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Pop-Curșeu, 2003 : 67) ; Bonté d'automne (Loubière, 2003 : 37). → Le titre Înviere de toate zilele contient le terme religieux " înviere ", traduit littéralement : Résurrection quotidienne (Miclău, 1978 : 275) ; Résurrection quotidienne (Pop-Curșeu, 2003 : 63) ; Résurrection quotidienne (Loubière, 2003 : 33). → Le titre Din cer a venit un cântec de lebădă est traduit littéralement : Du ciel parvint un chant de cygne (Miclău, 1978 : 277) ; Du ciel parvient un chant de cygne (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 145) ; Un chant de cygne est venu du ciel (Stolojan, 1992 : 41
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dans la traduction : " mă-nchin luminii voatre stelelor " " je me prosterne devant votre lumière, ô étoiles " (Stelelor/Ô, étoiles) (Miclău, 1978 : 195) ; " [...] cui să mă-nchin, la ce să mă-nchin ? " " devant qui me prosterner, devant quoi me prosterner ? " (Din cer a venit un cântec de lebădă/Du ciel parvint un chant de cygne) (Miclău, 1978 : 277) ; " en qui croire, en quoi croire ? " (Du ciel parvient un chant de cygne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 145) ; " devant qui me prosterner, devant quoi me prosterner
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doini ", qui signifie " chanter une "doina" ", (chanson populaire roumaine qui transmet des sentiments d'amour, de chagrin, de nostalgie), est traduit par le verbe " chanter " dans le contexte ci-dessous. La perte sémantique est incontournable : Doinind aș privi șapte ani/spre cerul cu miei luzitani [...]. Sept ans chantant je regarderais/le ciel aux agneaux portugais [...]. " (Alean/Nostalgie) (Miclău, 1978 : 415). Le domaine agricole/leș occupations paysannes/le paysage rural Le texte ci-dessous fait référence à un outil agricole utilisé par leș paysans
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d'automne) (1978 : 371)). Par contre, Sanda Stolojan interprète cette métaphore comme " l'encerclement des mirages diurnes " (Signal d'automne) (1992 : 89), tandis que Paula Romanescu la traduit par " le cercle menteur " (Signal d'automne) (1998 : 69). Traduisant le fragment " Cerul se dăruiește apelor de jos. " (littéralement : " Le ciel se donne aux eaux d'en baș. "), Jean Poncet crée une métaphore : " Le ciel se donne au miroir des eaux. " Dans la même version, le syntagme " în pământ " (littéralement : " dans la terre
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littérale, celle de Jean Poncet, plus poétique, est le résultat de son interprétation. Un " tableau vertigineux "1604, construit sur un cumul de métaphores, est présenté par le poème Tămâie și fulgi (Encens et neige) : " [...] și fulgi de-aramă azvârliți din cer/par clopoțeii atârnați/de gâtul pașilor de cai pe drum. " Leș deux traductions de cette image identifiées dans notre corpus șont : " [...] et aux cous de leurs pas sur la route/leș chevaux portent des clochettes/comme des flocons d'airain
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simplifie l'image et la place dans un plan plus concret, renonçant à la métaphore des " cous des pas des chevaux ". Le fragment ci-dessous présente un enchaînement de métaphores, dont quelques-unes difficilement transposables : " O fată frumoasă e/a traiului cèriște,/cerul cerului,/podoaba inelului. O fată frumoasă e/mirajul din zariște/aurul graiului,/lacrima raiului." " Une belle fille c'est/de la vie la voûte,/le ciel du ciel/ornant l'anneau éternel. [...] Une belle fille c'est/de l'horizon la
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l'image et la place dans un plan plus concret, renonçant à la métaphore des " cous des pas des chevaux ". Le fragment ci-dessous présente un enchaînement de métaphores, dont quelques-unes difficilement transposables : " O fată frumoasă e/a traiului cèriște,/cerul cerului,/podoaba inelului. O fată frumoasă e/mirajul din zariște/aurul graiului,/lacrima raiului." " Une belle fille c'est/de la vie la voûte,/le ciel du ciel/ornant l'anneau éternel. [...] Une belle fille c'est/de l'horizon la merveille
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Versions en français Commentaires a traiului cèriște Paul Miclău : de la vie la voûte Jean Poncet : l'azur de la vie Paula Romanescu : la clarté de la durée La métaphore source comprend le terme inédit " ceriște ", création propre de Blaga, dérivé du nom " cer " (" ciel ").1606 La figure source se traduit littéralement par " le ciel de la vie ". Paul Miclău et Jean Poncet gardent, dans leurs versions, un trăit définitoire du nom " ceriște " (" la voûte ", " l'azur "). On remarque l'inversion des termes opérée par
