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préposition " dans " manque dans le cas de plusieurs versions, ce qui représente une perte en traduction. La version de Paul Villard, Durant le grand passage, valorise l'idée de dimension temporelle exprimée par le titre de départ : on est malheureux parce que l'on se trouve ici, " dans/durant le grand passage ". Le titre du recueil Laudă somnului a connu des traductions littérales. Certains traducteurs privilégient le terme " louange " comme équivalent du nom roumain " laudă ". Leș variantes de traduction que nous
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la porte (1974 : 223). → Le titre du poème emblématique Stihuitorul, traduit par Jean Poncet et Paula Romanescu par Le poète (Poncet, 1996 : 228 ; Romanescu, 1998 : 85), est interprété par Veturia Drăgănescu-Vericeanu comme Le versificateur (1974 : 261). Cette solution est maladroite, parce que le nom " versificateur " a des connotations péjoratives, ce qui affecte la signifiance du poème traduit. → Le titre Ardere est interprété par Sanda Stolojan comme une Incandescence (1992 : 111), choix qui augmente la poéticité du texte. → Le titre Stă în
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l'apparente incompatibilité linguistique et/ou culturelle. 3. 1. Traduction des termes religieux Leș poèmes de Blaga șont souvent empreints d'allusions à une terminologie d'origine religieuse. Traduire ces allusions en français n'est pas toujours une tache facile, parce que leș termes employés dans le texte source appartiennent en général au culte orthodoxe. Leș traducteurs adaptent parfois ces termes, de manière que l'on trouve dans leurs textes-traductions des expressions en usage dans le culte catholique. La traduction littérale
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se închină " signifie littéralement, dans la confession orthodoxe, y compris dans la poésie de Blaga, " se signer ", " faire un signe de la croix ". Pourtant, leș traducteurs l'interprètent comme " se prosterner ", " s'incliner ", " se soumettre " ou " croire ", ce qui est dommage, parce que l'on perd l'image d'origine dans la traduction : " mă-nchin luminii voatre stelelor " " je me prosterne devant votre lumière, ô étoiles " (Stelelor/Ô, étoiles) (Miclău, 1978 : 195) ; " [...] cui să mă-nchin, la ce să mă-nchin ? " " devant
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le sens du vers source. On observe pourtant l'expression maladroite " fais-moi baptême " dans la traduction de Veturia Drăgănescu-Vericeanu, tout comme le contresens contenu par la version de Sanda Stolojan. La préposition " cu " se traduit par " avec ", non par " dans ", parce qu'elle n'indique pas une immersion dans la terre, mais l'élément à l'aide duquel le baptême se réalise. En plus, Sanda Stolojan traduit le nom " pământ " (littéralement : " terre ") par " poussière ", ce qui représente un changement sémantique pas
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volant " (Dacă m-aș pierde/Și je me perdais) (Miclău, 1978 : 463) ; " un oiseau " (Și je me perdais) (Romanescu, 1998 : 74). Philippe Loubière observe qu'un élément spécifique aux cimetières roumains, surtout en Transylvanie, est la présence des tombeaux hauts, parce que la terre qui leș couvre forme une sorte de tumulus.1572 À part Philippe Loubière, qui choisit de renoncer à l'adjectif, ne le considérant pas nécessaire, tous leș traducteurs gardent l'idée de " tombe élevée " ou " haute " : " morminte
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a poussé leș traductologues à analyser și ce trope est traduisible et quelles seraient leș stratégies traductives à employer. Și l'on définit la figure comme une violation des normes du langage, la métaphore est, du mois en théorie, transposable, parce qu'elle repose sur une comparaison qui est dans l'esprit du locuteur : Or, si leș figures constituaient toujours des écarts, notamment dans le domaine des métaphores, îl serait a priori facile de leș transposer d'une langue dans une
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texte d'arrivée. Nous citons ci-dessous quelques métaphores qui, apparemment, se prêteraient à la traduction littérale. L'effort de recréation indique le désir du traducteur de se montrer créateur, donnant naissance à de nouvelles figures. Cette tendance est bénéfique surtout parce qu'elle met en évidence leș ressources stylistiques de la langue cible : " furnicarul de porniri " " la fourmilière de mes élans " (Noapte/Nuit) (Miclău, 1978 : 179). Le traducteur interprète le nom " porniri " (littéralement : " instincts ") comme des " élans ", terme beaucoup plus poétique. La
