, adică de către exponenții altor valori speciale sau
[Corola-publishinghouse/Science/85056_a_85843]
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recurge în permanență la principiile critice. "Istoricul literar trebuie să fie un critic tocmai pentru a putea fi un bun istoric"! *11 "Invers, istoria literară este foarte importanță pentru critica literară, imediat ce aceasta depășește sentințele subiective care exprimă ceea ce-i place sau nu-i place criticului. Un critic care s-ar complace în ignorarea tuturor relațiilor istorice s-ar înșela întotdeauna în aprecierile lui. El n-ar fi în stare să determine care opere sunt originale și care sunt imitații; și
[Corola-publishinghouse/Science/85056_a_85843]
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principiile critice. "Istoricul literar trebuie să fie un critic tocmai pentru a putea fi un bun istoric"! *11 "Invers, istoria literară este foarte importanță pentru critica literară, imediat ce aceasta depășește sentințele subiective care exprimă ceea ce-i place sau nu-i place criticului. Un critic care s-ar complace în ignorarea tuturor relațiilor istorice s-ar înșela întotdeauna în aprecierile lui. El n-ar fi în stare să determine care opere sunt originale și care sunt imitații; și, necunoscând condițiile istorice, mereu
[Corola-publishinghouse/Science/85056_a_85843]
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urmă, politică. "La Viena, marele pictor Gustav Klimt a expus de curând faimosul său tablou Medicina. Klimt este un pictor modernist; tehnica și concepția sa se deosebesc de tehnica și concepția obișnuită. [...] E drept că unora tabloul nu le-a plăcut; aceștia erau credincioșii admiratori ai vechilor formule academice. E drept că altora tabloul le-a inspirat un fel de groază mistică; aceștia erau sfioșii care nu îndrăzneau să pătrundă opera până în adâncul său. E drept că altora tabloul le-a
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]
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element definitoriu prin care această generație se recomandă îl constituie afinitatea pe care sculptorii ei reprezentativi o au cu sculptura lui Rodin, indiferent dacă au avut sau nu tangență cu ea. Marea expoziție personală Rodin de la Paris din 1900 din Place de l'Alma marca recunoașterea unanimă a contribuției sculptorului la arta modernă, transformându-l într-un model exemplar (nu numai pentru sculptorii români). Atras de arta rodiniană, Brâncuși a știut să se disocieze la timp pentru a-și configura pe
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]