1,127 matches
-
théorie de Blaga sur le style, qui a le rôle d'inciter l'homme créateur, mais qui constitue également un frein vers la connaissance absolue, réservée au Grand Anonyme. Dans la conception philosophique de Blaga, le style et la métaphore șont leș composantes d'un acte révélatoire. * La vision traductive de Blaga est le résultat de l'expérience de traduction du poète, expérience qui a connu une certaine progressivité : îl a commencé à traduire des poèmes peu étendus (qui șont à
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
métaphore șont leș composantes d'un acte révélatoire. * La vision traductive de Blaga est le résultat de l'expérience de traduction du poète, expérience qui a connu une certaine progressivité : îl a commencé à traduire des poèmes peu étendus (qui șont à retrouver dans leș recueils Din lirica universală et Din lirica engleză, et, plus tard, dans Tălmăciri), pour aboutir à des œuvres poétiques plus vastes, comme celles de Lessing ou de Goethe. Le travail traductif a constitué donc, pour le
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
rencontre stylistique " nécessaire à la réussite de la traduction.1037 On ne peut pas reprocher à Blaga d'avoir marqué șes traductions de son empreinte stylistique, fait remarqué par la critique de l'époque : cela est normal, car șes traductions ne șont autre chose que le résultat de șa vision sur la création littéraire et sur la traduction de la poésie.1038 Blaga avoue que, dans la traduction de Faust, on peut retrouver, à part son sceau poétique, une superposition de styles, à
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
des préfaces, des notes, des mémoires, mais aussi des versions de traduction (contexte de parution, maison d'édition, présentation, poèmes traduits). Notre analyse suit le critère chronologique de la parution des traductions. Îl faut préciser que, par ailleurs, leș informations ne șont pas nombreuses ou elles manquent tout simplement, surtout s'il s'agit de traductions fragmentaires ou de traducteurs moins connus. Du point de vue du contexte de parution, ces versions de traduction peuvent être partagées, selon nous, dans deux catégories
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
notre thèse. Du point de vue de la formation des traducteurs, on a, d'un côté, leș traducteurs roumains (qui publient leurs versions en Roumanie et en France) et, de l'autre côté, leș traducteurs français, moins nombreux, dont leș traductions șont parues en France, mais également en Roumanie. Îl y a aussi des différences en ce qui concerne la formation des traducteurs (on compte des poètes, des cadres universitaires, des traducteurs moins connus ou qui se cachent derrière un pseudonyme). Dans
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de tels cas, nous avons pris comme sujet d'étude seulement l'une des éditions, à savoir celle qui est plus actuelle ou qui compte un nombre plus grand de poèmes. Îl y a également des éditions limitées, qui ne șont pas rééditées pour des raisons de droit d'auteur et que nous avons trouvées dans leș boutiques des antiquaires (c'est le cas des traductions de Paula Romanescu et de Philippe Loubière). Par conséquent, nous avons construit notre corpus selon
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
bilingue). → 10) Lucian Blaga, Poemele luminii, Ars Longa, Iași, 2007; Pașii profetului, Ars Longa, Iași, 2008; În marea trecere, Ars Longa, Iași, 2009; Lada somnului, Ars Longa, Iași, 2010; La curțile dorului, Ars Longa, Iași, 2011 (éditions multilingues). Leș traducteurs șont : Paul Villard pour le français, Rodica Albu pour l'anglais, Christian Tamâș pour l'espagnol, Anneliese Poruciuc et Andrea Bargan pour l'allemand. * Leș recueils ou leș anthologies qui reprennent des poèmes contenus par notre corpus et que nous ne
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'anglais, Christian Tamâș pour l'espagnol, Anneliese Poruciuc et Andrea Bargan pour l'allemand. * Leș recueils ou leș anthologies qui reprennent des poèmes contenus par notre corpus et que nous ne prenons pas en compte dans notre analyse descriptive șont leș suivants : → Anthologie de la poésie roumaine, sous la direction d'Alain Bosquet, Éditions du Seuil, Paris, 1968 (leș poèmes de Blaga, traduits par Claude Sernet, ont été repris dans le recueil Lucian Blaga, Poeme alese/Poèmes choisis, volume collectif, préface
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Poeme alese/Poèmes choisis, volume collectif, préface par Eugen Simion, Éditions Grâi și Suflet, Bucarest, 1998, que nous citons ci-dessus.) → Poètes roumains contemporains, anthologie réalisée par Aurel George Boeșteanu, Éditions Eminescu ; Bucarest, 1975 (leș poèmes de Blaga, en version française, șont repris dans le recueil Lucian Blaga, Poeme alese/Poèmes choisis, volume collectif, préface par Eugen Simion, Éditions Grâi și Suflet, Bucarest, 1998, que nous citons ci-dessus.) → Anthologie de la poésie roumaine, avant-propos par George Macovescu, Éditions Nagel, Paris, 1981 (édition bilingue
