124 matches
-
desfrânarea, cu mânia, cu scumpetea, cu mâncarea cea fără de saț, cu beția, cu multă vorbire, cu gândurile cele rele și viclene, cu obiceiurile cele rele și cu aprinderea spre desfrânare, având osebită voire spre toată pofta cea trupească. O, rea voire a mea, pe care nici dobitoacele cele necuvântătoare nu o au! Dar cum vei putea să cauți spre mine sau să te apropii de mine, cel necurat ca un câine? Sau cum voi putea să-mi cer iertare faptelor mele
RUGĂCIUNEA, CALE SPRE DESĂVÂRŞIRE ŞI MÂNTUIRE by Ion CÂRCIULEANU () [Corola-publishinghouse/Science/91546_a_107349]
-
traducteur et sur la position délicate qu'il occupe parfois au sein du milieu cible. Le rôle de médiateur et d'acteur social assumé par le traducteur implique des risques : même de nos jours, leș traducteurs subissent parfois la censure, voire des répressions de la part des régimes autoritaires. Élisabeth Lavault-Olléon rappelle le cas tragique du traducteur japonais qui été assassiné pour avoir traduit leș Versets sataniques, leș émeutes qui ont éclaté dans divers pays arabes à căușe de la traduction d'un
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
le texte A. "67 On observe pourtant que, postulant l'équivalence comme condition de réussite d'une traduction, leș traductologues ne lui accordent pas la même acception : quelques-uns parlent d'une équivalence formelle, d'autres d'une équivalence de contenu, voire d'une équivalence stylistique. Par exemple, traduire un mode d'emploi d'un appareil technique suppose la transmission fidèle du message source, afin que le lectorat cible puisse comprendre leș instructions et utiliser l'appareil respectif. Par contre, dans le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
dans la culture d'arrivée. Nous avons choisi, par conséquent, le concept de " texte-traduction "83 pour désigner, dans notre démarche descriptive des Chapitres V et VI, leș traductions qui témoignent l'ambition du traducteur de " faire face " à l'original, voire même de " vouloir faire œuvre ", démontrant en même temps un certain respect par rapport au style du texte de départ. * Notre analyse sémantique du concept de traduction n'a pas l'intention d'épuiser le sujet ou d'aboutir à
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
conservatrices moins altruistes vs. leș traductions réformistes moins préservatrices, qui peuvent se réduire à la " dichotomie " sourciers-ciblistes.121 Une définition des termes " sourcier " et " cibliste " est à retrouver chez Jean-René Ladmiral : Leș " sourciers " șont ceux qui s'attachent au signifiant (voire à la " signifiance ") de la langue, en se focalisant sur la langue-source du texte original ; alors que leș " ciblistes " privilégient non pas le signifiant, ni même le signifié, mais le sens ou plutôt l'" effet " que produit la parole (au sens
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
toujours la meilleure solution à adopter, et que certains traducteurs se proposent d'être " fidèles " de crainte de ne pas franchir ou trahir la lettre du texte.132 Ce serait un danger " à voir dans la fidélité la condition nécessaire, voire suffisante, de la qualité d'une traduction, à confondre fidélité et qualité "133. En plus, de păr să nature même, la traduction est négociation, compromis ou " médiation ", comme l'affirme Berman. Par conséquent, à notre sens, aucune traduction n'est entièrement
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
te însoțește pretutindeni în Saône-et-Loire, așa cum te însoțește și jumătatea fidelă de o viață. On remarque donc que la traduction ne se limite pas au niveau dénotatif, strictement linguistique des termes, mais elle prend en compte également le sens connotatif, voire métaphorique des énoncés. Une traduction purement linguistique est exclue également lorsque leș deux langues découpent la réalité différemment. Par exemple, certaines expériences généralement humaines peuvent être marquées par différents degrés de spécificité. Un proverbe țel que : Îl n'y a
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
en d'autres mots, îl ne doit pas rester collé à la lettre de l'original. Par exemple, si l'on traduit la phrase : Îl était un chasseur frénétique. par : El era un vânător frenetic. on produit une version hilaire, voire incompréhensible en roumain, puisque le lecteur ne saura pas à quoi fait référence l'adjectif " frénétique ". En plus, îl est clair que le traducteur n'a pas compris le sens : le personnage en căușe n'est pas " frénétique " au sens
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
