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ce faire, îl faudrait formuler un principe de traduction et établir leș stratégies à employer pour la transposition des tropes. Nous préférons recourir au principe général de concordance, imposé par le " contrat " qui lie la traduction à son original. Ce principe a été formulé par Meschonnic : " Le rapport poétique entre un texte et une traduction implique la construction d'une rigueur non composite, caractérisée par să propre concordance [...] et par la relation du marqué pour le marqué, non marqué pour non-marqué
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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1600. Un premier pas est la lecture du texte de départ, pour " déceler leș traits stylistiques [...] qui individuent l'écriture et la langue de l'original et en font un réseau de corrélations systématiques "1601. En ce qui concerne le principe général de concordance, la tache de traduire " figure par figure ", d'évaluer leș effets stylistiques du texte source et de trouver en langue cible des tropes équivalents appartient exclusivement au traducteur : Îl [le traducteur] doit évaluer, sans échelle de référence
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1992 : 117) ; " au midi de la nuit " (Nous, leș chanteurs lépreux) (Pop-Curșeu, 2003 : 73) ; " au midi de la nuit " (Nos, chanteurs lépreux) (Loubière, 2003 : 43). Sauf Veturia Drăgănescu-Vericeanu, qui recourt, sans justification, à un nivellement de la métaphore, leș autres traducteurs respectent le principe meschonnicien et traduisent " figure par figure ". La démétaphorisation ne saurait être expliquée que par un manque d'attention ou de connaissances stylistiques de la traductrice. La démétaphorisation fait pârtie du style traductif de Veturia Drăgănescu-Vericeanu. Pour illustrer ce propos, nous fournissons
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l'ajout de graphèmes/vers. Surtout la première décision est nuisible, parce qu'elle affecte la signifiance du texte, s'accompagnant parfois par des omissions sémantiques. Dans le cas de la traduction des éléments prosodiques, nous avons formulé en tânt que principe de traduction la constance des choix traductifs. Nous avons analysé chaque version, essayant de déceler și la recréation de la prosodie dans la langue d'accueil constitue une décision généralisée chez leș traducteurs. L'analyse du signifié poétique en traduction nous
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a révélé des confusions de termes, surtout au niveau du champ sémantique de la terre. En outre, leș culturèmes et leș termes qui appartiennent à la terminologie religieuse constituent des difficultés de traduction. Pour la traduction des figures, nous proposons le principe général de concordance (" traduire figure par figure "), pour ne pas affecter le régime figural du texte de départ. Leș deux " péchés " du traducteur qui a affaire à des tropes șont, d'un côté, la démétaphorisation et, de l'autre côté
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de la traduction poétique peuvent être classées en deux catégories : leș choix qui visent à récupérer la poéticité et le style du texte de départ, que nous désignons comme des " stratégies de traduction " (par exemple, la recréation de la prosodie source ; le principe de la concordance dans la traduction des figures de langage : traduire figure par figure, etc.) ; leș choix qui mènent à la dépoétisation, voire même à l'altération de la signifiance (par exemple, la suppression de graphèmes/vers, accompagnée par une omission sémantique
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Poncet Philippe Loubière Facteurs qui anticipent l'existence du style traductif a une riche expérience de traduction ; manifeste une obsession pour la forme poétique (décelable dans șes propres créations littéraires) ; a une vision traductive exprimée dans des ouvrages scientifiques (le principe de la lecture globale, la " poétologie ", définie comme l'étude du texte poétique, l'étude de la " poématicité ", préoccupation pour le signe poétique) ; a une orientation sourcière exprimée dans des préfaces du traducteur (quand îl parle, par exemple, de la " roumanité " de la création
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lettre ou l'auberge du lointain, Éditions du Seuil, Paris, 1995, p. 26. 49 V. Domenico Jervolino, Ricœur. Herméneutique et traduction, Édition Ellipses, 2007, p. 79-80 : " Nous avons affaire à une véritable galaxie des langues qui ne répond à aucun principe définissable et contredit leș critères leș plus élémentaires d'économie. Et la dispersion géographique ne donne pas un critère d'ordre ou une motivation plausible : des langues limitées à une seule tribu, à un seul village. La pulvérisation linguistique des
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pulsion peut surgir d'elle-même, ou être réveillée à elle-même par un tiers. Qu'est-ce pulsion ? Quelle est să spécificité ? Nous l'ignorons encore, n'ayant pas encore de "théorie" du sujet traduisant. Nous savons uniquement qu'elle est au principe de tous leș destins de traduction. " Leș termes soulignés șont de l'auteur. 132 Nous rappelons, à ce titre, le propos de Georges Mounin : " richesse merveilleuse de toutes leș langues de départ, pauvreté incurable de toutes leș langues d'arrivée