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
préface par Eugen Simion, Éditions Grâi și Suflet, Bucarest, 1998, que nous citons ci-dessus. → Florilegiu de dragoste. Poeme/Florilège d'amour. Poèmes, anthologie bilingue roumaine-française, traduit par Aurel-George Boeșteanu, Éditions Minerva, Bucarest, 1981 (leș poèmes de Blaga, en version française, șont repris dans le recueil Lucian Blaga, Poeme alese/Poèmes choisis, volume collectif, préface par Eugen Simion, Éditions Grâi și Suflet, Bucarest, 1998, que nous citons ci-dessus.) → Lucian Blaga, Poezii/Poésies, traduit par Jean Poncet, Éditions Libra, Bucarest, 1997 (édition bilingue
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
des ouvrages que nous présentons dans cette section comprend également leș traductions en français parues en Roumanie avânt 1989. À part l'œuvre lyrique, le théâtre de Blaga et șes ouvrages philosophiques ont été traduits fragmentairement en français. Leș traductions șont parues en Roumanie et en France : → 1986 : Lucian Blaga, Théâtre, traduit du roumain et préfacé par Micaela Slăvescu, Minerva, Bucarest (englobe leș drames Zalmoxis, Quand leș eaux se troublèrent, Ivanca, Manole le bâtisseur), 340 p. → 1988 : Lucian Blaga, L'éon
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
bulgare du recueil Poemele luminii, parue aux Éditions Avangardprint de Bulgarie 1088 * La liste des œuvres de Blaga qui ont été traduites dans différentes langues semble être assez longue. Pourtant, îl faut remarquer le fait que la majorité des traductions șont parues en Roumanie, pendant la période communiste, grace à l'effort de quelques maisons d'édition. Nous voulons mentionner en ce sens leș Éditions Minerva de Bucarest, dont la politique de dissémination est vraiment méritoire : grace à cet effort, l
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
a lungul anilor (Stanzas along the years) traduit par Dumitru Cicoi-Pop et publié à Sibiu en 2002. Deux traductions inédites des poèmes de Blaga ont été réalisées en aroumain. Malheureusement, leș traductions publiées dans d'autres pays que la Roumanie șont moins nombreuses. Nous avons déjà mentionné leș deux traductions parues à Budapest. Îl convient d'y ajouter la traduction publiée au Venezuela, en 1985, et deux autres traductions qui paraissent à Sofia, en 1985 et en 2012. En 1989 est
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Nous voulons rappeler qu'il s'agit d'une brève présentation du parcours de chaque traducteur et de șa vision traductive, tout comme de quelques remarques concernant le contexte de parution de chaque version et la manière dont ces traductions șont organisées (présentation, nombre de poèmes traduits, nature de l'ouvrage : recueil bilingue, anthologie, etc.) Dans le cas des traductions moins connues, leș informations que nous avons pu recueillir șont assez limitées, ce qui n'empêche pas pourtant le lecteur de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de parution de chaque version et la manière dont ces traductions șont organisées (présentation, nombre de poèmes traduits, nature de l'ouvrage : recueil bilingue, anthologie, etc.) Dans le cas des traductions moins connues, leș informations que nous avons pu recueillir șont assez limitées, ce qui n'empêche pas pourtant le lecteur de se faire une idée sur leș versions et leș traducteurs. Cette démarche biographique qui concerne leș traducteurs est censée éclaircir le cadre de l'analyse du corpus à laquelle
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
analyse du corpus à laquelle nous consacrons leș Chapitres V et VI de notre thèse. 3. 1. Première traduction en français des poèmes de Blaga : Veturia Drăgănescu-Vericeanu Leș informations concernant la formation de cette première traductrice des poèmes de Blaga șont très limitées. Tout ce que nous savons est qu'elle a traduit également en français des poèmes de Mihai Eminescu 1089 et de George Bacovia.1090 La version bilingue publiée en 1974 aux Éditions Minerva de Bucarest contient 80 poèmes
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
1098 Îl s'agit des poèmes Către cititori (Aux lecteurs), Biografie (Biographie), Ani, pribegie și somn (Années, exil et sommeil), Noi, cântăreții leproși (Nous, leș chanteurs lépreux), Bunătate toamnă (Bonté automne), Perspectiva (Perspective), Epilog (Épilogue), Încheiere (Conclusion). Leș poèmes traduits șont précédés par une brève présentation de la biographie et de l'univers conceptuel de Lucian Blaga. 3. 3. Lucian Blaga traduit par Paul Miclău ou comment le traducteur justifie șes stratégies À notre sens, Paul Miclău est le premier grand traducteur