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car elle ne préserve pas le sémantisme de la figure d'origine. cerul cerului Paul Miclău : le ciel du ciel Jean Poncet : le ciel du ciel Paula Romanescu : la voûte des cieux Cette figure continue, en quelque sorte, la métaphore antérieure, parce qu'elle reprend le nom " cer " (" ciel "). Și Paul Miclău et Jean Poncet offrent une version littérale, Paula Romanescu interprète la métaphore comme " la voûte des cieux ". podoaba inelului Paul Miclău : ornant l'anneau éternel Jean Poncet : le diamant sur
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difficulté de traduction est constituée par la métaphore " strai de broască " (littéralement : " habit de grenouille "), dans un poème qui fait pârtie du cycle dédié au dieu Pan. Dans ce cas, on ne peut pas parler d'une métaphore proprement dite, parce que le syntagme désigne, en effet, une plante aquatique, semblable à l'algue, appelée en roumain " matasea broaștei " (littéralement : " la soie de la grenouille "). L'équivalent français en est " la confèrve ". Leș traductions de ce syntagme șont différentes : " cu strai de broască
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Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 157) ; " leș puissances aillées " (J'ai compris le péché qui pèse sur mă maison) (Stolojan, 1992 : 49). La traduction de Paul Miclău est explicative. Par contre, Veturia Drăgănescu-Vericeanu opte pour le moț " oiselières ", ce qui constitue un contresens, parce que " oiselier " est, en effet, un nom qui désigne une personne qui élève ou qui vend des oiseaux. Sanda Stolojan interprète le trope source et donne une version beaucoup plus poétique que leș deux autres : " leș puissances aillées ". Une particularité
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de la main) (Stolojan, 1992 : 79). La traduction de Sanda Stolojan manque de logique. La traduction littérale du vers source est " tu erreras comme maintenant parmi leș étoiles tristes et leș herbes ". Parfois, leș traducteurs omettent de traduire des culturèmes, soit parce qu'ils ne leș considèrent pas nécessaires à la compréhension du texte, soit parce que ces culturèmes șont difficilement traduisibles. Par exemple, dans leș vers ci-dessous, l'expression " a se ridica o șchioapa de la pământ " (littéralement : " se soulever de la terre
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traduction littérale du vers source est " tu erreras comme maintenant parmi leș étoiles tristes et leș herbes ". Parfois, leș traducteurs omettent de traduire des culturèmes, soit parce qu'ils ne leș considèrent pas nécessaires à la compréhension du texte, soit parce que ces culturèmes șont difficilement traduisibles. Par exemple, dans leș vers ci-dessous, l'expression " a se ridica o șchioapa de la pământ " (littéralement : " se soulever de la terre d'un empan ") constitue une difficulté de traduction : " Pe coate încă o dată/mă mai
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penche au-dessus du bord) (Pop-Curșeu, 2003 : 57) ; " Accoudé une fois encore,/du sol je me soulève à peine [...]. " (Un être se penche sur le bord) (Loubière, 2003 : 27). La traduction de ce culturème n'est pas absolument nécessaire dans ce contexte, parce que să présence n'éclaircirait en rien le message poétique. La décision de Paul Miclău et de Jean Poncet d'omettre l'expression " o șchioapa " est, en quelque sorte, justifiée. Veturia Drăgănescu-Vericeanu et Ștefana et Ioan Pop-Curșeu optent pour la
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arrivée, en fonction des paramètres stylistiques que nous avons évoqués ci-dessus. Au niveau macrocontexte typographique, nous avons observé en tânt que décisions traductives la suppression de graphèmes/vers et l'ajout de graphèmes/vers. Surtout la première décision est nuisible, parce qu'elle affecte la signifiance du texte, s'accompagnant parfois par des omissions sémantiques. Dans le cas de la traduction des éléments prosodiques, nous avons formulé en tânt que principe de traduction la constance des choix traductifs. Nous avons analysé chaque
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telle énigme qu'elle rendrait possible leș recours aux explications mythiques, comme celle du mythe biblique de Babel, qui a șes correspondants dans leș mythes analogues d'autres cultures. " Cependant, la malédiction de Babel peut être lue aussi comme " bénédiction ", parce qu'elle est renoncement à la langue unique et reconnaissance de l'Autre. V. également François Marty, La bénédiction de Babel, Beauchesne, Paris, 1990 et Paul Zumthor, Babel ou l'inachèvement, Seuil, Paris, 1997. Paul Zumthor fait l'éloge de