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littéraire, Éditions du Seuil, collection " Libre examen ", Paris, 1992, p. 288. C'est nous qui soulignons. V. également Pierre Bourdieu, Méditations pascaliennes, op. cît., p. 207-208 : " En tânt qu'il est le produit de l'incorporation d'un nomos, du principe de vision et de division constitutif d'un ordre social ou d'un champ, l'habitus engendre des pratiques immédiatement ajustées à cet ordre, donc perçues et appréciées, par celui qui leș accomplit et aussi par leș autres, comme justes
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167 V. Jean-Marie Gouanvic, Sociologie de la traduction. La science-fiction américaine dans l'espace culturel français des années 1950, op. cît., p. 91. 168 Christiane Nord, Translation aș a Purposeful Activity. Funcționalist Approaches explained, St Jerome, Manchester, 1997, p. 27: " le principe fondamental qui détermine le but de tout processus traductif ". Notre traduction. 169 Sur la théorie du skopos, voir également : Hans Vermeer, A Skopos Theory of Translation, Textcontext Wissenchaft, Heidelberg, 1996 ; Élisabeth Lavault-Olléon, " Le skopos comme stratégie de déblocage : dialecte et
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extralinguistique, un handicap à la traduction ? ", în Études de traductologie, op. cît., p. 69. 231 V. Florence Herbulot, " La Théorie interprétative ou Théorie du sens : point de vue d'une praticienne ", în op. cît., p. 309 : " Quel est donc le principe essentiel, la pierre angulaire de la Théorie interprétative, ou Théorie du sens, que l'on appelle aussi parfois Théorie de l'École de Paris ? La traduction n'est pas un travail sur la langue, sur leș mots, c'est un travail
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générale, op. cît., p. 66-67 : " Puisque la poésie est centrée sur le signe, alors que la prose, pragmatique, l'est, au premier chef, sur le référent, on a étudié leș tropes et leș figures essentiellement comme des procédés poétiques. Le principe de similarité gouverne la poésie. [...] La prose, au contraire, se meut essentiellement dans des rapports de contiguïté. De sorte que la métaphore pour la poésie et la métonymie pour la prose constituent la ligne de moindre résistance. " C'est nous
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l'on pourrait dire en général sur la traduction seră valable aussi pour la traduction littéraire, mais pas tout ce que l'on pourrait dire en général sur la traduction littéraire seră valable pour la traduction en général. Le même principe peut être appliqué à la relation entre la traduction de la littérature en général et la traduction du discours poétique. " Notre traduction. 528 V. Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 84 : " Le paradoxe de la traduction littéraire est de viser
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de Babel : poésie et traduction chez Paul Celan ", în op. cît., p. 31. C'est nous qui soulignons. 604 V. Român Jakobson, Essai de linguistique générale, op. cît., p. 86 : " En poésie, leș équations verbales șont promues au rang de principe constructif d'un texte. [...] la paronomase règne sur l'art poétique ; que cette domination soit absolue ou limitée, la poésie, par définition, est intraduisible. Seule est possible la transposition créatrice. " C'est nous qui soulignons. 605 V. Philippe Lacoue-Labarthe, La
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p. 189. 674 Ibid. 675 V. Ludovic Heyraud, " Traduire la poésie contemporaine portugaise ", op. cît., p. 9 : " L'analyse dialogique du texte correspond donc mieux aux exigences d'une grande pârtie de la poésie actuelle, du fait qu'elle part du principe que tout texte est une entité hétérogène considérée comme un dialogue réel, qui n'existe que dans l'immédiateté de la relation entre un Je et un Tu. " 676 Henri Meschonnic, Leș Noms. Traduction de l'Exode, Desclée de Brouwer, Paris
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ainsi leș adaptations roumaines des faibles de La Fontaine, réalisées par Tudor Arghezi. " 1185 Idem, p. 118. 1186 Idem, p. 120. 1187 Ibid : " J'ai relevé certains aspects de la traduction des poèmes de Blaga, pour mettre en lumière quelques questions de principe. Je n'ai pas tânt signalé leș difficultés, innombrables en traduction poétique, que la relation entre leș particularités fondamentales de la création et la technique de traduction. " C'est nous qui soulignons. 1188 Ibid. C'est nous qui soulignons. 1189 Idem
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temps, sur leș vertus du style. Blaga dans La Philosophie du style (Roumanie, 1924), Cioran dans Le Style comme aventure (France, 1956). "Dans la vie de l'esprit, îl arrive un moment où l'écriture", dit Cioran, "s'érigeant en principe autonome, devient destin. C'est alors que le Verbe, tânt dans leș spéculations philosophiques que dans leș productions littéraires, dévoile să vigueur et son néant. " On s'est arrêté sur ces considérations de Cioran parce que, mieux que cela, on