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surcroît de poéticité. Paula Romanescu s'éloigne du sens source, traduisant " ceriște " par " la clarté " et " trăi " (" vie ") par " la durée ". La version de Paula Romanescu est trop interprétative, car elle ne préserve pas le sémantisme de la figure d'origine. cerul cerului Paul Miclău : le ciel du ciel Jean Poncet : le ciel du ciel Paula Romanescu : la voûte des cieux Cette figure continue, en quelque sorte, la métaphore antérieure, parce qu'elle reprend le nom " cer " (" ciel "). Și Paul Miclău et
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de poéticité. Paula Romanescu s'éloigne du sens source, traduisant " ceriște " par " la clarté " et " trăi " (" vie ") par " la durée ". La version de Paula Romanescu est trop interprétative, car elle ne préserve pas le sémantisme de la figure d'origine. cerul cerului Paul Miclău : le ciel du ciel Jean Poncet : le ciel du ciel Paula Romanescu : la voûte des cieux Cette figure continue, en quelque sorte, la métaphore antérieure, parce qu'elle reprend le nom " cer " (" ciel "). Și Paul Miclău et Jean
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sémantisme de la figure d'origine. cerul cerului Paul Miclău : le ciel du ciel Jean Poncet : le ciel du ciel Paula Romanescu : la voûte des cieux Cette figure continue, en quelque sorte, la métaphore antérieure, parce qu'elle reprend le nom " cer " (" ciel "). Și Paul Miclău et Jean Poncet offrent une version littérale, Paula Romanescu interprète la métaphore comme " la voûte des cieux ". podoaba inelului Paul Miclău : ornant l'anneau éternel Jean Poncet : le diamant sur l'anneau Paula Romanescu : la perle
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de la simplification de la figure, jusqu'à la suppression totale. Par exemple, dans la version ci-dessous, Paul Miclău simplifie la métaphore " ruji de sânge " (littéralement : " roses de sang ") et la remplace par le verbe " empourprer " : Un vânt de seară/aprins săruta cerul la apus/și-i scoate ruji de sânge pe obraji. Un vent du soir/embrasse ardemment le ciel au couchant/et empourpre son visage. " (Mugurii/Leș bourgeons) (Miclău, 1978 : 139). Dans l'exemple ci-dessous, la version de Paul Miclău est
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Biographie) (Miclău, 1978 : 313) ; " În sângele oilor noaptea pădurii e vis lung și greu. Dans le sang des moutons la nuit de la forêt est rêve long et lourd. " (În munți/Dans leș montagnes) (Miclău, 1978 : 327) ; " Cenușă îngerilor arși în ceruri/ne cade fulguind, pe umeri și pe case. La cendre des anges brûlés au ciel/floconne sur nos épaules et nos maisons. " (Anno domini/Anno domini) (Miclău, 1978 : 405) ; " Leș anges brûlés dans leș cieux tombent en cendre/Sur nos
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en français s'avère être difficile. Dans le cas du fragment suivant, la version de Philippe Loubière contient un subtil changement sémantique, à la différence des traductions littérales de Paul Miclău et de Sanda Stolojan : " Doar sus o stea/din cerul ei c-o lacrima de aur se desparte. Seule là-haut une étoile/versant une larme d'or se détache de son ciel. " (De mână cu Marele Orb (varianta)/Accompagnant le grand aveugle (variante)) (Miclău, 1978 : 289) ; " Seule là-haut une étoile
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l'image. L'une des plus belles images de la poésie de Blaga est présentée dans le tableau ci-dessous. Îl s'agit d'une métaphore fondée sur une ambiguïté sémantique dans la langue source, qui est, par conséquent, difficilement transposable : Din cer a venit un cântec de lebădă./ Îl aud fecioarele ce umblă cu frumuseți desculțe/ peste muguri. Și pretutindeni îl aud eu și tu. (Din cer a venit un cântec de lebădă) (Blaga, 2010 : 115) Du ciel parvint un chant de
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sur une ambiguïté sémantique dans la langue source, qui est, par conséquent, difficilement transposable : Din cer a venit un cântec de lebădă./ Îl aud fecioarele ce umblă cu frumuseți desculțe/ peste muguri. Și pretutindeni îl aud eu și tu. (Din cer a venit un cântec de lebădă) (Blaga, 2010 : 115) Du ciel parvint un chant de cygne./ L'entendent leș belles vierges qui marchent nu-pieds/ sur leș bourgeons. Et partout nous l'entendons. (Du ciel parvint un chant de cygne) (Miclău
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le traducteur aux termes employés dans le texte-traduction peut être observée dans des contextes plus amples : Le verbe " a se întuneca " (" s'assombrir ", " s'obscurcir ") est traduit par l'expression " tomber dans leș ombres noires " : " să mi se-ntunece tot cerul " " que mon ciel tombe dans leș ombres noires " (Mi-aștept amurgul/J'attends mon crépuscule) (Miclău, 1978 : 153) ; Le nom " puzderia " (qui désigne des restes végétaux) est traduit par " poudre " : Dacă lumină ar cântă/vărsându-și puzderia,/noi am vedea
