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și elle ne suppose pas forcément une omission sémantique, affecte le rythme typographique du poème traduit. Voici un exemple extrait de la traduction de Paul Villard : [...] și liniștea/ ce-o voi gusta-o între scândurile lui,/ o simt pesemne de acum [...]. (Gorunul) (Blaga, 2010 : 23) *Et le silence que j'y goûterai entre șes planches/ îl me semble sentir déjà [...]. (Le rouvre) (Villard, 2007 : 31)1362 [...] et le silence/ que je goûterai entre șes planches,/ je le sens déjà [...]. (Le chêne) (Poncet
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bois Après son enfance en allée, Comme un vieux cerf Après să biche dans la mort perdue. (Au fil du grand parcours) (Loubière, 2003 : 21) În limpezi depărtări aud din pieptul unui turn cum bate că o inimă un clopot [...]. (Gorunul) (Blaga, 2010: 23) Aux lointains clairs j'entends le glas Un cœur qui bat dans la poitrine d'une tour [...]. (Le chêne) (Romanescu, 1998 : 80) Dans le clair lointain j'entends sonner une cloche comme un cœur qui bat dans
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passage) (Romanescu, 1998 : 72) Sous leș rochers, peut-être, a-t-elle péri. Sous la terre, peut-être, elle s'est engloutie. (Au fil du grand parcours) (Loubière, 20003 : 21) [...] ascult cum crește-n trupul tău sicriul, sicriul meu, cu fiecare clipă care trece, gorunule din margine de codru. (Gorunul) (Blaga, 2010 : 23) Et moi, j'écoute comme dans ton tronc, À chaque instant qui passe, Mon cercueil pousse... Le sais-tu, Chêne de l'orée du bois ?... (Le chêne) (Romanescu, 1998 : 81) [...] j'entends pousser
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leș rochers, peut-être, a-t-elle péri. Sous la terre, peut-être, elle s'est engloutie. (Au fil du grand parcours) (Loubière, 20003 : 21) [...] ascult cum crește-n trupul tău sicriul, sicriul meu, cu fiecare clipă care trece, gorunule din margine de codru. (Gorunul) (Blaga, 2010 : 23) Et moi, j'écoute comme dans ton tronc, À chaque instant qui passe, Mon cercueil pousse... Le sais-tu, Chêne de l'orée du bois ?... (Le chêne) (Romanescu, 1998 : 81) [...] j'entends pousser dans ton corps le cercueil
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une oscillation des traducteurs entre leș verbes " écraser ", " fouler " et " piétiner ". Le verbe " écraser ", dont le sens est plus générique, est préférable dans ce contexte : on ne sait pas și le verbe " a strivi " du roumain signifie " fouler au pieds ". → Gorunul est un poème dont le titre, apparemment simple à traduire, a constitué une difficulté pour certains traducteurs : Le chêne (Miclău, 1978 : 135) Le jeune chêne (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55) ; Le chêne (Poncet, 1996 : 38) ; Le rouvre (Villard, 2007). La traduction littérale
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să maturité et dont le bois pourrait servir plus tard à fabriquer son cercueil. Pourtant, expliciter le contenu du poème dès le titre n'est pas une solution adéquate, fait remarqué également par Paul Miclău : " Le titre du célèbre poème Gorunul peut être traduit simplement par Chêne, même și celui-ci n'en précise l'espèce, sans risquer la solution Le jeune chêne, comme cela s'est passé dans une récente traduction mal inspirée. "1564 → Le titre Liniște (littéralement : " silence "), est traduit
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traduction d'autres tropes, tels que la métonymie, l'énumération et l'oxymore. 4. 3. 1. L'épithète La poésie de Blaga joue parfois sur des épithètes transposables à l'aide de la méthode littérale : " frunza-ți jucăușa " " țes feuilles folâtres " (Gorunul/Le chêne) (Miclău, 1978 : 135) ; " veacuri fierbinți " " des siècles ardents " (Somn/Sommeil) (Miclău, 1978 : 317) ; " șovăiri solare " " des hésitations solaires " (Echinocțiu/Équinoxe) (Miclău, 1978 : 325) ; " urmele mele coapte " " mes traces mûres " (Tăgăduiri/Dénégations) (Miclău, 1978 : 359) ; " mâini tomnatice " " des mains
