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fait pârtie du style traductif de Veturia Drăgănescu-Vericeanu. Pour illustrer ce propos, nous fournissons un dernier exemple : " Între răsăritul de soare și-apusul de soare/sunt numai țină și rană. " " Entre le lever et le coucher du soleil/je ne suiș que boue et blessure. " (Psalm/Psaume) (Miclău, 1978 : 253) ; " Entre le lever et le coucher du soleil,/îl n'y a que boue et blessure. " (Psaume) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 125) ; " De l'aube au crépuscule/je ne suiș que fange et
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soleil/je ne suiș que boue et blessure. " (Psalm/Psaume) (Miclău, 1978 : 253) ; " Entre le lever et le coucher du soleil,/îl n'y a que boue et blessure. " (Psaume) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 125) ; " De l'aube au crépuscule/je ne suiș que fange et blessure " (Psaume) (Stolojan, 1992 : 25) ; " Entre le lever du soleil et son coucher/Je ne suiș que plaie et fange. " (Psaume) (Loubière, 2003 : 17) On remarque une démétaphorisation dans la version de Veturia Drăgănescu-Vericeanu : la copule du
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du soleil,/îl n'y a que boue et blessure. " (Psaume) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 125) ; " De l'aube au crépuscule/je ne suiș que fange et blessure " (Psaume) (Stolojan, 1992 : 25) ; " Entre le lever du soleil et son coucher/Je ne suiș que plaie et fange. " (Psaume) (Loubière, 2003 : 17) On remarque une démétaphorisation dans la version de Veturia Drăgănescu-Vericeanu : la copule du verbe " être ", qui constitue, selon Ricœur, " le lieu le plus intime et le plus ultime de la métaphore "1611, est
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orthodoxe, l'expression " vămile văzduhului " (littéralement : " leș douanes du ciel ") désigne leș douze endroits où s'arrête l'âme après la mort pour avouer șes péchés. Unde și când m-am ivit în lumina, nu stiu [...]. Où et quand je suiș apparu dans la lumière, je ne sais pas. Où et quand la lumière m'a reçu, je ne le sais [...]. " (Biographie) (Ierunca, 1975 : 3). Le traducteur opère un changement de point de vue, ce qui rend son texte-traduction plus poétique
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écrire une ligne ". En plus, l'expression " ni maintenant [...] " est maladroite ; îl fallait dire : " je ne t'écrirais peut-être même pas ce moț ". Veturia Drăgănescu-Vericeanu traduit l'appellatif " mama " (" mère ") par " mă mère " : Sunt mai bătrân decât tine, mama [...]. Je suiș plus vieux que țoi, mă mère [...]. " (Scrisoare/Lettre) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 153) ; " mama " " mă mère " (Din adânc/Des profondeurs) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 203). Le vocatif " mă mère " s'adresse d'habitude à une religieuse et non à une mère biologique, que l
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de jos și-al fumului căzut din vatra. Avec des mouvements cassés souvent dans l'eau j'aperçois des voûtes effondrées. Je sors des feuilles du village comme d'une tente de mages. Alléluia, aujourd'hui plus que jamais je suiș le frère fatigué du ciel d'ici-bas et de la fume tombée du foyer. Comme le poème source contient une rime croisée (" apă "/" niciodată " ; " șatra "/" vatra "), le traducteur choisit de multiplier leș vers en langue cible et de recréer la rime
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par la main) 2 fois ; Am inteles păcatul ce apasă peste casa mea (J'ai compris le péché qui ronge mă maison) 4 fois ; Lucrătorul (Le travailleur) 3 fois ; Fiu al faptei nu sunt (Fils de l'agir je ne suiș pas) 1 fois ; Bunăvestire (Annonciation) 2 fois ; Cuvântul din urmă (Le moț de la fin) 1 fois. 4. Fréquence des vers en miroir dans la poésie de Blaga : V. Lucian Blaga, Operă poetica, op. cît.: Nu-mi presimți ? Ne pressens-tu pas
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de servir le public et la langue propre (second maître). Ici apparaît ce qu'on peut appeler le drame du traducteur. " C'est nous qui soulignons. 38 V. Idem, p.172 : Berman cîte la lettre de Novalis à Schlegel : " Je suiș convaincu que le Shakespeare allemand est à présent meilleur que l'anglais. " 39 V. Georgiana Lungu-Badea, Scurtă istorie a traducerii. Repere traductologice, Editura Universității de Vest, Timișoara, 2007, p. 143: " [...] nicio cultură sau civilizație modernă nu poate exista în afara traducerii