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
șa carrière universitaire. Îl publie son premier article, " Noțiunea și cuvântul " (" La notion et le moț "), dans le volume Introducere în lingvistică (Introduction à la linguistique), păru en 1955 sous la coordination du professeur Alexandru Graur. Șes recherches en linguistique șont couronnées par să thèse de doctorat, Le signe linguistique, qu'il soutient en 1968 à l'Université " Paul Valéry " de Montpellier et qui est publiée en 1970 aux Éditions Klincksieck de Paris.1099 En 1971, le chercheur roumain reçoit pour
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
roumaines de sémiotique "1103, étant utilisé comme un manuel dans leș facultés de philologie de Roumanie. En 1972, le professeur Miclău fonde un Groupe Roumain de Sémiotique qu'il dirige pendant une vingtaine d'années.1104 Șes recherches en sémiotique șont doublées par une riche activité de traducteur : en 1966, à l'époque où îl enseignait la langue et la littérature roumaine aux étudiants de l'Université " Paul Valéry " de Montpellier, Paul Miclău commence à traduire en français la poésie roumaine
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traduction d'œuvres littéraires françaises vers să langue maternelle.1116 * L'activité de Paul Miclău en tânt que prosateur et poète est prodigieuse. Îl débute dans le mode littéraire comme auteur de prose. Șes deux premiers volumes, écrits en français, șont Ulysse et Miorița : le premier est une interprétation personnelle du mythe du héros grec, tandis que le deuxième est consacré à la fameuse ballade populaire roumaine dont îl fournit aussi la traduction.1117 Mais la contribution la plus importante de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Elenă. 1966-1970), réunit la correspondance française adressée à să femme, restée à Bucarest.1126 Tous ces volumes de prose autobiographique " témoignent du drame des renversements des valeurs morales, sociales et culturelles pendant un demi-siècle d'histoire totalitaire en Roumanie. Ils șont particulièrement centrés sur la francophonie, qui a été [...] pour Paul Miclău un repère fondamental dans le champ des valeurs. "1127 À part son activité de traducteur de poèmes, Paul Miclău a été poète à son tour, et l'un des
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
poèmes, écrits en français et en roumain, qui comptent ensemble plus de 1400 de sonnets et poèmes à vers libre.1128 Pour Paul Miclău, le français est la langue d'expression littéraire et culturelle par excellence : beaucoup de șes œuvres șont écrites premièrement en français, dont quelques-unes șont traduites en roumain par l'auteur même.1129 En effet, " ce va-et-vient permanent entre deux langues et, implicitement, entre deux cultures, a créé un milieu favorable et stimulant pour son activité de traduction
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
qui comptent ensemble plus de 1400 de sonnets et poèmes à vers libre.1128 Pour Paul Miclău, le français est la langue d'expression littéraire et culturelle par excellence : beaucoup de șes œuvres șont écrites premièrement en français, dont quelques-unes șont traduites en roumain par l'auteur même.1129 En effet, " ce va-et-vient permanent entre deux langues et, implicitement, entre deux cultures, a créé un milieu favorable et stimulant pour son activité de traduction "1130. L'amour pour la langue française
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de Paul Miclău sur le signe poétique et leș particularités de son style, qui pourraient nous donner des indices sur șes choix traductifs. Dès le début de șa carrière de chercheur, Paul Miclău est attaché à deux grands domaines, qui șont directement liés à l'étude du texte poétique : d'un côté, îl poursuit șes recherches en sémiotique, qui lui offre leș outils adéquats d'analyse ; de l'autre côté, c'est la poétique celle qui lui fournit " un appareil méthodologique
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
poursuit șes recherches en sémiotique, qui lui offre leș outils adéquats d'analyse ; de l'autre côté, c'est la poétique celle qui lui fournit " un appareil méthodologique rigoureux, issu des techniques de la linguistique structurale "1132. Essayons de voir quels șont, dans să conception, leș principes selon lesquels s'organise le discours poétique, principes que le poète et/ou le traducteur doit prendre en compte. Pour Paul Miclău, le texte poétique doit faire l'objet d'une " lecture totale " parce qu
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]