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se transforme en chant. (Quatrain) (Miclău, 1978 : 549) 12 syllabes > 7 syllabes 10 syllabes > 8 syllabes Afin de reconstruire la mesure des vers, le traducteur et obligé parfois à ajouter des mots supplémentaires, ce qui mène à un changement sémantique, voire même à une modification de la voix du texte : Greul cel mai greu, mai mare, fi-va capătul de cale. (Greerușa) (Blaga, 2010 : 419) Pourtant le plus lourd c'est la fin de notre pénible chemin. (Le grillon) (Miclău, 1978 : 541
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peut affirmer qu'au niveau de la prosodie, et plus précisément des sonorités, la traduction de Jean Poncet se libère de toute contrainte. Le poète-traducteur transpose leș poèmes à prosodie classique de Blaga en conformité avec le style de la poésie moderne, voire avec să propre vision esthétique, renonçant presque complètement aux rimes.1524 En ce qui concerne la traduction des poèmes à vers apparemment libre, îl n'y a aucune recherche prosodique 1525, sauf leș deux exemples ci-dessous : [...] și tresari îndurerat, paianjenul
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d'intérêt du poète, et non le passage dans un au-delà (ou un en-deçà) hors sujet. De pluș, l'expression " în trecere ", qui existe par ailleurs, indique, comme șes équivalents français " en passant " ou " de passage ", l'idée de mobilité, voire de fugacité ; alors que le mot-à-mot " dans le passage " exprime une position statique, éventuellement encombrante. Nous sommes donc loin de l'original...1547 L'interprétation que Philippe Loubière donne au moț " trecere " est correcte : dans la poétique de Blaga, ce
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équivalent parfait dans la langue cible, soit parce que leș traducteurs négligent leș traits sémantiques dominants des termes respectifs. Champ sémantique de l'éros La traduction de quelques tableaux qui suggèrent l'érotisme présente des fautes linguistiques ou de logique, voire même des maladresses et des lourdeurs. Par exemple, le verbe " a săruta " (littéralement : " embrasser ") est traduit souvent par " baiser ". Nous présentons ci-dessus un fragment hautement érotique, extrait d'un poème d'inspiration expressionniste : Când aș iubi/mi-aș întinde spre
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tour doit analyser la métaphorisation " non comme une forme de substitution, où un terme est mis à la place d'un autre pour mieux rendre sensible le sens visé, mais comme la co-présence de deux plâns de signification en tension, voire en conflit "1578. Grace à la révolution sémantique qu'elle propose, la métaphore a été souvent associée au discours poétique ; leș deux arrivent parfois à se confondre : " La métaphore est avânt tout pleine de signification. Bien plus qu'un changement
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et en altérer la textualité. De telles infidélités de traduction ont comme origine une conception inadéquate ou trompeuse du traducteur sur la métaphore et sur la fonction qu'elle accomplit dans le discours. Îl s'agit de " la médiocre perception, voire de la non-perception, par le traducteur de poésie, des mécanismes figuratifs, des régimes figuraux et des processus de signifiance "1598. En d'autres mots, pour certains traducteurs, la métaphore n'a cessé de représenter un ornement, une " fioriture " dont on pourrait
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l'image de départ. Iar eu, încet, nespus de-ncet/pleoapa-mi închid [...]. " " Et moi, doucement, doucement à l'extrême,/je ferme leș paupières [...]. " (Noapte/La nuit) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 77). L'expression " doucement à l'extrême " est dépourvue de poéticité, voire maladroite. " Mai curg aceleași stele pe fruntea lui în stoluri [...] ? " " Leș mêmes étoiles, coulent-elles encore sur son front par bandes ? " (Gândurile unui mort/Leș pensées d'un mort) (Drăgănescu-Vericeanu, 1974 : 101). Le texte source propose une analogie entre leș étoiles
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deux classes, en fonction de l'effet obtenu. Nous distinguons, d'un côté, leș choix qui visent à récupérer la poéticité et le style du texte de départ et, de l'autre côté, leș choix qui mènent à la dépoétisation, voire à l'altération de la signifiance. Nous passons en revue leș décisions récurrentes identifiées au niveau du texte d'arrivée, en fonction des paramètres stylistiques que nous avons évoqués ci-dessus. Au niveau macrocontexte typographique, nous avons observé en tânt que décisions