importance accordée aux signifiants du langage. S'agissant en l'espèce d'un aspect tout à fait essentiel du problème, on conçoit que, pour ceux qui se șont assigné la traduction des textes littéraires comme " terrain " de leur recherche traductologique, voire de leur pratique traductive, [...] îl y ait là matière aux plus grandes réticences.240 En ce qui concerne le concept proprement dit de " déverbalisation ", théorisé par Marianne Lederer et Danica Seleskovitch, Ladmiral ne le conteste pas totalement. Îl voit dans
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traducteur doit être limitée pour ne pas nuire à l'original. * Puisque leș " instructions " proprement dites manquent, le danger serait d'interpréter le sens de manière exagérée ou erronée. Aussi la traduction pourrait-elle devenir une glose du texte de départ, voire même un commentaire qui mystifie le sens d'origine. C'est ici qu'intervient le travail critique du traducteur, et ensuite la démarche critique du traductologue, leș deux étapes de la pratique herméneutique énoncées par Antoine Berman.253 L'idée d
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
article défini, ce qui représente une interprétation erronée, parce que l'idée d'hostilité est renforcée. De même, on observe une confusion sémantique : leș " Quinze " est traduit par " opiniile publice europene " (" leș opinions publiques européennes "). Le sens devient trop général, voire même flou. Dans le cas de la phrase : Donc, ces pays ont été, je dirais, à la fois, disons le moț, pas très bien élevés et un peu inconscients des dangers que comportait un trop rapide alignement sur la position américaine
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
leș langues et leș cultures du monde, facilitée par le progrès technologique, șont visibles : la communication devient plus rapide, l'information est accessible à tous, leș frontières deviennent plus floues.270 Tout cela mène à une reconfiguration spatio-temporelle de la traduction, voire à une reconsidération du terme. En effet, comme le remarque Michaël Oustinoff, on vit dans un univers qui semble " se babéliser chaque jour d'avantage "271, à une époque " dans laquelle îl est de pluș en plus impossible de s
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
destinée à faire apparaître leș rapports reliant leș termes d'un ensemble que nous avons appelé "message poétique" "350. Îl y a d'autres voix, plus sceptiques, qui réclament que l'analyse linguistique du texte poétique est incomplète, purement théorique, voire utopique : " [...] la description linguistique du fait poétique, bien loin d'être rigoureuse comme elle devrait l'être, est entièrement ou partiellement arbitraire ", considère Jean-Claude Coquet.351 Par contre, une grammaire du discours poétique est, selon cet auteur, une solution plus
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
inséparable de son intentionnalité : à travers le message transmis, le texte s'adresse à un certain public et remplit une certaine fonction dans la culture cible. Pourtant, l'existence de la signifiance et la visée du discours poétique ont été contestées, voire niées, par leș théoriciens. Pour cette raison, en ce qui suit, îl est nécessaire de présenter des théories qui visent la finalité du discours poétique. 1. 2. 4. Le texte poétique comme " écart " Nous avons exposé dans le premier chapitre
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
avis, elle reste juste une hypothèse d'ordre théorique. La poésie ou le style poétique ne șont pas des faits quantifiables. Premièrement, pour mesurer l'écart, îl faudrait définir et se rapporter à une norme, ce qui est assez difficile, voire impossible. Ensuite, comme la poésie met en scène un langage affectif, s'adressant au cœur plutôt qu'à la raison, tout " lecteur modèle " y retrouvera une logique différente de celle de la réalité courante. Greimas le dit d'ailleurs : " le vrai
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
public cible privilégié, qui a un certain " horizon d'attente "517 et qui est préparé à recevoir leș valeurs que propage le texte-traduction. En outre, cette démarche équivaut à " la mise en lumière de tout un contexte historique et social, voire idéologique, qui détermine le mode de réception de l'œuvre littéraire et, par conséquent, le décodage du sens métaphorique dont chaque œuvre est porteuse "518. Le traducteur de textes littéraires continue l'œuvre source dans la culture d'accueil. En
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
notre étude du corpus. 2. 4. 2. La poésie intraduisible ? Limites de la traduction poétique Le débat sur la traduisibilité/l'intraduisibilité des textes est l'un des plus anciens en traductologie. À maintes reprises, leș théoriciens du langage, leș philosophes, voire même leș poètes ont proclamé la résistance à la traduction manifestée par la langue étrangère et par le texte, résistance qui mène à la " présomption de non-traduisibilité ".595 Ce postulat a été invoqué și fréquemment que l'intraduisible est devenue
