1,127 matches
-
162. 1138 Ibid : " Șes premiers vers [leș premiers vers de Paul Miclău], rédigés en roumain, ont été publiés en 2008 sous le titre Din izvor de verb (Source du verbe). L'ouvrage rassemble des poèmes en vers libre qui ne șont pas sans rappeler la poésie de Lucian Blaga, le premier poète roumain que Paul Miclău a traduit en français. " 1139 Paul Miclău, Le sonnet, în Clipa fără sfârșit/Instants sans fin, op. cît., p. 41. C'est nous qui soulignons
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
dans des langues qui n'étaient pas leur langue maternelle. [...] Îl n'en reste pas moins que ces traducteurs ont accompli un travail remarquable, d'autant plus indispensable que la langue roumaine connaît une faible diffusion internaționale et qu'ils șont rareș leș étrangers capables de traduire le roumain, surtout, encore une fois, la poésie roumaine. Même și leș traductions proposées n'étaient pas parfaites nulle ne l'est -, même și elles n'étaient pas toujours très " poétiques ", voire même și
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
fulgurant, entre lui et son homologue d'une petite vingtaine d'années plus jeune, Emil Cioran, dont la majorité écrasante de l'œuvre fut conçue en France. Ce parallèle est d'autant plus justifié que tânt Blaga que Cioran se șont penchés, en leur temps, sur leș vertus du style. Blaga dans La Philosophie du style (Roumanie, 1924), Cioran dans Le Style comme aventure (France, 1956). "Dans la vie de l'esprit, îl arrive un moment où l'écriture", dit Cioran
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
forme de biographie ", în Jean Poncet (dir.), Lucian Blaga ou le chant..., op. cît., p. 15. C'est nous qui soulignons. 1255 Idem, p. 14. 1256 Ibid. 1257 Leș autres traductions de l'œuvre poétique de Blaga publiées en France șont réalisées par des traducteurs roumains : Virgil Ierunca, Sanda Stolojan et Ștefana et Ioan Pop-Curșeu. 1258 Jean Poncet, " Oser traduire Blaga ", în Leș marches insoupçonnées, op. cît., p. 59. C'est nous qui soulignons. 1259 V. Ibid : " Notre souhait est que
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
chapitre. 1299 Philippe Loubière, " Traduire la poésie du roumain en français. L'exemple d'În marea trecere de Lucian Blaga ", în op. cît., p. 180. 1300 V. Ibid. 1301 V. Ibid. V. également Idem, p. 44. Ces difficultés de traduction șont discutées en détail dans l'analyse comparative et critique du dernier chapitre. 1302 V. Ibid. 1303 Philippe Loubière fait référence à un aveu de Blaga qui se retrouve dans l'édition Poezii de 1967. V. Lucian Blaga, Poezii, ediție îngrijita
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
classique se fonde sur des marques orales (le vers mesuré et rimé) et écrites (la disposition des vers en colonnes, leș majuscules à l'initiale du vers, etc.). Le vers libre moderne n'est plus sensible à l'oreille : ce șont leș blancs typographiques qui le limitent et le font respirer. " V. aussi Michèle Aquien, Dictionnaire de poétique, op. cît., p.182-183 : " La poésie traditionnelle règle la mise en page selon des codes bien définis, mais c'est avec la poésie
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
organisation de l'espace dans la page. C'est Mallarmé qui introduit un phénomène véritablement nouveau avec le Coup de dés en 1897. Apollinaire poursuit dans cette voie avec leș Calligrammes, et leș formes que prend la visualisation de la poésie șont depuis sans cesse renouvelées, jusqu'à l'éclatement même de la langue. [...] Cette nouvelle occupation de l'espace poétique donne aussi une nouvelle dimension au temps, puisque le poème sur la page forme avec elle un objet total, à saisir d
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Gallimard, Paris, 1976, p. 14. 1332 Nous reviendrons dans ce sous-chapitre à l'importance des éléments qui construisent le côté visuel du signifiant. 1333 Leș choix opérés par leș traducteurs pour rendre en langue cible la typographie du texte source șont indissociables d'autres particularités stylistiques du texte de Blaga, comme la présence des figures ou des culturèmes. Ils peuvent être déterminés aussi par la " tradition typographique " de la langue cible. Pour cette raison, notre analyse de la traduction des marques typographiques touche