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levante " (Résurrection de chaque jour) (Loubière, 2003 : 33). La traduction de Philippe Loubière est plus poétique que leș deux premières versions, purement littérales. Le syntagme " zvonuri dulci " (littéralement : " des rumeurs douces ") est interprété par Paul Miclău comme " cette douce chanson " (Gorunul/Le chêne) (1978 : 135) ; Leș termes du syntagme " în limpezi depărtări " (littéralement : " dans le lointain clair ") șont inversés par Paul Miclău : " dans le clair lointain " (Gorunul/Le chêne) (1978 : 135) ; Le fragment " vieața netrăită " (littéralement : " la vie non-vécue ") est interprété
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dulci " (littéralement : " des rumeurs douces ") est interprété par Paul Miclău comme " cette douce chanson " (Gorunul/Le chêne) (1978 : 135) ; Leș termes du syntagme " în limpezi depărtări " (littéralement : " dans le lointain clair ") șont inversés par Paul Miclău : " dans le clair lointain " (Gorunul/Le chêne) (1978 : 135) ; Le fragment " vieața netrăită " (littéralement : " la vie non-vécue ") est interprété par Paul Miclău comme " leur vie manquée " (Liniște/Silence) (Miclău, 1978 : 147), variante plus poétique ; " când tu-mi îneci obrajii, ochii/în părul tău,/eu amețit
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1996 : 58) ; " a privi " (" regarder ") " mirer " (În marea trecere/Au fil du grand parcours) (Loubière, 2003 : 21) ; " și-n ochii mei te oglindești " " et dans mes yeux tu te mires " (Noapte/La nuit) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 77) ; " codru " (" bois ") " la sylve " (Gorunul/Le chêne) (Poncet, 1996 : 38) ; " pe cărări " (" sur leș sentiers ") " sur leș sentes " (V. Paianjenul/V. L'araignée) (Poncet, 1996 : 88) ; " în văzduhuri zmeu " (" cerf-volant dans leș cieux ") " cerf-volant dans leș nues " (Trezire/Réveil) (Miclău, 1978 : 411) ; " frunzele satului " (" leș
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l'heure sans péché ") " l'innocente heure première " (Glas în paradis/Voix au paradis) (Miclău, 1978 : 505). La double épithète apporte un surcroît de poéticité, soulignant l'idée de pureté. " frunza-ți jucăușa " (" ta feuille folâtre ") " ton feuillage qui danse " (Gorunul/Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). La traductrice associe l'adjectif " jucăușa " au verbe " a juca " (" danser "). " cântărețul " (" le chanteur ") " ton ménestrel " (Vară Sfanțului Mihai (8 noiemvrie)/L'été de la Saint-Michel (le 8 novembre)) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 253). La traductrice choisit
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et leș contresens. 5. 2. 1. Banalisations La dépoétisation peut survenir à căușe d'un mauvais choix des termes ou du registre. Dans la liste ci-dessous, nous présentons quelques décisions des traducteurs qui mènent à une perte de poéticité : " amurgul gorunilor sferici " (" le soir des chênes sphériques ") " le soir des chênes touffus " (Septemvrie/Septembre) (Miclău, 1978 : 373). L'épithète inédite " sferici " (" sphériques ") devient dans le texte cible, dans une manière inexplicable, " touffus ". " pe gânduri " (" pensive ") " distraite " (Legendă/Légende) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 79
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feu) (Miclău, 1978 : 535). Dans le poème source, le moi lyrique compare la bien-aimée à un arbre. La femme est appelée, simplement, " tu ". La version de Paul Miclău se fait remarquer par un langage plus affectif que celui de départ. " gorunule din margine de codru " " jeune chêne, du bord de la forêt " (Gorunul/Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). Comme la traductrice décide d'expliciter le message final du poème dès le titre (Le jeune chêne), elle traduit également l'appellatif " gorunule
