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nous nous prolongeons sous la terre ") est déverbalisé et traduit par " nous prolongeons la légende ". Du point de vue sémantique, cette deuxième solution de traduction représente un écart du sens source ; du point de vue stylistique, la traduction est réussie, car le texte d'arrivée devient plus métaphorique, voire plus poétique que le texte de départ. Ce-am uitat, aprindem iară. Sub vesminte ne ghicim. Căutăm în primăvara un tărâm ce-l bănuim. (Focuri de primăvară) (Blaga, 2010 : 393) (abab) On
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Pluguri) (Blaga, 2010 : 107) Attention de ne pas leș effrayer îl faut t'en approcher en chantant. Viens doucement. (Charrues) (Poncet, 1996 : 96) Cependant, îl est fort possible que ce jeu des sonorités ne soit pas l'intention du traducteur, car îl est inhérent à la traduction littérale des vers source. L'analyse de la traduction de Jean Poncet nous conduit à conclure que la recréation de la rime ne fait pas pârtie de son style traductif. Collectif de traducteurs Poeme alese : Comme
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comme le nostos grec), une recherche qui se nourrit inlassablement d'elle-même. [...] [" Dor "] vise toujours un objet, même și celui-ci n'est pas à chaque fois identifié ou définissable. "1539 Le moț " dor " est enraciné dans le fond populaire roumain, car îl fonde toute une " métaphysique folklorique presqu'intraduisible et presqu'indéfinissable dans la diversité de șes nuances "1540. Dans la poétique de Blaga, le terme " dor " se situe plutôt dans la sphère de l'abstrait, étant perçu comme un désir
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le terme " taină " est traduit en français par " mystère ". La métaphore " zumzetul tainelor " est transposée donc, normalement, par " bourdonnement/murmure des mystères ". Le choix de Veturia Drăgănescu-Vericeanu de transposer cette figure par le " zon des secrets " n'est pas adéquat, car le " secret " est moins fort, dans son sémantisme, que " le mystère ". En plus, le nom " zon " n'existe pas en français. Une solution inédite de recréation de la figure est proposée par Paul Villard, qui traduit la métaphore source par " la
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elle repose sur une comparaison qui est dans l'esprit du locuteur : Or, si leș figures constituaient toujours des écarts, notamment dans le domaine des métaphores, îl serait a priori facile de leș transposer d'une langue dans une autre, car la notion d'écart semble exportable. Leș exemples ne manquent pas qui montrent qu'une même image peut être comprise par des lecteurs ou auditeurs parlant des langues différentes, car, à la base d'une image, îl y a autre
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facile de leș transposer d'une langue dans une autre, car la notion d'écart semble exportable. Leș exemples ne manquent pas qui montrent qu'une même image peut être comprise par des lecteurs ou auditeurs parlant des langues différentes, car, à la base d'une image, îl y a autre chose que des mots : une comparaison, une vision, une intuition imaginative, qui peuvent bénéficier d'un passeport universel.1592 Și la métaphore est transposable, la question se pose d'analyser
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Mugurii/Leș bourgeons) (Miclău, 1978 : 139). Dans l'exemple ci-dessous, la version de Paul Miclău est moins poétique que celle de Paula Romanescu, résultat de l'interprétation : " Când trec punțile de somn/îmi rămâne numai visul/și abisul, si abisul. " " [...] car du sommeil de mon transport/îl ne me reste que le songe/et le gouffre, le gouffre où je plonge. " (Cântec înainte de-a adormi/Chanson avânt le sommeil) (Miclău, 1978 : 581) ; " Quand je passe leș ponts béants/Du sommeil
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Le syntagme " în sfintele vânturi " est traduit littéralement par Paul Miclău : " aux vents sacrés " (Lucrătorul/L'ouvrier) (1978 : 301). Par contre, Veturia Drăgănescu-Vericeanu traduit l'épithète par " vents sanctifiés " (L'ouvrier) (1974 : 161), ce qui représente une légère modification sémantique, car " sanctifier " signifie " rendre saint ". Le choix des termes n'est pas toujours adéquat dans la traduction des épithètes. C'est le cas du fragment " frunză tomnatica ", traduit par Sanda Stolojan par " feuille automnale " (Heraclit lângă lac/ Héraclite au bord du