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ne puisse se muer en chant. " (Catren/Quatrain) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 257) ; " Aucun mal n'est și profond/qu'il ne se mue en chant. " (Quatrain) (Poncet, 1996 : 194) ; L'adjectif " zăvorât " (" fermé à clé ") est traduit par " muré " : Pentru noi cerul e zăvorât, si zăvorâte sunt și cetățile. " " Pour nous le ciel est muré, murées leș cités. " (Noi, cântăreții leproși/Nous, leș chanteurs lépreux) (Ierunca, 1975 : 6) ; Le verbe " a umblă " (" se déplacer ") est traduit par " cheminer " : " lăsați-mă/să umblu
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sur la margelle/d'une pauvre pensée ? je ne sais. " (Un om s-apleacă peste margine/Un homme se penche) (Stolojan, 1992 : 33) ; Le nom " pivniță " (" cave ") est traduit par " oubliette " ou " cellier " : " pivnițele pământului " " leș oubliettes de la terre " (Din cer a venit un cântec de lebădă/ Un chant de cygne est venu du ciel) (Stolojan, 1992 : 41) ; " leș celliers de la terre " (Du ciel est descendu un chant de cygne) (Poncet, 1996 : 104) ; Le verbe " a strigă " (" crier ", " s'écrier ") est
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est venu du ciel) (Stolojan, 1992 : 41) ; " leș celliers de la terre " (Du ciel est descendu un chant de cygne) (Poncet, 1996 : 104) ; Le verbe " a strigă " (" crier ", " s'écrier ") est traduit par " clamer " : Și-acum strig [...]. " " je vais clamant " (Din cer a venit un cântec de lebădă/ Un chant de cygne est venu du ciel) (Stolojan, 1992 : 41) ; L'expression " în drum " (" en chemin ") est traduite par " au hasard des chemins " : " Din când în când ne odihnim în drum. Au hasard
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mourir ") est traduit par " expirer " : " a murit fratele vânt " " expire mon frère le vent " (Cap aplecat/Tête inclinée) (Stolojan, 1992 : 69) ; Le verbe " a se întuneca " (" s'assombrir ", " s'obscurcir ") est traduit par " s'enténébrer " : " să mi se-ntunece tot cerul " " que s'enténèbre en moi ciel tout entier " (Mi-aștept amurgul/J'attends mon crépuscule) (Poncet, 1996 : 44) ; Le verbe " a închide " (" fermer ", " clôturer ") est traduit par " obturer " ou " murer " : " închid cu pumnul toate izvoarele " " j'obture toutes leș sources
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2003 : 73) ; Le verbe " a închide " (" enfermer ") est traduit par " confiner " ; le nom " pivnițe " (" caves ") est traduit par " cryptes " : " Călugării și-au închis rugăciunile/în pivnițele pământului. " " Au fond des cryptes de la terre/Leș moines ont confiné leurs prières. " (Din cer a venit un cântec de lebădă/Du ciel est descendu un chant du cygne) (Loubière, 2003 : 39) ; L'expression métaphorique " arde cu păreri de valuri " (littéralement : " brûle avec des illusions de vagues ") est traduite par " brûle ondoyante " (Peisaj transcendent/Paysage
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par la volupté secrète du péché ? " (Lumină raiului/La lumière du paradis) (Miclău, 1978 : 161). L'adjectif " agitée " employé dans ce contexte affecte la poéticité du texte cible. Nous proposons plutôt l'adjectif " tourmentée ". Un vânt de seară/aprins săruta cerul la apus/și-i scoate ruji de sânge pe obraji. Un vent du soir/enflammé, embrasse le ciel, au couchant/et lui fait monter le sang au visage. " (Mugurii/Leș bourgeons) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 55) ; " Un vent du soir caresse, embrasse
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qui s'en vont pour toujours/avec le printemps à țoi. " (Un automne viendra) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 85). " Lucruri mici,/lucruri mari,/lucruri sălbatice omorâți-mi inima ! " " Choses petites,/choses grandes,/choses sauvages accordez à mon cœur le repos éternel ! " (Din cer a venit un cântec de lebădă/Du ciel est descendu un chant de cygne) (Poncet, 1996 : 104) ; " Choses petites,/choses grandes,/choses sauvages tuez mon cœur ! " (Du ciel est descendu un chant de cygne) (Pop-Curșeu, 2003 : 69) ; " Petites choses,/Grandes
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La lumière) (Romanescu, 1998 : 7) ; " în lumina lunii " " au pale éclat de la lune " (Fiorul/Le frisson) (Romanescu, 1998 : 37) ; " Nimicul zăcea-n agonie [...] Le Grand Rien agonisait/Dans le royaume de l'Inconnu [...]. " (Lumină/La lumière) (Romanescu, 1998 : 7) ; " În cer te-ai închis ca-ntr-un cosciug. Dans Ton ciel Țoi, Tu restes enfermé/ Comme dans un cercueil d'amertume. " (Psalm/Psaume) (Romanescu, 1998 : 49) ; " Dar unde-a pierit orbitoarea/lumină de-atunci cine știe ? " " Mais où est-il cet aveuglant
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