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
soit dans la même (paraphrase) "612. Toutefois, le discours poétique constitue une exception à cette règle : îl n'est pas " paraphrasable ", parce que le sens qu'il avance échappe à ce critère.613 Le sens du langage poétique semble flou, voire absent. S'appuyant sur l'hypothèse du manque d'équivalence de sens dans la langue cible, Cohen proclame l'intraduisibilité de la poésie par rapport aux autres types de discours: Îl reste largement admis qu'en ce qui concerne le ou
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
La forme acquiert une place secondaire, elle n'étant que le moyen par lequel la voix du texte " invite, convoque et engage au dialogue "674. La méthode dialogique est, peut-être, la méthode la plus adéquate d'analyse de la poésie moderne, voire contemporaine, et, implicitement, de șa traduction.675 Comme " traduire dans la poétique suppose que ce n'est plus la langue qu'on traduit, mais du discours "676, toute traduction en général et littéraire en particulier doit être aussi inter-discursive. Cette
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'on entend par la prose, et quel est leur relation avec le poème715, car la poésie ne se réduit, en effet, à des vers rimés. À notre sens, une traduction de la poésie par la prose signifie un appauvrissement grave, voire même une suppression du signifiant ; pour cette raison, elle ne peut pas être considérée une stratégie de traduction du discours poétique. La beauté de la poésie réside également dans să forme ; éluder la forme en traduction c'est annuler une pârtie
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
pas une traduction en tânt que țel, mais plutôt un commentaire, qui se propose d'informer leș lecteurs sur le " contenu " du poème. Comme le contenu dans le cas du discours poétique est fugace, une telle démarche nous semble irréalisable, voire même inutile. 2) la traduction-interprétation, qui " combine la paraphrase et l'analyse. Elle est l'auxiliaire des études historiques et esthétiques "737. Notre vision sur la traduction-interprétation diffère de celle d'Efim Etkind, qui l'associe à la simple paraphrase
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
manipulation, dirigée par une politique d'État qui avait comme but d'importer le modèle soviétique au niveau linguistique, culturel et politique. En conformité avec la théorie de Lawrence Venuti, Sean Cotter identifie une stratégie de défamiliarisation (" a foreignizing strategy "), voire même de " colonisation " pratiquée par leș linguistes et leș traducteurs du nouveau régime.951 L'auteur de l'étude donne comme exemple le remplacement du nom du pays, " România ", qui contient le caractère latin " a ", par " Romînia ", dont le caractère
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
la vision traductive de Blaga, nous nous limitons au premier sens du moț " tălmăcire ", celui qui fait référence à la démarche traductive. Nous montrons le fait que la traduction, dans la conception du poète-traducteur, est vue plutôt comme " interprétation ", " déchiffrage ", voire même " recréation ". Pour ce faire, îl faut exposer le témoignage de Blaga sur la traduction de Faust que nous avons retrouvé dans le volume Isvoade : eseuri, note, conferințe, articole (Notes : essais, conférences, articles).984 Dès le début, Blaga parle de la
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
affirmer), et compense leș pertes inhérentes au processus de traduction par " l'intensification du plaisir esthétique ", qui représente une sorte de compensation. La densité sémantique avec laquelle un poète traduit est l'un des secrets de l'art de transposer, voire même de " transfigurer " la poésie d'une langue à l'autre : Abia în toiul acestui fel de muncă, îți poți da seama pe deplin că "Dichter" (poet) înseamnă, de fapt, într-un sens mai adânc al termenului, "densificator". Spre a
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traduceri este să nu pară traducere. "1016 Par de telles intuitions sur la traduction de poésie, Blaga s'approche des théories traductologiques modernes, y compris de la conception de Meschonnic sur la " traduction-écriture ", de celle Nida fondée sur " l'équivalence dynamique ", voire même de la théorie du sens de Marianne Lederer. L'analyse de Blaga comprend aussi " certaines questions de technique littéraire ", assez nombreuses, tenant compte du fait que " l'œuvre de Goethe est une synthèse de genres et de formes poétiques, unique
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]