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compare la bien-aimée à un arbre. La femme est appelée, simplement, " tu ". La version de Paul Miclău se fait remarquer par un langage plus affectif que celui de départ. " gorunule din margine de codru " " jeune chêne, du bord de la forêt " (Gorunul/Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). Comme la traductrice décide d'expliciter le message final du poème dès le titre (Le jeune chêne), elle traduit également l'appellatif " gorunule " (" chêne ") par " jeune chêne ". Cette modification mène à un changement de la
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gorunule din margine de codru " " jeune chêne, du bord de la forêt " (Gorunul/Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). Comme la traductrice décide d'expliciter le message final du poème dès le titre (Le jeune chêne), elle traduit également l'appellatif " gorunule " (" chêne ") par " jeune chêne ". Cette modification mène à un changement de la voix du texte. À part leș appellatifs, d'autres termes employés par leș traducteurs produisent un changement de registre : " Când eram copil mă jucam cu tine/și-n închipuire
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leș champs, et non " dans leș champs ". La version de Paul Miclău contient une légère modification sémantique engendrée par l'omission. " stropi de liniște îmi curg prin vine, nu de sânge " " seules leș gouttes de silence coulent dans mes veines " (Gorunul/Le chêne) (Miclău, 1978 : 135). Le traducteur omet la dernière pârtie du vers source, qui parle des " gouttes de silence, et non de sang ". Ce choix traductif annule l'opposition entre le silence et le sang, contenue par le poème
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dans notre corpus. Leur présence peut être expliquée par une mauvaise maîtrise de la langue cible : " și liniștea/[...] o simt cum frunză ta mi-o picura în suflet " " et le calme/[...] je sens comme ta feuille le coule dans mon âme " (Gorunul/ Le jeune chêne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55). Le verbe " couler " n'est pas transitif : la tournure " le coule " représente une faute grammaticale. Le verbe approprié dans ce contexte est " verser (goutte à goutte) ". " Sus. Numai noi doi. " " Tout en haut. Rien
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caractérisent pas le style poétique de Blaga ; pourtant, la traductrice leș insère dans leș poèmes Mi-aștept amurgul (J'attends le crépuscule), Mugurii (Leș bourgeons), Anotimpuri (Saisons), Dați-mi un trup voi munților (Vous leș montagnes, donnez-moi un corps !) et Gorunul (Le chêne). V. Idem, p. 24, 38, 62, 66 et respectivement 80-81. 1449 Paula Romanescu choisit d'amplifier le sémantisme du moț " terre " dans să traduction. V. la traduction du poème Dați-mi un trup voi munților (Vous leș montagnes
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stabilit că 80-90 de cuvinte provin din substratul trac, iar 40 au o origine probabilă. Iată aceste cuvinte: baltă, balaur, barză, baligă, brad, brâu, brânză, brusture, bucurie, buză, cătun, căciulă, căpușă, călbează, ceafă, cioară, cioc, ciut, copac, coacăză, curpen, gard, gorun, ghionoaie, ghimpe, groapă, grumaz, gușă, gresie, leurdă, mal, mazăre, măgură, mărar, mânz, murg, măgar, mugur, năpârcă, pupăză, rânză, rață, sâmbure, strugure, strepede, șopârlă, țap, vatră, viezure.58 Baza latină a limbii române-toate limbile romanice provin din latină, iar structura lor
[Corola-publishinghouse/Science/1523_a_2821]
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DACIA TRAIANĂ, cotidian apărut la Sibiu între 22 februarie 1920 și 20 septembrie 1921, cu subtitlul „Ziar național independent”, sub direcția lui Ion Gorun și avându-l ca redactor pe Ion Băilă. În articolul redacțional Dacia Traiană, din primul număr, se arată (evidențiindu-se astfel în mare parte și profilul) că „în chestiuni sociale, economice, literare, religioase”, publicația „va da loc părerilor obiective, căutând
