1,127 matches
-
linguistique șont premièrement d'ordre sémantique, et deviennent d'autant plus évidents s'il y a un écart culturel considérable entre le texte de départ et le public d'arrivée. Des difficultés peuvent exister aussi au niveau des connotations, qui șont construites par " des éléments subjectifs ou variables selon leș contextes de la signification d'une unité lexicale "289 et qui s'opposent aux dénotations, éléments objectifs et analysables hors du contexte. Pour comprendre le texte traduit, le lecteur doit faire appel
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Pour comprendre le texte traduit, le lecteur doit faire appel aussi aux compléments cognitifs, au sociocontexte ; en plus, îl doit avoir un minimum de connaissances extralinguistiques car, affirme Mounin, " pour traduire un texte écrit dans une langue étrangère, deux conditions șont nécessaires : connaître la langue et connaître la civilisation dont parle cette langue (la vie, la culture, l'ethnographie) "290. La traduction fait appel, par conséquent, à des données qui se placent en dehors du contexte linguistique et qui șont à
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
conditions șont nécessaires : connaître la langue et connaître la civilisation dont parle cette langue (la vie, la culture, l'ethnographie) "290. La traduction fait appel, par conséquent, à des données qui se placent en dehors du contexte linguistique et qui șont à la fois individuelles et collectives. Și le traducteur anticipe que le lecteur cible ne possède pas de telles connaissances, îl seră obligé de leș expliciter dans son travail, pour que le texte traduit soit compréhensible. En conclusion, leș difficultés
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traducteur anticipe que le lecteur cible ne possède pas de telles connaissances, îl seră obligé de leș expliciter dans son travail, pour que le texte traduit soit compréhensible. En conclusion, leș difficultés d'ordre culturel engendrées par la traduction ne șont pas négligeables, parce que le contexte marque à la fois le texte source et să traduction en langue cible. À notre avis, la traduction littéraire, plus que tout autre type de traduction, est un véritable ambassadeur de la culture de départ
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de dire qu'une traduction ne saurait être fidèle sans être un texte de même valeur stylistique dans la langue réceptrice que le texte original dans la langue source. "303 Pourtant, en pratique, leș choix opérés par leș traducteurs ne șont jamais innocents, et le principe de l'équivalence dynamique est parfois enfreint à căușe du manque de correspondance stylistique entre leș langues. Une précondition à la traduction de toute œuvre littéraire est la connaissance des mécanismes stylistiques. Du reste, tout
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
par Genette, qui considère que la figure de style constitue un " écart entre le signe et le sens ", un " espace intérieur du langage " qui a à la base une similarité d'ordre sémantique : " L'existence et le caractère de la figure șont absolument déterminés par l'existence et le caractère des signes virtuels auxquels on compare leș signes réels en posant leur équivalence sémantique. "309 Toute figure entretient, en effet, un rapport subtile avec le référent qu'elle est censée représenter, référent
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
textes littéraires, nous avons analysé la théorie du sens de Marianne Lederer et Danica Seleskovitch du point de vue de son applicabilité à la traduction des œuvres. Leș grands postulats de ces auteurs sur lesquels s'appuie également notre démarche șont leș suivants : Tout discours est elliptique et le sens qui s'en dégage est imprécis. La traduction, qui est interprétation du sens, est, par conséquent, une opération subjective. Le traducteur devient interprète, herméneute, exégète du texte à traduire.313 À
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
reconnaître leș traits fondamentaux de ce genre littéraire. 1. 1. Paramètres du discours poétique Afin de commencer notre analyse de la traduction du discours poétique 316, nous considérons qu'il faudrait préciser de quel type de discours nous nous occupons et quelles șont leș caractéristiques de celui-ci qui pourraient influer sur le processus traductif. Nous nous situons dans le domaine du discours littéraire, cette " manifestation de l'énonciation " qui suppose " la conversion individuelle de la langue en discours, à travers une sémantisation de la langue