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mieux dans mă poitrine [...]. " (Amurg de toamnă/Crépuscule d'automne) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 97) ; " o, de-ar fi liniște [...]. " " ô, s'il y avait du silence [...] " (Psalm/Psaume) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 131). Pourtant, îl ne s'agit pas d'un vrai vocatif, car le moi lyrique n'apostrophe personne, bien au contraire : îl soupire, étant touché par la nostalgie ou par la souffrance. La traduction adéquate de l'interjection " o ", là où elle ne vise une autre personne, est " oh ", comme dans l
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Europe. Cela semble être, en effet, la véritable finalité historique de la traduction à grande échelle. " C'est nous qui soulignons. 36 V. Antoine Berman, L'épreuve de l'étranger. Culture et traduction dans l'Allemagne romantique, op. cît., p. 287 : " Car la traduction n'est pas une simple médiation : c'est un processus où joue tout notre rapport avec l'Autre. " 37 V. Idem, p. 15 : " "Traduire, écrivait Franz Rosenzweig, c'est servir deux maîtres." Telle est la métaphore ancillaire. Îl
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74 Henri Meschonnic, Pour la poétique V: Poésie sans réponse, Gallimard, Paris, 1978, p. 415. V. également Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît. : la traduction est définie comme un " mode de lecture qui se réalise comme écriture " (p. 177), car " traduire n'est traduire que quand traduire est un laboratoire d'écrire " (p. 459). 75 Pour Meschonnic, la poétique de l'écriture est le point de départ d'une poétique de la traduction et, de cette façon, " la traduction peut être
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pour tache de franchir l'abîme qui sépare leș langues fait apparaître d'une façon particulièrement clăire leș rapports mutuels qui existent entre l'interprète et le texte, et qui correspondent à la réciprocité de l'entente dans la conversation. Car tout traducteur est un interprète. " C'est nous qui soulignons. 194 V. Domenico Jervolino, Ricœur. Herméneutique et traduction, op. cît., p. 72 : " [...] le traduire est au moins une des pratiques interprétatives dont l'herméneutique représente l'élaboration théorique. " La traduction
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de pluș en plus adéquate, au fur et à mesure que le récepteur progresse dans la lecture du texte [...]. " 213 Selon Marianne Lederer, îl arrive souvent à un apprenant d'une langue étrangère de confondre le sens et la signification, car îl " ne se rend pas compte que leș significations derrière ces formes [leș formes de la langue étrangère] ne șont pas strictement identiques dans leș deux langues ; îl ignore qu'elles seront en outre modifiées, lorsqu'elles seront employées, par le
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Dunod, " Classiques Garnier ", Paris, 1997, p. 228. 489 V. Pierre-Jean Jouve, Apologie du poète, Le temps qu'il faut, Paris, 1982, p. 8 : " La Poésie est une affaire de transcendance, toujours relativement voilée, ou [...] une affaire d'énergie d'âme ; [...] car la Poésie n'est pas seulement créée, elle est aimée. Le poète n'est pas un phénomène gratuit, îl est appelé, îl est nécessaire. " C'est nous qui soulignons. Jean-Louis Joubert observe que leș poètes " se plaisent à souligner la
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Garnier, Paris, 1956, p. 223. 561 Selon Meschonnic, la tendance de l'effacement, pratiquée par leș traducteurs, est nuisible : " [...] plus on veut effacer qu'une traduction est une traduction, plus on veut vous le faire oublier, plus on vous trompe " car " la traduction effaçante est un enfermement ". V. Henri Meschonnic, Gloires. Traduction des Psaumes, op. cît., p. 12 et 120. 562 Michael Edwards, Ombres de lune : réflexions sur la création littéraire, op. cît., p. 72. C'est nous qui soulignons. 563
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la traduction n'a le choix qu'entre traduire le sens [...] ou traduire, vouloir traduire, la forme, à la recherche de l'équivalence formelle. Et, dans leș limites du signe, le bon sens même veut qu'on privilégie le sens, car îl est bien vrai que tout le langage est pour le sens, pour le passage du sens, dans tous leș sens. " V. Henri Meschonnic, " Traduire ce que leș mots ne disent pas, mais ce qu'ils font ", în op. cît
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1981, p. 81, consulté le 12 janvier 2010, URL : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/lfr 0023-8368 1981 num 51 1 5099: " Tout lecteur, critique, théoricien, traducteur interprète une œuvre littéraire. Mais c'est le traducteur qui se situe à un niveau différent, car son interprétation aboutit à la re-création. La traduction permet d'interpréter l'œuvre en tânt qu'ensemble et de dévoiler la subtile texture de șes différents éléments constitutifs. Au niveau stylistique, la traduction continue à influencer même leș œuvres autonomes
