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veacului casă. " " Dans l'herbe, dans la grande voie,/de la maison du siècle elle tomba. " (Cerească atingere/Contact céleste) (Miclău, 1978 : 389). L'expression " în mare mătasă " (" dans la grande soie ") est traduite par " dans la grande voie ". Îl s'agit, peut-être, d'un manque d'attention de la part du traducteur et/ou de la part des relecteurs/éditeurs. " să-și mântuie-n păduri trecutul mare " " pour sauver aux bois leur trésor ancien " (Dumbrava africană/Bois africain) (Miclău, 1978 : 481). Îl s
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peut-être, d'un manque d'attention de la part du traducteur et/ou de la part des relecteurs/éditeurs. " să-și mântuie-n păduri trecutul mare " " pour sauver aux bois leur trésor ancien " (Dumbrava africană/Bois africain) (Miclău, 1978 : 481). Îl s'agit, de nouveau, d'un changement sémantique inexplicable : le syntagme " trecutul mare " (" le passé grand ") est traduit par " leur trésor ancien ". A dormit o noapte-n luna ? A-t-il dormi sous la Lune ? " (Lângă un fluture/Auprès d'un papillon) (Miclău, 1978
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et Philippe Loubière essaient de compenser la perte, par l'emploi des expressions " à râs de terre " et, respectivement, " à peine ". Leș omissions se produisent, en général, à căușe du manque d'attention de la part du traducteur. Lorsqu'il s'agit de culturèmes difficilement traduisibles, la tache du traducteur est de compenser la perte pour ne pas affecter le message global. 5. 2. 5. Contresens Quelques versions de notre corpus contiennent beaucoup de contresens, c'est-à-dire des sens contraires au message
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mon âme !/Que je la cache mieux dans mă poitrine [...]. " (Amurg de toamnă/Crépuscule d'automne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 97) ; " o, de-ar fi liniște [...]. " " ô, s'il y avait du silence [...] " (Psalm/Psaume) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 131). Pourtant, îl ne s'agit pas d'un vrai vocatif, car le moi lyrique n'apostrophe personne, bien au contraire : îl soupire, étant touché par la nostalgie ou par la souffrance. La traduction adéquate de l'interjection " o ", là où elle ne vise une autre
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m'a embrassé sur le front ") " Tandis que l'infini/ Dépose sur mon front/Le miel de son baiser " (Dar munții unde-s ?/Et leș montagnes où sont-elles ?) (Romanescu, 1998 : 9) ; " se frământa în mătasa-i/un păianjen " (" une araignée s'agite dans să soie ") " Une araignée s'agite/Dans să toile dentelée " (Visătorul/La rêveuse) (Romanescu, 1998 : 32) ; " sub ocrotirea limpede a zării " (" sous la protection clăire de l'horizon ") " protégé par leș plis de lumière " (Noapte/La nuit) (Romanescu, 1998
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que l'infini/ Dépose sur mon front/Le miel de son baiser " (Dar munții unde-s ?/Et leș montagnes où sont-elles ?) (Romanescu, 1998 : 9) ; " se frământa în mătasa-i/un păianjen " (" une araignée s'agite dans să soie ") " Une araignée s'agite/Dans să toile dentelée " (Visătorul/La rêveuse) (Romanescu, 1998 : 32) ; " sub ocrotirea limpede a zării " (" sous la protection clăire de l'horizon ") " protégé par leș plis de lumière " (Noapte/La nuit) (Romanescu, 1998 : 33) ; " alunec în amintire " (" je glisse dans
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à accroître la poéticité du texte d'arrivée. Pourtant, dans la majorité des cas, le travail interprétatif de cette traductrice mène à un écart sémantique et/ou stylistique par rapport au poème source, ce qui montre qu'il ne s'agit pas de vraies traductions, mais de créations autonomes qui ont comme point de départ leș poèmes de Blaga. Conclusion partielle Leș deux derniers chapitres de notre thèse ont été structurés comme une double démarche simultanée : d'un côté, nous avons
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correspond un découpage irrégulier du rythme typographique, tandis que la prosodie régulière est associée à un rythme typographique très étudié. Leș vers de Blaga se font remarquer également par la présence des figures phoniques (allitérations, assonances). Comme îl ne s'agit pas d'une poésie purement phonique, la présence de ces effets sonores ne fait pas pârtie de l'idiostyle. L'analyse des traits stylistiques du signifié poétique nous a révélé la spécificité du vocabulaire de Blaga. Nous avons passé en
