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le statut en quelque sorte " intouchable " du discours poétique, statut proclamé par des écrivains, des théoriciens de la littérature ou des philosophes. Ils ont considéré que le langage, surtout dans son usage poétique, est une manifestation et révélation à valeur épiphanique, lien entre le sujet parlant, leș autres usagers de la langue et son univers conceptuel.484 Une possible explication pour cette association entre le discours poétique et le discours religieux, voir même ésotérique, magique ou sacré pourrait être l'existence des mécanismes
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
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du langage "493. La poésie, dans la vision de Michel Camus, dépasse la visée du discours commun par la problématique de nature philosophique qu'elle propose. En ce sens, cet auteur parle de la " transpoétique "494, par laquelle s'établit un lien subtile entre poésie et métaphysique. Théoricien du discours poétique de Blaga 495, Michel Camus développe la métaphore du poète-sourcier496, à partir d'un aveu du poète roumain, extrait du poème Fum căzut (Fumée basse)497 : " À la vie je ne
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du XVIe siècle jusqu'à ceux de la modernité (commençant avec Nerval, Baudelaire ou Mallarmé), cette approche renouvellerait leș analyses sociologisantes des tenants du polysystème ou des descriptive studies, situant la traduction littéraire dans le cadre de la littérature en général. Le lien entre écriture et traduction a pourtant suffisamment été théoriquement établi par Meschonnic.570 Leș cas des poètes-traducteurs șont bien nombreux ; pourtant, nous considérons qu'on ne peut pas généraliser, en affirmant que tout traducteur de poésie doit être absolument poète
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poèmes de Blaga, à savoir celle de présenter d'abord le plan quotidien de l'expérience immédiate, pour aboutir ensuite à des réflexions métaphysiques, conceptuelles. On aurait, de cette manière, un " saut " du concret vers l'abstrait : " C'est ce lien, indéfectible chez Blaga, entre le visible et l'invisible, le terrestre et le céleste, le réel et le mystique qui me fit choisir pour titre de l'anthologie parue chez SUD : Le chant de la terre et des étoiles. "1218 Notons
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factice l'opposition entre identité et altérité. [...] L'herméneutique désigne le lieu de la traduction comme lieu intermédiaire : la position du traducteur n'est jamais ni d'un côté ni de l'autre. [...] La tache du traducteur est de faire le lien, să fonction consiste essentiellement en une médiation. Son lieu est l'entre-langues et la version interlinéaire de la traduction biblique que Benjamin pose comme modèle de toute traduction en conclusion de șa Tache du traducteur se comprend de cet éclairage herméneutique
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homme se retire du langage pour établir une relation vivante avec lui-même ou avec șes semblables, le langage n'est plus un instrument, n'est plus un moyen, îl est une manifestation, une révélation de l'être intime et du lien psychologique qui nous unit au monde et à nos semblables. " 485 Novalis, apud John Edwin Jackson, La poésie et son autre : essai sur la modernité, Paris, José Corti, 1998, p. 18. 486 Jean-Marie Gleize, La poésie : textes critiques : XIV-ème XX-ème
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no. 1, 1996, p. 19, URL : http://www.erudit.org/revue/TTR/1996/v9/n1/037237ar.pdf: " Un des plus grands poètes du siècle, îl [Paul Celan] en est sans doute aussi l'un des plus grands traducteurs, et le lien est signifiant : leș deux pratiques ne șont pas autonomes et îl s'agit d'examiner quelle est la commune poétique. " 569 Le syntagme nous appartient. 570 Alexis Nouss, " Dans la ruine de Babel : poésie et traduction chez Paul Celan ", în
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