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de l'espace blanc, spécifique, par exemple, au style littéraire de Blaga. 1337 Le concept est emprunté d'Alexandra Indrieș, Corola de minuni a lumii..., op. cît., p. 242. 1338 À ce titre, nous rappelons leș Caligrammes d'Appollinaire, qui șont des poèmes dont la mise en page suggère une image qui correspond au sujet du texte. Toutefois, îl arrive que cette forme visuelle apporte un sens supplémentaire, qui s'oppose au message du texte poétique. Par exemple, dans le poème
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
arrive que cette forme visuelle apporte un sens supplémentaire, qui s'oppose au message du texte poétique. Par exemple, dans le poème La cravate et la montre, ces deux objets qui peuvent à eux seuls représenter l'homme dit civilisé șont contestés par le message poétique (par exemple, le texte qui illustre la cravate proclame, ironiquement : La cravate douloureuse que tu portes et qui t'orne, ô civilisé, ôte-la, și tu veux bien respirer "), mais ils șont illustrés ou " dessinés " par
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
l'homme dit civilisé șont contestés par le message poétique (par exemple, le texte qui illustre la cravate proclame, ironiquement : La cravate douloureuse que tu portes et qui t'orne, ô civilisé, ôte-la, și tu veux bien respirer "), mais ils șont illustrés ou " dessinés " par la forme typographique. V. Guillaume Apollinaire, Calligrammes, poèmes de la paix et de la guerre. 1913-1916, Gallimard, Paris, 1994. L'analogie entre la cravate et la montre du poème d'Apollinaire est très bien saisie par Jean-Louis Joubert
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
est pas à confondre avec le " bloc typographique " dont parlait Meschonnic (V. Henri Meschonnic, Poétique du traduire, op. cît., p. 266), mais correspond à un certain choix poétique de Blaga dans șes volumes de jeunesse. En outre, leș strophes irrégulières șont censées mettre en évidence l'espace blanc. 1350 Ce découpage régulier des poèmes écrits surtout après 1940 se manifeste aussi au niveau sonore du signifiant (au niveau de la prosodie), comme nous le montrons par la suite. Ce type de découpage
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
se manifeste à maintes reprises dans la traduction de Paul Villard, ce qui nous a déterminée à déclarer qu'elle fait pârtie de son style traductif. Un exemple supplémentaire : leș vers " mi-am pipăit/încet,/încet/trecutul că un orb " șont traduits par " j'ai tâté/doucement/mon passé comme un aveugle " (Lucian Blaga, Leagănul (Le berceau), în Pașii profetului, édition trilingue, préface par George Călinescu, traduction en français par Paul Villard, op. cît., p. 43). Le traducteur semble être dérangé
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
préface par George Călinescu, traduction en français par Paul Villard, op. cît. Le traducteur découpe le vers " [...] căci ochii i s-au închis că melcii peste iarnă. " qui lui semble trop long, et le traduit par " [...] car șes yeux se șont cloș comme leș escargots -/renfermant l'hiver. " Pourtant, au niveau sémantique, cette traduction est construite sur un contresens : l'expression " renfermer l'hiver ", quand on parle d'animaux, n'existe pas en français ; on dit plutôt " hiberner ". On peut comparer
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
traduction est construite sur un contresens : l'expression " renfermer l'hiver ", quand on parle d'animaux, n'existe pas en français ; on dit plutôt " hiberner ". On peut comparer cette variante à la traduction de Paul Miclău (" [...] car șes yeux se șont fermés comme leș escargots hibernants ", în Poemele luminii/Leș poèmes de la lumière, op. cît., p. 199), ou à celle de Jean Poncet (" [...] șes yeux se șont cloș tels des escargots sur l'hiver ", în Lucian Blaga ou le chant..., p.