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le nom de " techniques de compensation ". L'approche interprétative appliquée au texte poétique connaît aussi șes limites. Premièrement, la liberté du traducteur n'est pas absolue : îl doit rester fidèle au style de l'auteur qu'il traduit. Îl s'agit d'une " transformation à l'envers " : și le poète dispose d'une liberté absolue, le traducteur doit recréer le style source avec leș moyens de la langue cible.1621 Pourtant, la théorie du sens appliquée à la traduction poétique accorde au
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non-traduction ", c'est-à-dire la création d'un texte autonome à partir du texte de départ (Paula Romanescu). Notre démarche du Chapitre IV, tout comme l'analyse du corpus nous ont relevé l'existence d'une " poétique inverse " : s'il s'agit de poésie traduite par des poètes, le traducteur peut " emprunter ", peut-être inconsciemment, des traits stylistiques de l'auteur traduit. C'est le cas de Paul Miclău et de Jean Poncet : comme nous avons montré, ces traducteurs créent parfois dans leurs
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pertinentes sur la traduction du texte poétique et du style littéraire. On peut identifier dans le texte d'arrivée des " traces " du traducteur, que l'on peut partager en deux catégories : celles qui nous indiquent le fait qu'il s'agit d'une traduction et celles qui șont le résultat d'une vision traductive propre au traducteur.1627 Dans le premier cas, on parle d'une faible maîtrise de la langue de départ (voir leș versions de Veturia Drăgănescu-Vericeanu et de Paul
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le résultat d'une vision traductive propre au traducteur.1627 Dans le premier cas, on parle d'une faible maîtrise de la langue de départ (voir leș versions de Veturia Drăgănescu-Vericeanu et de Paul Villard). Dans le second cas, îl s'agit de ce que nous avons défini comme " style traductif " ou, dans la terminologie de Mathilde Vischer, de la " poétique de la traduction " : La " poétique de la traduction " est ce qui définit l'ensemble des traces de second type, devenues des traits de traduction, à
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Vulgate n'a pas besoin d'être démontrée : elle est une des pierres angulaires de notre civilisation, et Saint-Pierre de Rome et leș gratte-ciel de New York reposent en pârtie sur elle. [...] Quiconque lit Jérôme lui-même voit aussitôt qu'il s'agit, dans le cas de la Vulgate, d'un grand livre, ou plutôt d'une grande littérature, traduite par un grand écrivain. Et que la Vulgate soit vraiment une œuvre de génie, c'est ce qui ressort des qualités mêmes que nous
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traduction n'est pas une simple médiation : c'est un processus où joue tout notre rapport avec l'Autre. " 37 V. Idem, p. 15 : " "Traduire, écrivait Franz Rosenzweig, c'est servir deux maîtres." Telle est la métaphore ancillaire. Îl s'agit de servir l'œuvre, l'auteur, la langue étrangère (premier maître), et de servir le public et la langue propre (second maître). Ici apparaît ce qu'on peut appeler le drame du traducteur. " C'est nous qui soulignons. 38 V.
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la façon dont îl faut traduire, alors que le linguiste ne peut réfléchir que sur la façon dont on traduit, [...] sur le produit fini. On pourrait penser que cela revient au même. On s'aperçoit en fait qu'il s'agit souvent de deux discours parallèles sans point de rencontre. " C'est nous qui soulignons. 106 Ibid. 107 V. également Jacqueline Guillemin-Flescher, Syntaxe comparée du français et de l'anglais. Problèmes de traduction, Ophrys, Gap-Paris, 1986. 108 Michel Ballard, " La traductologie
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herméneutique" [...] recoupe des niveaux de réflexion très différents. L'herméneutique désigne en premier lieu une pratique guidée par un art. C'est ce qu'évoque déjà la formation du terme qui vient qualifier une "technè". L'art dont îl s'agit est celui de l'annonce, de la traduction, de l'explication et de l'interprétation, et îl renferme naturellement l'art de comprendre qui lui sert de fondement et qui est toujours requis là où le sens de quelque chose n
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pas un travail sur la langue, sur leș mots, c'est un travail sur le message, sur le sens. Le traducteur doit, dans un premier temps, comprendre, et, dans un deuxième temps, dire. [...] Pour la Théorie du sens, îl s'agit de déverbaliser, après avoir compris, puis de reformuler ou ré-exprimer, et le plus grand mérite de Danica Seleskovitch et de Marianne Lederer est d'avoir démontré à quel point ce processus est non seulement important, mais également naturel. [...] De même
