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de Blaga 517 2. 5. 1. Ouvrages de Blaga en langue originale 517 2. 5. 2. Autres ouvrages de Blaga traduits en français 518 2. 5. 3. Ouvrages de Blaga traduits en d'autres langues 518 2. 6. Ouvrages traduits par Blaga 520 2. 7. Ouvrages critiques sur Blaga 521 2. 8. Leș traducteurs de Blaga. Créations littéraires. Autres ouvrages traduits 522 2. 9. Autres traductions de poésie (roumain-français, français-roumain) 524 2. 10. Bibliographies 525 2. 11. Autres ouvrages consultés 525
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la linguistique, la stylistique, l'herméneutique ou la critique littéraire. Notre approche, bien qu'elle s'inspire partiellement de ces domaines, est de nature traductologique. Nous avons remarqué que, dans le domaine de la traductologie, le texte poétique est peu étudié ; par conséquent, leș ouvrages qui portent sur la traduction de ce genre șont peu nombreux, étant, le plus souvent, des études de cas2, qui n'aboutissent pas à une méthodologie de traduction de la poésie. Nous avons été intriguée par la précarité des
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cible pour un public qui ignore la langue dans laquelle est écrit le texte d'origine. Deux conclusions s'en dégagent : d'un côté, îl est fort clair que la traduction n'est pas l'original, argument formulé en traductologie par Georges Mounin.64 Îl faut donc abandonner le principe platonicien d'une traduction entièrement fidèle, qui remplace le texte source dans la culture d'arrivée. De l'autre côté, la traduction est déclarée texte indépendant, existant șui generis (" véritable texte
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termes source aux réalités des villages roumains : " la grande cuisine " devient " tinda mare " (long véranda dans leș maisons traditionnelles roumaines) ; " le cidre jaune " est changé, par adaptation culturelle, en " vinul alb " (littéralement : " le vin blanc ") ; " leș grands verres " est traduit par le terme roumain " pocal " (verre spécifique pour le vin). En d'autres mots, le traducteur B, par leș choix qu'il opère, transmute la fête de mariage de Normandie dans un village traditionnel roumain, ce qui change complètement le message
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cette section a montré que, à part leș questions d'ordre linguistique (signifiant, signifiance, sens, langue, parole), évoquées ci-dessous par Ladmiral, îl y a aussi des questions de nature culturelle, pas du tout négligeables (comme la difficulté de traduction créée par le " trou normand ").123 On peut remarquer donc que, entre autres, le discours sur cette " dichotomie traductologique " est soumis aux mêmes contingences que le concept de " traduction " dont nous avons parlé dans le premier sous-chapitre. Leș traductologues se situent souvent
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în which translators seek to conform to norms. Note: not to achieve equivalence, but simply to arrive at the best version they can think of, what they regard aș the optimal translation.144 Une analyse des stratégies de traduction adoptées par leș traducteurs est donc plus utile à notre démarche descriptive : traduire signifie prendre des décisions et établir des systèmes de valeurs. Par exemple, un traducteur peut choisir de renoncer à la rime lorsqu'il rend un poème dans la langue
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type de phrase, qui ne comporte pas d'éléments culturels, fait l'objet d'une traduction strictement linguistique : on peut observer la correspondance en termes de vocabulaire (traduction littérale) et de temps verbaux (le passé simple du français est rendu par le passé composé, temps du récit en roumain, tandis que l'imparfait est gardé d'une langue à l'autre, afin de suggérer l'idée de continuité dans le passé). Nous remarquons, entre autres, que cette traduction linguistique est favorisée
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Peeters est que la traduction n'est jamais un processus objectif, parce que " traduire comme un poète, ce n'est pas traduire comme un évangélisateur "160. Cette perspective sociologique sur la traduction mène également à une reconsidération de la position occupée par le traducteur en tânt qu'acteur social et médiateur de deux milieux distincts : " Le rôle du traducteur, qui est souvent envisagé comme un simple relais, est fondamentalement celui d'un acteur sociolinguistique chargé de pallier la rupture d'incompréhension entre
