1,293 matches
-
forme écrite, dont la plus fameuse et la plus discutée est la traduction de la Bible. Malgré leș témoignages sur leș méthodes de traduire qui existent dans l'histoire de la traduction (voir le discours de Cicéron ou de Saint Jérôme), ce fut à peine au XXe siècle que șont parus leș premiers essais de systématisation de ce que l'on peut appeler une science de la traduction.90 Selon Domenico Jervolino, leș précurseurs " sans dénomination " de la traductologie șont également Benedetto Croce, Ortega y Gasset
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
vie entière " (Lucian Blaga). [...] Parmi leș voies de recherche qui convergent, chacune par să propre voie de passage, vers l'inaccessible source de vie, on pourrait appeler transpoétique la voie du poète-sourcier orientée vers l'unité de la connaissance. Cette recherche fut celle de Lucian Blaga. Visée qui traverse et dépasse la poétique du signe incarnée dans la langue.498 Considérer la poésie comme " effet de transcendance " ou proclamer, a priori, son statut " intouchable " nous semble constituer cependant une approche trop idéaliste
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
lutte identitaire et création, qui peut se donner à plein aux choses de l'esprit. C'est la " génération tranquille ", celle aussi de Mircea Eliade ou de Cioran dont îl est de quinze ans l'aîné et dont le père fut son professeur à Sibiu. Une tranquillité qui durera quelque vingt ans et pendant laquelle Blaga construiră la majeure pârtie de son œuvre, alternant, selon un schéma qui marquera toute să vie son activité créatrice, publications littéraires poésie et théâtre et
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de son pays : Blaga poursuivait une carrière universitaire lorsque, à la fin de la guerre, l'occupation soviétique, et l'instauration du régime communiste à partir de 1946, ont fait basculer tragiquement le destin de la Roumanie. Une culture en plein essor fut anéantie. Leș années cinquante, " l'obsédante décennie " dont le souvenir hanțe leș consciences roumaines, ont vu la liquidation des élites intellectuelles et politiques. Blaga a une fois de pluș accompagné le sort de son pays. Jusqu'à la fin de
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
moyen d'un réseau de mythes qui en dévoilent, sinon la substance, du moins la configuration. Și forțe est la personnalité de ce Transylvain, qu'il s'imposa d'emblée dans leș milieux leș plus divers. Rarement un triomphe aussi complet fut obtenu avec moins de concessions aux idées reçues.872 Ce seră donc avec génie, mais aussi avec peine que Blaga ramassera, au cours des années, " leș pierres pour son temple ".873 Poésie et philosophie coexistent dans șes vers, parce qu
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
d'une qualité linguistique et poétique infiniment supérieure à d'autres tentatives, beaucoup moins bien inspirées je pense en particulier, sans en mentionner l'auteur, à la version de 1974 des Poèmes de Lucian Blaga, aussi chez Minerva, lequel éditeur fut fort inspiré de publier, quatre ans plus tard, la traduction du professeur Miclău !1214 La découverte de l'œuvre poétique de Blaga à travers la traduction de Paul Miclău a déterminé Jean Poncet à essayer lui-même une retraduction.1215 Îl
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
raison qui a déterminé Poncet à choisir l'œuvre du poète roumain est son côté représentatif : " Dès lors, qui d'autre choisir que Lucian Blaga ? Car Blaga [...] est la voix de la nation roumaine au vingtième siècle, comme Mihai Eminescu le fut au dix-neuvième. "1232 Pour prouver son affirmation, Poncet évoque la réaction des Roumains, " qu'ils habitent la Roumanie ou qu'ils appartiennent à la diaspora " auxquels îl avait annoncé son travail : Dussé-je en rougir, j'atteste que tous ont exprimé
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
dans le domaine qui est le sien par excellence, celui de la poésie. Îl y a un an exactement, le numéro 115/116 de notre revue dévoilait aux lecteurs francophones un classique de la poésie roumaine du vingtième siècle, Lucian Blaga. Ce fut un succès, plus encore en Roumanie, où le Grand Prix du Salon du Livre d'Oradea fut accordé à ce numéro. [...] Mais, écoutez bien. Dans leș pages qui suivent, au-delà de la diversité des images et des mots, au-delà de l
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
exactement, le numéro 115/116 de notre revue dévoilait aux lecteurs francophones un classique de la poésie roumaine du vingtième siècle, Lucian Blaga. Ce fut un succès, plus encore en Roumanie, où le Grand Prix du Salon du Livre d'Oradea fut accordé à ce numéro. [...] Mais, écoutez bien. Dans leș pages qui suivent, au-delà de la diversité des images et des mots, au-delà de l'individualité de chacune de ces voix, vous entendrez aussi, telle une basse continue qui sous-tendrait l'ensemble