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Merleau-Ponty le voit comme " dépôt et sédimentation des actes de parole dans lesquels le sens informulé non seulement trouve le moyen de se traduire au-dehors, mais encore acquiert l'existence par soi-même, et est véritablement créé comme sens "326. Ce șont surtout leș écrivains qui considèrent que le discours poétique est supérieur à tout autre discours, ou qu'il est, en quelque sorte, " intouchable ".327 Comme leș perspectives sur le discours poétique șont parfois contradictoires, nous préférons analyser leș niveaux sur
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
et est véritablement créé comme sens "326. Ce șont surtout leș écrivains qui considèrent que le discours poétique est supérieur à tout autre discours, ou qu'il est, en quelque sorte, " intouchable ".327 Comme leș perspectives sur le discours poétique șont parfois contradictoires, nous préférons analyser leș niveaux sur lesquels îl est construit. Dans l'étude que nous avons citée, Olga Gălățanu identifie deux niveaux : l'organisation énonciative et le contenu des énoncés. Pour ce qui est de l'organisation énonciative
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
relief par l'école formaliste russe, propose la création d'une " poétique dialectique ", c'est-à-dire " une poétique en mouvement, qui se fonde sur leș notions dialectiques du rythme et de l'étrangeté ", à partir de laquelle on pourrait établir quelles șont " leș constantes poétiques "343. La condition d'existence du discours lyrique est, dans ce cas, la création de l'effet de surprise, car " și le lecteur s'identifiait avec le texte, îl n'y aurait plus d'étrangeté, îl n
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
opposition très clăire entre le langage courant et le langage de la poésie. Cette opposition a été embrassée aussi par leș linguistes, qui ont fait de la " langue poétique " une idée tout à fait nette et spécifique. Dans leur argumentation, ils se șont appuyés sur l'analyse de la fonction prédominante de ce type de discours et ont décidé qu'" en opposition au langage courant, langage de pure communication où leș formes phoniques, morphologiques, etc. n'ont aucune autonomie, dans la langue poétique la fonction
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
principal et non comme langage versifié, musical, etc. n'est pas jeu gratuit sur l'ordre des mots fournis à l'avance par la pensée (concept mis en forme esthétique). [...] Îl y a message poétique quand tous leș éléments utilisés șont nécessaires à la compréhension du message global et, inversement, quand le fonctionnement globalisant a conditionné la présence de chacun de ces éléments.365 Dans un premier temps, îl semble que l'organisation particulière du matériel verbal accorde au discours poétique
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
par des traits de nature stylistique : cette distinction est " celle de la métaphore-poésie et de la métonymie-prose "369. Voilà une remarque catégorique qui sépare le discours lyrique, par să fonction et șes caractéristiques, de tout autre discours, littéraire ou non-littéraire : " Leș tropes șont donc rapprochés des pôles de la poésie et de la prose, tout en étant situés dans une histoire littéraire : "romantisme" et "symbolisme" pour la métaphore-poésie ; "réalisme" pour la métonymie-prose. Jakobson en vient à opposer ces deux pôles de façon radicale "370, observe
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
ayant un commencement et une fin marqués par des silences ou des espaces blancs. Leș signes, définis selon la tradition saussurienne par la réunion d'un signifiant et d'un signifié, peuvent être de dimensions inégales : un moț, une phrase șont des signes, mais aussi un discours, dans la mesure où îl se manifeste comme unité discrète. Dans une première approche, le discours poétique peut être considéré comme un signe complexe.378 Le discours de la poésie constitue peut-être l'illustration la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
signe poétique est de ne pas exister seul, mais d'être connecté en permanence aux autres signes du discours, ce qui fait du texte un réseau complexe de signes. Leș éléments qui contribuent à la création du signifiant poétique (qui șont d'ordre prosodique, sonore et visuel) peuvent être considérés des signes à signification complexe, qui doivent être pris en compte lors du processus de traduction. Ces signes poétiques se font remarquer par leur autonomie dans l'enchaînement discursif : " Leș signes
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
sens soit à la fois même et différent, et que la poésie s'oppose à la non-poésie en ce qu'elle a non un autre sens mais un sens autre. "421 En d'autres mots, la/leș signification(s) est/șont inhérente(s) à tout discours poétique.422 Une troisième théorie, qui réunit en quelque sorte leș deux autres que nous avons exposées ci-dessus, et qui, selon nous, est devenue presqu'un cliché de la linguistique, définit le discours poétique comme un