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R. SĂRAT. În urma ordinului primit dela Prefectura Jud. R. Sărat, organele polițienești locale au obligat pe toți evreii între 18-60 ani din orașul R. Sărat să locuiască în timpul nopții numai în imobilele situate în centrul orașului, adică pe străzile: Centrală, Principele Ferdinand, Curcănari și Milcov, socotindu-se această zonă cartier evreiesc. În timpul zilei fiecare își exercită profesia respectivă. În această situație se găsesc un număr de 242 evrei. Cartierul este păzit prin patrule de gardieni publici și patrule militare. S'au
"Chestiunea evreiască" în documente militare române. 1941-1944 by Ottmar Traşcă [Corola-publishinghouse/Science/913_a_2421]
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D., 826 Enescu, Ramiro, 846, 847 Engels (strada), 32, 296 Epureanu, Gheorghe D., 62, 263 Eremia, Victor D., 255 Ermil, Vasiliu, 166, 692 Ermil, Matieș, 193, 224 F Fabrin, (plutonier major), 127 Făgăraș (indicativ), 272 Ferdinand, (fundația), 21, 128 Ferdinand, Principele, 181 Filderman, Wilhelm, 699 Filipescu, Nicolae, colegiul 547 Filotti, Eugen, 890 Flacăra (indicativ), 175 Flamura (indicativ), 133, 233, 245, 246 Florescu, Aurel, 227 Florescu, Marin, 388, 391, 413, 414, 420, 422, 424, 437, 438, 441, 443, 450-452, 454 Florescu, Ștefan
"Chestiunea evreiască" în documente militare române. 1941-1944 by Ottmar Traşcă [Corola-publishinghouse/Science/913_a_2421]
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domnia lui Ștefan I rege al Ungariei (895-1000 d. Chr.) și se sfârșește cu Bătălia de la Mohaci din 1526; c) timpul nou începe odată cu "desfacerea totală a Transilvaniei de Ungaria", timp în care Transilvania a fost condusă de proprii săi principi, până la includerea patriei sub "augusta casă austriacă" (1538-1699). Toate cele trei istorii sunt concepute de pe poziții provinciale, situând fiecare principat în propriul său cadru de referință. Originea. Piesa de rezistență a întregii armături istoriografice a Școlii Ardelene, mai puțin accentuată
Memoria naţională românească. Facerea şi prefacerile discursive ale trecutului naţional by MIHAI STELIAN RUSU () [Corola-publishinghouse/Science/1000_a_2508]
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a civilizației creștine și în rândul acestora: "Românii începurŏ a facce propagandă christianismului între Unguri" (Heliade Rădulescu, 1861, p. 54). Fondul creștin al românismului este probat și de faptul că "prima condică a Romaniei fu Pentateucul lui Moyse, împlinit cu principele evanghelice" (Heliade Rădulescu, 1861, p. 81). Prin "Romania", Heliade se referă nu la statul modern, ci la România ancestrală, care a luat ființă imediat după retragerea aureliană. În configurația spirituală a poporului român, Heliade subliniază chintesența ortodoxă a creștinismului românesc
Memoria naţională românească. Facerea şi prefacerile discursive ale trecutului naţional by MIHAI STELIAN RUSU () [Corola-publishinghouse/Science/1000_a_2508]
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de presupus că se ridică la ordinul a câtorva zeci de mii.) Cultul dinastic a fost consolidat iconografic prin distribuirea între 1922 și 1926 a 17.300 de tablouri ale suveranilor, colecție întregită de 1.000 de exemplare cu portretul Principelui Moștenitor. În aceeași perioadă au fost redistribuite din depozitele cu material didactic din timpul războiului 59.449 de tablouri ale suveranilor și ale altor figuri istorice de prim rang, precum și 224 de busturi ale Regelui Carol. Douăzeci de mii de
Memoria naţională românească. Facerea şi prefacerile discursive ale trecutului naţional by MIHAI STELIAN RUSU () [Corola-publishinghouse/Science/1000_a_2508]
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planul unității politice este însă compensată pe planul unității spirituale. Adevărata moștenire lăsată posterității de Mihai Viteazul nu a fost nici politică, nici națională ori socială (faimoasa "legătură" a lui Mihai prin care a legiferat iobăgia în Transilvania probează că principele nu a fost interesat de emanciparea țărănimii românești), ci eclezială: "Favorizarea elementului romănesc s-a făcut în direcția culturală, în biserică. A scutit pe preoți de sarcinile servile. [...] A legat întreaga biserică ardelenească de Târgoviște, legătură care a rămas și
Memoria naţională românească. Facerea şi prefacerile discursive ale trecutului naţional by MIHAI STELIAN RUSU () [Corola-publishinghouse/Science/1000_a_2508]
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pe iobagii refugiați pe latifundiile lor (Roller, 1952, p. 171). În fine, ca exponent al clasei asupritoare, "Mihai apăra interesele clasei boierești, fie aceasta română sau maghiară" (Roller, 1952, p. 178). Factorul etnic nu juca așadar niciun rol în politica principelui valah. Departe de a aspira la făurirea unității naționale, Mihai a încercat să constituie un "stat centralizat" în care etnia era irelevantă, ca formă politică de luptă împotriva dominației otomane: "Unirea în lupta împotriva jugului otoman era un factor important
Memoria naţională românească. Facerea şi prefacerile discursive ale trecutului naţional by MIHAI STELIAN RUSU () [Corola-publishinghouse/Science/1000_a_2508]