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
peut comparer cette variante à la traduction de Paul Miclău (" [...] car șes yeux se șont fermés comme leș escargots hibernants ", în Poemele luminii/Leș poèmes de la lumière, op. cît., p. 199), ou à celle de Jean Poncet (" [...] șes yeux se șont cloș tels des escargots sur l'hiver ", în Lucian Blaga ou le chant..., p. 58). Ces deux solutions de traduction n'altèrent pas leș sens du poème source. 1376 Nous avons constaté que, dans le cas de ce traducteur, l'ajout
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
où le texte d'arrivée exprime plus de choses que le texte de départ. 1378 V. par exemple Lucian Blaga, Psalm (Psaume), în Opera poetica, op. cît., p. 104-105. On y retrouve 4 questions adressées à la divinité muette qui șont, en effet, des questions rhétoriques. 1379 V. par exemple Lucian Blaga, Lumina raiului (La lumière du paradis), în Opera poetica, op. cît., p. 35. On y retrouve 3 exclamations qui expriment, dans une manière expressionniste, l'élan de vivre du
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
instaure un hiatus avânt leș deux derniers vers, qui constituent la confession finale du moi lyrique. V. Lucian Blaga, Eu nu strivesc corola de minuni a lumii, în Opera poetica, op. cît., p. 19. 1391 Leș constructions absolues du français șont équivalentes à l'élément prédicatif supplémentaire du roumain. V. aussi Eugenia Arjoca-Ieremia, " Bref parallèle entre certaines constructions absolues du français et l'élément prédicatif supplémentaire du roumain ", consulté le 2 avril 2011, URL : http://aclif.org.ro/publications/PDF/154-172 Eugenia
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
între diferența și identitate. La lune représente l'élément féminin, c'est vrai, mais îl ne faut pas oublier, en même temps, que "L" est la lettre inițiale du nom "Lucian". Leș lettres qui composent le moț "luna" ("la lune") șont d'ailleurs comprises par le nom "Lucian". Le code général se mélange avec le code personnel : la mémoire culturelle touche le côté concret de la subjectivité, le mythe archaïque traverse, dans la texture des poèmes, le drame moderne de l'identité
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
prin adverbul de comparație "că" sunt termenii proprii, sunt datele realității concrete figurate (designatele), transfigurate prin metaforă "sufletul satului fâlfâie pe lângă noi." " (" Îl s'agit en effet de fausses comparaisons, car leș faits introduits par l'adverbe de comparaison "comme" șont leș termes propres, leș données de la réalité concrète figurée (leș objets désignés), transfigurées par la métaphore "l'âme du village autour de nous papillonne". " Notre traduction.) 1408 Leș suppressions du tiret șont assez nombreuses dans cette version. V. l'Annexe
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
faits introduits par l'adverbe de comparaison "comme" șont leș termes propres, leș données de la réalité concrète figurée (leș objets désignés), transfigurées par la métaphore "l'âme du village autour de nous papillonne". " Notre traduction.) 1408 Leș suppressions du tiret șont assez nombreuses dans cette version. V. l'Annexe 5. 1409 V. la traduction du poème Pluguri (Leș charrues), în Poèmes, Traduction et Avant-propos par Veturia Drăgănescu-Vericeanu, op. cît., p. 133 : le fragment " Ca să nu le sperii -/trebuie să te apropii
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
op. cît., p. 27. 1435 V. Lucian Blaga, Pax magna (Pax magna), în Poemele luminii/Leș poèmes de la lumière, traduction de Paul Miclău, op. cît., p. 187. 1436 Leș modifications au niveau de la ponctuation dans la version de Sanda Stolojan șont dues, à notre sens, soit à une faute d'inattention de la traductrice, soit au fait qu'elle interprète librement le texte de Blaga. V. aussi Lucian Blaga, Ioan se sfâșie în pustie (Jean se lamente dans le désert), în L
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
raiului (La lumière du paradis), în op. cît., p. 51, la traductrice préfère insérer des guillemets pour marquer une question rhétorique du moi lyrique : leș vers " Ca un eretic stau pe gânduri și mă-ntreb :/ De unde-și are raiul -/lumina ? " șont traduits par " Plongé dans mes rêveries païennes je me demande : "Le Paradis, d'où tient-il să lumière ?" " 1444 Un emploi des tirets similaire au style de Blaga peut être identifié dans la traduction du poème Dați-mi un trup voi
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
peut être identifié dans la traduction du poème Dați-mi un trup voi munților (Vous leș montagnes, donnez-moi un corps !), în 65 poèmes, traduit par Paula Romanescu, op. cît., p. 65. Leș vers " Dați-mi un trup/voi munților,/marilor [...] !" șont traduits par " Vous leș montagnes, donnez-moi un corps !/Vous leș mers, en donnez-moi un autre ! " On remarque, entre autres, l'interprétation que donne la traductrice aux vers de Blaga : le moi lyrique demande, dans le texte-traduction, un corps aux montagnes
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
1454 V. Lucian Blaga, Psalm (Psaume), în 65 poèmes, traduit par Paula Romanescu, op. cît., p. 49-50. 1455 Même situation dans la traduction du poème Stalactita (La stalactite) : leș vers en miroir " Lin,/lin,/lin picuri de lumină [...] cad necontenit [...]. " șont traduits par " Et une à une,/Tout doucement,/Des gouttes de lumière [...]/Tombent sans arrêt [...]. " La traductrice omet la répétition de l'adverbe " doucement ", recrée le sens source et, par cela, supprime leș vers en miroir. V. Lucian Blaga, Stalactita
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]