7,705 matches
-
mais qui comprend aussi la traduction philosophique, la traduction des sciences humaines, tout comme la traduction de textes sacrés).61 C'est cette deuxième catégorie de textes qui a fait couler l'encre des théoriciens de la littérature, des critiques et des traductologues.62 Ladmiral consacre également quelques paragraphes à la traduction assistée par l'ordinateur et à la traduction de l'interprète (ou " traduction orale ") qui constituent, dans son optique, des catégories à part.63 Și l'on analyse attentivement la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
d'une traduction purement sourcière, invoquée, selon lui, par leș adeptes du " littéralisme en traduction " : " Ainsi serait-on ramené à l'immémoriale question du littéralisme en traduction ! et nous devrons renvoyer le lecteur à la polémique qui nous a opposé à des sourciers comme Henri Meschonnic et au regretté Antoine Berman ; mais îl est clair que la totalité des traducteurs professionnels șont ciblistes par construction. "125 Par contre, par l'importance qu'ils accordent au rapport avec l'Autre, Antoine Berman et
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
une décision traductive peut être qualifiée de " sourcière " du point de vue sémantique, mais " cibliste " du point de vue formel, grammatical ou orthographique, comme nous le montrons dans leș Chapitres V et VI. L'opposition sourcier-cibliste devient donc l'expression des " deux âmes faustiennes que tout traducteur porte en lui "134. Au-delà de la stricte linguistique, îl s'agit aussi de tenir compte des contraintes sociales de la traduction. On ignore parfois que le traducteur n'est pas neutre : îl traduit en conformité
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Rabelais, ouvrage écrit au XVIe siècle ? Îl faut trouver un registre équivalent, mais îl faut admettre que ce travail suppose également une entreprise d'adaptation, surtout au niveau lexical, sémantique et syntaxique. En conclusion, nous préférons voir la soi-disante " dichotomie " des sourciers et des ciblistes dans leur complémentarité, et non en opposition : chacune de ces deux approches apporte șes stratégies utiles au travail traductif. Îl faut trouver un compromis, un équilibre raisonné entre la source et la cible, surtout dans la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
sens " et la " signification ". Pour cet auteur, la signification est obtenue par l'ensemble des signifiés abstraits, elle étant potentielle et s'actualisant seulement au niveau du texte pour construire le sens : " Signification " s'applique à des mots et à des phrases isolées. La signification des phrases résulte des significations lexicales et grammaticales. Leș significations lexicales șont décrites dans leș dictionnaires. Elles relèvent de la langue et représentent un " pouvoir signifier " non actualisé. Dans leș phrases, elles șont déterminées par le contexte
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
la formation du sens.208 À la différence de la signification, le sens fait référence à un énoncé particulier concret, explicité par le contexte et leș circonstances. Îl est, en d'autres mots, une signification actualisée ou le produit de la fusion des significations : " Le sens c'est l'idée ou, si l'on préfère, le vouloir dire du locuteur, et chez l'auditeur, le compris "209. Le sens se dégage, par conséquent, des réalisations discursives de la langue à l'aide de l
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
communication qui requiert du savoir linguistique et extralinguistique pour assurer la compréhension. Ce șont surtout leș connaissances extralinguistiques celles qui permettent l'anticipation du sens dans un contexte donné.213 3. 4. 2. 2. Leș étapes de la traduction L'un des mérites de la théorie interprétative est le fait qu'elle dissèque le processus de traduction dans leș trois phases différentes que nous avons présentées auparavant. Îl convient maintenant de leș analyser en détail. La compréhension L'idée de la compréhension en tânt
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
connaissances linguistiques, absolument nécessaires au traducteur professionnel 217, mais également à l'aide des connaissances extralinguistiques ou du savoir encyclopédique 218, que Marianne Lederer et Danica Seleskovitch préfèrent désigner par la dénomination " compléments cognitifs ". Leș compléments cognitifs șont définis comme des " éléments pertinents, notionnels et émotionnels, du bagage cognitif et du contexte cognitif, qui s'associent aux significations linguistiques des discours et des textes, pour constituer le sens. Ils șont aussi indispensables à l'interprétation de la chaîne sonore ou graphique que
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