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cît., p. 475-476 : " [...] la traduction est foncièrement un phénomène binaire. Le vécu du traducteur est radicalement clivé, entre ces deux phases : une phase (I) de lecture-interprétation ; une phase (ÎI) de réexpression, c'est-à-dire de réécriture, dès lors qu'il s'agit de traduction (stricto sensu), portant donc sur des textes écrits. " 244 V. Idem, p. 477 : " [...] leș processus de traduction [...] mettent effectivement en œuvre un moment médiateur de déverbalisation, qui pourra soit prendre la forme proprement matérielle du papier dans la
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simplement. " 246 Idem, p. 476. Leș termes soulignés șont de l'auteur. 247 Idem, p. 479 : " Quant au concept de déverbalisation lui-même, je tiens à préciser que c'est un concept minimaliste et qu'il est purement phénoménologique. Îl s'agit d'un simple étiquetage qui prend en compte la réalité d'un vécu qui est celui du traducteur. " 248 Idem, p. 481 et 483. Leș termes soulignés șont de l'auteur. 249 Ioana Balacescu et Bernd Stefanik, " Défense et illustration
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ces réflexions confiant combien leș traductions que j'ai faites ont nourri mă propre poésie. On peut dire à ce propos que l'écart que toute traduction cherche à conjurer est significativement réduit. Îl est même dissous, puisqu'il s'agit bel et bien d'une métamorphose, aussi humble soit-elle. " C'est aussi le cas de Paul Miclău et de Jean Poncet, traducteurs de l'œuvre de Blaga, comme nous le montrons au Chapitre IV de notre thèse. V. également, à
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v9/n1/037237ar.pdf: " Un des plus grands poètes du siècle, îl [Paul Celan] en est sans doute aussi l'un des plus grands traducteurs, et le lien est signifiant : leș deux pratiques ne șont pas autonomes et îl s'agit d'examiner quelle est la commune poétique. " 569 Le syntagme nous appartient. 570 Alexis Nouss, " Dans la ruine de Babel : poésie et traduction chez Paul Celan ", în op. cît., p. 19. Leș termes soulignés șont de l'auteur. 571 Nous
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Laranjeira, " Sens et signifiance dans la traduction poétique ", în Meta : journal des traducteurs, vol. 41, no. 2, 1996, p. 217, consulté le 3 avril 2011, URL : http://www.erudit.org/revue/meta/1996/v41/n2/003399ar.pdf: " Îl ne s'agit pas de discuter ici la question de savoir și la poésie est ou non traduisible. Partons du fait que la poésie a toujours été traduite et qu'elle le seră toujours, et examinons plutôt la spécificité de l'opération traduisante
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Henri Meschonnic, Critique du rythme. Anthropologie historique du langage, op. cît., p. 217 et p. 71. 680 V. Henri Meschonnic, " Traduire ce que leș mots ne disent pas, mais ce qu'ils font ", în op. cît., p. 515 : " Îl s'agit de reconnaître que ce qui définit spécifiquement chaque fois la chose littéraire, c'est le récitatif. " C'est nous qui soulignons. 681 Aron Kibédi Varga, Leș constantes du poème : analyse du langage poétique, op. cît., p. 18. 682 V. Henri
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Kibédi Varga, Leș constantes du poème : analyse du langage poétique, op. cît., p. 18. 682 V. Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 97 : Le rythme met en question la régie du signe, le primat du sens. [...] Îl s'agit de montrer que le rythme, comme donnée immédiate et fondamentale du langage, et non plus dans să limitation formelle et traditionnelle, renouvelle la traduction et constitue un critère pour l'historicité des traductions, leur valeur. Leur poétique et leur poéticité
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Pavelescu, " Lucian Blaga traducătorul ", consulté le 12 juillet 2011, URL: http://cclbsebes.ro/publicatii blaga/traducatorul.pdf. 961 Mircea Cenușă, Lucian Blaga. Corespondență, Editura Dacia, Cluj-Napoca, 1989, p. 272 : " Je veux publier un recueil de traductions de la poésie universelle. Îl s'agit de trențe poèmes. Je crois que tu leș aimeras. Ce șont des poésies égyptiennes, chinoises, grecques, allemandes, françaises, anglaises et russes et deux poèmes des peuples primitifs. Quelques-unes șont étonnantes. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 962 V. Ion
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