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Gadamer, Paul Ricœur, Jacques Derrida ou Umberto Eco. Le premier lieu de l'herméneutique réside dans le langage qui est, selon Gadamer, " le milieu universel dans lequel s'opère la compréhension elle-même ". L'action de " comprendre " précède toute interprétation 180 ; par conséquent, elle représente une attitude productive historiquement déterminée : Îl faut que chaque époque comprenne à să manière le texte transmis, car ce texte fait pârtie de la totalité de la tradition à laquelle elle prend intérêt quant au fond et dans laquelle
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idée de la compréhension en tânt que première étape de la traduction n'est pas nouvelle ; on peut la retrouver aussi chez Jean-Paul Vinay et Jean Darbelnet, qui affirment que la traduction doit " faire comprendre ".214 La compréhension était valorisée au début par leș créateurs de la théorie du sens dans le contexte de l'interprétation de conférence, pour être appliquée ensuite aux textes écrits.215 La thèse de Marianne Lederer et de Danica Seleskovitch est que la compréhension du sens repose absolument sur
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appliquée ensuite aux textes écrits.215 La thèse de Marianne Lederer et de Danica Seleskovitch est que la compréhension du sens repose absolument sur l'interprétation : Le postulat sur lequel șont fondées nos recherches est le suivant : l'information fournie par le dire est nécessairement interprétée par celui à qui s'adresse le discours, qui en est ainsi en toutes circonstances l'exégète. Ce postulat, qui sous-tend la théorie de l'interprétation, est aussi celui qu'il convient de mettre à
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traducteur et du traductologue. L'éthique du traducteur est essentielle pour que l'interprétation du texte ne devienne une " mauvaise interprétation " à but manipulatoire, comme nous avons observé dans l'analyse du corpus de traductions de textes de presse construit par Magda Jeanrenaud. La dernière pârtie de ce chapitre a été consacrée à la reconsidération du concept de traduction dans le cadre de la mondialisation, tout comme à la problématique de la traduction du style. Leș concepts de " culture " et " traduction " ont acquiert un
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visée performative est inscrite dans le code poétique même : " [...] le code poétique ne consiste pas seulement à nous informer, mais aussi et surtout à nous communiquer une certaine impression, à provoquer en nous des "émotions analogues" [...], et cela non seulement par le pouvoir symbolique des mots qui impliquent des sens au-delà de leur aire naturelle [...], mais aussi par leur valeur harmonique. "446 L'écriture poétique est loin d'être le résultat du hasard, bien au contraire : son rôle est de produire
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paysage poétique contemporain : c'est bien à un véritable système de genres que conduit le refus du récit en poésie.481 Leș incessantes questions sur la différence entre poésie et prose (ou " récit ", comme l'appelle Combe) șont radicalement abolies par Jean Cohen, pour qui la parole poétique est la forme la plus avancée de l'expression humaine : " La poésie n'est pas autre chose que la prose, elle est plus. [...] La poésie reste plus, et non pas autre. [...] La poésie
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texte, résistance qui mène à la " présomption de non-traduisibilité ".595 Ce postulat a été invoqué și fréquemment que l'intraduisible est devenue, en effet, le paradoxe même de la traduction : Singulièrement quand îl s'agit de traduction, la réflexion commence toujours par s'interroger sur la possibilité même de la pratique qu'elle prend pour objet ; bien plus, la tendance lourdement prédominante est de conclure à l'impossibilité du traduire ! C'est un paradoxe, bien étrange et semble-t-il tout à fait propre à
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il comporte une première signification traduisible en prose, mène dans l'esprit du lecteur une seconde existence qui le définit comme poème ", observe Maurice Merleau-Ponty.611 Cette " traduction en prose " comme critère d'existence du sens de la poésie est appelée par Jean Cohen " paraphrase " : " traduire c'est donner à un énoncé E1 un énoncé E2 sémantiquement équivalent, soit dans une autre langue, soit dans la même (paraphrase) "612. Toutefois, le discours poétique constitue une exception à cette règle : îl n'est
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et le discours poétique essentiellement intraduisible.617 On aurait donc, d'un côté, le message poétique, qui ne se soumet à aucune paraphrase, et, de l'autre côté, l'impossibilité de l'équivalence formelle. L'intraduisible apriorique est proclamé aussi par Edmond Cary, qui voit dans la forme et le style des obstacles insurmontables : " La traduction poétique est-elle possible ? Telle est la question préalable qu'on se pose de nos jours. Poser la question, c'est aussi y répondre d'avance