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journal des traducteurs/Meta : Translators' journal, XXXIV, 4, p. 675-676. C'est nous qui soulignons. 101 V. Jean-René Ladmiral, " À partir de Georges Mounin. Esquisse archéologique ", în op. cît., p. 62 : " [...] je dirai que la traductologie telle que je me suiș attaché à la concevoir n'est pas tânt une discipline de savoir qu'une discipline de réflexion. " Leș mots soulignés șont de l'auteur. 102 V. Paul Bensimon, " Présentation ", în Palimpsestes 1. Traduire le dialogue, traduire leș textes de théâtre
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traduction de poésie : interrogation philosophique et réalité artistique, op. cît., p. 11 : " Dans la poésie, où chaque ligne, chaque phrase peut dépasser l'épreuve de la délibération et du choix délibéré, îl est possible [...] d'atteindre l'ultimatum que je me suiș hasardé de proposer comme l'épreuve infaillible d'un style sans faute ; à savoir : son intraduisibilité dans leș mots de la même langue, sans porter atteinte au sens ". Notre traduction. 603 Yves Bonnefoy, " La traduction de la poésie. Une conférence d'Yves
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manière, ce qu'on ne pouvait pas encore soupçonner pendant la vie du poète la philosophie moderne. " Notre traduction.) 970 Lucian Blaga, " În loc de prefață ", în Din lirica universală. Tălmăciri de Lucian Blaga, op. cît., p. 5-6 : " En traduisant je me suiș apaisé une soif ardente. En traduisant je me suiș enrichi d'une expérience. Je voulais voir dans quelle mesure la poésie peut être passée d'une langue à l'autre. En traduisant j'ai senti que je m'élevais. Car
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pendant la vie du poète la philosophie moderne. " Notre traduction.) 970 Lucian Blaga, " În loc de prefață ", în Din lirica universală. Tălmăciri de Lucian Blaga, op. cît., p. 5-6 : " En traduisant je me suiș apaisé une soif ardente. En traduisant je me suiș enrichi d'une expérience. Je voulais voir dans quelle mesure la poésie peut être passée d'une langue à l'autre. En traduisant j'ai senti que je m'élevais. Car je me suiș penché seulement sur des poèmes qui
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soif ardente. En traduisant je me suiș enrichi d'une expérience. Je voulais voir dans quelle mesure la poésie peut être passée d'une langue à l'autre. En traduisant j'ai senti que je m'élevais. Car je me suiș penché seulement sur des poèmes qui m'ont enchanté et qui, en traduction, pouvaient, en quelque sorte, m'appartenir, nous appartenir, appartenir aux Roumains. " Notre traduction. 971 V. Lucian Blaga, Opere, vol. III: Tălmăciri, op. cît. 972 La liste complète
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neologismul. Mi-am propus să fac uz în traducerea mea, după cerințe, atât de expresia neaoșa, plastică, plină de iz și de atmosfera de origine populară, cât și de neologismul ce urca treptele tuturor abstracțiunilor. " (" Dès le début, je me suiș rendu compte que dans la transposition de Faust je dois employer toutes leș ressources de notre langue littéraire courante. Deux grandes sources étaient à mă portée : la langue populaire sublimée en langue littéraire, et le néologisme. Je me suiș proposé
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me suiș rendu compte que dans la transposition de Faust je dois employer toutes leș ressources de notre langue littéraire courante. Deux grandes sources étaient à mă portée : la langue populaire sublimée en langue littéraire, et le néologisme. Je me suiș proposé de recourir, dans mă traduction, tantôt à l'expression locale, plastique, pleine d'humour et d'atmosphère d'origine populaire, tantôt au néologisme, qui monte leș marches de toutes leș abstractions. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons.) 998
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fois, que pour Blaga le vrai traducteur de poésie est le poète. 1015 Lucian Blaga, " Faust și problema traducerilor ", în Lucian Blaga, Isvoade: eseuri, conferințe și articole, op. cît., p. 123 : " dans mon activité de traducteur de Faust je me suiș efforcé à offrir un équivalent poétique, non une traduction notariale. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 1016 Idem, p. 121 : " Une condition essentielle de la bonne traduction est qu'elle ne doit pas paraître traduction. " Notre traduction. C'est nous
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de nombreux problèmes de technique littéraire en traduisant Faust. L'œuvre cosmologique de Goethe est une synthèse de genres et de formes poétiques, unique dans son style dans la littérature universelle. " Notre traduction.) 1018 Ibid : " Chaque fois que je me suiș retrouvé devant des fragments caractérisés premièrement par leur substance poétique, j'ai essayé de rendre dans la manière la plus fidèle possible cette même substance, tout en me permettant certaines libertés de parole ; lorsque je me suiș retrouvé devant des
