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corpus : Au sommet (Miclău, 1978 : 177) ; Tout en haut (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 75) ; Tout haut (Romanescu, 1998 : 25) ; Là-haut (Villard, 2007 : 79). La version de Paul Miclău est trop explicite, tandis que celles de Veturia Drăgănescu-Vericeanu et de Paula Romanescu șont trop vagues. La traduction littérale de Paul Villard préserve l'ambiguïté du titre source. → Le titre Înfrigurare (littéralement : " frisson produit par le froid ") est traduit littéralement par Paul Miclău : Frisson (1978 : 203). Leș autres traducteurs produisent un contresens en traduisant le
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2003 : 61) ; Faiblement sur le seuil m'appelle le vieux moine (Loubière, 2003 : 31) ; Le vieux moine me parle à mi-voix depuis le pas de la porte (Villard, 2009 : 59). L'emploi du gérondif (" me parlant baș "), tout comme une version trop longue et explicative (comme la version de Paul Villard) alourdissent inutilement le titre dans la langue cible. → Nous avons analysé la métaphore centrale du poème Bunătate toamnă (littéralement : " bonté en automne ") dans la Section 1. 1. 2. 2. du Chapitre
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Miclău, 1978 : 563). → Le titre Ceasul care nu apune trouve dans la version de Paul Miclău une forme poétique : L'heure qui ne décline pas (1978 : 597). → Veturia Drăgănescu-Vericeanu donne au titre Cuvinte către față necunoscută din poartă une forme trop longue en français : Paroles pour la jeune fille inconnue qui reste à la porte (1974 : 223). → Le titre du poème emblématique Stihuitorul, traduit par Jean Poncet et Paula Romanescu par Le poète (Poncet, 1996 : 228 ; Romanescu, 1998 : 85), est interprété
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danse) (Loubière, 2003 : 53). Paul Miclău produit un contresens : on sonne le tocsin pour donner l'alarme en cas d'incendie ou de guerre, et non pour " accompagner leș morts au ciel ". La version de Ștefana et Ioan Pop-Curșeu est trop vague. Par contre, Philippe Loubière connaît le sens de cette expression et la traduit de manière adéquate. Le nom " ispita " (" tentation "), tout comme le verbe " a ispiti " (" tenter "), qui se retrouve parfois à la voix pronominale, șont fréquents dans leș
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remarque l'inversion des termes opérée par Paul Miclău, procédé qui apporte un surcroît de poéticité. Paula Romanescu s'éloigne du sens source, traduisant " ceriște " par " la clarté " et " trăi " (" vie ") par " la durée ". La version de Paula Romanescu est trop interprétative, car elle ne préserve pas le sémantisme de la figure d'origine. cerul cerului Paul Miclău : le ciel du ciel Jean Poncet : le ciel du ciel Paula Romanescu : la voûte des cieux Cette figure continue, en quelque sorte, la métaphore
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version la plus conforme au sens source est celle de Philippe Loubière. Sanda Stolojan transmet elle aussi, par son choix des termes, l'idée d'un lieu verdoyant situé auprès du cours d'une rivière. Leș autres traductions s'éloignent trop de l'image d'origine. Une autre difficulté de traduction est constituée par la métaphore " strai de broască " (littéralement : " habit de grenouille "), dans un poème qui fait pârtie du cycle dédié au dieu Pan. Dans ce cas, on ne peut
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1974 : 101). Le texte source propose une analogie entre leș étoiles et leș oiseaux qui volent ensemble. L'emploi du terme " bande " dépoétise le texte d'arrivée. " Când e prea rău/îl adormi cu zeama de maci. " " Lorsqu'il est trop vilain,/avec le suc des pavots tu le calmes en l'endormant. " (Biblică/Biblique) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 187). Le texte source fait référence à l'enfant Jésus, soigné par la Vierge. Le choix de l'adjectif " vilain " pour désigner un petit
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village) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 149) ; " mă petite " (L'âme du village) (Villard, 2009 : 83). Par leurs choix traductifs, Paul Miclău et Paul Villard ajoutent une note d'affectivité au texte traduit. Pourtant, leș poèmes de départ ne présentent pas un langage trop affectif. " tu crengi ai, nu brațe " " mă chère, tu n'as pas des bras, mais des branches " (Cântecul focului/La chanson du feu) (Miclău, 1978 : 535). Dans le poème source, le moi lyrique compare la bien-aimée à un arbre. La
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84). L'image du dieu Pan qui " arrache des nids d'abeille " est assez violente par rapport à celle proposée par Jean Poncet : " Pan déchire des rayons de miel ". En plus, Veturia Drăgănescu-Vericeanu place l'action dans un décor bien trop exotique, en parlant d'un " arbre à noix " au lieu d'un " noyer ". " o cădere de fum din streșini de pae " " la fumée retombant des gouttières de paille " (Sufletul satului/L'âme du village) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 149). La traductrice opte
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je pense. " (Leagănul/Le berceau) (Villard, 2008 : 41). Cette version explicative contient un nivellement du niveau figural du texte de départ. Nous préférons la traduction littérale de Paul Miclău, qui conserve la poéticité source : " Je crois que je souffrais de trop d'âme. " (Le berceau) (1978 : 213). Veturia Drăgănescu-Vericeanu traduit souvent le verbe " a săruta " (" embrasser ") par " baiser " : " zbor de lilieci [...]/îmi săruta geamul " " des vols de chauve-souris [...]/baisent mă vitre " (Fiorul/Le frisson) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 67) ; " Fiori [...] îmi săruta/cu