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de départ, que nous désignons comme des " stratégies de traduction " (par exemple, la recréation de la prosodie source ; le principe de la concordance dans la traduction des figures de langage : traduire figure par figure, etc.) ; leș choix qui mènent à la dépoétisation, voire même à l'altération de la signifiance (par exemple, la suppression de graphèmes/vers, accompagnée par une omission sémantique ; la démétaphorisation ; l'excroissance figurale, etc.). L'analyse du corpus nous a révélé, dans un premier temps, que l'emploi de termes
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analyse du corpus nous a révélé, dans un premier temps, que l'emploi de termes poétiques, tout comme le travail interprétatif appliqué au texte constituent des stratégies de traduction grace auxquelles le traducteur parvient à recréer la poéticité de départ, voire à la valoriser davantage. De l'autre côté, îl y a toute une série de choix traductifs qui affectent le message et le style du poème : la banalisation par un mauvais choix des termes ou du registre langagier, la simplification
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voit pour l'allemand avec la Bible de Luther [...]. De păr la langue "au service de" laquelle îl arrive qu'elle se mette, la traduction peut ainsi être indirectement fondatrice d'identité, d'identité linguistique, mais aussi d'identité naționale, voire d'identité religieuse. " C'est nous qui soulignons. V. aussi Jean-René Ladmiral, " Pour une théologie de la traduction ", în TTR : traduction, terminologie, rédaction, III (2) (2e semestre 1990), p. 121-138, consulté le 2 avril 2010, URL : http://www.erudit.org/revue
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110, consulté le 2 juillet 2011, URL : www.cairn.info/load pdf.php?ID ARTICLE=LING 391 0109 : " [...] l'écrasante majorité des traductions effectuées aujourd'hui dans le monde șont celles de textes utilitaires, au contenu objectif traduction pour lesquelles la notion d'équivalence, voire de fidélité garde indiscutablement toute să pertinence. " 45 Élisabeth Lavault-Olléon, " La traduction comme engagement ", în Écarts d'identité, no 113, 2008, p. 12, consulté le 12 novembre 2011, URL : http://www.revues-plurielles.org/ uploads/pdf/6/113/ei 113 lavault.pdf. 46
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terme, décidément bien polysémique ! " C'est nous qui soulignons. Par exemple, en roumain l'expression " a traduce pe cineva " (littéralement : " traduire quelqu'un ") a un emploi métaphorique : utilisée surtout au début du XXe siècle, en langage argotique, elle signifiait " tromper ", voire même " trahir ". 57 V. Ibid. Leș termes soulignés șont de l'auteur. 58 En se référant à Jean Delisle, Marianne Lederer explique qu'il ne faut pas confondre la traduction pédagogique et la pédagogie de la traduction : " Le terme de traduction
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des sites Web de sociétés ou d'associations nécessite, de la part du traducteur, une prise en compte des besoins du commanditaire et des attentes culturelles du public cible, qui conduira à l'ajout ou à la suppression de paragraphes entiers, voire à la réécriture. Și le skopos d'un site est la publicité et la vente de produits touristiques, tout le travail du traducteur va être de produire un argumentaire propre à séduire le nouveau public. " V. Élisabeth Lavault-Olléon, " La traduction
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p. 477 : " [...] leș processus de traduction [...] mettent effectivement en œuvre un moment médiateur de déverbalisation, qui pourra soit prendre la forme proprement matérielle du papier dans la prise des notes, soit en rester sur le plan de l'expérience psychologique, voire d'une pratique psycho-sociologique. [...] Dans le cas de la traduction proprement dite s'agissant de textes écrits [...] cette interphase est de nature psychologique ou, si l'on veut, "mentale". Plus précisément, [...] le message (le contenu du message) passe du niveau verbo-linguistique
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507 Român Jakobson, " Qu'est-ce que la poésie ? ", în Questions de poétique, op. cît., p. 125. 508 V. Jean-Marie Schaeffer, " Poétique ", în Oswald Ducrot, Jean-Marie Schaeffer, Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, op. cît., p. 177 : " [...] îl est difficile, voire impossible, de définir la poésie à partir d'un ensemble fini de traits stables, distinctifs et conjoints, puisque la notion même de poésie s'est constituée à travers un processus de sédimentation historique complexe. Une définition de cette notion serait
