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și-a-nchis cosciugul ochilor de foc. Era acoperit cu promoroaca și-amurgul cobora din sunetul de toaca. Neispravit rămase fluierul de șoc. (Paianjenul) (Blaga, 2010 : 90) Le troisième jour, le cercueil de șes yeux de feu se trouva fermé. Pan était recouvert de frimas et le couchant descendait au son de l'angélus, pas à pas. La flûte de sureau resta inachevée. (L'araignée) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 119) Le texte source présente une rime embrassée.1510 Pour garder le jeu des
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est préservé à l'aide de petits artifices, comme l'ajout d'unités sémantiques supplémentaires. De cette manière, Miclău réussit à créer des rimes inattendues dans son texte-traduction : Nimicul își încoardă struna. [...] doar salamandrele pestrițe vin și câteodată : Luna. (IV. Pan cântă) (Blaga, 2010 : 89) Le néant tend șes cordes. [...] seules leș salamandres y trottent et parfois s'y déclenche La lune blanche. (IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) Le traducteur recourt, dans ce cas, à un double artifice
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texte-traduction : Nimicul își încoardă struna. [...] doar salamandrele pestrițe vin și câteodată : Luna. (IV. Pan cântă) (Blaga, 2010 : 89) Le néant tend șes cordes. [...] seules leș salamandres y trottent et parfois s'y déclenche La lune blanche. (IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) Le traducteur recourt, dans ce cas, à un double artifice : d'un côté, îl ajoute l'épithète " blanche " à son texte-traduction, afin qu'il rime avec " déclenche " ; de l'autre côté, îl opère une compensation : dans să
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traduction de la première strophe l'omission des unités de traduction " ne ghiceam " (littéralement : " nous nous devinions ") et " izbăviți " (littéralement : " délivrés), pour des raisons de conservation de la mesure du vers. Pietre-n cale, mereu pietre. Nime-n beznă nu mă-ndreaptă. Pan' la tine nicio piatră nu mai vreasă-mi fie treaptă. Pietre sunt și iarăși pietre. Pe poteca mea de dor, greu se lasă, greu se lasă Dumnezeul pietrelor. (Cântec în noapte) (Blaga, 2010 : 381) Pierres sur la route. Dans le noir
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forêts ? " (Gândurile unui mort/Leș pensées d'un mort) (Miclău, 1978 : 217) ; " [...] luna crește că un fagure/de miere într-un stup. " " [...] la lune grandit comme un rayon/de miel dans une ruche. " (La mănăstire/Au monastère) (Miclău, 1978 :223) ; " Pan rupe faguri [...]. " " Pan rompt des rayons de miel [...]. " (III. Umbră/III. L'ombre) (Miclău, 1978 : 241) ; " grădină cu stupi " " le jardin et șes ruches " (Către cititori/Aux lecteurs) (Miclău, 1978 : 251) ; " mi-am pecetluit cu ceară casă " " j'ai scellé
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mort/Leș pensées d'un mort) (Miclău, 1978 : 217) ; " [...] luna crește că un fagure/de miere într-un stup. " " [...] la lune grandit comme un rayon/de miel dans une ruche. " (La mănăstire/Au monastère) (Miclău, 1978 :223) ; " Pan rupe faguri [...]. " " Pan rompt des rayons de miel [...]. " (III. Umbră/III. L'ombre) (Miclău, 1978 : 241) ; " grădină cu stupi " " le jardin et șes ruches " (Către cititori/Aux lecteurs) (Miclău, 1978 : 251) ; " mi-am pecetluit cu ceară casă " " j'ai scellé à la cire
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boire dans un baiser șes étoiles éclatantes " est réussie, car elle porte sur la création d'une métaphore dans la langue d'accueil. * Une autre scène construite sur des images érotiques fait pârtie du cycle que Blaga dédie au dieu Pan. À l'aide du travail d'interprétation et de recréation, leș traducteurs ci-dessous donnent des versions réussies dans la langue cible : Că pâinea caldă eu te-aș frânge,/mișcarea ta mi-azvârle clipe dulci în sânge. " " Je voudrais te rompre
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des versions réussies dans la langue cible : Că pâinea caldă eu te-aș frânge,/mișcarea ta mi-azvârle clipe dulci în sânge. " " Je voudrais te rompre come un pain chaud,/ Ton allure au sang me jette des instants éclos. " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " Comme un pain chaud, que je te rompe,/quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " Je voudrais te rompre
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la langue cible : Că pâinea caldă eu te-aș frânge,/mișcarea ta mi-azvârle clipe dulci în sânge. " " Je voudrais te rompre come un pain chaud,/ Ton allure au sang me jette des instants éclos. " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " Comme un pain chaud, que je te rompe,/quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " Je voudrais te rompre comme un pain chaud
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Ton allure au sang me jette des instants éclos. " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " Comme un pain chaud, que je te rompe,/quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " Je voudrais te rompre comme un pain chaud,/le souffle de ton pas précipite en mon sang des instants de douceur. " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). Dans ce fragment, le verbe
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quand tu te meus, de doux instants mon sang corrompent. " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; " Je voudrais te rompre comme un pain chaud,/le souffle de ton pas précipite en mon sang des instants de douceur. " (I. Pan à la nymphe) (Poncet, 1996 : 80). Dans ce fragment, le verbe " a frânge " est chargé d'érotisme, étant en quelque sorte l'équivalent de l'expression " a frânge mijlocul " que nous avons évoquée ci-dessus. Leș traducteurs préfèrent le verbe " rompre
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littéralement : " dans le champ ") connaît différentes versions en français, plus ou moins explicites : Champ de blé (Miclău, 1978 : 221) ; Au champ (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 105) ; Le champ (Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de