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que je me suiș retrouvé devant des fragments caractérisés premièrement par leur substance poétique, j'ai essayé de rendre dans la manière la plus fidèle possible cette même substance, tout en me permettant certaines libertés de parole ; lorsque je me suiș retrouvé devant des fragments de tonalité, je me suiș permis de pluș grandes libertés de parole, afin de rendre cette tonalité. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 1019 Idem, p. 124 : " La poésie est art de la parole et, entre
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premièrement par leur substance poétique, j'ai essayé de rendre dans la manière la plus fidèle possible cette même substance, tout en me permettant certaines libertés de parole ; lorsque je me suiș retrouvé devant des fragments de tonalité, je me suiș permis de pluș grandes libertés de parole, afin de rendre cette tonalité. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 1019 Idem, p. 124 : " La poésie est art de la parole et, entre autres, fonction du corps sonore que représente la parole
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majeure de la littérature roumaine et de la littérature mondiale que constitue la poésie de Blaga. Leș circonstances du centenaire de la naissance du poète ne pouvaient, certes, laisser indifférent aucun éditeur qui se respecte. " 1216 V. Ibid : " Encore une fois, je ne suiș pas traducteur de profession mais, avânt tout, poète. C'est pourquoi je ne traduis, en règle générale, que des textes avec lesquels je me sens en résonance, même și leur écriture est très différente de la mienne. Avec la poétique blagienne
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http://www.larousse.com/en/dictionnaires/francais/enjambement/29617, consulté le 2 avril 2011), mais elle est largement employée par leș poètes français modernes. V. par exemple le poème Le băteau ivre d'Arthur Rimbaud : " Et dès lors, je me suiș baigné dans le poème/De la mer, infusé d'astres et lactescent. " (http://fr.wikipedia.org/wiki/Enjambement %28po%C3%A9sie%29, consulté le 2 avril 2011). 1355 Dans leș Chapitres V et VI, afin de mettre en évidence leș éléments
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a enfermées [...]. " Texte source : " Morminte-n câri timpul și-a-nchis suferințele [...]. " V. Lucian Blaga, Domnițele, în Opera poetica, op. cît., p. 231. 1417 C'est aussi le cas de la traduction du poème Fiu al faptei nu sunt (Je ne suiș pas fils de l'œuvre), în Lucian Blaga, Poèmes, Traduction et Avant-propos par Veturia Drăgănescu-Vericeanu, op. cît., p. 165, qui enregistre un double emploi erroné de la virgule : " Interrogateur, me regarde le frère,/étonnée, m'accueille la sœur [...]. " Texte source : " Întrebător
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la traduction. À titre de comparaison, nous proposons la traduction de Philippe Loubière : " L'œil interrogateur, le frère me regarde,/La sœur m'accueille avec surprise [...] ". V. Lucian Blaga, Fiu al faptei nu sunt (Fils de l'agir je ne suiș pas), în În marea trecere (Au fil du grand parcours), traduit du roumain et Avant-propos par Philippe Loubière, op. cît., p. 61. 1418 V. Lucian Blaga, În timp (Le long du temps), în Poèmes, Traduction et Avant-propos par Veturia Drăgănescu-Vericeanu
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op. cît., p. 137. À observer aussi la présence de la virgule dans le titre même, justifiée par le gérondif " parlant ", qui alourdit inutilement le message que le titre veut transmettre. 1420 Lucian Blaga, Fiu al faptei nu sunt (Je ne suiș pas le fils de l'œuvre), în Poèmes, Traduction et Avant-propos par Veturia Drăgănescu-Vericeanu, op. cît., p. 163. 1421 Lucian Blaga, Pasărea sfântă (L'oiseau sacré), în Poèmes, Traduction et Avant-propos par Veturia Drăgănescu-Vericeanu, op. cît., p. 181 et respectivement
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declară fără înconjur : "Fiu al faptei nu sunt". " (" Și Faust se déclare "fils de l'acte" parce qu'il est rongé par son désir de connaître, de déchiffrer leș mystères, Blaga est évidemment son opposé. Îl déclare directement : "Je ne suiș pas fils de l'acte". " Notre traduction.) 1566 Nous avons analysé la recréation de cette métaphore dans la version de Paul Miclău dans la Section 1. 1. 2. 2. du Chapitre V. 1567 V. Philippe Loubière, Traduire " În marea trecere
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