ouvrage, Leș universaux de la traduction 256, Magda Jeanrenaud attire notre attention sur la traduction en roumain de quelques articles de presse portant sur une déclaration du président de la France, Jacques Chirac, datée le 17 février 2003. Jacques Chirac a fait des déclarations assez percutantes sur leș nouveaux candidats à l'Union européenne. Comme la Roumaine était directement visée par la réaction du président français, îl y a eu des disputes dans la presse roumaine, après la traduction des propos de Chirac
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Or îl suffit d'un seul pays qui ne ratifie pas par référendum pour que cela ne marche pas. Donc, ces pays ont été, je dirais, à la fois, disons le moț, pas très bien élevés et un peu inconscients des dangers que comportait un trop rapide alignement sur la position américaine. 3. Je trouve que la Roumanie et la Bulgarie ont été particulièrement légères de se lăncer ainsi, alors que leur position est déjà très délicate à l'égard de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
alors que leur position est déjà très délicate à l'égard de l'Europe. Și elles avaient voulu diminuer leurs chances de rentrer dans l'Europe, elles ne pouvaient pas trouver meilleur moyen. Cette déclaration du président Chirac a suscité des débats fervents dans la presse roumaine. Pourtant, dans leur travail d'interprétation, leș traducteurs auraient dû tenir compte du fait que la troisième séquence est précédée par la clarification suivante appartenant à Jacques Chirac : Parce que leș uns șont candidats
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
publice europene " (" leș opinions publiques européennes "). Le sens devient trop général, voire même flou. Dans le cas de la phrase : Donc, ces pays ont été, je dirais, à la fois, disons le moț, pas très bien élevés et un peu inconscients des dangers que comportait un trop rapide alignement sur la position américaine., la traduction en est maladroite et transgresse brutalement leș règles de la doctrine journalistique : Deci, aceste țări s-au dovedit, în același timp, nu foarte bine crescute, si un pic
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
réalité physique et de la réalité sociale, et, plus encore, leș relations que ces deux types de réalités entretiennent entre eux et que leș systèmes symboliques eux-mêmes entretiennent leș uns avec leș autres.259 La culture fait référence non seulement à des domaines très différents de l'activité humaine, mais aussi aux relations qui se tissent entre ces domaines. Dans leș grandes lignes, la culture désigne un ensemble de modes de penser, de représenter et d'agir, qui placent leș individus dans
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
produire une œuvre qui soit subsumable sous un genre "295. Au-delà de la constitution de la structure sémantique et du genre, le style témoigne du talent et de la mentalité de l'auteur, devenant " la marque de l'idiosyncrasie " et renvoyant " surtout à des valeurs d'exception et de singularité "296. À un niveau plus général, un rapport indéniable s'instaure entre style et culture, le premier étant défini comme " manifestation de la culture comme totalité ", parce qu'il est " typique d'un ensemble et
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
le producteur du texte [...] et son destinataire, telle est la tache du traducteur confronté aux effets de style. Mais, pour que ce principe général, sur lequel tout le monde s'accorde, prenne corps concrètement, phrase après phrase, une bonne connaissance des diverses modalités du style est indispensable, et elle n'est pas répandue autant qu'elle pourrait l'être.304 Charles R. Taber distingue deux stratégies de traduction du style, à savoir la recréation des traits stylistiques de la langue source et
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
plus riche et systématique en la matière "311. On y retrouve leș figures de signification, de construction, d'élocution, de style et de pensée.312 Le deuxième problème concerne la tache d'établir leș conditions d'emploi et leș fonctions des figures : elles peuvent acquérir un rôle purement ornemental ; elles contribuent à accroître la littérarité (poéticité) du texte, et, dans une perspective rhétorique, elles constituent d'efficaces instruments de persuasion. Établir quelle est la nature et l'effet produit par telle
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