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champ ") connaît différentes versions en français, plus ou moins explicites : Champ de blé (Miclău, 1978 : 221) ; Au champ (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 105) ; Le champ (Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996
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Champ de blé (Miclău, 1978 : 221) ; Au champ (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 105) ; Le champ (Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996 : 86) ; Pan joue de la flûte (Romanescu, 1998 : 79). Sans cette
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Poncet, 1996 : 72) ; Dans le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996 : 86) ; Pan joue de la flûte (Romanescu, 1998 : 79). Sans cette explicitation, le titre ne serait pas compréhensible dans la langue cible. → Le titre
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le champ de blé (Villard, 2008 : 65). → Le poème IV. Pan cântă (littéralement : " Pan joue (de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996 : 86) ; Pan joue de la flûte (Romanescu, 1998 : 79). Sans cette explicitation, le titre ne serait pas compréhensible dans la langue cible. → Le titre Motto du passage qui
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de la flûte) ") fait pârtie du cycle du dieu Pan. Le titre est explicité par tous leș traducteurs : IV. La flûte de Pan (Miclău, 1978 : 243) ; Pan joue de șa flûte (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; IV. Air de syrinx (Poncet, 1996 : 86) ; Pan joue de la flûte (Romanescu, 1998 : 79). Sans cette explicitation, le titre ne serait pas compréhensible dans la langue cible. → Le titre Motto du passage qui ouvre le recueil În marea trecere est traduit parfois par " motto ", moț qui n'existe
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musicaux traditionnels ; le domaine agricole/leș occupations paysannes/le paysage rural ; la maison paysanne roumaine. Leș instruments musicaux traditionnels On retrouve dans leș poèmes de Blaga des références à des instruments musicaux traditionnels. Par exemple, le cycle dédié au dieu Pan est dominé par le symbole du " nai ", flûte diatonique formée de plusieurs tuyaux. L'emprunt " naï " existe en français ; pourtant, leș traducteurs privilégient le nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974
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traditionnels. Par exemple, le cycle dédié au dieu Pan est dominé par le symbole du " nai ", flûte diatonique formée de plusieurs tuyaux. L'emprunt " naï " existe en français ; pourtant, leș traducteurs privilégient le nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; " [...] lumilor/eu le cântam din nai. " " [...] devant leș univers/de mă flûte je jouais aux airs. " (IV. Pan cântă/IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) ; " et le cosmos/entendait
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exemple, le cycle dédié au dieu Pan est dominé par le symbole du " nai ", flûte diatonique formée de plusieurs tuyaux. L'emprunt " naï " existe en français ; pourtant, leș traducteurs privilégient le nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; " [...] lumilor/eu le cântam din nai. " " [...] devant leș univers/de mă flûte je jouais aux airs. " (IV. Pan cântă/IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) ; " et le cosmos/entendait mon syrinx
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français ; pourtant, leș traducteurs privilégient le nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; " [...] lumilor/eu le cântam din nai. " " [...] devant leș univers/de mă flûte je jouais aux airs. " (IV. Pan cântă/IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) ; " et le cosmos/entendait mon syrinx chanter " (IV. Air de syrinx) (Poncet, 1996 : 86). On remarque la préférence de Jean Poncet pour le terme " syrinx ", qui désigne une flûte à sept
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nom " flûte ", plus générique : " nai " " flûte " (IV. Pan cântă/Pan joue de șa flûte) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 115) ; " [...] lumilor/eu le cântam din nai. " " [...] devant leș univers/de mă flûte je jouais aux airs. " (IV. Pan cântă/IV. La flûte de Pan) (Miclău, 1978 : 243) ; " et le cosmos/entendait mon syrinx chanter " (IV. Air de syrinx) (Poncet, 1996 : 86). On remarque la préférence de Jean Poncet pour le terme " syrinx ", qui désigne une flûte à sept tuyaux. Pourtant, le terme est assez
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rivière. Leș autres traductions s'éloignent trop de l'image d'origine. Une autre difficulté de traduction est constituée par la métaphore " strai de broască " (littéralement : " habit de grenouille "), dans un poème qui fait pârtie du cycle dédié au dieu Pan. Dans ce cas, on ne peut pas parler d'une métaphore proprement dite, parce que le syntagme désigne, en effet, une plante aquatique, semblable à l'algue, appelée en roumain " matasea broaștei " (littéralement : " la soie de la grenouille "). L'équivalent français
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aquatique, semblable à l'algue, appelée en roumain " matasea broaștei " (littéralement : " la soie de la grenouille "). L'équivalent français en est " la confèrve ". Leș traductions de ce syntagme șont différentes : " cu strai de broască-n par " " leș cheveux pleins d'algues " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " portant dans leș cheveux des voiles de grenouille* " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; * Îl s'agit de la *confèvre (en roumain) = la soie de la grenouille. " leș cheveux parés
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algue, appelée en roumain " matasea broaștei " (littéralement : " la soie de la grenouille "). L'équivalent français en est " la confèrve ". Leș traductions de ce syntagme șont différentes : " cu strai de broască-n par " " leș cheveux pleins d'algues " (I. Pan către nimfa/I. Pan à la nymphe) (Miclău, 1978 : 237) ; " portant dans leș cheveux des voiles de grenouille* " (I. Pan à la nymphe) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 111) ; * Îl s'agit de la *confèvre (en roumain) = la soie de la grenouille. " leș cheveux parés de grenouille " (I. Pan
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