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îl est à remarquer que leș traductologues préfèrent se situer toujours par rapport à une autre discipline théorique. " 97 V. Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 62 : La poétique du traduire n'est pas une science, d'abord parce qu'il y a l'imposture à parler ici de science. " C'est nous qui soulignons. 98 V. Henri Meschonnic, Pour la poétique ÎI : Épistémologie de l'écriture. Poétique de la traduction, op. cît., p. 13 : " [...] le rapport entre la pratique
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2002, p. 10-14. 176 V. Christiane Nord, Translation aș a Purposeful Activity. Funcționalist Approaches explained, op. cît., p. 47 : " It is practical because it can be applied to any assignment occurring în professional translation practice. " (" [Cette approche] est très pratique, parce qu'elle peut être appliquée à toute situation que l'on retrouve dans la pratique professionnelle de la traduction ". Notre traduction.) 177 Hans Vermeer, A Skopos Theory of Translation, op. cît., p. 37. 178 V. Jean Greisch, " Herméneutique ", în Encyclopédie Universalis
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interprétative de la traduction. 188 V. Ioana Balacescu et Bernd Stefanik, " Défense et illustration de l'approche herméneutique en traduction ", în op. cît., p. 634 : " L'approche herméneutique en traduction n'a pas l'attention qu'elle mérite. D'une part, parce qu'elle est associée à l'exégèse parțiale des textes bibliques, telle qu'elle a été pratiquée dans la tradition ecclésiastique, et, d'autre part, parce que șes bases philosophiques quelque peu hermétiques lui ont valu une réputation de mysticisme
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herméneutique en traduction n'a pas l'attention qu'elle mérite. D'une part, parce qu'elle est associée à l'exégèse parțiale des textes bibliques, telle qu'elle a été pratiquée dans la tradition ecclésiastique, et, d'autre part, parce que șes bases philosophiques quelque peu hermétiques lui ont valu une réputation de mysticisme "pré-scientifique". " 189 V. Alexis Nouss, " Théorie de la traduction : de la linguistique à l'herméneutique ", op. cît.. 190 V. Jane Elisabeth Wilhelm, " Herméneutique et traduction : la question de
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le soutenaient Austin et Benveniste, mais aussi des textes entiers : leș œuvres littéraires. " C'est nous qui soulignons. À la différence des autres types de textes, l'œuvre littéraire incite le lecteur à produire et à participer à son intentionnalité, parce qu'elle " détient une composante d'indétermination [...], qui permet la participation du lecteur à la production de l'intention du texte ". V. Wolgang Iser, L'acte de lecture. Théorie de l'effet esthétique, traduit de l'allemand par Evelyne Sznycer
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Métaphore dangereuse și elle renvoie au signifiant sonore, juste și elle en appelle au signifié. La poésie est le chant du signifié. [...] Et c'est en ce sens que la poésie, par une même métaphore, peut être dite "lyrique". Non parce qu'elle exprime le "moi", mais parce qu'elle fait chanter le sens. [...] Comprendre un poème, c'est entrer en résonance avec lui. " C'est nous qui soulignons. 477 Idem, p. 159. C'est nous qui soulignons. Une distinction nette
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sonore, juste și elle en appelle au signifié. La poésie est le chant du signifié. [...] Et c'est en ce sens que la poésie, par une même métaphore, peut être dite "lyrique". Non parce qu'elle exprime le "moi", mais parce qu'elle fait chanter le sens. [...] Comprendre un poème, c'est entrer en résonance avec lui. " C'est nous qui soulignons. 477 Idem, p. 159. C'est nous qui soulignons. Une distinction nette entre leș textes techniques ou scientifiques et
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mai 2011, URL : http://alufc.univ-fcomte.fr/pdfs/913/pdf 14.pdf. 635 V. Teodoro Sáez Hermosilla, " Pour traduire la poésie : notes et notations ", în op. cît., p. 617 : On ne saurait dire en conséquence que la traduction poétique est impossible parce que le texte est irrépétable, sinon que ce texte est toujours susceptible d'une reprise par une quelconque volonté de réplique. Qui plus est, ce texte n'existera, si ce n'est comme matérialité faite des traits sur le papier
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Idem, p. X. 646 V. Aron Kibédi-Varga, Leș constantes du poème : analyse du langage poétique, op. cît., p. 44 : " Ce qui caractérise leș faits de versifications bruts, c'est à la fois leur force et leur insuffisance. Ils șont nécessaires parce qu'aucun poème ne saurait exister sans un certain nombre d'entre eux, mais ils șont insuffisants parce qu'à eux seuls, ils șont dépourvus de cette force de tension et de cohésion qui crée leș rapports, leș faits de
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