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est donc orienté vers la complexité sémantique du texte source. Un poème à forme classique, comme Glossă d'Eminescu, est presqu'impossible à transposer en langue cible : le traducteur se sent accablé par la rime et la mesure des vers car, en théorie, îl devrait adapter le contenu sémantique à une forme fixe correspondante en langue cible. La présence des vers libres et d'une prosodie moins rigide dans la poésie roumaine, à commencer avec la première moitié du vingtième siècle
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Sanda Stolojan, " Lucian Blaga ou l'autre mémoire ", în Lucian Blaga, L' Étoile la plus triste, op. cît., p. 14 : " Lucian Blaga a construit avec une énergie positive une œuvre à deux volets complémentaires, un système métaphysique original, encore méconnu car à contre-courant de l'époque, et la poésie blagienne, qui témoigne à elle seule de la capacité créatrice du poète. " C'est nous qui soulignons. 822 À l'exception des titres des recueils de poésies, où nous citons la variante donnée
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leș grandes réponses aux questions qu'il formulait en tânt que philosophe. " Notre traduction.) 876 Lucian Blaga, Poezii/Poésies, traduction de Jean Poncet, Libra, Bucarest, 1997, p. 9. 877 Une telle classification est importante également du point de vue traductologique, car le traducteur, au début de șa démarche, doit savoir dans quel genre littéraire est encadré le texte source. 878 Irina Petrescu, " Présentation de Lucian Blaga ", în Lucian Blaga " Le Grand Passage ", suivi de Nichita Stănescu " Une vision des sentiments ", op.
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suiș apaisé une soif ardente. En traduisant je me suiș enrichi d'une expérience. Je voulais voir dans quelle mesure la poésie peut être passée d'une langue à l'autre. En traduisant j'ai senti que je m'élevais. Car je me suiș penché seulement sur des poèmes qui m'ont enchanté et qui, en traduction, pouvaient, en quelque sorte, m'appartenir, nous appartenir, appartenir aux Roumains. " Notre traduction. 971 V. Lucian Blaga, Opere, vol. III: Tălmăciri, op. cît. 972
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méthode exhaustive d'un vrai commentateur en prose, Blaga rend parfois leș images et leș idées de Goethe à travers des visions personnelles. Par exemple, on découvre souvent qu'un bon nombre de vers ont été ajoutés au texte original, car leș possibilités d'expression de la langue roumaine șont plus analytiques, par rapport à la concentration et à la force de synthèse de la langue allemande. Blaga n'a pas voulu faire des concessions au détriment de la traduction exacte et justement formulée
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esprit de quelques poètes assoiffés d'horizons larges, dans la période de formation de la langue moderne, avânt Eminescu. Pour des raisons que l'on peut comprendre facilement, cette parole de début n'a pas pu porter des fruits qui demeurent, car la langue littéraire poétique était à l'époque dans l'étape des tâtonnements de principes. Quand la langue roumaine littéraire moderne a pris contour grace aux efforts d'Alecsandri et d'Eminescu, leș poètes importants ont dirigé leur zèle presqu
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études de pluș en plus édifiantes, qui démontrent que leș traits, penchants, habitudes stylistiques leș plus caractéristiques d'un poète peuvent être étudiés particulièrement par l'analyse des traductions des œuvres étrangères qui émanent de lui. Cette situation est naturelle, car on peut comparer leș traductions aux textes sources, qui, sous tânt d'aspects, ont un autre paradigme stylistique. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons.) Nous avons retrouvé la même opinion dans l'ouvrage très récent de Mathilde Vischer, La
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traducteur doit se mesurer avec le texte source. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons. 1028 Idem, p. 124 : " La traduction, quelque réussie qu'elle soit, reste le plus souvent inférieure au texte d'origine. Cela n'est pas étonnant, car la poésie est définie comme liée à la parole. " C'est nous qui soulignons. 1029 Ibid : " L'expérience que j'ai eue en traduisant des poèmes plus vastes, parmi lesquels Faust, me pousse à croire que la tentative de traduire
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