DACIA TRAIANA. In: Dicționarul General al Literaturii Române () [Corola-publishinghouse/Science/286642_a_287971]
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Pentru poezie se rețin numele Mariei Cunțan (se publică și postume) și al lui Al. T. Stamadiad. Întrucâtva mai substanțial apare sectorul de proză, unde alături de Constanța Hodoș (nuvela Jurământul, un fragment din romanul Din carnetul unui medic ș.a.), Ion Gorun, Al. Cazaban ș.a. figurează Gala Galaction cu povestirea Hârcă pentru hârcă, reprodusă din „Viața românească”. Este meritorie intenția redacției de a promova dramaturgia originală, dar chiar publicând piesele Constanței Hodoș, dezideratul nu este satisfăcut. Aceeași scriitoare e prezența cea mai
DACIA TRAIANA. In: Dicționarul General al Literaturii Române () [Corola-publishinghouse/Science/286642_a_287971]
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promova dramaturgia originală, dar chiar publicând piesele Constanței Hodoș, dezideratul nu este satisfăcut. Aceeași scriitoare e prezența cea mai consecventă în paginile ziarului, cu recenzii, cronici literare, teatrale și muzicale, articole pe teme culturale, educative etc. Mai semnează articole Ion Gorun, I. Lupaș, Enea Hodoș, compozitorul Timotei Popovici, Olimpiu Boitoș. Sunt evocați Petru Maior, St. O. Iosif și Ilarie Chendi, e consemnată moartea lui C. Dobrogeanu-Gherea, se abordează subiecte de istorie literară legate de V. Alecsandri și Eminescu. O recenzie elogioasă
DACIA TRAIANA. In: Dicționarul General al Literaturii Române () [Corola-publishinghouse/Science/286642_a_287971]
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total, 38 - culese în Moldova (28 de variante), Muntenia (7 variante), Transilvania (2 variante) și Oltenia (1 variantă). Dintre acestea, paltinul figurează în nu mai puțin de 32 de variante (deci în 84% din totalul de 38), față de fag și gorun (câte 2 variante), brad și plop (câte una) (45, p. 274 ; 46, pp. 26-27 ; 117, p. 61 ; 109, p. 347). De remarcat faptul că, pe când în unele dintre exemplele date în acest capitol paltinul apare mai rar decât alți arbori
Ordine şi Haos. Mit şi magie în cultura tradiţională românească by Andrei Oişteanu () [Corola-publishinghouse/Imaginative/848_a_1763]
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și culturale din România. La A.C. au publicat versuri și proză I. Al. Lapedatu, Theochar Alexi, I. Popescu, N. Baboean, Isaia Bosco (sub pseudonimul Iason Bianu), I. C. Panțu, T. Bota, I. S. Bădescu, S. Fl. Marian, Al. I. Hodoș (I. Gorun), A. Bârseanu. S-au republicat și scrieri de D. Bolintineanu, Maria Flechtenmacher, G. Crețeanu, T. T. Burada, Fr. Damé. Printre autorii străini din care s-a tradus se numără Schiller (traduceri de I. Al. Lapedatu), O. C. Waldau, Sacher Masoch
ALBINA CARPAŢILOR. In: Dicționarul General al Literaturii Române () [Corola-publishinghouse/Science/285221_a_286550]
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din Scandinavia, București, 1975; Balada Lotrului, Râmnicu Vâlcea, 1975; Itinerar de glorii (1877), București, 1977; Porțile nordului, Craiova, 1977; Bărbați ai acestui pământ, București, 1979; Evocări la răsăritul soarelui, București, 1979; Proclamația, Brașov, 1979; Călătorie în țara fiordurilor, București, 1980; Gorunul lui Horea, București, 1984; Soarele alb de la miezul nopții, București, 1985; Eroii au purtat acest nume, București, 1988; Planeta și pasărea, București, 1992; Eros prin anotimpuri, București, 1993. Antologii: Priveliști și oameni, București, 1957; Patriei, București, 1958; Lumini din august
MEIŢOIU. In: Dicționarul General al Literaturii Române () [Corola-publishinghouse/Science/288080_a_289409]