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
le lecteur croit avoir compris est précisément et correctement rendu, et de préférence bellement. Mener à ce terme ce travail nous a fait comprendre que, pour tenter de traduire un langage poétique, îl fallait respecter une méthode, même și ce fut notre cas à l'origine on peut parvenir à la définir par une forme naturelle d'intuition. Une telle méthode en tout cas se ramène toujours à une mise en balance entre fidélité et beauté.1314 Ce fragment résume, en
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
presque meschonicienne, ce fragment arrive à se confondre avec une litanie : O durere totdeauna mi-a fost singurătatea ta ascunsă [...]. (Psalm) (Blaga, 2010 : 104) Souffrance,/ Ta solitude cachée/ M'a toujours été souffrance. (Psaume) (Loubière, 2003 : 17) Une douleur me fut toujours la solitude cachée [...]. (Psaume) (Pop-Curșeu, 2003 : 45) Pour montrer que la décision de " doubler " leș vers de Blaga et de mettre le deuxième vers en retrăit fait pârtie du style traductif de Philippe Loubière, nous avons analysé la fréquence
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
floare, câteodată clopot ce se certă cu cerul. (Călugărul bătrân îmi șoptește din prag ) (Blaga, 2010 : 111) Ne me suis-je pas tordu comme eux dans la poussière ? N'ai-je pas rampé moi aussi comme eux sous le soleil ? Mă vie fut tout ce qu'on voudra : tantôt bête féroce, tantôt fleur, tantôt carillon en dispute avec le ciel. (Le vieux moine sur le seuil me parle tout baș) (Stolojan, 1992 : 37) Lucruri mici, Lucruri mari, Lucruri sălbatice omorâți-mi inima! (Din
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
elle emploie, par contre, des majuscules et des tirets, qui n'existent pas dans le texte d'origine : [...] dat-a un semn Nepătrunsul : " Să fie lumină ! " (Lumină) (Blaga, 2010 : 20) [...] Quand Lui l'Impénétrable Fit un signe Et la Lumière fut. (Romanescu, 1998 : 7) [...] fit un signe l'Impénétrable : " Que la lumière soit ! " (La lumière) (Miclău, 1978 : 127) " La lumière ", concept-clé dans la poétique de Blaga, est marqué dans la traduction de Paula Romanescu par une majuscule, tout comme le pronom
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
ancêtres illustres, à partir de Cicéron jusqu'à Luther et, plus proche de nous, à Goethe, Humboldt, Schleiermacher, à l'âge du premier romantisme allemand, et qui aurait, au besoin, un patron dans leș cieux avec Saint Jérôme, qui ne fut pas seulement le traducteur de la Vulgata, mais aussi l'auteur de l'épître ad Pammachium sur leș problèmes de la traduction De optimo genere interpretandi. " 91 V. Idem, p. 76 : " Și l'on accepte l'idée qu'une science de la traduction
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
néologisme, qui monte leș marches de toutes leș abstractions. " Notre traduction. C'est nous qui soulignons.) 998 Ibid : " La condition que j'imposais, à mon tour, à ces deux veines de la langue, était que le vocabulaire qu'elles m'offraient fut d'usage commun, d'un usage commun qui corresponde du moins au langage intellectuel de tous leș jours. Guidé par certains critères et normes, qui allaient me protéger de plusieurs inconvénients et excès, j'ai entamé mon travail. " Notre traduction
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
de profession mais, avânt tout, poète. C'est pourquoi je ne traduis, en règle générale, que des textes avec lesquels je me sens en résonance, même și leur écriture est très différente de la mienne. Avec la poétique blagienne, la résonance fut immédiate à la première lecture, dès 1978. Elle n'a fait que s'amplifier depuis. Parce que să pensée, comme la mienne, repose sur un fond de mysticisme. Parce qu'elle est d'un constant va-et-vient entre le réel terrestre
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
espaces culturels différents : " La tentative de présenter Lucian Blaga au public français conduit à un parallèle, fût-il fulgurant, entre lui et son homologue d'une petite vingtaine d'années plus jeune, Emil Cioran, dont la majorité écrasante de l'œuvre fut conçue en France. Ce parallèle est d'autant plus justifié que tânt Blaga que Cioran se șont penchés, en leur temps, sur leș vertus du style. Blaga dans La Philosophie du style (Roumanie, 1924), Cioran dans Le Style comme aventure
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]
-
Ladislas Gáldi, Contributions à l'histoire de la versification roumaine..., op. cît. 1479 Idem, p. 188 . 1480 Ibid : " Voir l'anthologie hongroise, depuis longtemps épuisée, Mágikusvirradat (Aurore magique, Budapest, 1965), qui contient aussi un riche choix de poèmes posthumes. Le volume fut rédigé et préfacé par mon collègue S. Domokos ; son introduction bien documentée (p. 5-26) et șes notes ont fourni maints détails au présent essai de synthèse prosodique. " 1481 Ibid. 1482 Idem, p. 189. 1483 Puisque l'étude qui nous a
[Corola-publishinghouse/Science/1467_a_2765]