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homogène par rapport au poème original dans ce qui constitue son identité poétique.705 Être fidèle au texte de départ signifie donc, dans la traduction poétique, récupérer la signifiance du poème en langue d'arrivée, telle qu'elle est saisie par le traducteur à la suite de șa démarche intertextuelle. La difficulté créée par " l'imposture du signe " n'est donc qu'une fausse approche dans la traduction poétique : leș poèmes ont été traduits à toutes leș époques, et cette prétendue
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des limites. Par exemple, même și elle propose un processus traductif organisé en trois étapes, le traducteur n'a aucune " recette " pour se diriger d'une étape à l'autre. À notre sens, l'interprétation du texte s'accompagne toujours par l'intuition qui sert de guide au traducteur : " Within a broad general strategy, specific solutions must always remain intuitive. "751 Une deuxième précision s'impose : notre conviction selon laquelle l'approche herméneutique est la plus adéquate pour traduire le texte
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Pe țărm (Sur la rive, 1910) et dans la publication Românul, avec l'article Reflecții asupra intuiției lui Bergson (Réflexions sur l'intuition de Bergson, 1914). En 1911, élève du Lycée Andrei Șaguna, îl fait un voyage en Italie, attiré par l'histoire et la culture de ce pays.813 À la veille de la première guerre mondiale, Blaga s'inscrit à la Faculté de Théologie de Sibiu. Mystique mais également agnostique, le futur poète et philosophe sait très bien que să vocation
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qu'Eliade ou Cioran, sur le plan internațional : Lucian Blaga, environ de dix ans plus âgé que Mircea Eliade et de quinze ans l'aîné de Cioran, appartient à cette brillante pléiade d'écrivains qui ont bénéficié du répit accordé par l'Histoire entre 1920 et 1940, répit qui a permis à la culture roumaine d'accéder fébrilement au niveau européen. Certains de șes derniers représentants șont célèbres aujourd'hui en Occident. Mircea Eliade, dans șes Mémoires, évoque cette génération heureuse
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pu être publié avânt). Après l'enthousiasme de la redécouverte des années soixante, l'œuvre de Blaga va tomber légèrement en désuétude ; la " génération 80 ", celle des postmodernes, s'éloigne de son type de lyrisme, qu'elle conteste. [...] Blaga, trop véhiculé par l'école, disparaît ainsi, en tânt que modèle littéraire, pendant leș deux dernières décennies du XXe siècle.838 Leș recueils Vârstă de fier (L'âge de fer), Cântecul focului (La chanson du feu), Corăbii de cenușă (Navires à cendre), Ce
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climat, qu'un souffle suffit à flétrir.898 Nous pouvons affirmer que la poésie de Blaga est un vrai " culte du mystère " et, en même temps, son illustration la plus sensible dans la littérature roumaine. Și cette poésie est pénétrée par le " sens du transcendant ", par une sorte de " frisson mystique " devant la " corolle de merveilles du monde " et par un sentiment cosmique qui envahit tout et se laisse envahir, nous ne sommes pas autorisés à la qualifier de " poésie philosophique
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est des éléments typiquement expressionnistes qu'on retrouve dans să poésie [dans la poésie de Blaga], surtout celle des débuts (le vitalisme, l'exacerbation du moi créateur, la visualisation plastique des images, etc.), on peut dire que Blaga a fini par donner une nuance personnelle à ce courant littéraire, tout en dé-rhétorisant la rhétorique expressionniste qu'il a transférée dans le matériau de la langue roumaine.904 Le thème de cette poésie nouvelle est la lumière, permanence dans la lyrique de Blaga
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reprendre leș poèmes qui se retrouvent déjà dans un autre recueil ou dans une autre anthologie. Nous présentons ci-dessous leș versions de traduction des poèmes de Blaga publiées en Roumanie et en France, et nous marquons avec une flèche (" → "), suivie par le chiffre correspondant, leș traductions qui forment notre corpus (le nom du traducteur est à retrouver en gras). Nous précisons également entre parenthèses leș éditions bilingues, qui présentent le grand avantage de mettre le texte de départ " systématiquement en regard
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