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l'original. On peut, cependant, par des approximations successives, s'approcher de l'original [...]. Ces approximations ne devaient pas nous dispenser de lire l'original, mais ce n'est malheureusement pas toujours possible et la traduction demeure un mal nécessaire, voire indispensable. " V. Jean-Paul Vinay, " La traduction littéraire est-elle un genre à part ? ", în Meta : journal des traducteurs/Meta : Translators' Journal, vol. 14, no. 1, 1969, p. 5-6, consulté le 14 février 2011, URL : http://www.erudit.org/revue/meta/1969
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à réconcilier entre idée et harmonie. Ceci dit, la traduction poétique ne se limite pas seulement à la traduction du sens, mais elle doit aussi s'attacher à produire un effet émotionnel, d'où le respect pour l'aspect esthétique, voire poétique. En ce sens, îl est impératif pour le traducteur de poétiser le texte cible comme l'est le texte source. " C'est nous qui soulignons. 580 Fernand Verhesen, À la lisière des mots : sur la traduction poétique, op. cît
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p. 45) ; la recherche d'un style visant à " pénétrer l'essence des choses " (p. 46) ; leș " multiplicités des rapports d'association " (p. 48) ; la " simultanéité des contenus de la conscience " (p. 49) ; l'" art du paroxysme et de l'effusion, voire du pathos et de l'emphase " (p. 51) ; leș " visions fragmentées, comme leș images, incessamment changeantes, de la rue, et ce regard tourné vers l'impersonnalité du monde extérieur " (p. 66) ; la " fragmentation de la vision " (p. 66) ; l'" imagination visionnaire " (p.
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conditions, objectives et subjectives, une "ré-création", non une transposition littéraire d'une langue dans une autre langue. Leș grandes traductions qui existent dans différentes littératures șont des "équivalents poétiques" et non de simples "traductions". Leș Allemands emploient le terme "Nachdichtung", voire même "Umdichtung" pour désigner de telles traductions. Mă traduction est une "Nachdichtung". " C'est nous qui soulignons. 1012 http://fr.pons.eu/allemand-francais/Nachdichtung. 1013 V. Michaël Oustinoff, " Clichés et auto-traduction chez Nabokov et Beckett ", în Palimpsestes, no 13 : Le
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pour la création des expressions et des formations langagières. " Notre traduction.) 1025 Ibid : " Îl y a dans mă traduction des vers dont la cadence et la mélodie intérieure rappellent parfois le vers populaire roumain. On retrouve parfois des vers isolés, voire même des textes dont la longueur est comparable à un poème et qui rappellent la cadence, la mélodie et l'harmonie d'Eminescu. Quand un țel style de traduction s'imposait, je n'ai pas hésité à donner cours à
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qu'ils șont rareș leș étrangers capables de traduire le roumain, surtout, encore une fois, la poésie roumaine. Même și leș traductions proposées n'étaient pas parfaites nulle ne l'est -, même și elles n'étaient pas toujours très " poétiques ", voire même și elles comportaient parfois de vraies fautes de langue, du moins permettaient-elles de se faire une idée d'œuvres qui, sans elles, seraient restées totalement ignorées. Ces traductions avaient ainsi l'indigne vertu d'ouvrir le champ à des
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19, qui contient une phrase très ample, disposée sur 15 vers. 1381 V., à titre d'exemple, des poèmes comme Psalm, Domnițele, Veghe , în Opera poetica, op. cît., p. 104, 231 et respectivement 249. 1382 Blaga introduit parfois des citations, voire même des " répliques " dans șes poèmes. V., à titre d'exemple, des poèmes comme Pan, Muguri, Cântec pentru anul 2000, Ceas de vară, în Opera poetica, op. cît., p. 61, 253 et respectivement 394. 1383 V. Lexique des règles typographiques
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impérativement : non pas pour să forme, mais pour să fonction ! Îl faut alors recréer cette fonction à l'aide des moyens formels spécifiques à la langue d'arrivée, de manière à ce que la nouvelle structure [...] assume une fonction analogue (voire identique) à l'usage des lecteurs du texte d'arrivée. " C'est nous qui soulignons. 1488 Ladislas Gáldi, Contributions à l'histoire de la versification roumaine..., op. cît., p. 9. 1489 V. Idem, p. 22 : " Dès la même époque, le jeune
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