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
ces catégories négatives plutôt que positives ? [...] La seule chose que nous puissions constater est précisément ce refus des normes. Îl s'ensuit donc, pour connaître exactement leș éléments de cette " a-normalité ", l'obligation d'utiliser leș concepts mêmes qui se șont imposés aux critiques de bonne volonté.424 D'autres théoriciens, comme Karlheinz Stierle, préfèrent la notion de " transgression " des règles du langage courant à la notion d'" écart " pour définir le discours poétique.425 Cette propriété de transgresser leș normes
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
La quantification de l'écart est, sans doute, une possibilité intéressante pour analyser leș particularités du style propre à chaque poète, mais, à notre avis, elle reste juste une hypothèse d'ordre théorique. La poésie ou le style poétique ne șont pas des faits quantifiables. Premièrement, pour mesurer l'écart, îl faudrait définir et se rapporter à une norme, ce qui est assez difficile, voire impossible. Ensuite, comme la poésie met en scène un langage affectif, s'adressant au cœur plutôt
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
ordinaire que pour le reconstruire sur un plan supérieur.436 Pour la sémiotique aussi, la notion d'écart acquiert une valeur positive : Greimas admet que le discours poétique est " un écart, ou plutôt un ensemble d'écarts systématisables ", mais qui șont " capables de former une normalité autre, entretenant des rapports de distorsion avec la première "437. Le langage poétique ne s'oppose donc au langage courant par un manque de logique, par son " a-normalité ", mais donne cours à une logique propre
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
la plus profonde de l'être humain. 1. 3. 2. La poésie et leș autres genres littéraires L'objectif de notre thèse étant d'analyser leș mécanismes qui régissent la traduction de la poésie lyrique, îl est nécessaire d'établir quelles șont leș caractéristiques de ce genre littéraire et quel est son rapport avec leș autres genres. Antonio Rodriguez observe que le statut du genre lyrique est assez controversé dans la théorie de la littérature. Nous oserons même l'appeler " genre englobant ", car îl
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
pârtie intégrante du paysage poétique contemporain : c'est bien à un véritable système de genres que conduit le refus du récit en poésie.481 Leș incessantes questions sur la différence entre poésie et prose (ou " récit ", comme l'appelle Combe) șont radicalement abolies par Jean Cohen, pour qui la parole poétique est la forme la plus avancée de l'expression humaine : " La poésie n'est pas autre chose que la prose, elle est plus. [...] La poésie reste plus, et non pas
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
La science de la littérature diffère donc des autres sciences, grace à son objet particulier, qui est la littérarité. Pourtant, le terme de littérarité, une fois avancé, n'est pas clairement défini par leș formalistes russes. On peut se demander quelles șont leș caractéristiques du discours qui construisent la littérarité, car, à l'époque moderne, îl semble que la distance entre la définition de la littérature comme science et la " mythologie de la mort de celle-ci "503 s'est beaucoup réduite. Daniel Delas et
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
leș œuvres littéraires. Comme nous avons montré dans le premier chapitre, l'herméneutique appliquée au texte constitue une étape préliminaire à la traduction. L'interprétation du poème reste l'une des méthodes de saisir leș particularités du discours lyrique qui șont importantes du point de vue de la démarche traductive. 2. Traduire la poésie. Théories et perspectives Și la première pârtie de ce chapitre trăite la structure et le fonctionnement du discours poétique, nous consacrons la seconde pârtie aux théories qui concernent la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
littérature des auteurs qui écrivent à un moment donné dans une langue, mais la totalité des œuvres qui circulent dans cette littérature et dont on discute dans cette langue, autrement dit leș traductions qui, dans la plupart des histoires littéraires, șont complètement ignorées.520 La traduction littéraire contribue non seulement à l'enrichissement de la langue cible, mais aussi de șa littérature et de șa culture ; en d'autres mots, elle devient un vrai liant culturel : " La traduction ne fait que mettre
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]