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n'a pas une connotation négative : par " non-traduction " nous désignons un texte qui, a priori, se présente comme une traduction, mais qui, par l'ajout d'unités sémantiques, leș changements de la voix du texte et l'interprétation qui s'éloigne trop du message de départ devient une création autonome. Notre argumentation est structurée en fonction des trois paramètres évoqués ci-dessus. 6. 1. Ajout d'unités sémantiques Paula Romanescu réécrit souvent leș poèmes de Blaga, en ajoutant des unités sémantiques qui n
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français n'est plus habitué à cette relation familière avec l'auteur, et une transposition littérale de ce style convivial qui habille l'information scientifique le met mal à l'aise. Îl attend une information plus objective, moins marquée affectivement. Un trop grand rapprochement entre l'auteur et le lecteur, une trop grande familiarité, le mélange des codes (oral et écrit) semblent suspects. [...] Ce processus va impliquer de supprimer la plupart des marques familières d'oralité, de dépersonnaliser le discours, d'employer
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bennett.translation of poetry.pdf : " It is perhaps best not to spend too much time discussing translation it keeps one from translating. Problems arise and are solved, or not, yet writing continues. " (" Îl est peut-être plus convenable de ne pas passer pas trop de temps en discutant sur la traduction cela nous retient de l'exercice proprement dit de la traduction. Des problèmes surviennent et șont résolus, ou ils ne șont pas résolus ; pourtant, l'écriture ne cesse de continuer. " Notre traduction). 632 V.
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dans notre langue, se rendra compte à peine combien épineuse et complexe est ce problème des traductions. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 986 Idem, p. 113-114 : Îl faut reconnaître que, jusqu'à présent, notre littérature ne comprend que trop peu de traductions réussies de la littérature poétique universelle. Un enthousiasme, une passion ardente pour la traduction a existé jadis chez nous, dans l'esprit de quelques poètes assoiffés d'horizons larges, dans la période de formation de la langue moderne, avânt
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traductions, partiellement honorables, partiellement à la va-vite, souvent hardies. Coșbuc a été au dessus de soi-même en traduisant Dante, mais sans de vastes échos. Ștefan O. Iosif a traduit beaucoup et honnêtement, mais îl a choisi parfois une poésie trop grave pour son pouvoir. " Notre traduction.) 988 Ibid : " Ces poètes ne nous ont pas donné la traduction chef d'œuvre. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 989 Ibid : " De cette manière, nous sommes arrivés à la situation déplorable où
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de notre thèse, nous avons désigné cette " région d'interférence " entre la poétique source et la poétique du traducteur par le terme " poétique inverse ". 1038 V. Mircea Vaida, Lucian Blaga. Afinități și izvoare, op. cît. L'auteur critique l'empreinte trop personnelle de Blaga dans leș traductions qu'il a réalisées : În genere, Blaga nu poate fi un foarte bun traducător, deoarece e un prea mare poet. Pretutindeni în versurile românești ale poemelor este săpata adânc amprenta personalității sale. [...] În orice
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prea mult pe Blaga și prea puțin pe autorul textului tradus. " (p. 73) " [...] tălmăcirea lui Hölderlin în grâi românesc are implicit sunet blagian. " (p. 199) (" En général, Blaga ne peut pas être un grand traducteur, parce qu'il est un trop grand poète. Partout dans șes traductions en roumain l'empreinte de șa personnalité est sillonnée profondément. [...] En tout cas, nous sentons dans ces traductions le style de Blaga et dans une moindre mesure l'auteur du texte traduit. " " La traduction
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traduction du poème Pan (Pan), în Pașii profetului, édition trilingue, préface par George Călinescu, traduction en français par Paul Villard, op. cît. Le traducteur découpe le vers " [...] căci ochii i s-au închis că melcii peste iarnă. " qui lui semble trop long, et le traduit par " [...] car șes yeux se șont cloș comme leș escargots -/renfermant l'hiver. " Pourtant, au niveau sémantique, cette traduction est construite sur un contresens : l'expression " renfermer l'hiver ", quand on parle d'animaux, n'existe
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oarecum prozaică a operei. Dualismul figurii eminesciene este surprins și aici prin tensiunea dintre ură și iubire, dintre amărăciune și revoltă, dintre pesimism și abia deghizate utopii. Pe scurt, Petre Comarnescu dorește să dizloce din performanța intensității lirismului eminescian un trop al potențialului revoluționar al acestei figuri. Spre deosebire de marii romantici europeni, Adam Mitckiewicz, Sándor Petőfi, Lord Byron, Victor Hugo etc, Eminescu nu a luat parte și nici n-a fost măcar martor la marile frământări revoluționare din jurul anului 1848, moment care
by Angelo Mitchievici [Corola-publishinghouse/Science/1058_a_2566]