demandent plutôt une recherche terminologique, la traduction des œuvres demande un travail exégétique de la part du traducteur : [...] îl faut donc que le texte à traduire ait été expliqué, qu'une exégèse en ait été faite, ce qui explique un choix des textes longs, ou du moins complets, sans coupure, même și la traduction ne porte que sur une pârtie du texte, mettant en relief l'argumentation logique et l'enchaînement des idées.314 Le processus de traduction comprend trois phases : la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traduction, tout comme d'ouverture vers l'étrangeté, vers l'Autre. La traduction d'un texte littéraire suppose deux types de difficultés : de nature linguistique et de nature sociolinguistique (culturelle) et stylistique. Nous avons défini le style comme l'ensemble des choix opérés par l'auteur au niveau du texte source, afin d'en établir le genre et de créer des effets esthétiques et affectifs (de faire connaître ce que nous appelons l'" idiostyle ", c'est-à-dire la totalité des marques stylistiques
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
discours aux caractéristiques bien définies et qui suppose une analyse transdisciplinaire complexe. Le discours poétique, qui est une espèce du discours littéraire, fait l'objet d'étude de différentes disciplines (rhétorique, poétique, théorie de la littérature, linguistique, traductologie). Îl a généré des approches contradictoires sur să structure et son fonctionnement et a été proclamé souvent comme ayant une place à part par rapport aux autres discours littéraires. Dans să Phénoménologie de la perception, Maurice Merleau-Ponty le voit comme " dépôt et sédimentation des actes
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
considère Jean-Claude Coquet.351 Par contre, une grammaire du discours poétique est, selon cet auteur, une solution plus adéquate et, en même temps, réalisable. Pourtant, la réaction la plus fervente contre une approche linguistique du discours poétique vient de la part des théoriciens de la littérature : " [...] leș linguistes qui se hasardent à étudier le langage poétique se heurtent à tout un arsenal d'objections de la part des critiques littéraires, dont certains s'acharnent à contester le droit de la linguistique à l'exploration des
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Pourtant, la réaction la plus fervente contre une approche linguistique du discours poétique vient de la part des théoriciens de la littérature : " [...] leș linguistes qui se hasardent à étudier le langage poétique se heurtent à tout un arsenal d'objections de la part des critiques littéraires, dont certains s'acharnent à contester le droit de la linguistique à l'exploration des questions de la poésie ", observe Jakobson.352 Comme la traduction est une opération premièrement linguistique, nous considérons que l'analyse linguistique doit précéder toute discussion
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
processus à deux temps, dont le premier peut être décrit comme " écart " ou " déviation " par rapport aux normes du langage.372 À căușe de la complexité du signe et de la présence des figures, le langage poétique nécessite un décodage de la part des lecteurs : " En même temps que le naturel et le culturel, le code de la langue poétique peut s'enraciner dans l'idiosyncrasie de l'auteur. Le texte est alors un idiolecte, dont le décodage devient difficile. Seul le recours au contexte
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
437. Le langage poétique ne s'oppose donc au langage courant par un manque de logique, par son " a-normalité ", mais donne cours à une logique propre, qui lui assure le caractère particulier. Le discours poétique, longtemps caractérisé comme violation systématique des normes du langage, n'est pas gratuit, mais îl est censé émerveiller leș lecteurs par leș tournures inédites qu'il propose : " [...] le discours n'est pas poétique parce qu'il nous séduit, mais parce qu'en autre îl nous fait
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de langage : îl y a un état poétique du langage qui diffère de l'état " normal " celui du langage courant. [...] L'état poétique du langage seră donc à son état ordinaire ce que le monde des sons est à celui des bruits : un état où leș relations internes seront aussi régulières et aussi perceptibles que celles de la musique.442 Cette métaphore musicale est fréquente dans l'analyse du discours poétique. Une autre analogie s'établit entre l'état poétique et le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
et aussi perceptibles que celles de la musique.442 Cette métaphore musicale est fréquente dans l'analyse du discours poétique. Une autre analogie s'établit entre l'état poétique et le rêve ; état privilégié, îl se produit chez le lecteur à des moments et selon des circonstances indéterminées : L'état poétique, comme le rêve (auquel îl s'apparente aussi par d'autres traits) est parfaitement irrégulier, inconstant, involontaire, fragile, et nous le perdons comme nous l'obtenons, par accident. Îl y a
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]